@eddofr
Bonjour et merci pour votre commentaire.
Vous écrivez :
« Nos dirigeants sont des lâches et des incapables ...Normal, nous sommes en démocratie, et en démocratie, on n’a que les dirigeants qu’on mérite. »
Pas toujours...cf.cet ouvrage que je vous invite à lire : Churchill d’Angleterre.
http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/1328
Un texte inspiré par la grandeur d’un homme
"Albert Cohen a toujours lutté contre l’obscurantisme, les dictateurs et les oppresseurs.
En juin 40, il arrive à Londres et est chargé par l’Agence Juive d’une mission auprès des gouvernements en exil.
A ce titre il rencontre de Gaulle. Il va tout faire pour tenter d’alerter le monde sur le sort des Juifs en pays occupés.
Dans sa préface, Daniel Jacoby nous révèle que Cohen est devenu, en
juillet 47, directeur de la Division de protection de l’Organisation
internationale pour les réfugiés, dont le siège était à Genève.
Le petit texte dont il est question ici a été écrit par Albert Cohen
durant la guerre et, à mon étonnement, a été publié pour la première
fois en Angleterre dans « Message : Belgian Review ». Il a été donné par
Madame Cohen à la Fondation Internationale des Droits de l’Homme.
Albert Cohen souligne dans cet ouvrage le courage de Churchill mais,
surtout, le talent qu’il a eut de faire croire aux Anglais, qu’envers et
contre tout, l’Angleterre n’avait pas perdu la guerre. Et cela dans les
pires moments ! Il a su, dit-il, trouver les mots qu’il fallait pour
que ce peuple fier et fort redresse la tête et soit convaincu de la
victoire, un jour, « Parce qu’elle (l’Angleterre) entend son âme dans la
voix de Churchill. »
Et voici venu le temps de la première victoire dans les territoires de l’Orient.
Un très beau texte adressé à un homme qui a su dire « NON ! » haut et fort au moment où c’était le plus nécessaire !."
Renaud Bouchard