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Commentaire de Emile Red

sur Le fameux modèle scandinave


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Emile Red (---.---.84.56) 29 novembre 2005 11:52

Quand je lis que le budget américain est équilibré, je suis complètement subjugué par ce que les médias ou politiques peuvent faire croire aux pauvres français : L’endettement américain est de 7,4 billions de dollars = un endettement pour chaque famille de 4 personnes de 120000 dollars.(http://www.horizons-et-debats.ch/28/23_15.htm)

Pour un budget équilibré, joli exemple, il faut ajouter que cet endettement, aujourd’hui, est entièrement supporté par la bonne santé de l’économie chinoise dont le sysème monétaire est sous évalué, ce qui profite à Mr Bush. Mais jusqu’à quand ?

Il n’y a aucun modèle appuyé uniquement sur l’économie de marché qui soit viable, preuve en est le modèle anglo-saxon sous couvert d’économie de guerre qui subventionne à tout va ses propres entreprises, loin d’un véritable système libéral.

Système américain qui d’ailleurs surnage en grande partie par un protectionnisme déguisé, à grand renfort de réglementations, qui bizarrement limite toujours l’entrée des produits fortement concurenciels sur le territoire U.S.

Pourquoi ne pas parler de modèle Slovène ? Pourquoi ne pas parler de système Cubain ? Deux modèles apparement antithétiques et pourtant si proches, où l’état s’engage dans ses véritables responsabilités d’éducation, de santé et de sécurité, non pas un état providence mais un état qui tient son rôle (à peu prés démocratique chez l’un, hautement dictatorial chez l’autre) mais au service des besoins primordiaux du peuple.

N’est ce donc pas le seul rôle de l’état d’écouter la nation et de réagir par des solutions équitables dans les domaines qui, contractuellement, lui sont dévoués ?

On constate que, de biais en biais, les politiques s’octroient de nouveaux rôles pour lesquels ils n’ont aucune abilitation à agir. D’où une rupture totale du contrat social et une lisibilité de plus en plus flou du citoyen X.

Or ce n’est pas avec des modèles qu’on fait une politique, encore moins lorsqu’elle est sociale, mais avec des actes qui présupposent des analyses et des études pondérées proches des soucis de la nation, et le seul objet de l’état reste et demeure le respect de la volonté nationale.

Il en résulte, par exemple en France, que des votes, qui totalement opposés au système en place, ne soient absoluement pas pris en compte par la classe potentarchique, et qu’un pouvoir en berne se refuse à admettre son échec après 3 défaites lors des 3 derniers scrutins.

Les mêmes incapacités ou insuffisances sont remarquables aux USA ou en Grande Bretagne, mais aussi en Allemagne ou en Suède.


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