@Pierre
Il y a pourtant à mon sens une différence majeure : Ce ne sont pas les Russes qui fournissent les troupes au sol, mais les Iraniens par le truchement du Hezbollah.
Et franchement tactiquement c’est très bien pensé. Les Rebelles (appelons-les comme cela) livrent une guerre asymétrique que les Russes n’ont que trop connue en Tchétchénie, et dont ils ont d’ailleurs pas mal souffert. C’est une guérilla urbaine, ou les rebelles prennent position au milieu de la population locale, disons celle qui est restée. Pour s’en sortir, les Russes ont littéralement rasés des villes entières, notamment Grozny.
Revenons à la Syrie. Pour déloger ces rebelles mêlés à la population, ils ont fait appel au Hezbollah, qui a pour ainsi dire inventé cette forme de guerre. Le combat asymétrique, ça les connait. Les mecs qui creusent des kilomètres de tunnels pour sniper l’ennemi, ou qui se planquent dans d’improbables ruines, c’est leur truc à eux ça. Bref, ils ont les spécialistes du genre.
C’est pourquoi c’est avant tout la réussite d’une stratégie dont je croit qu’elle fut pensée bien à l’avance, en tout cas bien avant les 4 derniers mois (et que de résultat en si peu de temps). A chacun son rôle bien pensé, et dans sa spécialité propre.
Et dire que l’armée Russe était ressortie en guenille après la 1ère guerre de Tchetchenie, et pas très glorieuse après la seconde.