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Commentaire de Alren

sur Uber, ou l'économie asservissante


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Alren Alren 19 juillet 2016 13:07

C’est vrai que le souverainiste préfère les gens au chômage a se branler que de voir la possibilité pour eux de s’en sortir par un job libre.

J’adore s’en sortir par un job libre ! je ne savais pas que Spartacus était chauffeur de VTC !

Sérieusement : Y a-t-il des gens désireux d’utiliser un taxi à Paris qui doivent y renoncer faute de véhicules ?

Si la réponse est non globalement, car même si l’attente est très longue parfois, si seul le taxi peut satisfaire le besoin de déplacement, les clients l’attendront quand même, alors Uber ne donne du travail à certains, les VTC, qu’en en retirant à d’autres, les chauffeurs de taxis traditionnels. Il n’y a donc pas création d’emplois mais partage du travail entre travailleurs et ex-chômeurs.

(Tiens, il serait intéressant de demander aux PDG, chers à Spartacus, s’ils veulent bien partager leur travail et ... leurs revenus !)

L’analyse de Laurent Herblay est parfaitement juste.

Uber est l’illustration polémique récente d’un phénomène déjà ancien puisqu’il existait déjà sous l’Ancien Régime avec les Fermiers Généraux, c’est celui du courtage, qu’on pourrait aussi appeler « l’intermédiation économique ».

Les Fermiers Généraux avançaient à la couronne l’argent des impôts et obtenaient en retour le droit de se rembourser avec une marge de profit scandaleuse (une véritable maffia avec ses cogneurs) sur le peuple du Tiers-état, surtout le petit peuple des campagnes.

Mais il y a eu aussi et il y a toujours les courtiers en blé, en vin, les grossistes, les mareyeurs, qui ne prennent pas les risques de la production ni les difficultés de la vente au détail. Ils se sont toujours distingués par un faible nombre d’employés et par un gros chiffre d’affaires.

Les cours particuliers étaient dispensés autrefois par des professeurs indépendants et rémunérés directement par des familles. Aujourd’hui, grâce ou du fait d’internet, il faut payer une intermédiaire qui ne fait rien d’autre qu’une mise en relation grâce à un ordinateur.

Dans sa quête effrénée et parfois désespérée de profit, le capital recherche avidement d’autres sources de profits sans investissements sérieux.

Il en a trouvé un avec la complicité du gouvernement, c’est le compteur Linky.

Quand cet appareil, consommateur permanent d’énergie, espion, émetteur d’ondes dangereuses, sera installé de force dans les foyers, les consommateurs captifs devront choisir une société privée intermédiaire qui leur vendra au plus cher l’électricité produite par EDF et acheminée sur le réseau public.

S’il veulent bien sûr, avoir l’électricité à la maison ...


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