Bonjour,
Gabriel
Je suis
d’accord avec vous sur le fond.
Mais il faut être pragmatique en politique. Ou
disparaitre. Dans un pays qui dérive toujours plus vers la droite, sans un
élargissement de l’électorat, « L’avenir en commun » restera lettre
morte et, comme le programme du Front de Gauche en 2012, tombera dans l’oubli.
La seule chance d’exister passait à l’évidence par une alliance
progressiste sur un programme commun entre la France Insoumise et l’aile gauche du PS qui a soutenu
Hamon au détriment de l’aile libérale. Il y avait là une opportunité à saisir
pour lutter - sous étiquette neutre ni PS ni FI - à armes égales avec le trio de droite ou d’extrême-droite
représenté par Fillon, Macron et Le Pen. C’est ce que j’ai vainement tenté d’expliquer dans trois articles récents, en m’appuyant sur l’évidente proximité des programmes de Mélenchon et Hamon :
Seul
moyen de contrer Macron : une Union de la Gauche de Progrès (27 février)
Mélenchon
sont-ils des irresponsables ? (22 février)
Mélenchon-Hamon
: vers un duel fratricide ? (29 janvier)
Il n’y aura pas d’alliance, et je trouve cela consternant. Néanmoins, faute d’une offre politique plus proche de mes idées, je voterai Mélenchon en 2017 comme je l’avais fait en 2012. Sans illusions, et persuadé que ce sera un vote inutile relativement à l’issue du scrutin. Quand à prendre date, eh bien, c’est très exactement ce que font LO et le NPA depuis des décennies. Or, c’est maintenant qu’il faudrait agir pour stopper la casse des droits sociaux !