C’est sûr que quand
on a prêté ses moyens de propagande pour habiller des couleurs de
la révolte populaire la déstabilisation d’un régime par des intérêts étrangers , que l’on n’a eu de cesse de réclamer une plus
grande implication de la France dans l’aventure militaire syrienne - au nom des
Droits de l’Homme qui plus est pour ajouter la vilenie à
l’incongruité ! - c’est sûr que les virages soient un peu compliqués à négocier.
Maintenant que de nouveau règne l’ordre dans Palmyre « martyrisée mais libérée » , il n’est pas du meilleur ton d’insister sur l’événement ( un concert symphonique je vous demande un peu ! ) ramené dans un entrefilet au rang des comices agricoles de
Châteauroux.
Quand en plus grâces doivent être rendues à
Poutine, cet épouvantail que vitupèrent les médias qui préféraient
le bon vieux temps des jeux du cirque de l’ours russe domestiqué de
Eltsine ( ah, comme on s’amusait alors des débris d’une splendeur passée ! ), la coupe est pleine.
On comprend que la lie soit amère pour ceux dont le
métier est de désinformer et qui ne peuvent sans manger leur
cravate admettre que la Russie a non seulement retrouvé sa dignité
mais entend le faire savoir en pesant sur les affaires du monde.
Que la démocratie était belle, avilie par Eltsine et que la dictature est odieuse quand elle prend le visage de Poutine, odieuse, passe encore on a l’estomac solide en Occident, mais efficace, ça non alors !