• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de

sur Sarkozy à Matignon : ira ou ira pas ?


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

(---.---.145.213) 10 mai 2006 19:43

J’en étais sûr, je l’ai dit comme çà sans m’en douter, mais là vraiment Sarkozy se fout de la gueule du monde !

Le journaliste Stéphane Denis affirme dans une interview au Point qu’il a transmis en septembre 2004 et avril 2005 un message oral du général Rondot à Nicolas Sarkozy sur l’enquête Clearstream. Le ministre de l’Intérieur dément.

le 10 mai 2006 Mis à jour le 10 mai 2006 à 18h52

Nicolas Sarkozy était-il au courant de l’affaire Clearstream ? Et si oui, depuis quand ? Le journaliste Stéphane Denis affirme dans une interview au Point à paraître jeudi qu’il a transmis en septembre 2004 et avril 2005 un message oral du général Rondot à Nicolas Sarkozy sur l’enquête Clearstream, ce que le ministre de l’Intérieur dément. Dans l’interview, Stéphane Denis, « parent » et « ami » du général Rondot, raconte que le général l’avait chargé à l’été 2004 de « dire à Sarkozy qu’il avait enquêté sur l’affaire » Clearstream, et qu’il tenait « le dossier complet à sa disposition ».

Stéphane Denis ajoute qu’en septembre 2004, il a « pu en parler au téléphone » à Nicolas Sarkozy, et qu’il est « revenu sur le sujet le 1er avril 2005 » en face-à-face, lors d’une remise de décoration au musée Jacquemart-André à Paris. A ce moment, « je lui répète qu’on a voulu l’abattre et que Philippe Rondot souhaite qu’il l’appelle pour lui parler de cette enquête où il a innocenté tout le monde », selon les propos de Stéphane Denis.

Mais le Point publie à côté de l’interview un démenti du ministre de l’Intérieur. Stéphane Denis « ne m’a jamais transmis de message de Rondot », a déclaré M. Sarkozy. « Vous imaginez le grotesque de la situation. C’est moi qui aurais dû appeler Mme Alliot-Marie et M. Rondot ? Je ne connaissais même pas le nom, ni l’existence de ce dernier », a-t-il ajouté. Dans le cadre de l’affaire Clearstream, Nicolas Sarkozy a regretté publiquement de ne pas avoir eu toutes les informations en sa possession, déplorant « ne pas avoir été informé qu’on savait qu’(il) n’avai(t) pas à être suspecté ».


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès