Le nouveau Pancol est très très bien. L’histoire ? Une soeur belle, riche et imbue d’elle-même, une soeur cadette intello et mal dans sa peau. L’aînée demande à la cadette de lui écrire un roman d’amour qu’elle signera à sa place... La cadette endettée accepte... Mais le roman sera un best-seller. Et tout bascule.
Les yeux jaunes des crocodiles, Katherine Pancol , Albin Michel
Le nouveau Besson est top. Il réussit à se mettre dans la peau de Christine Villemin lors de la terrible affaire Gregory. Le tout donne un étonnant roman d’amour. Si, si, je vous assure.
L’enfant d’octobre, Philippe Besson, Grasset. Patience, ça sort le 5 avril...
"Tous les ingrédients d’une tragédie sont réunis : une province rance, moisie, un automne désolé, un petit monde gangrené par les rivalités, un corbeau insolent, une jeune mère éplorée, un crime aux allures de rituel, des investigations conduites en dépit du bon sens, des policiers rapidement dépassés, des suspects successifs, des aveux et des rétractations, des coups de théâtre et des baudruches qui se dégonflent, des renversements de situation ou d’alliances, un juge ballotté, des innocents au regard coupable, des accusés relâchés, des trahisons imprévues et des fidélités inexpugnables, et, à la fin, une énigme irrésolue... " Philippe Besson
Interview ici.
Et s’il y a un livre que vous devez absolument lire, c’est La Mort de Lara, de Thierry Consigny chez Flammarion. Il raconte un drame, son drame, la mort de sa petite Lara, quatre ans, noyée. Mais ce qui est extraordinaire dans ce petit livre tout court, c’est l’espoir qui est présent à chaque page. Le courage aussi.
Ce qu’en a dit Beigbeder, son éditeur :
"L’autre soir, je rencontre Thierry Consigny dans la rue. C’est un grand type blond qui me tend un manuscrit. Je lui dis : “Excuse-moi, je suis pressé, j’ai un dîner. Qu’est-ce que c’est que ce truc ?” Il me répond : “Ce truc est un texte sur la mort de ma fille.”
Je soupire et le prie de m’excuser, un peu effrayé tout de même. Ensuite je rentre chez moi, je l’ouvre en me disant qu’il faut vraiment que j’arrête le métier d’éditeur. Et puis je suis happé. Je pleure comme je n’ai jamais pleuré en lisant un livre. Je téléphone pour annuler mon dîner. Je tourne les pages à toute vitesse. Et je referme le manuscrit en me disant qu’il faut vraiment que je continue le métier d’éditeur. Lisez vite La mort de Lara, c’est un hymne à la vie. » Frédéric Beigbeder
Autre roman que j’ai bien aimé, Satine, de Bénédicte Puppink, chez Fayard. Une jeune esthéticienne proprette sombre dans la paranoïa la plus totale. Huis clos feutré et space, qui vire au gore.