@CN46400
Quand un communiste défend l’euro comme le patronat, c’est qu’il y a un os dans le bouillon... C’est curieux de voir des communistes aussi ignorants des questions monétaires... L’euro n’arrange que les exportateurs allemands, car sa valeur/ dollar est bien plus basse que s’ils avaient gardé le mark, 30 ou 40% plus bas.
Pour la France, c’est le contraire, la valeur euro/dollar est bien plus haute que si la France avait gardé le Franc.
Le résultat, c’ est la Loi Travail. "Les carnets de commande, sont vides, d’abord et avant tout :
• parce que l’euro dégrade notre compétitivité-prix ;
• et parce que l’austérité perpétuelle imposée en France et dans toute
la zone euro pour tenter de conserver cette monnaie comprime sans arrêt
la demande.
Avec une parité fixe, on ne peut plus
dévaluer pour retrouver de la compétitivité-prix. Il ne reste donc que
la dévaluation interne qui consiste à casser le Code du Travail et les
avantages au nom de la flexibilité. C’est aussi imparable que cela. La
prochaine étape sera bien évidemment la flexibilité du salaire.
Ce pari fou peut marcher au prix d’un
lourd tribut social lorsqu’un seul pays le fait. Ce fut le fameux
cavalier seul allemand au début des années 2000. Mais, si tous les pays
le font en même temps, comme c’est le cas dans la zone euro, on se
retrouve avec une baisse massive de la demande partout et une récession
généralisée.«
Comme il est impossible de dévaluer l’euro, le seul moyen connu pour booster la compétitivité, c’est de faire baisser le prix du travail, en détruisant les acquis sociaux. C’est même exactement pour cela que l’euro a été imposé, pour obliger les Gouvernements à envoyer les Etats providence aux égouts.
» Les ravages sociaux de l’ euro, une stratégie délibérée"