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Commentaire de njama

sur Palmyre, l'événement que nos médias ne veulent pas nous montrer


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njama njama 7 mai 2016 11:13

Réactions malvenues, et glauques de certains, et de la presse qui les relaie, car symboliquement si l’on ne veut pas que ces tristes pages d’inhumanité planent davantage sur l’endroit avec les âmes qui y ont perdu la vie, je ne crois pas que le geste généreux, humaniste, de cet orchestre russe qui n’était nullement obligé de venir, était déplacé. Bien au contraire, il était courageux, intrépide !

Qui ne souhaite pas que ce haut lieu historique revive ... la vie ne reprend-t-elle pas ses droits au Bataclan ? deux poids, deux mesures ?

Cette manifestation, cette excellence, tellement en contraste avec la barbarie, contribuent à commencer à exorciser le lieu des horribles drames qui s’y sont déroulés, car en plus de la cruauté, daech blasphémait symboliquement l’Histoire, et avec cette manifestation, elle et la civilisation reprennent leurs droits, leur légitimité, leur place reconnue mondialement.

Cette manifestation redonne espoir aux Syriens, à la paix, et j’espère que cette « Prière pour Palmyre » résonnera jusqu’à l’autre extrémité de la planète en mémoire de tous ceux dont la vie a été emportée dans ce chaos en Syrie.
Hier, 6 mai, c’est le jour des martyrs en Syrie, en mémoire du 6 mai 1916

6 mai 1916 — Empire ottoman : 21 intellectuels syriens et libanais ont été pendus sur les principales places à Damas et à Beyrouth, les deux places respectives ont été nommées Place Des Martyrs. Tout comme les Arméniens, les Libanais aussi ont été déportés par les Ottomans en 1915, et ils appellent cela « Seferberlik ». Tous les ans, la journée du 6 mai est célébrée en Syrie (et au Liban), comme la « Journée des Martyrs », pour commémorer cette pendaison par le gouverneur turc ottoman Djemal Pacha, surnommé depuis « Al-Jazzar » (le Boucher). Ces martyrs avaient eu le tort de réclamer la liberté confisquée par l’Empire ottoman.


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