L’ultralibéralisme de
François Fillon ne semble pas le faire « décoller » dans les sondages. Il semble s’être trompé de logiciel, ou avoir choisi le seul qui lui restait.
Effectivement, il attirait
plus de sympathie lorsqu’il était
« séguiniste ».
Son problème c’est la
présence de Juppé, qui occupe déjà le créneau d’une Droite « ouverte », tempérée
pour ne pas dire modérée, relativement consensuelle et donc susceptible de
rallier au second tour une Gauche pseudo socialiste sûrement éliminée et une
Gauche plus authentique mais minoritaire dans le paysage électoral français.
Contraint de se
distinguer de quelque façon, il affiche donc un ultralibéralisme effectivement thatchérien
qui réduit son audience dans l’opinion publique.
Cet ultralibéralisme
proclamé est finalement aussi « répulsif » pour le peuple de Gauche que
pour la frange centriste de l’électorat.
Remarquons au passage
que le FN de Marine Le Pen et Florian Philippot, paraît même largement plus
social (du moins en matière de « verbe ») que le nouveau corpus idéologique de Fillon.
En toute objectivité,
relevons un point positif chez François Fillon : son approche en politique
étrangère, qui semble rester gaulliste, et qui surtout, face à l’atlantisme
forcené de Hollande et du PS en général, considère que la Russie mérite un autre
traitement que celui qui lui est réservé par les E.U et une Europe Otanisée,
voire vassalisée. Il est vrai que Fillon connaît parfaitement la Russie,
contrairement à Hollande et « sa clique de Young Leaders ».
« u zinu » http://www.wmaker.net/u-zinu/