@sls0. Quand la solution a
été trouvée par le trouveur, et que chacun peut voir à quel point
c’était simple, on peut questionner l’infirmité collective qui
avait contraint les autres chercheurs à ne rien trouver du tout, à
demeurer figés dans des errements tribaux datant de 1925-1927 :
trop tôt spécialisés, les universitaires de physique n’ont jamais
appris à pratiquer des transferts de technologie horizontaux, de
métier à métier, de discipline à autre discipline. Le
spécialiste est un monsieur qui sait beaucoup de choses sur peu de
chose et à la limite tout sur rien du tout, tandis que les
synthèses transdisciplinaires sont faites par des hommes de
synthèse.
Un exemple frappant est l’Atlas mondial des sols, FAO-UNESCO. La coordination de chaque volume est faite par un géographe. Il n’est pas géologue, il n’est pas lithologue, il n’est pas hydrologue, il n’est pas pédologue, il n’est pas botaniste ni spécialiste en écologie végétale, il n’est pas climatologue, il n’est pas agronome, il n’est que généraliste, et il a appris à collaborer professionnellement avec chacune de ces spécialités. Et l’Atlas est sorti en temps et en heure, et rend de signalés service par le monde, même si la nomenclature FAO des sols est disparate et redondante, pour accommoder les différentes écoles pédologiques sans s’embarrasser de débats approfondis voire impossibles.
La discipline transdisciplinaire, cela s’apprend.
Quand tu verras Alain Aspect procéder à quelque recherche théorique personnelle, n’hésite pas à nous en faire part. Jusqu’à présent, je l’ai toujours lu ou entendu répéter les mantras de la secte.