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Commentaire de F-H-R

sur Ce sont les opérationnels qui créent la richesse, pas les fonctionnaires (seconde partie)


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F-H-R F-H-R 3 novembre 2016 13:37

Il est clair qu’aujourd’hui, l’administration est un cancer qui nuit considérablement à l’économie et au bien-être des Français.
Dans les services publics, comme l’éducation ou la santé par exemple, l’administration a pris tellement d’ampleur que la part d’opérationnels est devenue largement insuffisante :
Il y a 50 ans, dans l’éducation nationale, il y avait à peu près 30% d’administratifs et 70% d’enseignants. Aujourd’hui, il y a quasiment autant d’administratifs que d’enseignants. L’école périclite, non seulement à cause d’un manque d’enseignants, lesquels d’ailleurs ne remplissent même plus leur rôle, mais encore à cause de son administration pléthorique qui ne fait qu’entraver le bon fonctionnement de l’éducation.
Dans les hôpitaux, les financiers sont à la manœuvre. On ne demande plus au personnel, qui se réduit comme peaux de chagrin, de faire son métier, mais de justifier les dépenses. Là encore, l’administration étouffe le service public.
Les ministères sont exclusivement dirigés par les énarques, qui sont l’archétype du fonctionnaire incompétent, ignorant des réalités et décidant de politiques plus nuisibles au domaine concerné que propre à s’adapter au monde en perpétuel évolution. Cette mafia qui pourri l’existence des Français, s’entoure d’une palanqué d’agents et impose sa dictature dans le seul intérêt de l’Etat, dont elle se dit la seule dépositaire.
Cette même mafia, l’énarchie, maintient un ensemble d’organismes, d’agences et de commissions parfaitement inutiles qui n’a pour vocation que de placer les énarques et de les entourer d’une bureaucratie démesurée à leur service. Les dérives de ces mandarins coûtent au contribuable une centaine de milliards d’euros par an.
Pendant ce temps, le chômage et la pauvreté prospèrent, les services publics se dégradent, quand ils ne sont pas privatisés ; car il faut bien soustraire au circuit économique l’argent nécessaire au financement de cette gabegie.

Oui, il faut bien administrer le pays, mais pas au bénéfice d’une caste profiteuse et dispendieuse à outrance, et encore moins au détriment de ceux qui créent la richesse.

La richesse de notre pays, ce sont les PME/PMI et leurs salariés, les artisans, les chercheurs, les enseignants, les personnels de la santé, les services (transport, énergie, télécom, etc.)
Mettre un terme à gabegie de l’administration, c’est la possibilité de redistribuer 100 milliards d’euros, chaque année, au profit d’actions autrement plus nécessaires à la population que des études statistiques ou des rapports sur les secteurs d’activités d’importance vitale ou sur la stratégique de la sécurité des systèmes d’information.


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