@Le p’tit Charles
Votre commentaire est très pertinente, dans le sens où votre jugements envers les peuples est assez caractéristique de la logique capitaliste telle qu’elle est issue de la révolution industrielle (voir ce que écrivait G. Le Bon). Quant à moi, j’appelle cela du cynisme. A ce propos, P. Bourdieu écrivait :
« Ceux qui déplorent le cynisme qui caractérise, selon eux,
les hommes et les femmes de notre temps, ne devraient pas omettre de le
rapporter aux conditions économiques et sociales qui le favorisent ou
l’exigent et qui le récompensent. Ainsi, la précarité agit directement
sur ceux qu’elle touche (et qu’elle met en fait hors d’état de se
mobiliser) et indirectement sur tous les autres, par la crainte qu’elle
suscite et qu’exploitent méthodologiquement les stratégies de
précarisation, comme l’introduction de la fameuse « flexibilité » – dont
on aura compris qu’elle s’inspire de raisons politiques autant
qu’économiques. » Contre-feux 1.
Par ailleurs, je rajouterais que le peuple se comporte comme on le traite. Si on le traite comme un enfant, alors il fait l’enfant. Si on le traite d’adulte, alors il est adulte. P. Bourdieu l’exprime bien dans la citation. Par rapport aux élections, je partage tout à fait votre analyse. Cependant, en Suisse, nous sommes en train de lancer une initiative pour le tirage au sort :
http://www.genomi.ch
Je termine ce commentaire par une note un peu plus gaie
https://www.youtube.com/watch?v=V_SNDGwwGFM