J’ai eu l’impression d’un « classement » des exploitations pas très clair ; on sait qu’elles sont plus nombreuses familiales qu’appartenant à des sociétés.
Mais cela ne nous dit rien sur la manière de cultiver. Ces exploitations familiales sont pour la plupart extrêmement polluantes : le côté familial n’est pas une garantie de qualité. Quant aux emplois, elles ne le sont pas non plus, un gus tout seul laboure à cinquante, engraisse à la chimie et sème en moins de temps qu’il ne faut pour l’écrire.
En revanche, je n’ai jamais lu nulle part la relation entre l’agriculture et l’alimentation. C’est étrange non ?
Il y a là un énorme travail d’éducation à faire. Il semble normal pour tous et toutes que l’on s’adonne à l’hyper consommation de viande, l’hyper consommation tout court, une surbouffe autant qu’une malbouffe ; on a l’impression que tous les calculs pour nourrir l’humanité toute entière sont faits à partir des moeurs d’aujourd’hui dans nos pays.
Or, même s’ils mangeaient bio, la plupart des gens aujourd’hui seraient obèses ! mangez de la charcuterie bio et des frites bio cuites aux huiles bio tous les jours, et vous verrez !
Car sûr que les mauvaises huiles, les mauvaises farines, les mauvais sels abîment la santé, mais la dose et le déséquilibre ne sont pas anodins ! Ajoutés au manque d’exercices physiques, on a la totale !
Il y a du chemin à faire, il est à peine commencé, et, le plus étrange, c’est que cette voie sans issue est empruntée depuis peu !! la mémoire devrait être vive encore chez beaucoup. Il semble que non.