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Commentaire de ben_voyons_ !

sur Repentance nucléaire ou non M. Macron ?


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ben_voyons_ ! ben_voyons_ ! 15 mai 2017 20:07

Conclusion de Jean-Pierre Petit :

J’ai été à l’origine de cet article. Je me suis par la suite un peu désintéressé de cette question, parce que je me suis retrouvé simplement ... seul au tribunal de Nîmes, lors du procès en appel où j’ai été condamné à 5000 euros de dommages et intérêt, dans le procès que m’avait intenté Giudicelli, ancien sous directeur des applications militaires du CEA. La cour a écarté mes deux témoignages du dossier et mon avocat de conclure "le tribunal a instrumenté de manière à obtenir votre condamnation". Il n’y avait aucun journaliste pour donner écho. Fort heureusement, mes lecteurs ont contribué au paiement de cette amende. J’ai gardé les 2000 euros de frais d’avocat pour moi.
Depuis, j’en ai su plus sur les techniques des essais nucléaires souterrains furtifs, qui continuent en France, comme ailleurs. Cette fois il n’y a même plus de signal sismique. Les tirs sont simplement effectué dans des cuves en acier de 20 mètres de diamètre et de 30 cm d’épaisseur, " semi-enterrées ". Une technique déjà mise au point par les Soviétiques dès les années soixante. Une telle cuve, sphérique, est parfaitement capable d’encaisser sans broncher une explosion d’une kilotonne. Elle n’est pas en contact avec le sol. Entre la cavité et cette cuve : de quoi simplement atténuer le bruit, ce qui est aisé. A faible profondeur, on peut même opérer à proximité d’habitations. L’intérieur de la cuve est tapissé d’une couche dans laquelle les éléments lourds émis viennent se loger, ce qui facilite leur récupération et leur analyse. C’est aussi simple que cela. Et ça se fait maintenant dans plusieurs sites, en France.
Simple info. Nous sommes saturés d’informations de ce genre, face auxquelles les citoyens et les élus ne réagissent pas. Sur ce terrain, j’ai baissé les bras en 2003. Il y a tellement d’autres choses à dénoncer : on ne sait plus où donner de la plume. C’est égal : je me revois, seul à ce procès en appel, sans un seul habitant de Gardanne présent, sans le journaliste Jean-Yves Casgha qui m’avait mis sur cette piste, puis s’est ensuite courageusement défilé.
Un goût de sable dans la bouche


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