Le code du travail est un code de propriété, qui définit les droits et les devoirs du propriétaire par rapport à la force de travail qu’il achète ou qu’il loue.
Cette saloperie descend en droite ligne du code Noir de Louis XIV. J’imagine qu’à l’époque, les crétins réactionnaires façon PRCF auraient expliqué que le code Noir représentait un immense progrès pour les esclaves. Non : ce qui a représenté un progrès pour les esclaves, ce n’est pas la législation bureaucratique de leur condition d’esclave, mais l’abolition de leur condition d’esclave.
De la même manière, le code du travail NE REPRÉSENTE EN RIEN un progrès pour les salariés. Cet encadrement bureaucratique de leur condition d’exploitation est un énième manière de les soumettre, des les tenir en brides, de les infantiliser, de les tenir éloignés de la prise de contrôle de l’appareil de production. La seule chose qui peut représenter un progrès de leur condition :C’EST L’ABOLITION DU SALARIAT.
Voilà comment parle un VRAI communiste. Mais le PRCF n’est ABSOLUMENT PAS communiste, ni de prêt, ni de loin. Ils sont crypto-nationalistes, et son bien plus proche de la pensée d’Asselineau que de celle de Marx.
Citons le Barbus :
Le PRCF n’est absolument pas un parti communiste. Il n’est en rien Marxiste.