@Oceane
Les meilleurs démentis suivent, et encouragements au travail de Imhotep.
Le burkini, nouvel outil de l’offensive islamiste ? (2/2)
Comment contrer ce projet de conquête
Le Conseil d’Etat
nous a fait perdre la première bataille du burkini. Mais la guerre n’est
pas encore pliée. Pour peu que nous renouions avec nos valeurs
émancipatrices, notamment à l’école, nous avons les moyens de vaincre
les formes conquérantes de l’islam.
Nice. Sipa. Feature Reference : 00764691_000052.
Que faire pour contrer l’offensive islamiste dont le burkini n’est que l’outil vestimentaire ?
Reconquérir les cœurs perdus de la République
Cesser de consommer nos armées, nos forces de sécurité et notre
justice pour faire appliquer des lois inapplicables et défendre tout et
rien. Pour elles, l’urgence absolue est dans la reconquête des « territoires perdues de la République »,
dans le strict respect de « la ligne rouge des droits de l’homme »
(Manuel Valls). Reconquête qui conduira de facto à la reconquête des
« cœurs et des esprits » des personnes qui les habitent, trop longtemps
laissées sous la domination des bandes de trafiquants, des « grands
frères » et désormais des « frères musulmans » et affidés. Plus que du
recul de l’État islamique en Irak/Syrie, c’est de l’avancée des idées
islamistes en France qu’il faut se préoccuper. La « ligne rouge des
droits de l’homme » doit être tracée autour de ceux qui les bafouent par
les tueries, par les contraintes religieuses intégristes (contraintes
qui s’exercent en premier et fort logiquement sur les musulmans ainsi
canalisés dans leur pratique) et offrir à tous, la protection de la
République : « Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne » (Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, article 3).
Le respect, ça s’inculque
Cesser de remanier au gré des changements de ministre (trois en
quatre ans) organisations et méthodes de l’Education nationale pour se
concentrer sur la transmission de savoirs et de savoirs-être. Avant
d’être une question de religion, nous faisons face à un problème de
multiplication et de normalisation des comportements agressifs à l’égard
d’une République qui ne sait plus se faire respecter, y compris par des
enfants et adolescents, pourtant simplement en recherche de repères. Ce
vieux pays a pourtant un patrimoine immense dans lequel des millions
d’immigrés s’étaient jusqu’à fondus et qu’ils ont contribué à valoriser.
Pourquoi prétendre que les nouveaux arrivants ne pourraient pas s’y
retrouver aussi et vouloir les raccrocher à leur passé alors qu’ils sont
venus trouver un nouvel avenir en France ? Notre pays mérite-t-il tant
de haine et les immigrants méritent-ils tant de mépris que l’on ne
veuille pas partager avec eux notre fierté d’être Français et l’histoire
qui a fait la grandeur de notre pays ?
Redonner vie à la liberté d’expression et à la pensée critique telles
que nous les ont enseignées les penseurs des Lumières. Un corset
législatif et moralisateur sclérose toute réflexion sur les
problématiques actuelles. Il empêchera tout travail constructif sur
l’islam de France voulu par le gouvernement, comme il empêche déjà toute
appréciation de situation stratégique et la désignation claire de
l’ennemi. Alors que nos armées se battent au Mali, en Syrie/Irak, sont
déployées en armes sur le territoire national, que des Français meurent
au cœur de notre capitale, ou le jour de notre fête nationale, un haut
fonctionnaire n’a-t-il pas récemment dit craindre une « guerre civile ».
Ne serions donc pas déjà en guerre pour défendre notre liberté ?
Sauve qui peut l’Etat
Faire évoluer les règles du droit international et du droit
national pour prendre en compte les nouveaux acteurs perturbateurs.
Élaborées après 1945, ces règles ne tiennent compte que de deux
acteurs : les États et leurs citoyens et présupposent que les premiers
sont des oppresseurs potentiels des seconds. Elles tétanisent donc les
gouvernements dans leurs combats contre les entités transnationales
(grand banditisme comme islamisme). Or, aujourd’hui, les citoyens se
retournent vers les États pour demander une protection que ceux-ci ne
savent, ne peuvent, voire ne veulent plus leur donner. Là est le grand
malaise de l’Union européenne et de chacun de ses États membres. Et ce
ne sont pas les projets de relance de l’UE par de nouvelles structures
de Défense qui y changeront quelque chose. La maladie de l’UE, et de la
plupart de ses États membres, est d’abord la vacuité politique dans les
fonctions régaliennes.
En conclusion, la priorité et l’urgence pour les pouvoirs publics n’est
pas de légiférer sur les tenues vestimentaires. Qu’ils laissent les
associations de défense des droits et les libres penseurs assumer leurs
responsabilités morales et se préoccuper de ce qui n’est, pour
l’instant, que discriminations manifestement visibles qu’imposent normes
religieuses ou sociétales.
La responsabilité des pouvoirs publics est dans l’exercice de la
souveraineté de l’État, et donc du peuple en son entier : « La France
est une République indivisible » et non d’une communauté qui se créerait
à l’instigation d’idéologues extrémistes : « La souveraineté nationale
appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants et par la voie
du référendum. Aucune section du peuple ni aucun individu ne peut s’en
attribuer l’exercice. 1
La priorité et l’urgence est de faire respecter la Constitution sur
tout le territoire national. Ne détournons pas les yeux : il est
gravissime d’avoir les représentants de l’État voire les citoyens
interdits d’accès ici ou là, il est anecdotique d’avoir des femmes en
burkini sur la plage.
- Constitution de la République française, articles 1 et 3. ↩