Il est maintenant établi qu’une partie
seulement de la classe politique prendra part à ce dialogue national. Il est
aussi établi que ce dialogue se déroulera, s’il est tenu, dans un environnement
mouvementé et que certains participants pourront quitter les assises bien avant
la fin du dialogue pour un ensemble de raison (repositionnement politique).
Enfin, il est un fait que, pour le président Kabila, ce dialogue doit servir de
cadre de légitimation du glissement du calendrier électoral, une violation de la
Constitution à laquelle la rue promet de réagir en application de l’article 64.
Par conséquent, il serait de bon aloi que cette affaire de dialogue soit
purement et simplement abandonnée et que les forces de l’opposition se
coalisent pour obliger le régime-Kabila à assumer seul ses responsabilités en
quittant le pouvoir dès décembre 2016.