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Commentaire de Elias

sur Le paradoxe des faucheurs volontaires


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Elias (---.---.231.101) 19 avril 2006 17:07

Vous voulez donc dire que si mes champs (en supposant que je sois paysan, ce qui n’est pas le cas) sont contaminés par pollinisation, je ne pourrais plus bénéficier de mon droit de réutilisation de mes propres semences sans risquer d’être la cible d’une action en contrefaçon ?

Je comprends dès lors pourquoi les agriculteurs sont particulièrement agressifs sur la question. Si l’on considère que les OGM produits actuellement permettent de vendre d’autres produits (herbicides, pesticides, futures graines) et de rendre dépendants les agriculteurs, je conçois que ces derniers s’opposent à ce que des plans soit cultivés près de leurs parcelles s’il y a un risque. Je n’aime pas beaucoup ni José Bové, ni Noël Mamère, mais il me semble que les actions qu’ils entreprennent ne sont pas de simples coups de pub, dans ces cas précis.

Je crois que la Commission a argumenté en faveur le concept de « coexistence » possible entre OGM et non-OGM. Qu’en est-il ?

Je reste persuadé que les OGM ne sont pas mauvais en soi (une fois que l’on s’est assuré de l’absence de danger pour la santé). Mais ceux qui sont développés apparaissent comme des instruments de domination économique, pas comme un progrès. C’est le cas également de nombreux médicaments. Le droit des propriétés incorporelles semble avoir atteint ses limites : a-t-on de nouvelles pistes dans ces domaines, afin de parer à ce totalitarisme annoncé (je reprends maladroitement vos termes) ?

Vous remerciant de vos éclairages,

Elias


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