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Commentaire de velosolex

sur « Faits alternatifs » : comment Trump renvoie les médias à leurs propres turpitudes


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velosolex velosolex 31 janvier 2017 14:04

@Laly victor


Le fait de lire Orwell jeune n’apporte rien à vos lumières étranges. Peut être auriez vous davantage profit du club des cinq, dégageant de plus intéressantes intuitions, sur l’aspect social du plaisir de manger des sandwich ensemble. J’ai lu tout Orwell, et sa correspondance. Le pauvre garçon ricanerait des inepties prodigieuses que vous sortez, lui qui était à la fois socialiste et ne pouvait supporter l’URSS..Un secret pour personne sauf pour vous. Le petit conte de« la ferme des animaux » est une métaphore de l’union soviétique, du combat pour le pouvoir entre les cochons prenant le pouvoir s’apparentant à la monenklatura...Mais ces propos vont bien au delà, et dénoncent toute forme de dictature. 
Cette grande détestation d’orwell pour les soviets, il l’avait appris sur le terrain. Membre du Poum, pendant la guerre d’Espagne, il avait vu ses copains en bon nombre fusillés par les envoyés du polit bureau soviétique, qui n’engagea ses troupes qu’en déménageant à son profit l’or de la banque d’Espagne à Moscou. 
Hommage à la Catalogne de Georges Orwell (Roman sur la guerre d ...
Orwell en fait n’a jamais adhéré à aucune école, si ce n’est que dans l’engagement, dans ses études journalistiques engagés socialement, défendant les mineurs du pays de Galles, et leur situation économique désastreuse, dans « les quais de wigam », dénonçant la précarité et le sort des SDF dans « la dèche à Londres et à Paris »....Très intéressant, sa dénonciation du leader nationaliste d’obédience nazi, Mosley, qui levait des foules en grande bretagne dans les années trente. Un type qui resemblait comme deux gouttes d’eau à ce Trump aussi qui est votre tasse de thé. Dans sa correspondance, Orwell se fait analyste du phénomène, et sur le terrain manque de se faire casser la gueule en posant les questions gênantes. 
Ce billet n’est pas votre gouverne, faussée, irrécupérable, mais pour ceux qui passent par là, et qui ça donnerait envie d’aller un peu plus loin, avec l’ami Georges. La biographie de Bernard Crick, est sans doute la meilleure qu’on puisse trouver sur le sujet. Elle se lit comme un roman

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