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Commentaire de bakerstreet

sur Hommage à Ettore Scola : Il nous aura fait aimer le cinéma italien


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bakerstreet bakerstreet 29 janvier 2016 17:53

@Fifi Brind_acier
Dans « Nous sommes tant aimé », moi c’est ce plan suspendu, du plongeur au dessus de sa piscine, remarquant ses anciens copains au dessus du mur que je trouve sublime...Je crois me souvenir que c’est la dernière image du film d’ailleurs ! Une seconde d’éternité, tellement signifiante. 

Pas d’effets spéciaux, mais tout le talent du réalisateur est là. Une scène qui me rappelle une autre, du film « Wadjda », de Haifaa Al Mansour ; très belle et courageuse réalisation, avec cette gamine d’Arabie saoudite qui rêve à un vélo, et qui en aperçoit un, placé à l’envers, sur la galerie d’une voiture, qui passe elle aussi de l’autre coté du mur de la propriété.....
Sinon, le plan Marshall n’a pas été ce qui a été fait de plus honteux.Issu de la pensée de Keynes et de Roosevelt, qui passeraient maintenant pour des socialistes, mais je n’aime plus trop ce mot galvaudé, et traîné dans la boue de l’Élisée. ...D’ailleurs le cinéma italien prend son essor avec Rosselini et de Sicca, qui sont en phase avec la guerre, et font maintenant valeurs de documents historiques. Il faut voir « Rome ville ouverte », et « Le voleur de bicyclette », pour voir les premières vagues de ce néo réalisme, avec des films somptueux, comme « Riz amer », ou « Stromboli », pour piger que les metteurs en scène travaillent tous dans une dimension sociale, qu ne s’allie avec aucun propagandiste, mais se veut simplement témoin de son temps, et de l’affairisme. Berlusconi arrive quand le cinéma italien est déjà moribond, et alimentera les strates d’une télé dégénéré, du cerveau qui va avec, et qui a fait des petits un peu partout

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