• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Culture & Loisirs > Culture > 1 essèmesse pour 2 : le SMS nuit-il à l’orthographe ?

1 essèmesse pour 2 : le SMS nuit-il à l’orthographe ?

À l’heure où des cabinets de recrutement trouvent des jeunes cadres de niveau Bac +5 malmenant comme des charretiers la langue de Victor Hugo, je trouve très curieux la façon dont les opérateurs facturent leur service de SMS. L’on sait qu’un sms leur revient à 1 centime d’euros (disent-ils). Eux qui engrangent des milliards d’euros de chiffres d’affaires, qui sont devenus les pétroliers du tuyau d’informations, les voilà qui mégotent sur des accents !

L’évolution intrinsèque d’une langue vivante peut quelquefois laisser perplexe l’amateur de Voltaire, de Cohen ou de Pagnol. Il y a toujours une limite au-delà de laquelle l’orthographe nuit gravement à la fluidité de la lecture, même pour un texte simple d’un contemporain. Les difficultés que pose la lecture de Gargantua dans l’écriture originale de Rabelais tiennent, elles, à la fois de la graphie des mots ainsi qu’à l’usage qui en est fait.
 
Mais la lecture d’un SMS devrait être plus aisée aujourd’hui que ces merveilles peu à peu oubliées de notre patrimoine linguistique. Elle peut se révéler quelquefois aussi déroutante qu’un bon vieux Villon. Je reçus un jour un énigmatique “sen dekoné !”. Sommes-nous revenus à la veille du XVI° siècle où l’on déplorait la “cacographie” ? Les efforts conjugués des lexicographes et des grammairiens depuis cette époque seraient-ils bientôt réduits à néant ?

Je m’applique toujours à respecter la langue française dans son orthographe, surtout par respect pour le lecteur, car je suis moi-même gêné de devoir lire quelquefois des manuscrits que des amis bienveillants m’envoient. Lorsque j’y trouve : “Quel honneur se fût pour moi...” ou encore “sept années c’était écoulée” au sein d’une phrase qui déjà peine à se développer, ma vigilance orthographique m’empêche de saisir le sens du texte. Un texte truffé de fautes exige de son lecteur qu’il mette en marche une sorte d’activité cérébrale supplémentaire, s’ensuit une peine à lire.
 
La langue est difficile en son orthographe, la chose est connue depuis qu’au XVI° siècle déjà un certain Robert Estienne s’employa dans son “dictionnaire francoislatin” à en réformer la notation.
Mais aujourd’hui, sans être un conservateur acharné d’une langue amenée de toute façon à s’enrichir des apports extérieurs ou à évoluer selon les usages du français tel qu’on le parle, selon le cours des sciences et techniques, des pensées, du cours de l’histoire, je trouve choquant qu’une disposition technique des opérateurs de téléphonie prime cet archéo-créole régressif.

En effet, j’apprends avec stupéfaction une sur-facturation de la part d’un opérateur de téléphonie mobile. On m’explique qu’un sms de plus de 160 caractères coûte le prix de deux messages. Je ne comprends alors pas pourquoi il m’a été facturé 52 sms lorsque j’ai envoyé le même message à 26 destinataires, comme suit :
 
“Chers amis, nous y fûmes, et tout le mérite a été le nôtre. Ah, se réveiller entre des nymphéas, même à Trouville... un rêve !” Ce message comprenait 153 caractères, espaces compris.
 
Mais la comptabilité particulière des opérateurs en décide autrement puisque, si les espaces comptent pour un seul caractère, les virgules, les points d’exclamations et les accents comptent pour deux caractères !

Grâce à ses accents, ou à cause d’eux, ce message est comptabilisé à 175 caractères. Supérieur à 160 caractères, il me coûte donc 24 centimes d’euros.

Si j’avais écrit (comme j’aurais dû) :
 
“Cherzami nouzy fum e tou le merite a ete lenotre Ah se reveiller entre dé n1phea, meme a trouville... 1 reve !”. Ce sms typique m’aurait coûté 12 centimes. Il est comptabilisé à 110 caractères.
 
J’aurais même pu être prolixe, continuer sur 50 caractères à massacrer l’orthographe pour le même prix ! Pas sûr que mon directeur artistique eût trouvé mon français si élégant !

Donc sur un même message, 65 caractères de différence selon que vous êtes respectueux de la langue ou que que vous ne le soyez pas. 45% moins d’espace pour qui écrivent en bon françois.
Dans mon cas, 52 messages à 12 centimes x 2 messages (dus au dépassement du plafond de 160 caractères) ça fait 6, 24 €, au lieu 3 € 12.

Vous avez dit “pouvoir d’achat” ? Vous avez dit “lutte contre l’illettrisme” ?

Les opérateurs ont beaucoup de clients parmi les jeunes de moins de 18 ans, encore en formation.
Cette comptabilité d’apothicaire désargenté revient à pénaliser ceux qui respectent la langue officielle. Je ne suis pas certain que cela encourage l’effort ni le goût du bien écrire (à défaut du bien parler) chez les plus jeunes qui sont de gros utilisateurs de messages.
 
Notre langue compte parmi les plus difficiles à bien écrire. Elle exige à un bon élève une dizaine d’années de fréquentation quotidienne et surtout d’attention avant d’être maîtrisée à peu près.
Le service de la Francophonie au Ministère de la Culture ne pourrait-il pas exiger un tarif unique du sms ? Ou cela serait-il trop demander aux opérateurs que de faire un geste pour la langue française ?

Documents joints à cet article

1 essèmesse pour 2 : le SMS nuit-il à l'orthographe ?

Moyenne des avis sur cet article :  4.68/5   (25 votes)




Réagissez à l'article

91 réactions à cet article    


  • JoëlP JoëlP 10 juin 2009 09:59

    Amusant cet article plein d’exemples parlants. Je ne crois pas cependant que le prix des SMS soit la raison du volapuk utilisé par les djeunes. C’est un jeu pour eux, en plus du manque de maîtrise. Vous y fûtes, mais les djeunes comprendront que vous y fumâtes quelque herbe interdite appelée nymphéas. La Culture fout le camp !

    A quand une vrai simplification de l’orthographe ? Qui maitrise encore les règles d’accord du participe des verbes pronominaux ? A quoi bon garder des vacheries que si peu de gens sont capables d’écrire correctement ?


    • Mr.K (generation-volée) Mr.K (generation-volée) 10 juin 2009 11:17

      « A quoi bon garder des vacheries que si peu de gens sont capables d’écrire correctement ? »

      Pour pouvoir exprimer des idées,des émotions,des fait avec une très grande précision.


    • JoëlP JoëlP 11 juin 2009 09:21

      Je ne vois pas bien en quoi ces accords bizarres permettent d’exprimer quoi que ce soit. C’est juste un truc de conservateurs et de nantis qui veulent garder leurs avantages chèrement acquis sur les bancs de l’école. Quelque part les complications inutiles que l’on a gardéés pour des raisons historiques sont aussi ridicules que le langage démantibulé des SMS.


    • John Lloyds John Lloyds 10 juin 2009 10:02

      Dans un système qui a juré allégeance au Dieu Rentabilité, où même l’usine à aligner des bacs, qu’on appelle « éducation » nationale, ne produit que du crétin moyen qui ne sait pas écrire une phrase sans faire 5 fautes, pourquoi s’étonner que la culture soit devenue un luxe, voire une anomalie vue comme une relique désuète ? Aujourd’hui, dans la culture sauvageonne urbaine, posséder un vocabulaire supérieur à 50 mots fait office de curiosité.

      ____________________________

      Alerte Info


      • Deneb Deneb 10 juin 2009 10:41

        John Lloyds : Aujourd’hui, dans la culture sauvageonne urbaine, posséder un vocabulaire supérieur à 50 mots fait office de curiosité.

        Elementary my dear Watson. Mais, savoir envoyer un SMS chez les plus de 45 ans fait également office de curiosité.


      • Mr.K (generation-volée) Mr.K (generation-volée) 10 juin 2009 11:20

        « ..Aujourd’hui, dans la culture sauvageonne urbaine, posséder un vocabulaire supérieur à 50 mots fait office de curiosité. »

        Aujourd’hui ?? Je suis né et j’ai grandi dans un milieux ouvriers et je peut vous dire que ma passion pour la lecture était une curiosité,une difference.


      • finael finael 10 juin 2009 12:58

        @ deneb

        Je crois que vous tombez un peu vite dans les clichés : je suis plus près des 60 que des 50 ans, mais, comme nombre d’ami(e)s de mon âge, nous trouvons les SMS bien pratiques pour envoyer des messages sans déranger.

         La croix du cygne vous salue bien !


      • Deneb Deneb 10 juin 2009 13:25

        Finael, vous faites partie des exceptions. D’un autre coté, je connais des jeunes (mes enfants, par exemple) qui parlent plusiers langues et s’expriment de manière tout à fait acceptable. Question d’education.


      • Véronique Anger-de Friberg Véronique Anger-de Friberg 10 juin 2009 16:07

        Hum... 50 mots, c’est bien inférieur à la capacité de compréhension d’un chien vivant avec ses maîtres et un tant soit peu éduqué smiley


      • finael finael 10 juin 2009 16:47

        Je sais, je sais, je suis un être tout à fait exceptionnel smiley

        Mais blague à part, nombre de gens de ma génération, après quelque retard dû à l’expérience, se mettent de plus en plus aux nouvelles technologies : N’oubliez pas que nous en avons connu beaucoup des évolutions et des révolutions.

        Et, à mon humble avis, si les SMS sont si chers, c’est qu’ils permettent d’envoyer des messages en quelques secondes. Intolérable pour nos « chers » opérateurs !


      • plancherDesVaches 10 juin 2009 18:54

        Hhmm... John.
        Je retrouve votre exagération habituelle. 50 mots.... mais combien de français... ???

        Bon. Sinon : une bonne nouvelle :
        Les gosses perdront un peu moins de temps à taper leurs bêtises qui coûtent une fortune à leurs parents :
        http://www.lemonde.fr/economie/article/2009/06/10/la-crise-economique-pourrait-entrainer-une-augmentation-du-travail-des-enfants-selon-l-oit_1205298_3234.html#ens_id=1172969

        Comme quoi, cette crise financière n’a que du bon. Je l’ai toujours dit.


      • werther_original werther_original 14 juin 2009 10:39

        c’est exactement la même chose pour moi.
        L’argument n°1 est et était : profite de la vie au lieu de trop réfléchir.


      • gerlando gerlando 10 juin 2009 10:12

        Comme le dit JoëlP, ce n’est pas qu’une façon d’économiser du forfait SMS, c’est aussi un jeu, une façon d’aller plus vite (une sortie de langage « phonétique » qu’on utilise aussi sur MSN où l’espace n’est pas limité par le prix) et parfois même une sorte de nouvel argot.

        Je fais partie de la génération qui, adolescente, a eu en main les premiers portables. J’écrivais en SMS dans mes SMS, à la manière de ce qu’on peut lire dans le très méprisant exemple en pièce jointe de l’article (l’un ne manque peut-être pas d’orthographe mais l’autre manque très certainement de psychologie). Cela ne m’a pas empêché, à moi comme à une majorité de mes camarades, d’écrire correctement dans mes copies, articles, etc.

        Lier l’analphabétisme ou le crétinisme supposé de la jeunesse au langage SMS, c’est encore une fois un très gros raccourci... Celà dit, je comprends que les plus de trente ans, qui n’ont pas vécu ce phénomène de l’intérieur, percoivent la chose avec détresse....


        • Manshivas Manshivas 10 juin 2009 13:01

          Hop hop hop le jeunot....

          Me permet tu de te reprendre, j’ai 35 balais, et je fait partie de la génération qui a inventé le SMS (à l’époque des forfait ola et ses énormes portables)....
          Les trentenaires connaissent parfaitement le monde du portable et ses SMS, pour cause, nous y sommes les pionners.

          A cette époque nos téléphones avaient rarement des écrans de plus de 2 lignes, avec une qualité très basse, la rapiditée de frappe n’était pas exélentes sur les claviers....


          PS : Désolé pour mes fautes, mais je suis nul en orthographe, et la je suis au boulot sans mon Firefox préféré avec correcteur....


        • gerlando gerlando 10 juin 2009 15:26

          Que de familiarité.

          Je n’ai jamais dit que les trentenaires n’avaient pas connu l’ère pionnière du portable, j’ai dit qu’ils ne l’avaient pas connue en tant qu’adolescents. En 1998, quand les portables ont atteint un taux de pénétration significatif en France, les trentenaires actuels avaient alors entre 19 et 28 ans.


        • werther_original werther_original 14 juin 2009 10:41

          Gerlando,

          Je suis professeur à domicile à mes heures perdues.

          Je peux vous assurer que les mêmes contractions phonétiques se retrouvent dans une copie de philosophie que dans un SMS.


        • Deneb Deneb 10 juin 2009 10:16

          Les opérateurs télécom sont les plus grand brasseurs du vent de l’Histoire.

          Cela dit, les langues sont des entités vivante. Elles sont, de ce fait soumise aux règles darwiniennes.Ni grammaire, ni vocabulaire ne sont pertinents à long terme. Ces règles sont la pour notre gouverne, elses sont autant d’outil pour s’exprimer de façon que ceux, auquels est déstiné le message, le comprennent. Mais elles ne sont pas l’évangile. Les jeunes ont toujours eu tendance à inventer un code (comme le verlan, par ex.) qui leur donnait d’autant plus de liberté d’expression, qu’il était incompréhensible pour les oreilles non-désirés. Que cette tendance naturelle se soit adaptée aux nouvelle technologies, c’est tout à fait logique. Alors, si vous êtes doué pour les langues, amusez-vous à l’apprendre, ce « novlang », vous verrez qu’il existe des règles, du vocabulaire spécifique. En l’apprenant, vous arriverez peut-être à raccourcir vos SMS qui ne seront pas seulement moins chers, mais aussi plus rapides à écrire.

          Et n’ayez pas peur pour la belle langue de Molière : la seule chose qui peut la tuer, c’est que l’on en fige trop les règles - c’est ce que l’on fait avec les langues mortes, non ?


          • Flo Flo 10 juin 2009 11:29

            Tout à fait exact : voir les précieuses, dont la volonté de figer la langue sous la forme affectée qu’elles jugeaient seule « correcte » a bien failli condamner le français à n’être qu’une langue « d’élite »... donc une langue morte.

            Note : il y avait aussi des « précieux », mais le fait que Molière ait mis des femmes en scène, dans la pièce destinée à décrédibiliser ce mouvement, a durablement marqué l’imaginaire.


          • Flo Flo 10 juin 2009 11:32

            Ah l’article de Wikipédia que je propose en lien ci-dessus est trop court et ne fait pas état de l’aspect néfaste de l’influence de la préciosité sur la langue française. Hors sujet donc.
            Je cherche des documents plus pertinents et je reviens, désolé...


          • Cascabel Cascabel 14 juin 2009 04:14

            Flo

            N’importe quoi. Les précieuses ont été attaquées pour parler une langue excentrique inventé par elles.


          • Cascabel Cascabel 14 juin 2009 04:22

            @ Deneb

            Bonjour la démagogie.

            La plupart des jeunes parlent une langue vraiment pauvre et leur inventivité reste faible. Ceux qui maitrisent bien les langues étrangères sont peu nombreux, la plupart du temps ils baragouinent un anglais exécrable.


          • Rounga roungalashinga 10 juin 2009 10:19

            J n compren pa l interé 2 lartikl ou é l problem 6 on ariv a ce comprendr en fonetik ? vs ete 1 réaksionèr voila tou lekritur sms é la lang 2 lavenir il fo laksepté


            • Τυφῶν בעל Perkele Ahriman 10 juin 2009 18:06

              Comme disait le regretté (pas par moi) François Mitterand :

              « Je crois aux morses de l’esprit, et je ne les quitterais pas ! ».

              Typhon


            • Yann 10 juin 2009 10:25

              Mouais roungalashinga, vit fè kan mm. L’écriture SMS reste bien pratique dans un soucis d’économie.
              Je suis d’accord, cela tue la langue. Mais après je ne vois pas où est la responsabilité des opérateurs. Il propose un service, à nous de l’utiliser à notre guise, correctement ou pas. Je ne pense pas que cela changera les habitudes.


              • Deneb Deneb 10 juin 2009 11:37

                La responsabilité de l’opérateur c’est qu’ils te comptent 12 centimes pour un truc qui leur revient à 1 centime, et qui pourrait leur revenir à 0,1 centime s’ils s’y prendraient mieux.


              • Yann 10 juin 2009 10:27

                « Ils proposent ». Excuser moi ! ;)


                • Cascabel Cascabel 14 juin 2009 04:25

                  « ExcuseZ-moi »

                   smiley


                • morice morice 10 juin 2009 10:36

                  Excellent !!! plus on utilise autre chose que l’anglo-saxon (dénué de caractères dit diacritiques) plus c’est cher : c’est bien Orange qui verse langue de Shakespeare. Ça donne aussi des trucs assez croguignolets : pour lancer leur système de « push-mail » (joli barbarisme !) ils l’avaient appelé Blackberry, car chez eux il doit y avoir un décideur fan du bidule. Résultat, avec d’autres smartphones, il fallait chercher leur service portant le nom de la concurrence pour que ça marche ; RIM aurait pu les attaquer... chez Orange, on se contrefout de tout : dans la première version de leur mise à jour de site webmail (pas de traduction disponible !) rien n’était compatible Mac. Vive Microsoft chez eux ! Autre gag : ils se sont amusés ces derniers temps à changer les adresses de leur services SMTP car ils étaient hackés jusqu’au trognon.. vive Microsoft bis, mais sans en avertir leur clientèle, qui, du jour au lendemain pouvaient recevoir mais pas envoyer de courrier.. Bref, des nazes. Ils utilisent toujours « tchat » dans leurs messages car en France il est vrai on n’a toujours pas pris de décision sur sa francisation... une commission qui ne sert à rien (autres nazes) n’a rien réussi à proposer, alors que nos amis du Québec ont depuis longtemps claviarder...


                  • Yannick Harrel Yannick Harrel 10 juin 2009 14:06

                    Bonjour,

                    Tout juste Morice. Chez nous c’est même pas le minimum d’effort fourni, c’est zéro effort fourni !

                    J’ai bataillé pour imposer le terme de mél et courriel autour de moi, et je puis vous assurer que ça n’a pas été bataille facile (et qui n’est même pas gagnée par ailleurs puisque c’est une lutte permanente). De plus, je fais (trop) souvent l’amer constat que ceux qui adoptent et utilisent l’Américain de façon enjouée sont ceux qui sont le moins capable de pouvoir construire une discussion même basique dans cet idiome.

                    Cordialement


                  • Flo Flo 10 juin 2009 14:55

                    @ M. Harrel : ce dernier point est très juste. Les personnes qui ne peuvent pas construire deux phrases sans y fourrer un anglicisme quelconque sont généralement incapables d’exprimer quoi que ce soit dans la langue de Shakespeare. Il faudrait analyser ce phénomène... un article peut-être ?


                  • Yannick Harrel Yannick Harrel 10 juin 2009 15:26

                    @Flo

                    Yes, we can !  smiley


                  • pendragon 10 juin 2009 10:40

                    L’auteur pense forcément qu’avant c’était mieux, parce qu’il était jeune et et qu’il est désormais vieux. MDR !

                    C’est pas la peine de faire ch... les jeunes pour si peu. Il te reste la télé et « les chiffres et les lettres » ou « Question pour un champion ». MDR !


                    • Flo Flo 10 juin 2009 10:50

                      @Yann : justement, le problème est là : le système adopté par les opérateurs tend à pénaliser l’emploi d’un français correct, ce qui est anormal.
                      L’une des causes de ce problème est qu’ils utilisent des systèmes d’exploitation francisés à la hâte et à la truelle (comme Symbian OS), par incompétence dans la majorité des cas.
                      Les caractères « internationaux » (comprendre anglo-saxons) sont en ASCII et le reste en Unicode sauvagement greffé par dessus, d’où le fait que les accents « comptent double ». C’est aussi le cas du symbole euro, par exemple.
                      Il est en train de se produire avec les portables ce qui s’est passé avec les PC : le système d’exploitation imposé à un grand public qui ne comprend pas bien les enjeux de la question est médiocrissime et il sera extrêmement pénible de s’en débarrasser.
                      A signaler, l’évolution rapide des versions de linux destinées aux téléphones, tout à fait utilisables à l’heure actuelle et bientôt adaptées à être mises entre les mains du grand public.


                      • Rounga roungalashinga 10 juin 2009 10:50

                        Je pense que l’écriture sms devrait être rendue obligatoire partout. Attendez, j’explique : l’autre jour, j’étais à la bibliothèque, je cherchais des livres grâce à l’outil informatique mis à ma disposition. Je tape « R1bo », aucune réponse ; « bomarché » rien ; « st1dal », toujours rien ; « nitch » non plus. Il n’y a que Zola que j’ai trouvé tout de suite, et j’ai failli louper Balzak. C’est là que je me suis rendu compte que si la bibliothèque avait opté pour la modernité du langage sms, au lieu de s’accrocher inutilement aux dogmes démodés de l’orthographe, j’aurais pu trouver mes livres tout de suite.


                        • morice morice 14 juin 2009 12:48

                          très amusant et très bien vu : si on veut que les gamins accèdent, penchons-nous en effet sur comment le faire !! c’est excellent comme remarque, excellent !!!


                          degol, volter, napo, rouso, didero, ouh là plein de trucs à faire !!!!

                        • chria chria 10 juin 2009 10:57

                          Il n’empêche qu’à la fac le nombre de fautes d’orthographe a explosé depuis 10 ans, on peut se retrouver avec des bac+2 qui ne mettent même pas de verbe dans les phrases (si si !) et où la lecture est presque impossible tellement les mots sont triturés. Je ne sais pas si c’est à cause des sms (j’en doute), mais le sms cache sûrement le vrai problème, c’est-à-dire l’éducation en amont


                          • Menouar ben Yahya 10 juin 2009 10:58

                            Avec un respect sricte des régles grammaticales, adieu Queneau, adieu Céline, adieu Villon... qui lui employa l’argot, sacrilége ! Iconoclaste pour l’époque. Imaginez que tous le monde puissent écrirent comme bon lui semble sans souci de régles grammaticales, nous n’aurions plus le même rapport, nous serions tous sur un pied d’égalité. La maitrise de ces régles est censée nous montrer un certains degré de culture et un certains niveau d’étude chez la personne qui ne commet aucune erreur d’ortographe, (et je oui je ne dis pas faute d’ortographe mais erreur). Si nous vivions dans un monde comme ça, nous nous intérésserions à ce que dit la personne, à la pertinence ou non de ses propos et non pas à l’ortographe qu’elle emploie pour exprimer sa pensée.


                            • Τυφῶν בעל Perkele Ahriman 10 juin 2009 18:16

                              Avec un respect sricte des régles grammaticales, adieu Queneau, adieu Céline, adieu Villon...

                              Non. Tout les trois avaient plus de lettre que tout les français actuellement agés de moins de quarante ans. Quand on connait bien une règle, on peut se permettre de l’enfreindre. C’est ce qu’à fait Rimbaud, qui après un cursus secondaire exemplaire dont la teneur ne se trouve probablement plus qu’en Khâgne, est devenu le poète que l’on connait, affranchi de toutes règles.

                              qui lui employa l’argot, sacrilége ! Iconoclaste pour l’époque.

                              Non, et vous ne savez probablement même pas ce qu’est un iconoclaste.

                              Imaginez que tous le monde puissent écrirent,

                              ...Sans faire de fautes de conjugaisons aussi moches ? Ce serait bien.

                              comme bon lui semble sans souci de régles grammaticales, nous n’aurions plus le même rapport, nous serions tous sur un pied d’égalité.
                               La maitrise de ces régles est censée nous montrer un certains degré de culture et un certains niveau d’étude chez la personne qui ne commet aucune erreur d’ortographe, (et je oui je ne dis pas faute d’ortographe mais erreur).
                              Si nous vivions dans un monde comme ça, nous nous intérésserions à ce que dit la personne, à la pertinence ou non de ses propos et non pas à l’ortographe qu’elle emploie pour exprimer sa pensée.

                              Si nous vivions dans un monde sans règles de grammaire ni d’orthographe, il n’y aurait pas de pensée.
                              Sans conventions de fonctionnement, un système est réduit au hasard. De même que l’on peut tirer du sens d’une suite de un et de zéro ordonnés selon un protocole arbitraire, mais pas d’une suite tirée au hasard, de même ce sont les conventions grammaticales qui font que le langage est plus qu’une suite de borborygmes.

                              Typhon


                            • Arunah Arunah 10 juin 2009 22:55

                              @ Menouar ben Yahya

                              Argumentation grotesque ! Pour vous égalité = paresse !
                              Si chacun adoptait une orthographe personnelle la compréhension en serait lourdement entravée. L’apologie de la paresse, de l’incurie et du laissez aller est une attitude suicidaire qui ne peut que mener à un appauvrissement de la pensée, voire à sa disparition. Belle perspective !


                            • Menouar ben Yahya 11 juin 2009 20:35

                              Il est probable que dans un monde comme ça, il n’y aurait , non pas plus de régles mais d’autres régles...l’homme est comme ça il lui faut des régles, il inventerait un autre carcan un peu moins rigide que celui d’aujourd’hui et puis tient si on rajoutait au petit Robert , au Larousse, un langage SMS comme s’il s’agissait de synonymes, ça serait un enrichissement pour le vocabulaire non ! Ceux qui sacralisent le vocabulaire sont souvent ceux qui s’en servent comme un outil de domination, alors que c’est un outil de communication...appauvrissement de la pensée, mort de la pensée que ne faut il pas lire, je ne partage pas cette sacralité de la pensée non plus car je crois que l’homme est plus pensée que pensant. Je connais des illétrés, l’école ils ne connaissent pas, il y a une sagesse en eux que je trouve rarement ici, les SMS ils ne savent pas ce que c’est, n’ont-ils aucune pensée,sont t’ils pour autand des crêtins, je ne le crois pas.


                            • Cascabel Cascabel 14 juin 2009 04:36

                              Menouart

                              OK, appliquez vos idées, écrivez donc sans règles et observez le résultat. Tenez je le fais pour vous :

                              onva écrire nimportkoman com sa plu de dominasion des clases domynentes. On é tous paraillle donc on peux écrir com on veux. on é libr apre tt.


                            • René Déhère René Déhère 10 juin 2009 11:11

                              La dévotion de l’auteur devant l’orthographe, l’empêche de percevoir l’essentiel : l’écriture SMS n’est pas une orthographe dégradée, mais une autre transcription de la langue. C’est une question matérielle qui fonde cette autre transcription : le clavier du téléphone, avec deux ou trois lettres par touches. Cela permet une nouvelle codification du message, avec une maîtrise de la chose qui va de l’apprenti au virtuose, comme pour la transcription manuscrite chère à l’auteur. Cette nouvelle transcription n’affecte pas, pour l’individu qui la pratique, une bonne transcription académique lorsque les conditions matérielles changent, par exemple, devant à un clavier d’ordinateur, qui offre des fonctionnalités bien supérieures au clavier d’un téléphone.

                              Des linguistes ont déjà montré que les différents niveaux de langage (affecté, académique, familier, argotique, jargonnant, etc.) qu’un même individu peut pratiquer, selon les circonstances et ses correspondants, n’affectent pas la langue de référence, mais au contraire l’enrichit.

                              Si la langue française est bien en danger, il est inutile de s’en prendre aux SMS, les coups viennent d’ailleurs : les anglo-saxons cherchent à nous imposer leur langue. C’est là qu’il faut résister !


                              • René Déhère René Déhère 10 juin 2009 11:21

                                Y a comme un bug dans mon message !
                                Après « clavier d’un téléphone », il faut lire :
                                Des linguistes ont déjà montré que les différents niveaux de language (affecté, académique, familier, argotique, jargonnant, etc.) qu’un même individu peut pratiquer, selon les circonstances et ses correspondants, n’affecte pas la langue de référence, mais au contraire l’enrichit.
                                Si la langue française est bien en danger, il est inutile de s’en prendre aux SMS, les coups viennent d’ailleurs : les anglo-saxons cherchent à nous imposer leur langue. C’est là qu’il faut résister !


                              • Arunah Arunah 10 juin 2009 23:01

                                @ René Déhère

                                Ne vous appelle-t-on pas Krokodilo dans l’intimité ?


                              • Flo Flo 10 juin 2009 11:45

                                Certes. Cet état de fait est d’autant plus agaçant que le logiciel libre se porte remarquablement bien en France, avec une communauté très active qui développe de bons programmes ( par exemple VLC media player, mais on pourrait en tartiner toute une page). Les entreprises françaises, par contre, semblent s’être fait une spécialité de l’obsolescence de leur production...
                                Obsolescence liée à l’archaïsme des outils utilisés, à une tendance marquée à confier la conception des logiciels à des commerciaux, aux lacunes technologiques d’informaticiens « vétérans » peu soucieux d’entretenir leur niveau en suivant l’actualité de l’informatique, etc...
                                Tant de potentiel et si peu de résultats...


                              • Paul Villach Paul Villach 10 juin 2009 12:09

                                @ L’auteur

                                Si je puis me permettre, j’ai participé à la création d’un jeu que je qualifie de « jeu de mots » plutôt que de « jeu de lettres » lequel, comme son nom l’indique ne se joue qu’avec des lettres.

                                Son nom : « LE SON DU NÉNUPHAR ». Les joueurs empruntent le chemin exactement inverse du « langage texto » des SMS.

                                On part des SONS (à quoi se réduisent dans un SMS les mots français ) pour retrouver les MOTS restaurés dans leur orthographe avec leurs SENS (propres et figurés).

                                Pourquoi « LE SON DU NÉNUPHAR » ? Le nom même du jeu est un exemple de sa logique. « NÉ » « NU » « FAR » sont trois sons qui d’abord, pris séparément, ouvrent sur des mots très différents : né ; nez - nu ; nues - far ; fard ; phare, etc.
                                 Si on les combinent on peut créer le mot « Nénuphar ». On gagne un point par syllabe. Telle est la « leçon » du jeu « Le son du nénuphar ».

                                Ce jeu joue avec la combinatoire des sons propres au Français. Lexique, sémantique et orthographe peuvent ainsi être pratiqués de façon ludique.

                                Peut simultanément être engagée une initiation au jeu de mots
                                (chose très sérieuse : cf : le jeu de mots de la Prévention routière : « Ceint et sauf » ou celui du Canard Enchaîné à propos du lancer de chaussures par un journaliste irakien : « Attentat à la chaussure en Irak : À… bas Bush ! » ). Paul Villach


                                • Flo Flo 10 juin 2009 15:03

                                  C’est intéressant, mais de quel genre de jeu parlez-vous ? Un jeu de société, avec plateau et pions, ou un jeu sur support informatique ?

                                  J’ai pu constater que de nombreux enseignants cherchent à creuser cette voie. Miser sur une approche ludique de l’apprentissage est en effet loin d’être sot. Le jeu de rôle peut également être intéressant, mais cette voie est quasiment abandonnée aujourd’hui (à part dans les centres de pédagogie expérimentale du Québec).


                                • mac 10 juin 2009 12:11

                                   

                                  Pour avoir fait partie des internautes de la première heure au début des années 90 à l’époque des modem 2400 bauds et où le web n’existait pas en tant que tel, je ne comprends tout simplement pas cet engouement pour le sms. Toute personne ayant une formation en informatique sait très bien que de transmettre une message de 160 caractères et fichier audio d’une minute n’ont rien à voir en terme de volume de données. Le rapport pouvant aller de 1 à 1000 voire plus !
                                  En conséquence je ne comprends pas que l’on doive parfois payer 10 centimes pour envoyer 160 caractères alors que de téléphoner une minute coûte à peine plus de 20 centimes.
                                  Et je ne parle pas du contenu, car il me semble que bon nombre de sms (surtout ceux de certains adolescents) ne comportent que très peu d’informations.
                                  Bref, pour moi le sms cela rapporte sans doute beaucoup aux opérateurs mais cela me paraît un moyen de communication bien pauvre tant au niveau du volume que du contenu...


                                  • finael finael 10 juin 2009 13:05

                                    Bon, on a fait partie de la même catégorie d’internautes. Vous devriez donc savoir que le téléphone est un appareil analogique et non numérique ; c’est cela qui explique la différence de coût.


                                  • mac 10 juin 2009 14:32

                                    Je ne sais si nous parlons de la même chose mais un signal analogique, une fois numérisé, prend une certaine place qui dépend de la fréquence de celui-ci (théorème de shannon).Je signifiais simplement qu’une fois dans les« tuyaux » une minute de télephone occupait beaucoup plus de volume que les quelques 160 caractères d’un sms et qu’en conséquence ce dernier ne devrait pas être 2 fois moins cher mais peut-être 10 à 100 fois moins . Ce n’est pas le cas en général, ce qui fait sans doute la fortune des opérateurs...


                                  • Stéfan Stéfan 10 juin 2009 14:38

                                    C’est n’importe quoi cette explication, Finael, comme quoi le caractère analogique/numérique du téléphone serait à l’origine de la différence de coût.

                                    Le coût est simplement déterminé par le consentement à payer des clients. Si un SMS coûte 10 centimes, c’est parce que suffisamment de gens sont prêts à payer 10 centimes pour envoyer des SMS. En matière de services de téléphonie mobile, les tarifs (en France) sont très éloignés des coûts de revient, on ne peut donc pas expliquer les prix par des raisons techniques. Les prix sont ici uniquement déterminés par le marché.


                                  • finael finael 10 juin 2009 16:38

                                    Justement, dans un téléphone « classique » le signal n’est pas numérisé, c’est pourquoi il est si « léger ».

                                    Quant à Stéphan, avant de sortir quelque attaque minable, révisez donc vos leçons.


                                  • mac 10 juin 2009 20:52

                                    Mais c’est du grand n’importe quoi.
                                    Un signal même analogique nécessite une certaine bande passante pour être transmis.Visiblement nous n’avons pas eu le même cours de théorie du signal. Si la transmission de signaux analogiques était si légère (ce qui ne constitiue pas une grandeur mesurable) on ne serait pas bêtement passé au numérique.
                                    De plus nous parlons de téléphonie mobile et vous savez sans doute que la plupart de ces signaux transitent sur des réseaux numériques.
                                    Pour donner un ordre de grandeur un sms de 160 lettres non compressé en code ascii c’est 160 octets.Une minute de signal audio c’est bien souvent plus 100000 octets même en compressant beaucoup.Il me semble qu’il n’y a pas photo...et les prix devraient eventuellement être en conséquence.


                                  • dup 10 juin 2009 12:45

                                    le sms nuit pas à l’orthographe , il la tue . Mais c’est comme une langue étrangère ,il y a des machines à traduire

                                    http://paul.emik.free.fr/sms/


                                    • finael finael 10 juin 2009 13:12

                                      A propos, il n’y a pas que le sms qui tue la langue (et pas seulement l’orthographe), il suffit de lire la pub du jour sur Agoravox  !!!


                                      • Neozenith 10 juin 2009 13:36

                                        Personnellement, j’ai grandi avec les premiers téléphones portables. Dur quand on est jeune d’écrire en sms sur son téléphone et msn, et à côté bien écrire dans les copies, lettres, rapports...

                                        Au début, j’écrivais ainsi par mimétisme, puis parce qu’effectivement, un sms coûte beaucoup plus cher lorsqu’il est bien rédigé. Puis petit à petit, constatant que mon orthographe devenait pitoyable, j’ai arrêté ces conneries. J’avais perdu toutes mes notions de conjugaison !

                                        Maintenant, lorsque je rédige un sms, c’est sans abbréviation ni faute volontaire, puis je réduis en fonction du nombre de caractères.


                                        • Τυφῶν בעל Perkele Ahriman 10 juin 2009 14:22

                                          Les ados, ils vous emmerdent.

                                          Typhon


                                        • Τυφῶν בעל Perkele Ahriman 10 juin 2009 14:21

                                          Les SMS, c’est de la merde. Je ne comprend pas l’utilité de ces machins.

                                          Par contre, je pense que la déliquescence actuelle de l’orthographe a largement plus à voir avec la réduction des heures de français, et l’inanité actuelle des programmes. Les méthodes de lecture actuelles sont aussi en cause. Quelqu’un qui lit beaucoup à tendance à démêler les confusions homonymiques bien mieux que quelqu’un qui ne lit pas.

                                          Mê se ki menerv le pluç, çê ke la mauvêz ortograf ê léjion kourante sur internêt et ke kom ji paç bocou de tan, cé kontajieu.

                                          Typhon


                                          • Stéfan Stéfan 10 juin 2009 14:32

                                            « Les SMS, c’est de la merde. Je ne comprend pas l’utilité de ces machins. »

                                            C’est étonnant car même moi, qui n’ai pas de téléphone portable, je comprends l’utilité que peuvent avoir les SMS. Il s’agit d’un moyen de communication asynchrone, comme le mail ou le courrier postal, mais qui ne nécessite pas d’ordinateur relié à internet (contrairement au mail) ou de papier, enveloppe, timbre et 2 jours d’acheminement (contrairement au courrier postal).

                                            La progression de l’internet mobile et donc du mail mobile va réduire progressivement l’intérêt des SMS, mais en attendant c’est une assez bonne solution alternative.


                                          • Τυφῶν בעל Perkele Ahriman 10 juin 2009 17:27

                                            Pourquoi tu l’utilises, crétin ?

                                            Typhon


                                          • Cascabel Cascabel 14 juin 2009 04:44

                                            Ma petite cousine grâce aux SMS a fait des progrès considérables à l’écrit.

                                            Un jour on lui a fait la remarque qu’elle écrivait en langage SMS et depuis elle travaille avec assiduité son français !


                                          • Stéfan Stéfan 10 juin 2009 14:28

                                            Je ne pense pas que ce soit la facturation au caractère qui amène à écrire ou non en « langage SMS ». D’ailleurs, cette pratique que vous évoquez dans l’article, de facturer davantage les messages longs, est nouvelle, à ma connaissance. Or le langage SMS existe depuis maintenant des années.

                                            Je pense qu’on écrit en langage SMS pour une ou plusieurs des raisons suivantes :
                                            - par commodité/fainéantise : sur un minuscule clavier de téléphone, c’est assez pénible de tout écrire, avec les accents et les caractères muets. On ne retient donc que l’essentiel, ce qui lorsque le texte est lu à haute voix, donne le même résultat que ce qu’aurait donné le même texte avec toutes les règles d’orthographe respectées
                                            - par jeu : c’est amusant d’avoir son propre langage, au sein d’une communauté, et de voir les gens à l’extérieur de la communauté ne pas comprendre, ou dénigrer ce langage (comme vous le faites un peu ici)
                                            - et enfin par méconnaissance de l’orthographe : c’est une raison différente de la première, car on peut très bien être excellent en orthographe, et pour autant souhaiter bénéficier du confort apporté par une écriture ultra-condensée, réduite à sa substantifique moëlle.

                                            Si la facturation à la longueur du message se généralise, ce sera peut-être une raison supplémentaire, mais les 3 que je viens d’indiquer n’ont pas vocation à disparaître, donc même si cette facturation à la longueur était abandonnée, cela ne changerait pas grand chose.


                                            • luc_chivas 10 juin 2009 15:22

                                              « par commodité/fainéantise : sur un minuscule clavier de téléphone, c’est assez pénible de tout écrire »
                                              Il existe un mode T9 qui simplifie largement la tâche.... mes filles (3 ados) ont par défaut désactivé ce mode... tous les 4 (moi, plus de 45 ans), avons fait l’essai d’écrire un message assez long. Et bien bizzarement, j’avais fini mon message en premier... étonnant, non ??


                                            • c.d.g. 10 juin 2009 15:02

                                              comme l a si bien fait remarquer quelqu un avant moi, si on a pas d accent par défaut sur les téléphones (d ou les problemes d une lettre accentuée = 2 caracteres) , c est que ceux ci sont par défaut concu pour des locuteurs de langue anglaise
                                              Pourquoi locuteur anglais : car la majorité des innovations viennent des USA (qui developpent evidement pour leur marché interieur d abord).
                                              Et quand queque chose ne vient pas des USA, comme la norme GSM, il y a tellement de pays et de langue que ca devient impossible a gerer !
                                              par exemple, avec mon clavier allemand, j ai ß ä ö mais pas é qui n existe pas dans la langue germanique

                                              Conclusion : le language SMS n est que la partie emergee de l iceberg. Si le francais etait la langue dominante et la France l economie majeure, il n y aurait pas de probleme


                                              • Τυφῶν בעל Perkele Ahriman 10 juin 2009 18:21

                                                Si. Mais pas pour nous.

                                                Typhon


                                              • pointal pointal 10 juin 2009 15:15

                                                1 centime d’euro... foutaises : 0,000017 euros l’unité.

                                                Voir les détails ici : http://www.numerama.com/magazine/9560-Enquete-le-VRAI-cout-des-SMS.html


                                                • Relladyant icare 10 juin 2009 16:33

                                                  L’image qui illustre cet article est pour moins un emblème parfait de notre époque : l’époque du singe-savant. La promesse de la technologie mise à disposition de tous, et surtout des plus (en plus) jeunes. Des techniciens, qui savent utiliser la puissance de la modernité pour se divertir, s’occuper, mais des ignorants surtout, car la culture et l’éducation sont l’exact contraire de tout ceci : la technologie divertit, occupe, sans effort, offre « tout tout de suite » ; l’éducation et la culture se dérobent, demandent l’effort, l’abnégation, et ne portent leurs fruits qu’après.

                                                  Dans cette contradiction se trouve tout le problème de l’école d’aujourd’hui : le professeur devient « le prof cool wesh monpote on se tutoie », les cours doivent devenir « divertissants pour l’élève » (exit donc Voltaire, au profit de Grands Corps Malade), les dictées et le calcul mental demandent trop d’efforts. Ne cherchez pas plus loin le problème de la violence à l’école, de la non-insertion des jeunes, des universités dépotoires, etc... Tout ceci vient uniquement du fait qu’on veut faire de l’école (comme cela s’est fait de toute la société en général), un autre endroit de consommation ou c’est l’élève client qui « a droit à ».


                                                  • Τυφῶν בעל Perkele Ahriman 10 juin 2009 17:43

                                                    L’image qui illustre cet article est pour moins un emblème parfait de notre époque : l’époque du singe-savant. La promesse de la technologie mise à disposition de tous, et surtout des plus (en plus) jeunes.

                                                    C’est vrai ça, d’ailleurs, si je vous largue sur une île déserte avec une centaine de clones, vous seriez tellements capables, nus et sans approvisionnement, que vous réinventeriez la civilisation en un mois et la bagnole en six semaines.

                                                    Nous sommes tous des singes savants. C’est parce que l’espèce humaine est sociale que nous ne crapahutons pas dans la boue en mangeant des crapauds. S’il fallait réserver l’usage d’un objet à ceux qui seraient capables de le reconstruire, on n’aurait jamais atteint le niveau technologique qui vous permet de débiter des fadaises dans ces parages.

                                                    Des techniciens, qui savent utiliser la puissance de la modernité pour se divertir, s’occuper, mais des ignorants surtout, car la culture et l’éducation sont l’exact contraire de tout ceci : la technologie divertit, occupe, sans effort, offre « tout tout de suite » ; l’éducation et la culture se dérobent, demandent l’effort, l’abnégation, et ne portent leurs fruits qu’après.

                                                    C’est faux. Lire une pièce de Corneille, un livre de Boulgakov, des poésies de Baudelaire, des Essais de Montesquieu procure un plaisir immédiat. Acquérir du savoir technique procure du plaisir à chaque mise en pratique. Il n’y a donc pas besoin de s’y astreindre.

                                                    Un homme obligé de faire un effort, de faire preuve d’abnégation, pour faire ce qui devrait normalement être une détente et un plaisir, est un homme privé de goût qui fait le gastronome.

                                                    Dans cette contradiction se trouve tout le problème de l’école d’aujourd’hui : le professeur devient « le prof cool wesh monpote on se tutoie », les cours doivent devenir « divertissants pour l’élève » (exit donc Voltaire, au profit de Grands Corps Malade),

                                                    Grand Con Merdeux est divertissant ? Première nouvelle. Il bien plus chiant que Voltaire. J’ai beau ne pas aimer Voltaire, je peux vous citer des passages de Candide de tête, parce qu’ils sont des plus divertissants. Au contraire, les textes indigents de l’autre pomme demandent bien plus « d’abnégation » parce que l’esprit, apeuré par une telle horreur, cherche à s’enfuir par tout les moyens de cette torture, et on ne se concentrerait sur l’étude du dit qu’avecque grande peine et douleur.

                                                     les dictées et le calcul mental demandent trop d’efforts.

                                                    La dictée est un exercice idiot. Le calcul mental demande trop d’effort si on calcule de tête de la même manière que sur une feuille.

                                                    Ne cherchez pas plus loin le problème de la violence à l’école, de la non-insertion des jeunes, des universités dépotoires, etc... Tout ceci vient uniquement du fait qu’on veut faire de l’école (comme cela s’est fait de toute la société en général), un autre endroit de consommation ou c’est l’élève client qui « a droit à  »

                                                    C’est amusant, vous avez un raisonnement faux, mais vous parvenez à une conclusion juste. Parce que ce n’est pas une conclusion. Ce que vous maquillez en point d’arrivée est le point de départ de votre pensée. Comme vous êtes partis d’un constat factuel, vous avez forcément raison sur ce point, mais vous en inférez moult sottises.

                                                    Typhon


                                                  • Τυφῶν בעל Perkele Ahriman 10 juin 2009 17:54

                                                    Image pour appuyer mon propos.

                                                    Juste histoire de vous rassurer, je ne suis pas partisan de l’ortograf fonétik ou pseudo-fonétik. Les gens qui écrivent mal, les « Kikoo » comme on les appelle, je suis d’avis qu’il faut les attaquer sur leur expression dès qu’on le peut, de manière à les forcer à contempler le reflet d’illettré que leur renvoie le miroir que sont les autres.

                                                     Mais bon, comme quelqu’un a déjà écrit sur les kikoos tout ce qu’il faut savoir, vous m’excuserez de ne pas participer au lynchage en ces lieux, pour me concentrer sur une autre lutte, également profitable : celle contre les vieux cons.

                                                    Ils écrivent bien, ils sont très lisibles, et c’est de plus en plus méritoire, mais le problème, c’est que, comprenant ce qu’ils disent bien plus facilement, l’on s’aperçoit avec consternation qu’ils écrivent des fadaises.

                                                    Typhon


                                                  • Kaoteknik Kaoteknik 10 juin 2009 18:53

                                                    En réaction à cet article je dirais ceci : A chaque âge son mode d’expression...

                                                    A vingt ans :
                                                    « t tro bone. jte kif ».

                                                    A quarante ans :
                                                    « Et si moi je suis barge
                                                    Ce n’est que de tes yeux,
                                                    Car ils ont l’avantage d’être deux. » (Renaud)

                                                    A soixante ans :
                                                    "Quand je suis triste, je pense à vous, comme l’hiver on pense au soleil, et quand je suis gai, je pense à vous, comme en plein soleil on pense à l’ombre.« (Victor Hugo)

                                                    Peu importe la manière de dire »je t’aime", ce qui compte vraiment c’est la sincérité du propos.

                                                    Cela dit j’aime la langue française et j’ai quelques soucis avec les sms.


                                                    • plancherDesVaches 10 juin 2009 18:59

                                                      Victor Hugo était gay ?

                                                      Ca me troue, me trous, me trou.... Un coup de Bescherelle et je reviens.... smiley


                                                    • Τυφῶν בעל Perkele Ahriman 10 juin 2009 19:30

                                                      Il suffit de lire n’importe quelle poésie de Rimbaud, qui composa toute son oeuvre entre 15 et 25 ans, pour s’apercevoir que ce n’est pas l’âge, le problème.

                                                      Vous me direz, il a vécu avant le SMS, mais je pense que ce n’est pas ça le problème. La majorité des êtres humains sont des gens médiocres et inintéressants qui sont complètement aliénés et suivront n’importe quelle mode pour divertir (au sens pascalien) leur misérable désert intellectuel. Fort heureusement, il existe aussi des génies, qui, tels des phares, guident ma pauvre barque hors des tourbillons de la merde et de la grisaille. Hélas, voyez comme les récifs de la prétention la font chavirer !

                                                      Typhon


                                                    • plancherDesVaches 10 juin 2009 19:43

                                                      rimbaud, le trafiquant d’armes et d’esclaves ?

                                                      Belle référence, certes....

                                                      Les financiers sont moins poètes à notre époque. Mais tout aussi requins.


                                                    • Τυφῶν בעל Perkele Ahriman 10 juin 2009 20:14

                                                      Rimbaud n’a jamais trafiqué d’esclaves. C’est Voltaire qui avait des actions chez les négriers.

                                                      Ensuite, je ne vois pas le rapport entre la qualité morale d’un individu, et la correction de son expression, ou la qualité de son œuvre.

                                                      Céline qui s’est commis de belle façon est un des plus grands écrivains français du XXème siècle.

                                                      Richard Strauss a eu des rapports tout à fait troubles avec les nazis. N’empêche que quand on entend « Ainsi parlait Zarathoustra » qui est nommé d’après une oeuvre du très antisémite Nietzsche, on n’entend pas la SS, on entend 2001 Odyssée de l’espace.

                                                      Typhon


                                                    • Τυφῶν בעל Perkele Ahriman 10 juin 2009 23:19

                                                      Peu-être que certains propos ont été sorti de leur contexte, c’est possible.

                                                      Devinette : qui a dis "Nous savons bien que la race juive, concentrée, passionnée, subtile, toujours dévorée par une sorte de fièvre du gain quand ce n’est pas par la force du prophétisme, nous savons bien qu’elle manie avec une particulière habileté le mécanisme capitaliste, mécanisme de rapine, de mensonge, de corset, d’extorsion"

                                                      Indice : c’est un dreyfusard.

                                                      Alors, bon...

                                                      Typhon


                                                    • morice morice 14 juin 2009 12:48

                                                      excellent !


                                                    • Lisa SION 2 Lisa SION 2 10 juin 2009 19:16

                                                      le coût du SMS à.... 0,000017 euros l’unité... 5882 fois moins cher. et ceci concerne ceux de 16O caractères. Alors que ce message de 2 caractères : « OK » coûte encore 8O fois plus cher...

                                                      En résumé, tous les jours, tous ceux qui envoient des petits SMS de deux lettres, payent dix antennes avec installation à l’autre bout du monde. c’est bien çà, la parabole du papillon...

                                                      L’ « effet papillon » est une expression qui résume une métaphore concernant le phénomène fondamental de sensibilité aux conditions initiales en théorie du chaos. Un simple battement d’ailes d’un papillon peut-il déclencher une tornade à l’autre bout du monde ?

                                                      Toi, là, petit soldat de la mondialisation rampante, à chaque fois que tu envoies « OK »...

                                                      • Kaoteknik Kaoteknik 10 juin 2009 19:24

                                                        Je n’ai pas personnellement eu l’honneur de connaître ce monsieur Hugo et ne puis donc présumer de ses penchants pour la chose.

                                                        Gai, gay, à vous de voir !

                                                        A moins qu’il ne s’agisse encore une fois d’une abréviation de cette folle jeunesse : GG, expression courante chez les 15-25 ans - et plus parfois - permettant de féliciter une personne pour son oeuvre, son travail, son jeu. Abréviation d’un anglicisme signifiant Good Game.

                                                        PS : Dans mon précédent message j’ai oublié de nommer l’auteur de la première citation : Kevin Biactol. Puisse-t-il me pardonner cette omission.


                                                        • plancherDesVaches 10 juin 2009 19:57

                                                          Oui, en effet. Mais Kevin Biactol laissera peut-être une trace moins durable dans les mémoires que ceux qu’ont provoqué ses boutons sur les gamines de son âge.

                                                          Ce grand homme que fut Victor Hugo ne devait être pas plus gay que moi, voire autant homme à femme, d’ailleurs. Puisqu’il eût deux épouses et un paquet de maitresses....
                                                          La muse m’habite, et aussi le contraire... smiley


                                                        • Relladyant icare 11 juin 2009 00:23

                                                          C’est vrai ça, d’ailleurs, si je vous largue sur une île déserte avec une centaine de clones, vous seriez tellements capables, nus et sans approvisionnement, que vous réinventeriez la civilisation en un mois et la bagnole en six semaines.

                                                          >>> Le génie civil et le gaz permettent de vivre. Les MMS interactifs et qui font des superbes jingle sur un écran tactiles, un gosse de 10 ans n’en a pas besoin. Et un gosse qui l’utilise, et un gosse qui se machinise et devient un singe-savant.

                                                          Puisque vous faites allusion à l’homme des cavernes, dénués de technologie, parlons de l’exact contraire : l’homme machine qui a utilisé sa tête non pas pour penser, mais pour utiliser un outils. Dans les deux cas, il s’agit d’une bête. Trop à l’est, c’est l’ouest, l’un revient à l’autre. cf. Heidegger qui avait prévu tout ceci depuis des décennies.

                                                          Quant à grand Corps malade, qu’il ne soit pas divertissant est surprenant, quand on sait que justement dans les lycées il a remplacé Voltaire justement pour que les élèves soient plus assidus !


                                                          • Τυφῶν בעל Perkele Ahriman 11 juin 2009 00:53

                                                            Le génie civil et le gaz permettent de vivre. Les MMS interactifs et qui font des superbes jingle sur un écran tactiles, un gosse de 10 ans n’en a pas besoin. Et un gosse qui l’utilise, et un gosse qui se machinise et devient un singe-savant.

                                                            Ce n’est pas plus vrai des portables que des consoles, que des legos, que des soldats de plomb. Tout ceci, ce ne sont que des jouets.
                                                            Vous qui glosez sur l’inculture et la déliquescence orthographique, vous confondez « est », troisième personne du verbe être avec la conjonction de coordination « et ». Certainement la faute au sms.

                                                            l’homme machine qui a utilisé sa tête non pas pour penser, mais pour utiliser un outils. Dans les deux cas, il s’agit d’une bête. Trop à l’est, c’est l’ouest, l’un revient à l’autre.
                                                            cf. Heidegger qui avait prévu tout ceci depuis des décennies.

                                                            On vit dans une société aliénée. M’enfin, qui êtes vous pour savoir qui pense et ne pense pas ? Quand on sort des gros mots comme « homme machine », on devrait pouvoir étayer de façon plus convaincante qu’avec un argument d’autorité.

                                                            Quant à grand Corps malade, qu’il ne soit pas divertissant est surprenant, quand on sait que justement dans les lycées il a remplacé Voltaire justement pour que les élèves soient plus assidus !

                                                            Non. Et re-non. Prouvez-le. J’ai pour ma part un certain nombre d’éléments qui tendent à prouver que vous avez tort.

                                                            Typhon


                                                          • King Bounty 11 juin 2009 08:01

                                                            je pense que l internet et le telephone portable devraient etre interdits aux moins de 16 ans !


                                                            • Τυφῶν בעל Perkele Ahriman 11 juin 2009 12:47

                                                              Moi, je pense qu’on devrait l’interdire aux cons, ce qui éviterait les messages de ce genre.

                                                              Typhon


                                                            • morice morice 14 juin 2009 12:49

                                                              on peut aussi supprimer tous les moins de 16 ans si vous voulez.. inepte.


                                                            • Gonzague gonzague 11 juin 2009 08:08

                                                              Un article bien fait, agrémenté de deux jolies fautes de conjugaison : « Les difficultés que posent la lecture de Gargantua dans l’écriture originale de Rabelais ». « je trouve choquant qu’une disposition technique des opérateurs de téléphonie priment cet archéo-créole régressif »

                                                              Je suis certes pinailleur, Sénégalais de surcroît, je saisis parfaitement de genre de coquilles. Mais lorsque vous prenez le soin, et le temps, de rédiger un texte dans lequel, entre autres, la déliquescence avérée de la langue francaise tend à être pourfendue, il serait de bon ton d’éviter les erreurs de ce style.

                                                              Concernant le fond du texte, je ne suis pas convaincu qu’il s’agisse d’un grand complot capitaliste n’ayant pour objet qu’un simple remplissage de caisses déjà surchargées. Quid des questions techniques auxquelles je serais personnellement bien incapable de répondre  ? La surfacturation incriminée ne répond-elle pas à certains critères technologiques ? Je ne doute pas une seconde que les opérateurs profitent de cet argument pour augmenter plus que de raison leurs tarifs, mais ledit argument n’est-il pas, originellement, effectivement valable ?

                                                              J’ignore de le savoir, mais ce que je n’ignore pas de le savoir, c’est que le bonheur est à deux doigts de tes pieds.


                                                              • Ben Ouar y Villón Brisefer 11 juin 2009 13:08

                                                                Bravo vous avez trouvé les deux fautes de conjugaison que ce texte recelait !


                                                                C’est une autre disposition technique qui empêche de modifier les articles sur Agoravox en cas de fautes d’orthographe (il y en a toujours... même dans l’édition littéraire) ou en cas de précision apportées par l’actualité ou un commentaire utile.



                                                              • Nico 14 juin 2009 01:33

                                                                Quel est l’intérêt des SMS, sauf parler pour ne rien dire ?


                                                                • Asp Explorer Asp Explorer 14 juin 2009 10:23

                                                                  Prévenir qu’on a pris le pain
                                                                  Dire qu’on est coincé dans un bouchon
                                                                  Tout ce genre de choses...


                                                                • Nico 14 juin 2009 11:43

                                                                  Des choses essentielles, comme vous dites, pour un individu qui ne pourra jais s’élargir les idées et prendre son indépendance, lié qu’il est par une espèce de béquille affective


                                                                • morice morice 14 juin 2009 12:52

                                                                  toujours la même débilité et vous ne savez même pas écrire en SMS...



                                                                  un ado dirait Kl1

                                                                  malpoli !

                                                                • TALL 14 juin 2009 18:38
                                                                  morse en phonétique sms :

                                                                  di da da di di da da di da di da di di di da da di da da di da di di da da di di da da di da di da di di di da da di da da di da di di da da di di da da di da di da di di di da da di da da di da di di da da di di da da di da di da di di di da da di da da di da di di da da di di da da di da di da di di di da da di da da di da di di da da di di da da di da di da di di di da da di da da di da di


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON







Palmarès