En matière
de liberté d’expression, il n’y a aucun terme (ici islamophobie) ni aucun mot
(ailleurs « race ») qui doive être banni ! Seuls le mensonge et
la calomnie doivent être rejetés du contenu de l’expression libre, et encore ne
doivent-ils l’être qu’a postériori, et lorsqu’ils ont été attestés !
En dernière
analyse, commencer à bannir mots ou expressions revient toujours à fournir des
éléments de subversion à ses propres ennemis, qui peuvent, dès lors, s’autoriser
à utiliser les mêmes procédés liberticides.
De toute
façon, il est clair que la « magie du verbe » jouant toujours en
faveur d’un pouvoir financier qui s’est approprié la quasi-totalité des moyens
d’expression, interdire par force de loi d’exprimer certaines expressions et
certains mots, c’est tout simplement compléter le système de propagande
officiel par un système de verrouillage de l’expression non officielle, donc de
l’expression libre par définition.
>>> Son utilisation par le plus grand nombre sous le sens
raciste de discrimination des musulmans éclipse son autre signification (rejet
de l’idéologie et religion islamique). Cet amalgame, arrange bien … Etc…<<<
Voici un
amalgame qui est à coup sûr moins imputable à l’utilisation que l’on peut faire
mots plutôt qu’à la réalité du fait sociétal ! Comment, en effet, effacer
le risque d’un tel amalgame alors que les peuples d’Islam sont, par essence,
soumis à une Loi religieuse et alors qu’ils sont supposés s’intégrer ici dans
un système gouverné par des Lois laïques ?
Entendons-nous
bien une fois de plus ! Je ne porte ici aucun jugement de valeur sur les
mérites comparés de la sharia par rapport à la Loi laïque. À chacun selon ses
convictions. Je souhaite seulement souligner à nouveau que la mixité religieuse
harmonieuse est une chose toujours difficile à réaliser, même en régime laïque,
mais devient un exercice extrêmement ardu lorsque l’une de ses composantes est de
fait soumise à une obédience religieuse ! Quelle qu’elle soit …