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Commentaire de Jean Pierre

sur Berlusconi, le pré-Trump italien


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Jean Pierre 29 septembre 2016 23:28

On déplore parfois la proximité incestueuse de l’argent, des médias et de la politique. On reproche à l’argent (le monde financier) ses pressions sur le monde politique (corruption, financement des campagnes) comme on reproche au médias, détenus d’ailleurs par le monde financier et industriel, d’influencer outrageusement la vie politique au point de faire et défaire les élections.

 Pas de jeux d’influence de cette sorte avec Berlusconi. La notion d’équilibre et de distance entre les pouvoirs lui était totalement étrangère. Etant à la fois financier, propriétaire de médias et homme politique il abolissait toute frontière entre ces trois domaines.
L’Italie Mussolinienne fut le creuset du nazisme qui repris d’ailleurs toute la symbolique du fascisme Italien. L’Italie Berlusconienne est peut-être le creuset d’un mode futur de fonctionnement politique ou tout le pouvoir serait intégralement au main du monde financier qui, par le biais de médias lui appartenant, manipulerait l’intégralité de la vie politique et démocratique (ou pseudo voire post-démocratique). On peut voir l’inventive Italie de Berlusconi comme le laboratoire de ce totalitarisme en cours de développement.
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