@Jonas
Chuis pas géopoliticien, mais je me suis posé moi aussi ce genre de question : Que penser de ceux qui se barrent quand ça commence à sentir le roussi ?
J’ai pas d’expérience là dessus, sauf celle vécue en 1940 par mes parents : L’Exode !!
Ma mère s’est retrouvée sur les routes, fuyant la Normandie et les Chevaliers Teutoniques (qui mitraillaient allègrement les colonnes de réfugiés : à 300m de haut, vu d’un Stuka, ça ressemble vraiment pas à une colonne de militaires de l’armée en déroute !!) et mon père, dans son grand « Rallye Dijon-Bordeaux » comme il disait, avec juste assez d’avance sur la Luftwaffe pour ne pas se faire mettre !
Une fois les choses calmées, chacun est revenu dans sa région d’origine, faire le gros dos en attendant que ça se passe... Point de départs massifs vers la Suisse, ou l’Espagne que je sache !!! Juste quelques histoires de gars passés par l’Espagne (Franco, grand copain de l’Adolf !) pour aller se réenrôler sous un autre uniforme, avec la ferme intention de revenir ferrailler contre les boches, même sous une autre bannière (Jean Gabin, exemple mythique !) !!
D’intellectuels partis défendre la France à l’étranger et pas revenus, l’histoire n’a pas conservé le nom... De tous ces russes dont vous citez les noms, quelle est la notoriété dans la Russie post-soviétique ? Sont-ils considérés « Héros de la résistance » ou « Rats quitteurs de navire » ??
J’ai pas de leçons à donner, mais encore moins à recevoir !
Il me semble, dans mon abrutissement de franchouillard souchien, que la solution serait plutôt celle du « Partisan » de Léonard Cohen, rappelle toi : There were three of us this morning, i’m the only one this evening, Freedom soon will come !..