@Orélien Péréol
Pierre Régnier :
Le gouvernement de la fausse Gauche a réussi, Orélien Péréol, à vous
convaincre que la politique n’est plus désormais qu’une affaire de spectacle et
de mots. Les artistes ont le droit d’apporter leur talent à ses démonstrations,
par des initiatives théâtrales autonomes ou à l’appel de publicitaires chargés
de vendre de « l’antiracisme » à la télé comme on vent des savonnettes.
Mais, jusqu’à ce jour, les citoyens ont encore officiellement le
droit de penser que le bien vivre
ensemble dans la diversité mérite qu’on se mobilise, au moins aussi, autrement que dans la claque admirative.
Après les massacres de novembre 2015 commis, comme ceux de janvier, au nom du Dieu de l’islam, fut diffusé
un beau diaporama rassemblant 80 dessins d’artistes tous plus talentueux les
uns que les autres. Ils disaient leur indignation, et leur compassion pour les
familles des victimes.
Je fus de ceux qui, en les admirant, trouvèrent aussi qu’il était stupéfiant que seulement 4
dessinateurs aient fait allusion à l’islam (dont un qui répétait à sa manière
le gros contresens de Cabu montrant, en une de Charlie Hebdo, un Mahomet
pleurant, après des violences commises en son nom, "parce que c’est dur
d’être aimé par des cons").
Il me paraît plus que jamais évident qu’il ne suffira pas de sauter
comme un cabri devant son clavier, devant un micro, devant une caméra ou sur
les planches d’un théâtre en criant laïcité
laïcité laïcité ! pour que celle-ci suffise à faire barrage au désastre de
l’islamisation de la France et de l’Europe.
Si vous ne voulez pas que vos articles provoquent chez moi de tels
commentaires, Orélien, écrivez sur le chant des oiseaux et sur les jonquilles
qui sont en ce moment bien belles sur les pelouses de notre beau pays. Je vous
le jure, je n’interviendrai pas.