Bourreaux et victimes ?
A aucun moment dans mon article, je n’utilise les mots bourreaux et victimes mais d’une histoire entremêlée. Ceci dit, l’histoire est « domination et résistance. »
Je ne vous apprends rien en vous disant que nombre de peuples ont puisé dans l’histoire même de la France, pour mener leurs libérations et leurs émancipations. Il faut reconnaître pour cela, le siècle des lumières est une arme redoutable.
Prendre l’emploi de l’autre ?
Les emplois occupés par l’étranger sont offerts par ceux qui, chaque nuit, rêve de mettre à bat ce qui constitue l’exception française : code du travail, protection sociale, éducation et j’en passe. L’immigré clandestin joue le rôle du cobaye dans l’institutionnalisation de la précarité à l’échelle de toute la société. Comme d’ailleurs, les quartiers pauvres (banlieues) avec la gestion gouvernementale me fait dire qu’ils sont devenus le champ d’expérimentation pour la mise en place d’une société sous surveillance.
Oui, il y a un possible destin commun. Pour cela, il faut résister contre le démantèlement des biens communs dont j’ai parlés ci-dessous. Je ne m’inscris nullement dont le discours « indigène » comme je ne m’inscris pas dans le discours du « bon arabe. »
C’est la faute à Ibn Rochd, Maïmonide, Condorcet, Montaigne, Rabelais, Voltaire, Rousseau, Marx et tant d’autres, et... A ma propre histoire. C’est le propos de mon texte.