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Commentaire de Michel Herland

sur Fins d'années dans les établissements scolaires : la loi républicaine méprisée


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Michel Herland Michel Herland 1er juin 2006 23:30

36 semaines, telle est la durée théorique de l’année scolaire, avec un nombre d’heures hebdomadaires modulable, pour les enseignants, dans le second degré, suivant le statut de chacun, sa discipline, la « première chaire », etc.

36 semaines, c’est 2/3 de l’année civile. C’est apparemment suffisant pour les enfants des milieux privilégiés qui, soit sont dans le privé où les 36 semaines sont plus effectives que dans le public, soit/et trouvent en dehors du collège et du lycée (cours particuliers, tutorat familial) les compléments d’enseignement dont ils peuvent avoir besoin. C’est beaucoup trop peu pour les enfants des milieux défavorisés qui n’ont que l’école publique pour se former. Or, comme l’explique l’article il faut souvent soustraire 4 ou 5 semaines de la durée théorique pour passer à la durée réelle.

Revenir à la norme supposerait évidemment de repousser en dehors des 36 semaines (donc au mois de juillet) :
- Le brevet
- Les orientations de fin de 3ème
- Les inscriptions au lycée
- Les épreuves du baccalauréat, les corrections, les jurys.

Maintenant, le ministre de l’Education qui imposera cela n’est pas encore né !


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