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Accueil du site > Culture & Loisirs > Culture > Avez-vous lu Mein kampf ?

Avez-vous lu Mein kampf ?

Mein kampf est en vente libre en France. Le best seller d’Adolf Hitler (1889-1945) n’a jamais été interdit dans notre pays, sauf pendant la seconde guerre mondiale où sa traduction a été prohibée par son auteur lui-même.

Mais, si la vue de ce fatras idéologique vous insupporte tant que ça, lisez donc le passionnant Mein kampf, histoire d’un livre.

Le documentariste Antoine Vitkine y retrace la genèse de cette « bible nazie » et de son devenir après la fin de la seconde guerre mondiale. Un livre qui ne nie pas l’histoire, mais qui la décrypte simplement, des fois qu’elle repasserait les plats.
 
Adolf Hitler : écrivain. En 1925, explique Antoine Vitkine dans Mein kampf, histoire d’un livre (paru chez Flammarion), c’est le métier que le chef du parti nazi déclare exercer sur ses avis d’imposition. Hitler écrit son bréviaire en 1924, alors qu’il est enfermé depuis novembre 1923 dans sa cellule de la forteresse de Landsberg, en Bavière, pour sa tentative de putsch. Il y restera un peu plus d’un an, temps qu’il mettra à profit pour commettre son livre de destruction massive. Anecdote significative : c’est le banquier Emil Georg, directeur de la Deutschbank, qui lui offre la Remington sur laquelle il tape son bouquin.
 

Max Amman qui dirige Eher-Verlag, une maison d’édition rachetée par le tout jeune parti nazi en 1920 et qui édite le Völkischer Beobachter, l’organe officiel des nationaux socialistes, publie Mein Kampf à la sortie de prison du futur chancelier. Amman a été le sergent de Hitler pendant la Grande guerre. C’est lui, précise Vitkine, qui l’a encouragé « à écrire cette autobiographie ». Amman s’attendait, en la publiant, à ce que son auteur relate son coup d’état raté. Il n’en est rien et il fut même « un peu déçu de n’y trouver que des répétitions de choses qu’il avait entendues mille fois de la bouche du Führer »… C’est l’éditeur qui trouva le titre définitif du bouquin paru d’abord en deux tomes, en 1925 et 1926. Hitler l’avait baptisé Quatre années et demie de combat contre les mensonges, la sottise et la lâcheté. Titre nul et contenu à l’avenant.
 
On se demande pourquoi Mein Kampf est encore lu aujourd’hui ? Ce qu’il renferme est suffisamment vague pour satisfaire le premier paumé qui espère en retirer quelque chose. « Dans la mesure où c’est polysémique, très touffu, dense, assez peu structuré et logique cela peut donner lieu à toutes sortes d’interprétations, de mises en exergue de certains détails », acquiesce Antoine Vitkine. De quoi satisfaire les amateurs de runes et de soucoupes volantes. Mais pas seulement.

Car Mein kampf n’a pas été (et n’est pas), lu que par les seuls amateurs d’heroic fantasy et de gothic metal. En Turquie il s’en vend environ 80 000 par an. En Inde, il fait un tabac. Dans les pays arabes, n’en parlons pas. Pour les nationalistes de tous poils, Mein kampf reste une référence : « C’est le symbole du rejet de la démocratie parlementaire, de toutes les valeurs des lumières. Finalement Mein kampf, pour Hitler, ce n’est pas autre chose qu’un projet rejetant toutes les valeurs de la démocratie occidentale. C’est pour cette raison qu’il trouve des échos dans le monde », explique Antoine Vitkine dont l’essai, fort documenté, fourmille de détails passionnants sur cet ouvrage définitivement à part, non seulement du fait de son contenu et de son histoire, mais aussi du fait de son impact, toujours actuel. Le nationalisme n’explique pas tout. La part d’inexplicable le restera sans doute à jamais. Un noyau irréductible d’irrationalité.
 
Avant d’être un essai, Mein kampf, histoire d’un livre est un documentaire diffusé sur Arte en 2008 dont on peut voir les images dans cet article.

Mais petit retour en arrière. Près de dix ans après sa sortie de Landsberg, en 1933, Hitler renoncera, dans un bel élan de patriotisme, à son traitement de chancelier. Ses droits d’auteur sont tellement énormes qu’il peut se le permettre. De 1925 à 1945 il s’écoule en Allemagne plus de 12 millions d’exemplaires de cette autobiographie en forme de projet politique. Le livre se vend d’abord moyennement. Il faut attendre le début des années 30 pour qu’il atteigne des chiffres de ventes conséquents. Et jusqu’au moment où Hitler est élu (démocratiquement) lui et son livre n’inquiètent pas vraiment : « Du côté des communistes, écrit Antoine Vitkine, force politique majeure tant dans les urnes que dans la rue, l’inattention à Mein kampf est grande ; le KPD considère en effet le NSDAP comme un parti sans idées ni principes car pour l’essentiel, il serait le faux-nez de la bourgeoisie réactionnaire allemande ». Pour le PC Allemand, l’ennemi principal est la social-démocratie.
 

A partir des années 30, donc, Mein kampf prend son envol. Une fois son auteur au pouvoir c’est un phénomène éditorial de premier plan. Peut-être le premier coup marketing de l’histoire de l’édition moderne. On l’offre aux jeunes mariés dans les mairies, aux meilleurs ouvriers pour les récompenser... La radio en fait la réclame, des placards publiés dans la presse « conseillent » de le lire. On en édite des versions « allégées », des opuscules ne contenant que quelques citations ou des tirages de luxe sur papier bible et même, pour les huiles, des tirages avec kolossale couverture en marbre gravée. Comme dans Astérix.

Après 1945 et jusqu’à aujourd’hui, et c’est là que le livre de Vitkine est novateur, vu que personne n’avait encore écrit sur le devenir de ce bouquin à partir de la fin de la guerre, les droits d’auteur de Mein kampf tombent, après décision des juristes de Nuremberg, dans les poches du land de Bavière, là où, vous vous en souvenez peut-être, Hitler remplissait sa déclaration fiscale. En Bavière, on ne peut pas dire qu’on soit non plus hilare de gérer les droits inhérents à ce livre sulfureux dont on peine à prononcer le titre Outre-Rhin, persuadé qu’il s’agit d’une formule magique pour convoquer les démons. Mais bon, il faut comprendre les Allemands.

« L’Allemagne, souligne Vitkine, n’en a pas fini avec ce livre qui représente le dernier tabou du nazisme. Les Allemands sont favorables majoritairement à l’interdiction ». En 2015 il tombera pourtant dans le domaine public. Il faudra bien alors trouver une solution. L’Allemagne pourrait s’orienter vers une édition commentée comportant un appareil critique, voire très critique, et le vote d’une loi spéciale maintiendrait l’interdiction de traduction ou de publication intégrale non commentée. Un appareil critique pour Mein Kampf ? Pour dire quoi ? Rares sont ceux à réclamer la disponibilité de cet ouvrage sur le marché. Et il ne s’agit pas forcément de nostalgiques du troisième Reich. Il y a longtemps que ces derniers l’ont acheté au Danemark, l’ont téléchargé ou commandé via une librairie en ligne.
 

Pourquoi interdire Mein kampf ? Qui peut craindre ce document qui aujourd’hui n’a d’autre valeur qu’historique ? Qui peut se nourrir de ce salmigondis, de cette bouillie avec des vrais morceaux d’antisémitisme et de nationalisme dedans, résidus de pensées obscures glanées ici et là dans les marécages putrides de l’opinion européenne fin de siècle ? Pour Antoine Vitkine, « Mein kampf est le reflet d’une époque, d’une idéologie qui dépassait et le contexte de 1923 et la personne de Hitler. Mais, par ailleurs, une fois qu’il a été écrit, pour Hitler il a été très important, notamment parce qu’il l’a aidé à parvenir au pouvoir. Sans Mein kampf il n’y a pas de Hitler. Ce livre lui a aussi permis de cristalliser ses idées qui existaient avant son écriture. A partir de là elles sont vraiment inscrites dans le marbre et ce qui est fascinant c’est qu’il s’y tient durant toute sa carrière politique. Il ne déroge pas ».

Certes nous conférons encore malgré nous quelque pouvoir obscur à ce vieux grimoire qui a causé tant de souffrances. Dévitalisé comme une vieille dent, il ne risque plus guère de mordre. Ce qui doit aujourd’hui nous inquiéter et mobiliser notre vigilance ce n’est pas le retour du vieux nazisme, mais ses métamorphoses nouvelles et inattendues. Peut-être que celui qui écrit le nouveau Mein kampf tient un blog ou s’enfièvre contre les « sionistes » sur Agoravox ou ailleurs ?
 
En France, depuis 1979 et un procès intenté par la Licra, l’éditeur de Mein Kampf, les Nouvelles Editions Latines, a interdiction de le vendre sans y joindre un avertissement expliquant le contexte dans lequel il est apparu et le mal qu’il a causé en Europe. C’est le seul changement notable dans l’histoire de la traduction française de ce livre qui n’a pas bougé d’un iota dans la fond ni dans la forme depuis sa publication en 1934. Détail amusant c’est l’ancêtre de la Licra, la Lica, qui, dans les années 30, insiste pour qu’il soit publié : « La traduction du livre Mein kampf représente l’action la plus importante de la ligue », déclareront même ses représentants à l’époque. 
 

Fernand Sorlot, fondateur des Nouvelles éditions latines en 1928 (et non en 1931 comme l’écrit Vitkine), est le premier et le seul éditeur français a en avoir publié la version française complète. Sans autorisation. Il voulait alors montrer aux Français ce qu’Hitler avait dans le ventre et ce qu’il préparait pour l’avenir.

Arrivé au pouvoir, le chef du parti Nazi, devenu chancelier du Reich, autorisait les traductions de son bouquin à dose homéopathique. Pas question de laisser penser dans le monde qu’il était prêt à mettre l’Europe à feu et à sang, qu’il allait en détruire une bonne partie de la population, bref que grâce à lui nos grands-parents allaient vivre une saison en enfer.
 
Non, l’idée c’était juste de dire qu’il était un réformateur, un pacifiste, qu’il ne voulait que le bien de l’Europe et le bon développement de l’Allemagne. Le monde entier fut autorisé à traduire des passages de Mein kampf. Aux Etats-Unis où ses idées intéressèrent Monsieur Ford (le constructeur d’automobiles financera d’ailleurs le chef Nazi), au Portugal, au Brésil, en Croatie, en Italie et même en Angleterre où une partie de la population (hormis Churchill qui comprend immédiatement de quoi il retourne), et notamment un certain Oswald Mosley, fondateur du Parti fasciste britannique, s’éprend naïvement du livre. A l’époque Hitler imaginait un partage du monde farfelu entre le Royaume uni et l’Allemagne.

Quant à la France, l’ennemie intime, pas question d’y traduire, seulement par bouts infimes, et encore, l’ouvrage capital du nazisme. Fernand Sorlot, nationaliste extrême, maurrassien convaincu, décide donc de passer outre secrètement pour le porter à la connaissance des français le projet politique d’Hitler. De l’historien Marc Bloch à Trotski alors en exil, en passant par Léon Blum, seuls quelques esprits éclairés et lucides comprirent quel danger se préparait.

Le plus clairvoyant restera l’écrivain André Suarès, fondateur de la NRF avec Gide, qui, dès 1934, dans La Revue littéraire, écrit ceci : « On feint de croire que l’homme de Mein kampf n’est pas celui qui règne sur l’Allemagne désormais : on soutient qu’en dix ans il a dû changer et n’être plus si sauvage. Quel aveuglement ! Dans ce livre, il y a tous les crimes de Hitler commis cette année, et tous ceux qu’il pourra commettre encore. Ils y sont, il les annonce, il s’en vante plus même qu’il ne les avoue. Il dit, en terme exprès, qu’il faut mettre le feu au Reichstag, et il l’a fait […] Que vous faut-il de plus que ce livre ? Il confesse les intentions. Tout y est, et tout y aura été, quoi que cet homme fasse. Il serait bon que tous les Français le connaissent, et on les empêche de le lire ». Cet article sera mal compris, mal reçu.
Mein Kampf sera traduit en français. « en avril 1940, écrit Vitkine, juste avant l’offensive contre la France, Goebbels lui-même, devant quelques amis, confesse sa surprise : "en 1933, à la place du président français, j’aurais dit : l’homme qui est devenu chancelier, qui a écrit Mein kampf dans lequel il dit ceci et cela, cet homme ne peut être toléré comme voisin. Soit il disparaît, soit nous l’envahissons. Ça aurait été logique. Or les Français n’ont rien fait, ils nous ont laissé faire et maintenant nous sommes prêts, nous allons commencer la guerre" ».

Aussitôt les Allemands entrés dans Paris, ils édictent une liste (la liste Otto) de livres interdits parmi lesquels figurent les ouvrages de Freud, Max Jacob, Thomas Mann… et Adolf Hitler, naturellement, car ils ont encore cette traduction en travers de la gorge. Malgré cette interdiction, Sorlot continuera à vendre (et à imprimer), clandestinement, Mein Kampf. Après guerre le Comité National de la Résistance lui intentera un procès pour fait de collaboration (il faut dire qu’il éditera au grand jour les discours de Pétain…), mais l’éditeur trouvera un défenseur en la personne du résistant Emmanuel d’Astier de la Vigerie venu de cette extrême droite patriote qui ne confondit jamais verre de rouge et vert de gris (c’est un mot, je vous l’accorde).

Aujourd’hui, les Nouvelles éditions latines estiment qu’elles écoulent chaque année entre 1000 et 1500 exemplaires du best seller de Hitler. Moins que dans les années 60 à 80 où l’ouvrage, alors étudié en faculté, était plus abondamment commandé par les librairies universitaires. 
 
Tout cela, et bien d’autre choses encore, Antoine Vitkine le raconte très bien dans son Mein kampf, histoire d’un livre. Mais il y a une seule chose qu’il n’arrive pas vraiment à expliquer. Et c’est précisément ce qui fait, encore et toujours, la force de cet étrange bouquin mal fichu : écrit il y a 85 ans pour des allemands qui venaient de subir l’humiliation de la défaite, pourquoi donc passionne-t-il encore les foules ?

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364 réactions à cet article    



  • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 1er juillet 2009 21:39

    @ Actias :


    « Si les allemand veulent perpetuer la tradition Nazi en interdisant des livres sur leur territoires (...) qu’on ne les erigent pas en modèle »

    J’ai fait le tour des commentaires et je reviens vers vous : vous êtes sage. Il faut mettre Hitler parmi les sujets a dérive, ceux dont on sait qu’il ne resteront sur la route que le temps de servir de prétextes pour exposer des préjugés ou proposer des théories personnelles. Dommage... Bien sûr, comme tout le monde ou presque qui est en jaune sur ce site, j’ai mes marottes et mon agenda ; mais j’y renvoie par des liens ; ca me semble la chose correcte à faire. Sur un article, je tente de commenter l’article.

    À la question de l’auteur, OUI, j’ai lu Mein Kampf. J’ai aussi lu i.a la Bible, le Capital, les Vedas, le Coran les Analectes, le I Ching et l’Amant de Lady Chatterley. Je me donne une chance d’en savoir un peu sur ce dont je parle.

    Parce que j’aimerais bien que les autres en fassent autant, je suis contre toute censure. Cacher quoi que ce soit est en faire la pub. Croire que les gens accepteront une vision du monde et n’en changeront pas est un manque d’intelligence. l’Histoire est intrinsèquement une révision constante de tout. Quand on biffe, on laisse une trace plus ostensible que quoi que ce soit qu’on a voulu biffé. 

    Pour le reste, j’ai parcouru en diagonale une foule de thèses intéressantes parmi les commentaires. Faites en des articles et je les discuterai avec plaisir. 

    Mon billet du jour, c’est sur le départ des Américains de Bagdad. Ce qui prouve que ne pas lire Mein Kamof ne met pas à l’abri des bêtises...

     Pierre JC Allard


  • delamothe delamothe 2 juillet 2009 03:54

    D’ailleurs cette apparence « démocratique » qui a presque reussi à nous faire croire que les prolos votaient pour Hitler n’a bien sur a postariori que la réalité d’un coup d’Etat.


  • Reinette Reinette 2 juillet 2009 23:41



    « S’il fallait l’étoile jaune pour reconnaître les Juifs sous l’Occupation, c’est donc qu’ils n’étaient pas si différrents que le prétendait la propagande nazie. » André Frossard


  • Reinette Reinette 2 juillet 2009 23:58



    Certains, telle Nicole avec son site morbide d’une perversité intellectuelle et morale, ont bien absorber la citation de leur maître à nuire

    « Toute propagande efficace doit se limiter à des points fort peu nombreux et les faire valoir à coups de formules stéréotypées aussi longtemps qu’il le faudra, pour que le dernier des auditeurs soit à même de saisir l’idée. » (Mein Kampf 1925)




  • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 5 juillet 2009 19:34

    J’ajoute pour les curieux qui ne l’ont pas lu que si on ne vous disait pas que cette histoire a eu des suites, vous braderiez ce livre pour un euro sur les quais sans même le terminer... Allez donc plutôt lire mon texte qui explique en quelques paragraphes comment mettre fin à la crise financière : - |



    Pierre JC Allard

  • armand armand 6 juillet 2009 09:36

    Déjà une loi pour obliger les connards qui ne savent pas ce que veut dire le mot ’génocide’ de l’utiliser à tort et à travers serait la bienvenue... n’est-ce pas ?


  • LE CHAT LE CHAT 1er juillet 2009 08:34

    un excellent roman que j’ai lu directement inspiré de mein kampf dont il est une parodie ,
    Rêve de fer  , pour ceux qui aiment la science fiction .


    • Kalki Kalki 1er juillet 2009 10:48

      Surf nazi must die


    • LE CHAT LE CHAT 1er juillet 2009 10:59

      la saga starship troopers est aussi dans la ligne ...


    • ASINUS 1er juillet 2009 14:47

      pour Heinlein objection cher matou il a écrit ausi revolte sur la lune qui est un hymne
      arnacho libertaire quoique le Peripate y verrait peut etre une ode liberal/libertaire


    • finael finael 1er juillet 2009 15:55

      Désolé de vous contredire monsieur Le Chat, mais à priori vous n’avez fait que survoler Robert Heinlein. Sa philosophie est bien plus complexe ... et pas vraiment nazie, au contraire a-t-on envie de dire.

      C’est bien dommage, car c’était un amoureux et un fin connaisseur des chats.

      Dans « Une porte sur l’été » il explique que s’il pleut dehors et que le chat veut sortir, il foncera sur une autre porte que celle que vous lui ouvrez car il y a forcément une porte qui donne sur l’été !

      Dans « Le chat passe-muraille » le chat en question traverse les murs car on ne lui a jamais appris que c’était impossible !

      Sa biographie sur Wikipédia, bien que trop succinte et simpliste, vous fera peut-être changer d’avis


    • finael finael 1er juillet 2009 16:51

      Je précise pour notre ami Le Chat

      L’idée que Robert Heinlein propose à la réflexion dans « Starship Trooper » est que pour participer à la « Res Publica », pour pouvoir voter, chacun doit prouver qu’il est prêt à faire passer l’intérêt général avant son intérêt propre.

      Vous ne croyez pas que c’est une idée qui mérite réflexion ?

      Vous ne pensez pas que dans notre société beaucoup devraient y penser ?

      Vous trouvez que c’est « hitlérien » ?


    • ASINUS 1er juillet 2009 19:37

      yep finael tres heureux de voir quelqu un ayant la meme perception je trouve fort intérrésant cette idée d un service militaire ou civil donnant accés et droit de vote pour les responsabilités politiques un genre de vote « censitaire »exigeant le sacrifice de quelques années a la collectivités gageons que cela nous aurait epargné quelques une de nos éminences toutes couleurs confondues


    • Frédéric Alexandroff Frédéric Alexandroff 1er juillet 2009 21:07

      A Finael,

      « L’idée que Robert Heinlein propose à la réflexion dans « Starship Trooper » est que pour participer à la « Res Publica », pour pouvoir voter, chacun doit prouver qu’il est prêt à faire passer l’intérêt général avant son intérêt propre ».

      Je signe des deux mains. Rien d’hitlérien là-dedans. Mais ça reste politiquement incorrect. J’approuve, quoi qu’il en soit.

      Pour en revenir à « Mein Kampf », pour l’avoir lu quand j’étais plus jeune je serais assez d’accord avec l’auteur de l’article lorsque, citant Vitkine, il écrit « c’est polysémique, très touffu, dense, assez peu structuré et logique, cela peut donner lieu à toutes sortes d’interprétations, de mises en exergue de certains détails ». C’est effectivement une bouillie assez confuse, au style alambiqué voire douteux (littérairement parlant), et qui empile les imprécations.


    • armand armand 1er juillet 2009 21:36

      Le Chat,

      C’est une intéressante histoire que ’Rêves d’acier.

      L’auteur, Norman Spinrad, voulait montrer comment Hitler, s’il s’était contenté d’écrire de la SF, n’aurait jamais attiré grand monde ni commis des dégâts. Et Spinrad, auteur peu suspect de sympathies fascistes(bien qu’il soit fan de Dantec... mais bon, Dantec c’est une autre hsitoire) a été épouvanté de découvrir que son roman était devenu un livre culte chez les néo-nazis.


    • armand armand 1er juillet 2009 21:37

      euhhh
      Rêve de fer, bien sûr...


    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 1er juillet 2009 21:52

      Le chat : Je viens de voir le synopsis. C’est sans équivoque smiley. Dans la même veine, mais en plus subtil, Space Kings. Disons que le pied, pour moi, en science fiction c’est John Brunner... Pas un rappel des problèmes d’hier, mais un aperçu de ceux que nous aurons. 


      PJCA

    • Massaliote 1er juillet 2009 09:06

      J’ai lu Mein Kampf, c’est une sorte de délire assez grand guignolesque avec quelques chapitres plus structurés, pas de quoi passionner les foules.

      Mais je voudrais savoir pourquoi on laisse éditer le Capital de MARX sans opuscule d’accompagnement expliquant les ravages que le communisme a fait dans le monde ?

      Il est vrai que « tous les animaux sont égaux mais certains le sont plus que d’autres »
      (« La ferme des animaux » G. Orwell) 


      • Gazi BORAT 1er juillet 2009 09:24

        @ Massaliote..

        Marx n’est pas « l’inventeur du communisme »...

        Ce qui est curieux, c’est que, par contre, sont toujours écartés les liens entre le national socialisme allemand et le capitalisme..

        On oublie ainsi qu’Adolf Hiotler admirait profondénment Henry Ford, beaucoup plus pour le système industriel qu’il avait créé que pour ses délires antisémites (« The International Jews », pire, à mon sens que « Mein Kampf »).

        Ouvriers sous contrôle total, police interne contrôlant la vie privée, système de classification des travailleurs selon leurs aptitudes et rendements..

        Que l’on fusionne les usines de Dearborn et les structures de triage de bétail humain d’Ellis Island, que l’on y ajoute la mise à mort des travailleurs non viables et (obsession très allemande) le recyclage des « déchets », on obtient cette monstrueuse usine qu’était Auschwitz...

        Le grand Capital allemand avait besoin d’un fêlé nationaliste pour éviter toute révolution menée par le prolétariat allemand.

        Il le trouva en la personne d’un raté bavarois, qu’il finança d’importance et n’eut guère à se plaindre des retours sur investissements. Jamais les firmes allemandes n’engrangèrent autant de bénéfices qu’avec les commandes de guerre et la main d’oeuvre réquisitionnée..

        A côté de la machine concentrationnaire nazie, le goulag soviétique faisait l’effet d’un gigantesque foutoir..

        gAZi bORAt


      • Gazi BORAT 1er juillet 2009 09:51

        Vous pouvez aussi rajouter Monsignore Pacceli, Mayol de Luppe et une bonne partie de l’Eglise Catholique.

        Et aussi les autonomistes bretons, les Irlandais, les nationalistes indiens, etc, etc.. La stratégie nazie raccolait tout azimuth..

        Mais séparer le nazisme des « konzern » allemands de l’époque (et même de ceux d’aujourd’hui, car ils se portent bien), vous n’y arriverez pas..

        NOTA : Curieux, cette passion pour l’univers d’Audiard qui devient la marque du réactionnaire lambda d’Agoravox.

        Lautner/Audiard et leurs films sous formede pictos : la « burqa » du réactionnaire moyen sur Agoravox ?

        gAZi bORAt


      • david354 1er juillet 2009 09:52

        C’est vrai, la grande mode est d’associer le nazisme et le communisme.
        Le systeme national-socialiste de Hitler a pourtant été baze sur l’apport des capitaux étrangers.
        A Ford, on pourrait ajouter General Motors, Shell, la General Electric qui ont fait de tres bonnes affaires avec l’allemagne nazie.
        Et comme il est cité dans cet article, en 1933, les élites des pays occidentaux n’ont pas été beaucoup boulversés par la lecture de Mein Kampf...

         


      • Le péripate Le péripate 1er juillet 2009 10:18

        Probablement que les liens de Jean- Baptiste Doumeng avec le PCF démontre que le communisme a parti lié avec le capitalisme ! Pauvreté de l’argumentation communiste....

        Quand deux chefs de bande se disputent la suprématie, ça n’implique pas que l’un soit bon, et l’autre mauvais.
        Les fascismes sont effectivement postérieurs au communisme. Mais ce n’est que tardivement que le Komintern décida de faire du nazisme son ennemi principal. Le programme du Parti Ouvrier Allemenand est un programme très clairement socialiste. La mise au pas par les nazis des entreprises allemandes a été une entreprise formidable, le Service du Travail Obligatoire une réussite collectiviste de première. Y voir le capitalisme suscitant le nazisme contre le communisme a été le résultat d’une fantastique entreprise de désinformation, dont les brumes se dissippent fort heureusement aujourd’hui. On peut lire les travaux de François Furet à ce propos.


      • Gazi BORAT 1er juillet 2009 10:29

        Sur une édition en français datée de 1935, un bandeau portant une citation :

        « Le livre que tout français devarait avoir lu »., signée du Maréchal Lyautey..

        A comprendre plus comme une mise en garde contrel’expansionnisme allemand que comme une apologie du nazisme..

        Concernant les intrications économiques entre capitaux américains et entreprises allemandes, celles ci datent de la crise économique de 1923 où les investisseurs US fondirent sur l’industrie allemande. 

        Aux Etats Unis sévissait alors « the Great Red Scare », que symbolisa l’exécution de Sacco et Vanzetti. Mussolini surtout et Hitler ensuite, apparurent comme susceptibles de mettre au pas un prolétariat trop prompt à se rebeller.

        Un antisémitisme se développait aussi chez les industriels « WASP » qui soutinrent jusqu’en 1938 le lobby pro allemand mené par le charismatique aviateur Lindbergh, tout auréolé de sa gloire aéronautique.. et qui prônait le non-interventionnisme.

        Lorsque le Fuhrer lança ensuite son programme de réarmement, bien des industruiels d’outre Atlantique ne repoussèrent pas les promesses de bénéfices de la part de leurs filiales allemandes.

        Voilà pour le contexte... Pas de complot, non.. mais juste une adaptation de la stratégie des entreprises au contexte local.

        « Business as usual »..

        gAZi bORAt


      • Gazi BORAT 1er juillet 2009 10:47

        @u Peripate


        François Furet est le plus fréquentable de cette école des historiens révisionnistes..

        Le nazisme a été une caporalisation temporaire de la société allemande et un musèlement du prolétariat. Les structures de l’Etat nazi, sur le plan économique, mêlaient capitaines d’industruie et membres du parti.

        Qu dirigeait qui ?

        Des structures comme « le plan de quatre ans » qui voyait siéger à sa tête Hermann Goeing, propriétaire des « Aciéries Hermann Goering » ainsi que les dirigeants des composantes de l’IG Farben (Bayer, Basf, etc..) dont certains étaient eux mêmes membres du parti... difficiles à décrypter et pas vraiment socialiste...

        Le libéralisme est un capitalisme sans entraves ou les « libertés individuelles »passent au second plan face à la liberté du propriétaire à exploiter son prochain.

        Von Hayek, que l’on peut difficilement taxer de « socialisme » n’hésite pas à écrire que le libéralisme eut s’accomoder de restriction des libertés. Le Chili de Pinochet fut « ultra libéral » et pas vraiment un modèle de « société ouverte »..

        gAZi bORAt


      • tonton raoul 1er juillet 2009 10:54
        borat
        étant athée anti-clérical, je ne peux que vous remercier de votre précision sur certains liens vaticanesques avec le nazisme... smiley
        quant à la dangerosité relative des 2 grandes religions pour la démocratie, et la stratégie opportuniste qui en découle, c’est un autre débat, n’est-ce pas ? smiley

      • david354 1er juillet 2009 11:26

        Oui, pour les us, business as usual...
        Et on pourrait appliquer la devise coté nazi, Hitler était aussi un pragmatique, il a jonglé entre programme socialiste et business capitaliste.

        @Peripate : ton interprétation de l’histoire est assez risible...
        Hitler a toujours respecté les principes de propriété privée (il considérait les bolchéviques commes des bandits), il croyait a la libre-concurrence, c’est plutot le contexte de la preparation de la guerre qui a l’a poussé au dirigisme des industries.

        Associer le national-socialisme au communisme, c’est voir l’histoire par le petit bout de la lorgnette, mais c’est typique de cette époque ou l’on sépare encore Gauche/Droite sans vraiment savoir ce que l’on met dedans.


      • Massaliote 1er juillet 2009 11:41

        Tonton Raoul

        pour « les liens vaticanesques avec le nazisme » à lire d’urgence : Le Mythe du Pape d’Hitler
        auteur : David DALIN, rabbin.

        Les catholiques ont été les premiers à remplir les camps allemands. La propagande communiste a véhiculé une vision mensongère du rôle de l’Eglise. Pour faire oublier sa collusion avec les nazis avant la rupture du Pacte germano-soviétique.


      • Le péripate Le péripate 1er juillet 2009 11:57

        Dans le nazisme, le prolétariat est simplement remplacé par le « Volk ». Mais allez expliquer ça à un communiste non repenti.


      • Bois-Guisbert 1er juillet 2009 12:07

        Le grand Capital allemand avait besoin d’un fêlé nationaliste pour éviter toute révolution menée par le prolétariat allemand.

        Il est quand même surprenant de découvrir un Borat qui sous-entend qu’Hitler a sauvé l’Europe occidentale de la peste marxiste...


      • Bois-Guisbert 1er juillet 2009 12:17

        Curieux, cette passion pour l’univers d’Audiard qui devient la marque du réactionnaire lambda d’Agoravox.

        - Moi, Hitler, la seule chose que j’avais à lui reprocher, c’était sa petite moustache...

        Hélène Dieudonné, dans Un singe en hiver, d’Henri Verneuil.


      • Le péripate Le péripate 1er juillet 2009 12:20

        Gazi affirme que Marx n’est pas l’inventeur du communisme. Pourtant, « Le manifeste du Parti communiste », écrit en 1847 est signé Marx et Engels.


      • baska 1er juillet 2009 14:22

        En 1941, itzhac shamir ( ancien président de l’entité sioniste) commit « un crime impordannable du point de vue moral : prôner une alliance avec hitler, avec l’Allemagne nazie contre la Grande-bretagne ». Ce n’est pas de moi mais c’est dans le livre de Bar zohar « le prophète armé : ben gourion » (fayard paris 1966 P.66). Savez-vous que le groupe sioniste allemand s’engagea, de 1933 à 1941, dans une politique de compromis et même de collaboration avec hilter et que des gens comme shamir ou beghin ( tous les deux ont dirigé l’entité sioniste) pactisèrent avec les nazis ?


      • Le péripate Le péripate 1er juillet 2009 14:31

        Etrange thèse du respect de la propriété privée sous le nazisme. Sans doute les expropriations massives des juifs sont du « respect de la propriété privée » ! Ainsi de la mise au service exclusif de l’Etat totalitaire de toutes les entreprises sont probablement du « respect de la propriété privée » !

        Le régime nazi a simplement fait l’économie des nationalisations, le parti national socialiste vampirisant toute la société.

        C’est vrai que Hitler vomissait les bolcheviks, qu’il s’est appuyé sur la peur du communisme (rappelons que l’Allemagne était la cible première des visées révolutionnaires ). Mais le nazisme n’est qu’une hérésie de la doctrine principale : même utilisation messianique du « sens de l’histoire » (la taupe de Marx), peuple entité organique quasi divine, avant- garde éclairée chargée d’accoucher l’histoire.
        C’est une affaire de zoom. Du point de vue libéral, les disputes entre les frères Facho et Coco sont de peu d’intérêt. Bien plus important est de s’en défendre.


      • Gazi BORAT 1er juillet 2009 15:17

        Difficile à avaler, n’est-ce pas ?

        Le mythe du « l »ibéralisme« comme doctrine économique du bien relève aussi de la naïveté la plus totale..

        Les libéraux du début de la colonisation américaine ne voyaient pas contradiction entre la présence d’esclaves dans leur environnement et leurs belles théories sur les »libertés individuelles« .

        Quant à la vampirisation de l’économie par l’Etat, les actionnaires de l’IG farben n’ont pas eu à s’en plaindre, pas plus que ceux des entreprises américaines produisant du matériel militaire pour les conflits auxquels ce pays n’a pas cessé de participer depuis la guerre de Sécession...

        Le libéralisme américain abolissant l’esclavage ?

        A la suite d’un simple calcul où il apparut que le propriétaire perdait de l’argent à entretenir l’esclave quand celui ci n’était plus rentable, à lui fournir gïte et couvert. Un salarié mis en concurrence avec ses semblables, payant loyer à son propriétaire et achetant sa nourriture et ses vêtements en ses magasins était bien plus viable..

        Le National Socialisme, depuis ce magnifique produit de la Guerre Froide qu’a été la théorie sur le totalitarisme sorti du cerveau d’une ancienne maitresse du philosophe nazi Heidegger apparait aujourd’hui dans une catégorie nouvelle, celle du »totalitarisme« , permettant d’y mêler les régimes satellites de Staline..

        Le totalitarisme abolissant les libertés, enfermant dans des bagnes les catégories indésirables ?

        Il est à noter que le système pénitentiaire américain enferme le même pourcentage de population de son territoire que les bagnes sibériens à l’époque de la »Iejovtchina", surnuméraires non viables, exclus du struggle for life.. et embrigade le reliquat dans son appareil militaire impérialiste.

        A ce sujet, Angela Davis, encore récemment, évoquait pour les pauvres de l’American way of life une seule alternative, lla prise en charge par le système militaro carcéral..

        gAZi bORAt


      • Furax Furax 1er juillet 2009 15:28

        Tonton Raoul,
        Va sur Google et tappe : Israele Zolli.

        Je te fais remarquer que les juifs de France, né dans pays laïque des Lumières, dirigé par anti-cléricaux athées du Front Populaire, passaient en douce les Pyrrénées pour se réfugier cher les horribles dictateurs cathos de la péninsule ibérique.


      • Furax Furax 1er juillet 2009 15:43

        Tonton Raoul ;
        La France athée et anti-cléricale du Front Populaire a voté les pleins pouvoirs au Maréchal. Les juifs de ce pays ont passé les Pyrrénées et se sont réfugiés chez les dictateurs cathos de la péninsule ibérique.
        Pour Pie XII, tappez sur Google : Israele Zolli. Et lisez le livre du rabin Dalin, merci Massaliotte.


      • Le péripate Le péripate 1er juillet 2009 16:15

        Qu’est-ce qu’une « doctrine économique du bien » ? La problème de celui qui a un marteau dans la tête, c’est qu’il voit des clous partout. L’étude de l’agir humain est une science comme une autre, et ne se préoccupe ni du bien, ni de Dieu, mais de faits et de théories. L’économie n’est qu’une branche de cette science plus vaste. Comme dans toute science, elle n’est jamais définitive.

        Il est indéniable que le libéralisme est fondamentalement contre l’esclavage, la propriété de soi étant au coeur des puissantes transformations qui ont crée cet objet, le capitalisme. Dans les sociétés ouvertes, l’homme cesse d’être un mineur. C’est un choc très fort, un acide qui corrode toutes les anciennes institutions. On peut le regretter, mais l’exemple des réactions fascisto-communistes montre que nous ne reviendrons pas en arrière. Non pas que le capitalisme soit nécessairement la fin de l’histoire, mais c’est en son sein que git l’avenir. Et comment en serait-il autrement ? Est-ce que quelqu’un a envie de retrouver un monde livré à la faim et à la maladie ? Alors qu’il reste encore tant à accomplir ?

        Finalement le sophisme fasciste, c’est que parce tout n’est pas parfait, tout est à jeter. Plus tout un travail de propagande pour dissimuler les immenses progrès (K Marx se refuse à attribuer le progrès au capitalisme, il l’attribue à une fumeuse théorie des « forces de production » et de « stades de dévellopement »).


      • Gazi BORAT 1er juillet 2009 16:28

        @u PERIPATE

        Le prolétariat est remplacé par le « Volk »

        Exactement.. Et c’est là que s’est située toute la manipulation pour attirer les chômeurs allemands.

        « Les travailleurs n’ont pas de patrie »

        « Prolétaires de tous pays, unnissez-vous »

        Et autres slogans fondateurs sont sans équivoques : le socialisme est incompatible avec le nationalisme..

        La « Volksgemeinschaft » tout comme les corporatismes chers aux régimes fascistes des années trente ne sont pas compatibles avec l’internationalisme prolétarien..

        Allez expliquer ça à un adorateur de la « Main Invisible » !

        gAZi bORAt


      • Bois-Guisbert 1er juillet 2009 17:22

        « Les travailleurs n’ont pas de patrie »

        « Prolétaires de tous pays, unnissez-vous »

        C’est à cause de ce genre de conneries que le communisme s’est cramé lui-même...

        Quand on les réécoute, ils sont rigolotement pathétiques les Bolchos de juin 41, Staline compris, qui viennent implorer les « de souche » de sacrifier leur vie pour la Sainte Russie et qui vont, par la voix d’Alexis Tolstoï, jusqu’à lancer un vibrant appel aux frères de « race slave ».

        Pauvre Borat, qui reste scotché sur les âneries « marxo-enghelsiennes »


      • Gazi BORAT 1er juillet 2009 17:31

        à BOIS GUIBERT

        Pour info :

        Le divorce d’avec l’internationalisme prolétarien est largement antérieur à l’opération Barbarossa. Il fut consommé lorsque le Komintern adopta la ligne de la Russie « forteresse du socialisme ».

        Toutes les actioons des partis communistes devaient être liée à la défense des intérêts prioritaires de l’URSS. Autant dire alors du nationalisme russe.

        A partir de 1941, Staine n’eut plus qu’à restaurer nombre de symboles de la « Russie éternelle ». Lorsque l’on voit l’évolution des uniformes à cette époque, de l’égalitarisme de la première Armée Rouge et la réintroduction des épaulettes puis de tenus de plus en plus luxueuse pour les officiers supérieurs, tout devient clair.

        Jusqu’à la manipulation des masses par l’antisémitisme, tactiques chères aux tsars, avec la purge, heureusement avortée, qui devait suivre « l’affaire des médecins ».

        Staline fut un Napoleon russe, issu comme le premier d’une population aux marges du pays, et qui réussit à s’imposer dans le trouble d’un changement de société..

        gAZi bORAt


      • Le péripate Le péripate 1er juillet 2009 18:48

        La syncope, c’est vous qui la faite, intervenant faiblement sur un temps fort. smiley
         


      • tonton raoul 1er juillet 2009 21:25

        massaliote et furax

        si vous croyez que vous allez effacer avec 2 posts 2000 ans d’antisémitisme chrétien ; vous avez raison de venir sur ce site ...
        dont on devrait changer le slogan d’ailleurs...
        au lieu de :
        l’information autrement
        mieux vaudrait :
        le surréalisme décomplexé




      • Bois-Guisbert 2 juillet 2009 08:37

        «  Le divorce d’avec l’internationalisme prolétarien est largement antérieur à l’opération Barbarossa. Il fut consommé lorsque le Komintern adopta la ligne de la Russie « forteresse du socialisme ». »

        Cela n’a rien à voir. L’attitude des dirigeants communistes européens n’est pas celle de « divorcés » et rien, dans le contexte du « divorce » n’empêchait l’URSS d’en appeler à la solidarité des « prolétaires du monde entier ».

        Au lieu de cela, le régime va faire jouer les réflexes de l’appartenance identaire – ce qui prouve implicitement leur existence – en lançant des appels aux Russes, à « tous ceux qui parlent des langues sœurs descendant du slavon et qui formaient jadis un groupe de tribus parentes », tandis qu’Ilya Ehrenbourg s’« adresse aux Juifs d’Amérique en tant qu’écrivain juif et russe. »

        « A partir de 1941, Staine n’eut plus qu’à restaurer nombre de symboles de la « Russie éternelle ».  »

        Le plus significatif n’est pas la restauration en elle-même, mais le fait qu’un quart de siècle après la révolution, la restauration « prend » ! Et soixante-dix ans après la révolution, l’âme religieuse de la Russie remplit les églises pratiquement du jour au lendemain. C’est à ce niveau-là, au niveau des esprits, que se situe le véritable échec du communisme…


      • Gazi BORAT 2 juillet 2009 08:53

        @ BOIS GUIBERT

        « C’est à ce niveau-là, au niveau des esprits, que se situe le véritable échec du communisme… »

        C’est ce que disent aussi nombre de marxistes.. La création d’un « homme nouveau » débarrassé des tendances individualistes et de l’obscurantisme... Une greffe qui n’a pas pris..

        gAZi bORAt


      • Le péripate Le péripate 2 juillet 2009 09:15

        Alors, je dois admettre que je souffre d’une hypertrophie de l’égo. smiley
        Je me suis exprimé sur la burqa (la flemme de chercher dans le fouillis d’avox). On ferait mieux de considérer que ce que la burqa symbolise c’est l’endogamie. Je crois sérieusement que ce qui nous gêne, y compris dans le cas d’un simple voile, c’est l’annonce du « cette femme est réservée à ses frères(en islam) ». Là se noue une confrontation entre culture exogame et culture endogame.

        D’autre part, une bonne loi doit s’adresser à tous. Une loi qui vise une catégorie particulière est toujours une mauvaise loi. Mais ce ne serait pas la première.


      • Bois-Guisbert 2 juillet 2009 09:28

        C’est ce que disent aussi nombre de marxistes

        Alors encore un petit effort, pour reconnaître l’existence d’une nature humaine non soluble dans le marxisme...


      • Furax Furax 2 juillet 2009 09:39

        à Tonton Raoul,

        Ce n’est pas une réponse mais un glapissement.
        Israele Zolli était Grand Rabin à Rome pendant la guerre. Après l’armistice, il s’est converti, avec son épouse, à la religion catholique. En hommage à l’action du pape Pie XII (Eugénio Pacelli), qui, sous ses yeux, a sauvé des dizaines de milliers de juifs, il a pris pour nom de baptême Eugénio (et sa femme Eugénia).
        Le rabbin Dalin a longuement enquêté sur cette période. Non seulement il démontre les actions courageuses du pape pour sauver ses corréligionnaires (il n’était pas à des milliers de km des chars russes), mais il a retrouvé dans les archives du KGB tous les documents sur la désinformation menée ensuite contre lui. En particulier la conception et le financement de la pièce « Le Vicaire », qui a servi da scénario au film « Amen »avec lequel Costa Gavras s’est définitivement déshonoré.
        Comprenez que l’opinion de ces gens m’importe infiniment plus que celle de Gazi Borat ou de tonton Raoul !


      • Gazi BORAT 2 juillet 2009 09:59

        Mein Gott !

        Monsignore Pacceli était un saint !

        Concernant la pièce « Le Vicaire », même si le film qui en a été tiré plus tard vous a impressionné, elle n’eut pas un retentissement considérable en son temps.

        Pie XII ex-nonce apostolique à Berlin durant la république de Weimar, avait une connaissance directe de la nature du nazisme mais son anticommunisme viscéral prit largement le dessus.

        Son philosémitisme ?

        Après 1945, nombre de collaborateurs prévoyants exhibèrent un Juif qu’ils avaient sauvé.. pour un pape, c’était plus aisé à trouver.. A sa décharge, Pie XII ne fut pas, à mon sens, véritablement antisémite mais cv’est sa hantise du bolchevique qui conduisit son attitude envers le nazisme, même si de mauvaises langues disent encore que sa crainte était celle d’une saisie des biens de l’Eglise Catholique d’Allemagne.

        Par contre, d’autres prélats furent plus actifs, notamment Monseigneur Hudal :

        CITATION

        Mgr Hudal, recteur depuis 1923 de Santa Maria dell’Anima (Église nationale de l’Autriche et de l’Allemagne, un des fiefs du pangermanisme à Rome), est aujourd’hui connu comme l’un des principaux responsables vaticans de l’« exfiltration » des nazis depuis 1944.

        Hudal était le protégé d’Innitzer, cardinal-archevêque de Vienne dont on connaît mieux les « Heil Hitler » depuis mars 1938 que le passé très pacellien : cet « Allemand des Sudètes » né en 1875 à Weipert, en « Bohême allemande », fit l’essentiel de sa carrière à Vienne, après des études à Santa Maria dell’Anima, « collège teutonique » dont Pacelli devint le « protecteur » le 31 mars 1930, après la mort de Merry del Val (son titulaire depuis le 8 novembre 1907).

        Innitzer fut nommé à l’université dès 1911, et il gravit tous les degrés de sa hiérarchie, jusqu’aux postes de doyen puis de recteur, en 1928-1929 - période où il signait publiquement des proclamations « rattachistes » (en faveur de l’Anschluss) -, avant de devenir ministre en septembre 1929.

        Pacelli l’affecta à la réalisation de deux grandes étapes de l’expansion allemande, l’Anschluss et son corollaire, la liquidation de la Tchécoslovaquie : il réorganisa entre 1929 et 1933 une « petite congrégation » allemande installée en Tchécoslovaquie, « l’ordre teutonique », « organe de propagande » chargé de « préparer...] les opérations allemandes tout à la fois en Autriche et en Tchécoslovaquie ». Mission qui lui valut une ascension vertigineuse : il fut en novembre 1932 nommé archevêque de Vienne, et reçut à la mi-février 1933 le chapeau, un des dons de joyeux avènement d’Hitler, « tour de faveur » d’autant plus remarqué qu’il s’agissait d’une maigre promotion (six élus pour dix-huit postes vacants) succédant à plus de deux années sans nominations.

        Protecteur de Hudal, de dix ans son cadet, et nazi aussi précoce, Innitzer trouva en lui un porte-parole bruyant, qui eut également une carrière pacellienne sur laquelle coïncident les fonds françai s des années trente, ceux de l’Office of Strategic Services (OSS) de la décennie suivante et les enquêtes de Simon Wiesenthal. Son ascension romaine s’accéléra quand Pacelli devint secrétaire d’État : Hudal, mandaté par le chancelier Schober, avait discuté d’un futur concordat autrichien avec Pacelli dès 1929 ; « chef de la communauté catholique allemande de Rome », il fut en 1930 nommé conseiller au Saint-Office, sanctuaire de la doctrine : c’est à ce titre qu’il multiplia les « tournées de conférences » en Italie et en Allemagne, prêchant à « d’énormes foules de catholiques germanophones » la formule du 30 janvier 1933. Il exprimait régulièrement sa ferveur, ainsi en mai 1933, où il déclara « devant un parterre » de diplomates et dignitaires nazis réunis à l’Anima « qu’en cette heure marquée au sceau du destin, tous les catholiques allemands vivant à l’étranger saluent l’avènement du nouveau Reich, dont la philosophie s’accorde tant aux valeurs nationales qu’aux valeurs chrétiennes ».

        Il reçut en juin 1933 une récompense « plutôt rare » pour un recteur de collège, le titre « d’évêque titulaire d’Ela », consacré par une messe célébrée à l’Anima par Pacelli. Hudal, après avoir été associé au concordat autrichien, et sans doute à l’allemand, renforça son intimité avec von Papen, dont il fut le conseiller quand les hitlériens, après l’échec du putsch de juillet 1934, déléguèrent ce « serpent » - selon l’expression de Göbbels - à Vienne.

        Après le Te Deum saluant à l’Anima le plébiscite sarrois, on le remarqua souvent en 1935, où il fut le truchement de la tentative romaine de conciliation doctrinale dont l’anticléricalisme nazi se moquait comme d’une guigne : il édita à Innsbruck et fit publier sous forme d’« étude » par la Bayerische Volkszeitung l’ouvrage « Rome, le christianisme et le peuple allemand » (Rom, Christentum und deutsches Volk) prônant une alliance intime entre « germanisme » et « christianisme ».

        http://users.skynet.be/pierre.bachy/antisemitisme.html

        Fin de citation

        gAZi bORAt


      • tonton raoul 2 juillet 2009 10:00

        furax

        z’avez le bonjour de Torqemada smiley


      • tonton raoul 2 juillet 2009 10:21

        pour ça, en termes de propagande les cathos français n’arrivent pas à la cheville des cathos belges

        dans les collèges jésuites belges, il y a 20 ans, on enseignait encore que la Très Sainte Inquisition avait ressuscité + de 5.000 juifs
        mais c’était un peu too much et ça a fait des histoires, alors ils ont revu le score depuis
        aussi, après négociations, on déplore actuellement 2 bras dans le plâtre et une crise cardiaque dans un escalier en mauvais état depuis 2000 ans
        tandis que torqemada était un agent communiste, naturlich


      • Furax Furax 2 juillet 2009 11:14

        àTonton Raoul !
         
        Je l’aurais parié !
        TORQUEMADA ETAIT JUIF !

        à Gazi Borat
        Si le Grand rabin de Rome est un juif quelqonque, si sa conversion est un évènement anodin, il ne sert à rien de palabrer.
        Si vous aimez le citations antisémites en voilà une :
        « Le juif a corrompu le chrétien. Il l’a convaincu qu’il n’a d’autre destinée, ici-bas, que de devenir plus riche que son voisin »
        L’auteur est deux fois petit-fils de rabin. Il se nomme KARL MARX !
        (Annales franco-allemandes 1844)


      • brieli67 2 juillet 2009 11:15

        @ gAZI 

        L’ iconographie « officielle » et exclusive de A.H.

        die Fotoagentur „Dr. Paul Wolff und Tritschler“ in Frankfurt

        http://de.wikipedia.org/wiki/Alfred_Tritschler

        le médecin alsacien et « amish » Doctor Leica WOLFF Paul

        http://www.argus-fotokunst.de/de/info/wolff-p.html

        son épouse http://www.argus-fotokunst.de/de/info/wolff-a.html

        A vous de voir les relations avec 

        http://www.hubert-burda-media.com/company




      • tonton raoul 2 juillet 2009 11:52
        merci furax de confirmer que l’intégrisme religeux est vraiment une impasse
        on ne le répètera jamais assez

      • tonton raoul 2 juillet 2009 11:54

        une impasse pour tout débat un tant soit peu sérieux



      • William7 2 juillet 2009 12:06

        Quant à l’antilibéralisme il est dérisoire d’en chercher des causes psychologiques lorsqu’il y en a tant sur le plan philosophique, économique et social. Car il est très facile de trouver de telles causes, névrotiques, à l’adoration du libéralisme.(Volonté de puissance, hypertrophie de l’ego, infantilisme consumériste etc).

        =================================================================

        Exactement. on trouve ce genre d’arguments chez leur gourou : Ludwig Von Mises.


      • appoline appoline 2 juillet 2009 13:34

        Et les alliances continuent, elles datent de la dernière guerre mais n’ont jamais été aussi florissantes.

        Les derniers exemplaires de Mein Kampf, tels qu’Hitler l’a écrit sont détenus dans une bibliothéque a Munich, me semble -t-il. Tous ceux qui restent sur le marché sont une version expurgée. Dans la version original, il est apparemment expliqué les grandes lignes qui ne sont pas sans rappeler le protocole de sion et donc la raison pour laquelle il faut exterminer le peuple juif, il a donc été convenu d’enlever ce livre dans sa version originale. Une université suédoise a été rappelée à l’ordre et un des professeurs a été sommé d’arrêter son étude sur mein kampf. Hitler était un grand inité des sciences occultes si l’histoire préfère cet aspect de côté pour ne pas affoler le grand public, Churchill lui-même a demandé l’intervention des mages blancs pour contre carrer les pouvoirs occultes d’Hitler et de ses sbires, cela aussi c’est historique.


      • Massaliote 2 juillet 2009 13:54

        ET UN CHERCHEUR JUIF A TROUVE DANS UNE LETTRE ECRITE PAR KARL MARX LA PHRASE SUIVANTE :« LE JUIF EST L ENNEMI DU GENRE HUMAIN ». Hitler aurait pu l’écrire !


      • Furax Furax 2 juillet 2009 15:26

        Eh oui Tonton ;; ;
        C’est une de vos compatriotes, soeur Emmanuelle, qui l’a révélé à Jean-François Kahn dans une émission de Guillaule Durand. Il était converti, tout comme sainte Thérèse d’Avila !


      • tonton raoul 3 juillet 2009 09:08

        merci furax de confirmer que ces propos surréalistes proviennent bien d’une allumée du genre, mais on s’en doutait

        quand au compatriostisme, j’en ai rien à fiche


      • Furax Furax 5 juillet 2009 10:24

        à Gazi Borat,

        MEIN GOTT !
        Pas de protocole entre nous, appelez moi Furax...

        Pie XII est bien en voie de canonisation.

        A sa mort :

        Les plus hauts fonctionnaires politiques d’Israël et les représentants des organisations juives nationales et mondiales partagent "le deuil de l’humanité pour la mort de Sa Sainteté Pie XII." Ainsi s’exprime Golda Meir, qui continue : "Quand le terrible martyre de notre peuple arriva, pendant la décennie de la terreur nazie, la voix du Pape s’ éleva pour les victimes […] Nous pleurons un grand serviteur de la paix" (1).

        Sans doute une ignare qui passait par hasard devant le Vatican....

        à Tonton Raoul :
        Assez perdu de temps. Tchao définitif.


      • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 5 juillet 2009 19:47

        @ Baska : Nazisme et sionisme avait un objectif d’étape commun qui était de sortir les Juifs d’Allemagne. Après les intentions étaient différentes... Au même moment Churchill pactisait avec Staline contre Hitler, et Pétain avec Tojo pour protéger les intérêts français en Indochine. Pas nécessaire de s’aimer pour faire un tour au pieu... juste un désir pressant. Realpolitik.



      • noop noop 1er juillet 2009 09:24

        Intéressant votre article.
        Mais en lisant certains passages je n’ai pas pu m’empécher de faire le lien avec un autre ouvrage en vogue planétaire lui aussi...

        « Ce qu’il renferme est suffisamment vague pour satisfaire le premier paumé qui espère en retirer quelque chose. « Dans la mesure où c’est polysémique, très touffu, dense, assez peu structuré et logique cela peut donner lieu à toutes sortes d’interprétations, de mises en exergue de certains détails » »

        « En Turquie il s’en vend environ 80 000 par an. En Inde, il fait un tabac. Dans les pays arabes, n’en parlons pas.../... »

        « C’est le symbole du rejet de la démocratie parlementaire, de toutes les valeurs des lumières.../... ce n’est pas autre chose qu’un projet rejetant toutes les valeurs de la démocratie occidentale.../... »

        J’ai donc bien une idée, mais je tiens encore à ma vie, y compris virtuelle smiley... La Halde traquant la « haine » et les « schtroumpfophobiques » (y compris les inquiets dont je fais parti ?)...

        Plus sérieusement ma dernière tribune portait sur ces « écrits » intemporels et auxquels nous devrion porter plus d’attention si l’on ne veut pas que l’histoire se répète.


        • Gazi BORAT 1er juillet 2009 09:44

          @ NOOP

          « En Turquie il s’en vend environ 80 000 par an. En Inde, il fait un tabac. Dans les pays arabes, n’en parlons pas.../... »

          lRevient régulièrement l’argument de la diffusion de Mein Kampf dans les pays relevant de « l’aire musulman » avec, bien souvent la volonté d’assimiler toute personne classée dans la catégorie « Musulman » comme un nazi potentiel.

          Que Mein Kampf y soit diffusé par des officines extrémistes, rien d’étonnant.

          Les chiffres, que l’on trouve avec des variantes conséquentes sur les sites spécialmisés, font bien volontairement la confusion entre impression, diffusion et vente, ce qui n’est pas la même chose..

          Rappelons à titre d’exemples que Ford paya de sa poche des tirages monstruex au quotidien qu’il avait acheté « The Dearborn Independant » pour publier en feuilleton ses délires antisémites rassemblé plus tard dans un ouvrage « The Jews International ».
          Le journal était diffusé dans toute l’Amérique par le réseau des concessionnaires Ford.

          Faut-il pour autant assimiler les Américains aux nazis ?

          De même, pendant la Révolution Culturelle et durant la première moitié des années soixante dix, les « Editions en Langues Etrangères » de la République Populaire de Chine imprimèrent des MILLIONS de « Petit Livre Rouge en français... qui, pour la plupart, finirent chez nous sous le pilon des récupérateurs de papier.

          Faut-il considéré les Français de cette époque comme des »Gardes Rouges «  ?

          Certes, non..

          Faites le tour des »Musulmans« de votre quartier, interrogez votre épicier algérienou votre femme de ménage marocaine.. et comptez ceux qui auront lu »Mein Kampf"..

          gAZi bORAt


        • Gazi BORAT 1er juillet 2009 10:48

          Tiens, il se réveille...

          gAZi bORAt


        • morice morice 1er juillet 2009 10:58

          Bof pas besoin de faire le tour des musulmans du quartier, juste ceux d’agoravox manifestent à l’unisson un amour immodéré pour le juif renommé parfois sioniste ou juifiste pour éviter que cet amour ne tombe sous le coup de la loi !


          vous confondez encore une fois tout en bon visiteur habitué de sites d’extrême-droite ; on vous a pris la main dans le sac avec Bivouac—ID dont vous êtes un fervent lecteur. Or que prône ce site ? Une islamophobie proche de la folie, étayée par des racontars et des Hitlers du pauvre comme Geert Wilders... à qui il ne manque que la moustache. 

          dans les « quartiers » dont vous parlez, qui ressemblent comme deux gouttes d’eau à celui de Varsovie, des gens se sont mis à haïr un état qui massacre à la bombe au phosphore leurs frères de Palestine. Il y a davantage de haine contre cet état devenu fascisant que contre une religion proprement dite : l’amalgame religion-état, ce ne sont pas ceux dont vous parlez qui en sont à l’origine : c’est l’état d’israel lui-même, qui dérive vers l’orthodoxie religieuse. En fabricant un état extrémiste, pratiquant un véritable terrorisme d’état doublé d’un apartheid véritable, vous obtenez une haine de la religion en effet. Israël, s’il continue, en mourra. Ça n’a pourtant jamais été le but de ses fondateurs : israël a été kidnappé par une bande de religieux fascistes, ne vous plaignez pas qu’en face, ce soit la même chose : et n’oubliez pas non plus qui est à l’origine du Hamas. Cela, vous semblez totalement l’ignorer, car vous n’avez aucune connaissance historique sérieuse ; ici, vous n’êtes qu’un éructeur de thèses sionistes et colonisatrices qui conduisent le pays à sa perte, mcm. Vos propos ici n’ont jamais été des propos d"apaisement, mais de propagande. Allez faire votre Goebbels de banlieue ailleurs.

        • Raymonde 1er juillet 2009 11:16

          Sarkozy donne des conseils à Israel (pas forcément erronés !) mais personne ne remplacera jamais Morice comme grand protecteur et défenseur d’Israel smiley


        • Onegus Onegus 2 juillet 2009 03:30

          Gazi BORAT : « Il revient régulièrement l’argument de la diffusion de Mein Kampf dans les pays relevant de « l’aire musulman » avec, bien souvent la volonté d’assimiler toute personne classée dans la catégorie « Musulman » comme un nazi potentiel. »

          Amalgame récurant dans la prose des idéologues neocons du Meilleur des Mondes, régulièrement incrustés chez Arte par Michel Taubmann et Daniel Lecomte : Antoine Vitkine, Pierre-André Taguieff, BHL et bien d’autres... Tous ces gens défendent l’idée du choc des civilisations et la théorie d’un complot islamique mondial. Il n’y a pas que « Mein Kampf » mais aussi « Le Protocoles des Sages de Sion » dont ils aiment à répéter qu’il cartonne en terre musulmane... Tout ça n’a bien sûr d’autre but que de soutenir le concept d’« islamo-fascisme » si cher à BHL.

          Voir le décryptage d’un autre document de propagande neocon signé Vitkine sur Arte, « Le grand Complot ».


        • Gazi BORAT 2 juillet 2009 07:13

          @ ONEGUS

          Par contre le chiffre des ventes de « Mein Kampf » aux Etats Unis n’est jamais cité.. Dommage, car il produirait un contrepoint intéressant.

          A noter que, dans ce pays des libertés et sur cette terre de toutes les opportunités, durant la période maccartyste, s’il on pouvait passer devant une commission des activités anti américaines sur la basde d’opinions « communistes », je n’ai pas souvenir d’un sul nazi américain convoqué devant ce tribunal..

          Et pourtant..

          Le Parti Nazi est considéré, aux Etats Unis, comme un mouvement politique comme un autre.

          Un petit tour sur le WEB, aux Etats Unis...

          http://www.nsm88.org/

          et à l’international :

          http://www.nsm88.org/articles/links.html

          gAZi bORAt





        • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 5 juillet 2009 20:00

          @ Gazi Borat


          « Le Parti Nazi est considéré, aux Etats Unis, comme un mouvement politique comme un autre »

          Avec pour résultat que les thèses nazies y sont moins présentes que dans la plupart des pays d’Europe que je connais. Les USA ont développé leur propre variété de fascisme/corporatisme, plus prés de celui de Mussolini... et qui se porte très bien.
          /nouvellesociete.wordpress.com/2008/03/10/107-americanisme/">http://nouvellesociete.wordpress.com/2008/03/10/107-americanisme/

           Pierre JC Allard

        • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 5 juillet 2009 20:01

          Pour le lien correct


          /nouvellesociete.wordpress.com/2008/03/10/107-americanisme/">http://nouvellesociete.wordpress.com/2008/03/10/107-americanisme/

          PJCA


        • Le péripate Le péripate 1er juillet 2009 09:53

          La persistance des idées socialistes est un perpétuel sujet d’étonnement. Pourtant, communisme et fascisme ont dévasté le 20 ème siècle. Mais il y a de profondes raisons psychologiques à l’anti-libéralisme. Dans les sociétés d’ordre, la place de chacun était déterminé par la force, la tradition. Dans une société libérale, chacun est possiblement n’importe où. Aussi, comme tous ont toujours quelqu’un de proche qui est plus élevé que lui, et que la raison n’en est pas la tradition, la tentation de faire porter la responsabilité de ce qui peut être ressenti comme un échec est facilement transféré sur le « capitalisme ». Ainsi l’égalité des chances, même relative, nourri l’envie et le ressentiment, et rend l’individu sensible à une variante ou une autre d’un socialisme, communisme, fascisme, nazisme, islamisme.
          La société ouverte aura toujours des ennemis.


          • Kalki Kalki 1er juillet 2009 10:51

            péripate vous confondez tout comme toujours, et vous ne voyez pas la ressemblance entre gouvernance capitaliste des bons riches, et gouvernance par bureaucratie.

            Il n’y a surement pas de camp de concentration dans les deux ?

            Etc , etc.

            « le capitalisme ’libre’ » s’est perfectionné dans la maitrise de la propagande et a surpasser vous savez le communisme que vous critiquez tant, il est temps de se mettre à jour.


          • Kalki Kalki 1er juillet 2009 11:09

            C’est dans la forme de société que l’on juge si c’est « démocrate » et social - pas dans ces prétention ou l’étiquette.

            Le marxisme léninisme a autant réussit que notre révolution française, tout à fait francaise.

            Une société centralisé - dirigé par une classe supérieur - ne voudra pas de la démocratie et du social - et cherchera plutôt a manipuler la masse de la population - et jusqu’a créer des personnes de A a Z.

            En fait est ce que vous pouvez vous imaginez une autre organisation que celle que vous connaissez : cad autre que sous forme hierarchique avec des relations d’autorité ? et de maitre d’esclave, de supérieur d’inférieur, de super riche et d’une masse de pauvre , bete de somme que l’on doit manipuler - parceque comme vous ne le comprenez pas en fausse démocratie on utilise moin ouvertement la force physique.... ca ne veut pas dire que la force mentale , la propagande, est inférieur ou moin dangereuse que celle ci.


          • Kalki Kalki 1er juillet 2009 11:12

            On connaît bien l’éloge qu’Adam Smith fait de la division du travail, mais beaucoup moins de sa dénonciation de ses effets deshumanisants, qui transforment les travailleurs en objets ” aussi stupides et ignorants qu’il est possible à une créature humaine de l’être ”1). C’est là quelque chose qu’il faut empêcher ” dans tout société civilisée et développée ”2) par une action de l’Etat, afin de surmonter la force destructrice de la fameuse ” main invisible ”. On ignore également que Smith pensait qu’une sorte de régulation d’État ” en faveur des travailleurs est toujours juste et équitable ”, mais pas ” quand elle est en faveur des maîtres ” 3)4) ; de même que son appel à l’égalité de conditions, qui était au cœur de son plaidoyer pour la liberté des marchés.

            Un autre penseur majeur du panthéon libéral allait encore plus loin. Wilhelm von humboldt condamnait le travail salarié en soi : quand le travailleur est soumis à un contrôle extérieur, écrivait-il, ” nous pouvons admirer ce qu’il fait, mais nous méprison ce qu’il est ”. “L’art progresse, l’artisan recule ” observait Alexis de Tocqueville, autre grande figure du libéralisme. Comme Smith et Jefferson, il pensait que l’égalité de conditions était une importante caractéristique d’une société juste et libre. Voilà cent soixante ans, il mettait en garde contre les dangers d’une ” permanente inégalité des conditions ”. Il redoutait que ne sonne le glas de la démocratie si ” l’aristocratie manufacturière que nous voyons s’élever sous nos yeux aux Etats-unis, ” “l’une des plus dures qui ait jamais existé au monde ”, sortait de ses frontières - comme elle le fit plus tard, dépassant de loin ses pires cauchemars.

            le_liberalisme_des_classiques_contre_le_liberalisme_reel

            On peut dire que la vision de ces premiers penseurs du libéralisme était soit niaise, soit très cynique.

            La balance tend toujours vers le plus fort - quelque soit l’institution


          • david354 1er juillet 2009 11:44

            Quel tissu d’inepties pseudo-psychologiques !!!.

            « Il y a de profondes raisons psychologiques à l’anti-libéralisme »
            oui, comme il y’a de profondes raisons psychologiques a l’anti-fascisme.

            « Ainsi l’égalité des chances, même relative »
            Le capitalisme se définit maintenant comme promouvant l’égalité des chances ?
            Ce n’est plus le communisme ?

            « Ainsi l’égalité des chances, même relative, nourri l’envie et le ressentiment, et rend l’individu sensible à une variante ou une autre d’un socialisme, communisme, fascisme, nazisme, islamisme »
            Cela s’appelle l’aigritude, (qui est parfois salutaire), je ne vois pas le rapport avec le reste.


          • Le péripate Le péripate 1er juillet 2009 11:54

            Je sais, c’est douloureux pour un communiste d’apprendre qu’il est fait du même bois qu’un fasciste. Désolé.


          • david354 1er juillet 2009 16:33

            Excellente argumentation, monsieur le péripate.
            Je vous remercie.


          • Le péripate Le péripate 1er juillet 2009 17:38

            Ceci devrait alors combler votre désir d’argumentation.


          • ASINUS 2 juillet 2009 13:03

            bonjour peripate moi les isme je m y paume , revenons aux accointances du protestantisme et de la ferocité liberale et de sa propension a pressurer le travail d autrui , il est une histoire qui se raconte dans ma campagne cela ce passe au temps de la réforme le hobereau du coin a convoqué serfs serviteurset metayers pour leur annoncer que lui passé au calvinisme eux ses affidés doivent faire de meme dans l instant et de leur expliquer la nouvelle religion manifestement cela passe au dessus
            de la tete des croquants sauf le passage sur la disparition de la vierges marie et de la cohortes des saints ,bonhomme jacque tente une question notmossieur si ya plus de
            saints ya plus de jours ou on les fetent ?le sire repond que bien sur n existants plus il n y aucune raison de les feter , gueules de mes ancetres pequenots qui viennent d un coup de ce faire fumer 20/25 jours chomés , voila mon cher quand je vous dis que depuis leurs ancetres parpaillots les liberaux ils font rien qu a faire chier le prolo !


          • sisyphe sisyphe 5 juillet 2009 11:24

            Par Le péripate (xxx.xxx.xxx.157) 1er juillet 11:54

            Je sais, c’est douloureux pour un communiste d’apprendre qu’il est fait du même bois qu’un fasciste. Désolé.

            Quelle rigolade !!


            Et ça fait quel effet à un libéral d’apprendre qu’il est fait du même bois que les voyous-mafieux qui dépècent le monde et réduisent les 2/3 de l’humanité à la misère ? (on n’a, d’ailleurs, pas vu d’intervention du péripatate sur l’article sur Montaldo, quii dénonce les banksters-escrocs : curieux, non ?)


            ...eh ben, ça ne lui fait rien d’autre que le faire rêver d’être parmi ceux-là qui se gavent ; il y a longtemps que les libéraux ont abandonné toute dignité, tout scrupule, tout sens moral, que leur seul credo est la liberté.... du renard libre dans le poulailler pas libre.

            Après, toutes leurs simagrées, leurs mensonges, leurs amalgames, leur confusionnisme volontaire, leurs discours, ne sont destinés qu’à masquer ce total déni de réalité de la catastrophe que constitue le système qu’ils continuent de défendre, toute honte bue...

            Des imbéciles nuisibles ; confirmé.


          • Le péripate Le péripate 5 juillet 2009 12:32

            Toujours aussi peu aimable Sisypho Loco.


          • sisyphe sisyphe 5 juillet 2009 19:46

            Bah.... aimable.....
            Moi, à vrai dire, je ne fais de tort réel à personne ; je défends des idées de justice...

            En revanche, Peripate, puisque tu aimes les rapprochements, et que tu t’es permis de faire celui entre socialisme et fascisme, en voici un autre, à propos d’une de vos idoles, à vous autres libéraux...(citation) :

            Selon la nécrologie consacrée à Pinochet dans The Independent, Friedman « a approuvé la dictature et a choisi de ne pas critiquer les assassinats, les emprisonnements illégaux, la torture, l’exil, et les autres atrocités », « commises à ce moment au nom du libre-marché »[61][réf. insuffisante]. La complaisance qui est prêtée à Friedman à l’égard de Pinochet conduit Thomas Piketty à voir en lui de l’antilibéralisme politique : « son ultralibéralisme économique [...] allait de pair avec un certain antilibéralisme politique »[62].


            La journaliste Naomi Klein, dans son ouvrage La Stratégie du choc, reproche à Milton Friedman d’avoir conseillé plusieurs dictatures[86]. Elle écrit que la théorie de Friedman « était démentie par les soupes populaires, les flambées de typhoïde et les fermetures d’usines au Chili, où régnait le seul régime assez impitoyable pour mettre ses idées en pratique »[87].

            Klein critique « la définition de la liberté de Friedman, selon laquelle les libertés politiques sont accessoires, voire inutiles, par rapport à la liberté commerciale sans entraves »[88].

            Puis, des faits :


            11 septembre 1973, au Chili. L’armée, appuyée par la CIA, cerne le palais présidentiel à Santiago, la capitale. À l’intérieur, le président démocratiquement élu Salvador Allende refuse de se rendre. Il se bat jusqu’au bout et finit par se donner la mort. Le général Pinochet prend alors le pouvoir. Il reçoit les félicitations du secrétaire d’État américain, Henry Kissinger. Plus de 3 000 personnes sont assassinées pendant les dix-sept ans que dure la dictature. Ce coup d’État symbolise l’imposition par la force du modèle néolibéral en Amérique latine. Les mouvements guévaristes et marxistes sont écrasés. Des dictatures militaires se mettent en place, avec le soutien des États Unis. Les méthodes de déstabilisation et de propagande développées au Chili continuent d’être utilisées dans de très nombreux pays. Par son ampleur, par sa dramaturgie, la journée du 11 septembre 1973 constitue l’un des actes fondateurs de l’impérialisme américain.

            « Le volet économique est assuré par les « Chicago boys », jeunes gens envoyés étudier aux Etats-Unis dans les années 1960. Leur maître, l’économiste Milton Friedman, est reçu avec les honneurs à Santiago. Cet aspect de la dictature est particulièrement mis en valeur par Hector Pavon dans son livre 11 Septembre... 1973. Il indique que si la déréglementation sauvage du néolibéralisme produit dans un premier temps le « miracle chilien », avec un taux de croissance de 6,8 % de 1978 à 1981, "au fil des années, les Chicago boys présentent des plans de plus en plus drastiques qui provoquent des licenciements massifs, augmentent la pauvreté". En 1982, c’est l’effondrement : le taux de chômage grimpe à 30 %, 1 200 entreprises font faillite, entraînant avec elles les banques qui leur ont fait crédit.

            Très solidement documenté, l’ouvrage d’Hector Pavon, plus axé sur les relations Chili-États-Unis, décrit la dictature chilienne comme un laboratoire de la lutte contre la subversion marxiste, mais aussi du néolibéralisme, "consacré à délimiter les principaux concepts du consensus de Washington par le biais du fusil et de la torture". Le Consensus de Washington désigne l’accord qui sera adopté en 1990 entre le gouvernement américain, le FMI et la Banque mondiale pour définir le modèle d’Etat et de politique économique applicable à l’Amérique du Sud. Manière, pour l’auteur, de souligner que c’est sous la dictature de Pinochet que s’est forgée la politique économique qui a mené les pays du cône Sud (l’exemple le plus spectaculaire étant l’Argentine) au naufrage actuel : « Le régime militaire a vidé de son sens le mot  »démocratie". (...) L’orientation exclusivement économique de la vie politique a interdit tout projet collectif, toute préoccupation sociale.«  » (extrait d’un article de François Maspero, Le Monde, 12 septembre 2003)

            Ca, ce n’est pas de la théorie, ni de l’interprétation ; ce sont des FAITS. 

            Pas très »aimables", effectivement....


          • Epeire 1er juillet 2009 10:27

            J’ai trouvé l’article intéressant également, mais une phrase me chiffonne (oui je sais, ce n’est qu’un point de détail mais je fais ma seconde lecture après, c’est riche comme article) : Car Mein kampf n’a pas été (et n’est pas), lu que par les seuls amateurs d’heroic fantasy et de gothic metal

            En tant qu’amatrice d’héroic fantasy et de gothic metal (et d’autre genre de fantasy et de metal aussi, mais passons) j’aimerais un petit développement de ce que vous entendez par là ?


            • morice morice 1er juillet 2009 10:59

              regardez le Chat, il a trouvé la transition avec Rêve de Fer en effet.


            • Epeire 1er juillet 2009 11:09

              j’ai vu, mais ce n’était pas l’objet de ma question initiale : pourquoi les amateurs d’héroic fantasy et de métal gothique liraient plus Mein Kampf que d’autres catégories de la population ?


            • Babar Babar 1er juillet 2009 11:16

              De l’auteur
              @Epeire
              Vous avez tout a fait raison. Loin de moi l’idee de stigmatiser les amateurs de gothic metal et d’heroic fantasy. Je voulais juste dire que, ecrit par un bon auteur de SF ou de fantastique, Mein kampf aurait pu donner le change, mais que ses implications mortiferes, on l’a bien vu, depassent le stade culturel. CF le commentaire a propos de de Reve de fer, de Norman Spinrad.


            • Babar Babar 1er juillet 2009 11:23

              De l’auteur @Epeire
              Pour aller vite et clore cette discussion, disons que les auteurs ont aussi le droit de dire des betises. Je m’en excuse donc, puisque c’est ce que vous attendez, alors que rien ne m’y oblige, je ne vise personne en particulier. Si vous voulez, je peux aussi rajouter, comme categorie, les epiciers de la Creuse, les onanistes bretons, et les lectrices blondes de, a la fois, Marc Levy et Nietszche. Ouh la la, mon credit d’ennemis atteint des proportions elyseennes (n’est-ce pas Gazy Borat ?). Prenons un verre pour nous reconcilier et n’en parlons plus !


            • ASINUS 2 juillet 2009 13:12

              yep bonjour , Sarban« le son du cor »
              cycle dorsai ect...


            • Jack Nico 1er juillet 2009 10:48

              le marxiste borat entend a longueur de post sa sous culture bolchevique, mais qu’il continu cela apporte tant d’eau a notre moulin !
              mais il faudrait lui faire lire tout de même, des auteurs sympa, juste pour lui faire l’aumône d’un peu de culture politique !
              par exemple , Lucien Rebatet et Julius Evola , hahahaha

              petit bémol a cet olibrius damné de la terre , il faudrait qu’il fasse des excuses , car il site monseigneur Mayol de Luppé, et je lui denie le droit même de prononcer le nom de ce héros disparu en Pomeranie fasse a la vermine de l’armée de joukov le sanguinaire !


              • Gazi BORAT 1er juillet 2009 10:58

                Monsignore Mayol De Luppe, aumônnier lde la Légion Française contre le Bolchévisme..

                Celui qui déclama :

                « A la pointe de leur baïonnettes trempées dans le sang bolchévique, les héros de la Légion Française tracent sur la page blanche des steppes russes de merveilleuses lignes d’histoire.. »


                Sympathique, votre panthéon, Mr Nico..




              • Gazi BORAT 1er juillet 2009 11:00

                Ach, Teufel !

                La photographie de l’aumonier a été coupée par des judéo bolcheviques !

                Le lien :

                http://www.histoire-memoires.com/img/collaboration/gilles-gilbert/mayol-de-lupe-.jpg

                gAZi bORAt


              • Jack Nico 1er juillet 2009 11:01

                et oui j’adhère pleinement aux paroles de ce brave ecclésiastique !!

                cela vous dérange  ?

                dommage qu’il n’y ai pas eu plus de volontaires pour eradiquer les bolcheviques , mais cela est une autre histoire !


              • Jack Nico 1er juillet 2009 11:03

                non je suis un Fasciste, et pas un vulgaire facho  !


              • Gazi BORAT 1er juillet 2009 11:03

                @ JACK NICO

                Pour paraphraser Aragon, encore surréaliste :

                « JE CONCHIE LA WAFFEN SS EN SA TOTALITE !!! »

                gAZi bORAt


              • Jack Nico 1er juillet 2009 11:13

                Et moi je chie sur tout vos revolutionnaires en carton de l’espagne (36) jusqu’au tréfonds de la jungle colombienne (nos jours) !

                honneurs aux combattants tombés dans la lutte contre le bolvevisme !


              • kotodeuxmikoto kotodeuxmikoto 1er juillet 2009 15:56

                et surtout n’oublies pas tes cachets !


              • Gazi BORAT 1er juillet 2009 18:00

                à SYLVAIN

                Il faut distinguer 2 Aragon :

                Tout d’abord un provocateur surréaliste, sorte de « punk » en son temps.

                Puis ensuite un laudateur servile du « Petit Pêre des Peuples » et de ses saints.

                Je n’aime ni l’un ni l’autre des avatars de l’individu.

                C’est à dessein que j’ai repris cette provocation antimilitariste des années vingt car, pour moi, elle représente le comble du ridicule. Comme certaines condamnation lancée à la face du monde régulièrement depuis ce forum.

                La provocation d’Aragon a été reprise, de façon comique, par Luis Bunuel dans un de ses dernier film « Le charme discret de la Bourgoisie ».

                Elle est lancée par un Fernando Rey, ambassadeur d’une vague dictature latino-américaine à un Claude Pieplu, colonel de l’Armée Française..

                gAZi bORAt


              • Gabriel Gabriel 1er juillet 2009 18:44

                Et moi je chie sur tout vos revolutionnaires en carton de l’espagne (36) jusqu’au tréfonds de la jungle colombienne (nos jours) !

                sur l’echelle richter de la terreur des crimes et ossuaires toutes catégories , les hitler pinuche...font figure de petits guignols a coté des saloperies stalinos marxistes

                Salut,

                Pour Nico et Sylvain

                Les gens dont vous parlez, les révolutionnaires marxistes comme vous dites, je les ai vu se faire fusilier, neuf au total, dont un curé et deux de ma famille, un de mes oncles et un de mes frères qui lui avait pris le maquis pour échapper à la STO, pas question de travailler pour ces saloperies de nazi, et oui ils étaient tout les deux communistes comme leur camarades qui sont morts sous les balles des pourris ce même jour .

                Et ce même jour Je les ai vu tomber, j’ai perdu mon grand frère et un de mes oncles, il y avait ma mère à mes cotés qui regarder son fils et son plus jeune frère se faire fusiller et mon grand père aussi été là, lui il a vu un le plus jeune de ses fils et un des ses petits fils tomber, ont été caché mais pas très loin, assez pour les voir mourir .

                Les saloperies sur lesquelles vous chiez, elles se sont battues pour la France contre le nazisme et tout les ans au 8 mai je leur amène encore des fleurs et si je voyais quelqu’un chiez devant la croix là ou ils sont tombés, croyez moi il y aurait du mal et je ne serais pas le seul à réagir comme ça, alors si en plus certains venaient chiez volontairement devant cette croix, je crois qu’il pourrait préparer leur sienne de croix .

                Un peu de respect pour ceux qui sont tombés face à la barbarie nazi et je vous rappelle que le GRAND chef des résistants s’appelait Jean Moulin un communiste à tendance anarchiste nommé par le général De Gaule, un général qui n’a pas nommé un des siens sûrement par manque de confiance .

                Alors arrêtez de blasphémer, ne mettez pas tout le monde dans le même panier, c’est pas par ce que Staline et d’autres étaient des pourris que tout les communistes ont été des pourris, vous devriez plutôt rendre hommage à ses hommes là au lieu de leur cracher dessus, ses hommes qui se sont battus pour leur liberté, pour celle des autres et la votre .

                 


              • armand armand 1er juillet 2009 21:52

                Je n’ai rien d’un marxiste - j’ai même largement donné de ma personne dans la lutte contre les bolcheviks.
                Mais ma France (et mon Europe) à moi n’a rien à faire de ces nazis de merde.
                Nico - tes ’héros’ je les range dans le même égoût que Staline et consorts.
                Tes propres interventions sont trop insignifiantes pour être commentées.
                Laisse aboyer ton grand idéologue Internaute - tellement caricatural que c’est plus drôle de laisser ses posts au lieu de tirer la chasse.


              • Onegus Onegus 2 juillet 2009 03:40

                « j’ai même largement donné de ma personne dans la lutte contre les bolcheviks. »

                 J’adore ! Et l’attentat de Sarajevo, vous y étiez aussi ? ! smiley


              • armand armand 2 juillet 2009 11:28

                Onegus,

                Hé oui, mon grand, mais je suis arrivé trop tard, l’archiduc gisait déjà dans une mare de sang... Plus tard j’ai failli sauver le Tsar et sa famille mais j’ai eu un accident de cheval sur le route d’Ekaterinburg.

                Blague mise à part, j’ai utilisé exprès ce terme pour faire écho aux autres. En fait, je fais référence aux luttes politiques dans les facs quand j’étais étudiant.


              • Gabriel Gabriel 2 juillet 2009 12:04

                « le capitalisme , l’ultra libéralisme même les plus terribles sont préférables au communisme qui est l’idéologie la plus destructrice qu’ait connue l’humanité tant au point de vue humaniste , économique et social ; tous ceux qui l’ont connue et s’en sont sortis vont avoir des decennies et même des siecles a s ’en remettre ;
                pour moi tous les moyens sont bons pour combattre cette horreur .
                 vos jérémiades et apitoiements envers ces dégénérés marxistes , vous pouvez vous les mettre ..... »

                Salut,

                Oui tu as raison, on voit bien de nos jours la joie qu’apporte ton capitalisme, on voie bien aussi l’état dans lequel est notre planète avec la production à outrance .

                Pour en revenir à ce que tu dis, il y a une différence fondamentale, ceux qui ont connu le communisme ont mi peut-être des décennies et de siècles à s’en remettre, ceux qui connaissent aujourd’hui le capitalisme ne s’en remettrons peut-être jamais .

                « dans le message précédent j’ai supprimé une phrase : « un bon communiste est un communiste mort » j’ai eu peur de choquer , donc je m’autocensure ; voyez que nous ne sommes pas si mechants que çà à « drouâaate » .. »

                Que tu t’autocensures ou pas tu n’es qu’un idiot (je sais rester poli contrairement à toi apparemment) avec une telle critique, en plus tu n’as rien d’un démocrate avec une parole comme ça, tu n’es qu’un fasciste, et quand tu dis « voyez que nous ne sommes pas si méchants que çà à « drouâaate » .. », j’espère qu’à droite il ne sont pas tous aussi débiles pour amener de tels raisonnements.

                 Et pour tous ceux de droite qui passeraient par là, voilà ce que vous avez dans vos rangs prenez en note, vous avez de la chance que je ne fasse pas d’amalgame comme le pignouf Sylvain qui vous soutient, honte à vous d’avoir parmi vous de tels individus, il serrait temps de remettre de l’ordre chez vos supporters, en tant que parti qui se dit démocrate .

                A moins que lui dise tout haut ce que tous passer en bas, si c’est le cas c’est bien bas .

                J’ai des amis anciens résistants qui sont de droite, ils seraient sûrement très contant de savoir qu’un gars de chez eux de chez vous chie (et en plus persiste) sur leurs camarades communistes tombés au combat face à la peste.

                Je vous conseille vivement et fortement de calmé votre individu malsain.

                J’ai d’ailleurs fait un découpage de cette page au cas ou à droite on me dirait que je ne raconte que des bêtises, que l’on me dise que l’on a pas de ça chez nous, ils verront preuve à l’appui que c’est malheureusement une réalité .


              • ASINUS 2 juillet 2009 13:23

                les bolcheviks tsssss Armand j amais lu cavalerie rouge d issac babel ?
                marrand moi quand je les imaginent je vois parrallelement les corps francs de courlande
                qui sommes nous pour porter 60/70ans aprés un jugement et nos familles etaient elles toutes si homogenes un lointain cousin de mon pere a fait l ébre et un autre a retraité de smolensk a berlin dans la charlemagne voir les années 30/40 avec nos yeux c est regardé du sépia en hdmi


              • ASINUS 2 juillet 2009 13:55

                ,,,, ???? pouvez repeter la question ?


              • Gabriel Gabriel 2 juillet 2009 14:03

                tiens ? la verite te blesse ? , tu te sens morveux ? en plus tu fiches les gens ? tu les dénonces ? tu ferais un bon kapo nazi ou stalino ; bien continue ,au NPA on embôche .

                Qu’es-t’as, t’as peur que tes copains te tapent sur les doigts à cause de tes propos, c’est clair que tous tes camarades de droite ne vont pas les apprécier, j’espère bien d’ailleurs  !

                Ouais, les mecs comme toi je les dénonce ceux qui crachent à la gueule de ceux qui ont combattu et ceux qui sont morts en combattant les pourris de nazi .

                Les cracheurs à la gueule comme toi, c’est un plaisir de les dénoncer, un manque de respect total envers ceux qui t’ont donné ta liberté d’écrire tes sales phrases ici.

                Pour ton info, je n’appartiens à aucun parti politique, je suis même A politique, mais je respecte les autres et leurs idées, qu’elles soient de gauches comme de droites, mais je n’aime pas les dérives malsaines comme les tiennes.

                Allez va donc prendre des leçons de démocraties, au lieu de dire que ceux qui ne pensent pas comme toi devraient mourir .

                A au fait, de dénoncer le mal, c’est faire le bien !


              • armand armand 2 juillet 2009 18:30

                Asinus,

                En fait je serais plutôt d’accord avec toi - malgré mes éclats de colère je suis plus mitigé. J’admire les Blancs de Wrangel mais je hais les pogromes, Trotski est un homme fascinant, mais je tiens l’assassinat de la famille impériale pour un crime contre l’humanité. Pour l’ensemble de l’époque, le régime de Nicolas II a commis ’pire qu’un crime, une faute’ en s’engageant dans la guerre ; mais le régime bolchevik je l’aime encore moins. J’ai un faible pour Makhno et considère Petlioura comme une ordure.
                Jamais eu d’indulgence pour les collabos, néanmoins, même si j’ai eu des rapports cordiaux avec Christian de la Mazière - mais est-on responsable de ses engagements à l’âge de 18 ans...


              • Gabriel Gabriel 2 juillet 2009 19:49

                hahaha té mal dans tes bottes , tu as fait supprimér ma réponse hihihi ! çà te gene hein les verités , tu sais que j’ai raison et tu vas pleurer au censeur hahaha , quel courage ! assume tes travers tout le monde peut pas etre farpait hihi . allez va en paix récite deux « sarko qui etes a lélysée » et trois « je vous salue carla » ...lol ...

                Si c’est à moi que tu d’adresses, je n’ai rien fait supprimé, d’ailleurs vu que tu manques de logique et d’observation ........ je te ferais remarqué que je fais un copier/coller à chaque fois de ce à quoi je réponds, alors avant de m’accuser de quoi que se soit et de me prendre pour un faiblard, je te conseille de vérifié ce que tu dis ça t’évitera de passer pour une âne éternel ....... tocard !

                Quand a mes panards botte ou pas c’est pas toi qui va m’y monter dessus !

                Quand aux prières auxquelles tu m’invites, je ne suis pas un lobotomisé comme toi, je t’es déjà dit, je suis A politique, PERSONNE ne m’a encore converti à quoi que se soit contrairement à toi, va prier tes idoles tu pourras dormir contant et tranquille, tu te sentiras moi seul avec l’appui des gouroux dont tu as besoins pour te sentir à laise et pour vivre .

                Bon vent !

                Ps : AGORAVOX, je demande que vous donniez confirmation au tocard que je n’ai rien demander, que la suppression de son post ne vient pas de moi . MERCI !


              • Jack Nico 1er juillet 2009 10:50

                oups fallait lire « face à la vermine » , je valide sans me relire veuillez m’exuser !


                • Jack Nico 1er juillet 2009 11:08

                  Chacun ses héros vous c’est le voleur de poule ernesto guevara, moi c’est Lucien Fenet , avouez que ce denier a bien plus de panache que votre ranconneur de péones asthmatique buté par un flic bolivien !


                • Jack Nico 1er juillet 2009 11:16

                  J’ai commis une erreur ce n’est pas Lucien Fenet , mais Henri Fenet , mes plates excuses !


                • miwari miwari 1er juillet 2009 12:42

                  Nico, vous faites trop d’erreurs, allez vous recoucher et revenez demain, oh et puis non ne revenez pas, c’est encore mieux !


                • Lisa SION 2 Lisa SION 2 1er juillet 2009 10:54

                  " Ce qui est curieux, c’est que, par contre, sont toujours écartés les liens entre le national socialisme allemand et le capitalisme...« 

                   » Formes de communication distinctes par leur objet, propagande et publicité sont souvent perçues comme appartenant à deux sphères séparées, le politique et l’économique. Pourtant l’étude des archives montre que les pratiques et les savoirs associés à ces activités sont souvent imbriqués. Quels sont les liens qui unissent publicité et propagande à partir des années 1920 surtout, période marquée par leur professionnalisation ? Prenant pour point de départ les cas de l’Allemagne et de l’Italie, ce dossier explore les rapports entre ces deux sphères, en Europe, des années 1920 aux années 1960. Il propose une analyse croisée des pratiques, des théories et des techniques de propagande et de publicité, analyse qui porte à s’interroger sur les transferts entre domaines et régimes politiques différents. http://www.pressesdesciencespo.fr/livre/?GCOI=27246100428880

                  Un journaliste fit un jour cette expérience de remplacer « propagande » par « publicité » dans le principal chapitre de ce livre qui en traite. Lu avec le mot « publicité », la similitude devenait flagrante avec l’époque actuelle et le texte définissait parfaitement le système tel que nous le vivons quotidiennement. Quand ce journaliste citait le texte à des étudiants, ceux-ci le trouvaient tout à fait d’actualité et équilibré. Quelle ne fut pas leur surprise d’apprendre qu’ils venaient d’apprécier le best seller d’Hitler revu et corrigé... !

                  Je cite Noam Chomski ; " Le premier ministère de la propagande, appelé ministère de l’information, a vu le jour en Angleterre durant la Première Guerre Mondiale. La tâche qui lui fut assignée fut de contrôler l’esprit dans le monde entier. Ce qui les intéressait particulièrement c’était l’esprit des Américains et, plus exactement, l’esprit des intellectuels américains. Ils pensaient que s’ils arrivaient à convaincre les intellectuels américains de la noblesse de l’effort de guerre britannique alors les intellectuels américains pourraient réussir à entraîner la population essentiellement pacifiste de Etats-Unis, qui ne voulait rien avoir à faire avec les guerres des Européens, dans un élan de fanatisme et d’hystérie qui finirait par la décider à entrer en guerre. La Grande Bretagne avait besoin du soutien américain c’est pourquoi l’objectif de son Ministère de l’information fut d’atteindre l’opinion publique américaine et les leaders de l’opinion. L’administration Wilson a réagi en implantant ici la première agence d’Etat de la propagande, appelée Comité de l’information publique. " http://www.inst.at/trans/15Nr/plenum/chomsky15FR.htm

                  Nous ne nous méfierons jamais assez du système économique actuel qui nous dirige par le bout du nez, je suis poli...il n’est qu’une traduction édulcorée des plans sordides d’émasculation humaine !
                  Bien à vous Olivier.L.S.


                  • Lisa SION 2 Lisa SION 2 1er juillet 2009 11:14

                    " Les doctrines léninistes sont à peu près pareilles.Leurs ressemblances sont frappantes. Les Nazis les ont adoptées. Si vous lisez Mein Kampf, vous serez étonnés à quel point Hitler a été impressionné par la propagande anglo- américaine. Il prétendait, non sans raison, que c’est ce qui a fait gagner la Première Guerre Mondiale et il espérait que les Allemands seraient prêts aussi à la prochaine occasion et il a développé leur propre système de propagande, calqué sur les démocraties. Les Russes l’ont essayé, mais il était trop grossier pour être efficace. L’Afrique du Sud l’a employé, d’autres aussi et jusqu’à maintenant. Mais au vrai premier plan se trouvent les Etats- Unis, étant la société la plus libre et la plus democratique, où il est d’autant plus important de contrôler les opinions et les attitudes...

                    Répandre Mein Kampf, c’est éditer les recettes de cuisine mentale...


                  • Mr.K (generation-volée) Mr.K (generation-volée) 1er juillet 2009 13:09

                    LiSA je vous trouve un peu naïve sur le coup,ce bouquins est trop vulgaire pour servir de livre de recette.
                    Je conseillerais plutôt celui là,édifiant :

                    propaganda de Edward Barneys : http://www.amazon.fr/Propaganda-Comment-manipuler-lopinion-d%C3%A9mocratie/dp/2355220018

                    Edward Barneys,neveu de Freud,nous montre bien ici que la propagande n’a jamais cessé,que c’est l’outil de tout le pouvoir democratique.Les controleurs de masse deguisé en « conseilers en relations public »

                    http://www.dailymotion.com/video/x58c4o_edward-barneys-limposteur-le-propag_news


                  • morice morice 1er juillet 2009 11:03

                    Je cite Noam Chomski 


                    méfiez vous de Chomsky....

                    L’historien français Pierre Vidal-Naquet, spécialiste du négationnisme, considère cependant que la pétition signée par Chomsky allait plus loin que la simple défense de sa liberté d’expression (à laquelle par ailleurs l’historien français souscrit) : la pétition présentait la recherche et les conclusions de Faurisson comme sérieuses et respectables. De plus, Vidal-Naquet reproche à Chomsky d’avoir qualifié Faurisson de « sorte de libéral relativement apolitique » alors que les textes de ce dernier manifesteraient selon lui un antisémitisme patent : « Vous aviez le droit de dire : mon pire ennemi a le droit d’être libre, sous réserve qu’il ne demande pas ma mort ou celle de mes frères. Vous n’avez pas le droit de dire : mon pire ennemi est un camarade, ou un « libéral relativement apolitique ». Vous n’avez pas le droit de prendre un faussaire et de le repeindre aux couleurs de la vérité. »51

                    • Babar Babar 1er juillet 2009 11:32

                      de l’auteur
                      @mcm
                      Pour le coup, vous etes particulierement abscon. Mon papier n’est pas angle sur la reception de Mein kampf, aujourd’hui, chez les Indiens, les Arabes et les Turcs. Ce chiffre que je donne est une information contenue dans le livre. Il me semble, pour repondre precisement a votre question qui n’en est pas une, que j’explique, par une citation, cet engouement. Mein kampf est lu par les hyper nationalistes qui rejetent le systeme parlementaire. Le livre est suffisamment fourre-tout pour satisfaire ceux qui de toute facon n’ont pas besoin de le lire pour avoir une idee preconcu. En Inde les nationalistes remplacent le mot Juif par le mot Musulman et le tour est joue. Vous pouvez aussi vous procurer le livre. Mon papier se contente de le presenter.
                      Maintenant la technique qui consiste, comme vous le faites, a amalgamer deux faits qui n’ont rien a voir entre eux, a un nom... Et vous, vous mangez de la choucroute ? Quel rapport ?


                    • Gazi BORAT 1er juillet 2009 12:02

                      Par contre, au niveau de la classification raciale, les Arabes (sémites selon l’anthropologie allemande) ne sont pas très bien placés...


                    • omar omar 1er juillet 2009 15:27



                    • Gazi BORAT 1er juillet 2009 17:05

                      @ MCM

                      Plutôt que de chercher une explication aux choses de ce monde dans les sites les plus extremisytes d’Agoravox, peut-être devriez vous vous documenter quelque pu sur les théories du développement de la personnalité élaborées par Sigmund Freud.

                      Sa théorie du complexe d’Oedipe, et notamment le meurtre du pêre, vous expliquerait pourquoi les apostats en tous genres prêchent la haine de la religion de leur paternel..

                      C’est affiligeant, mais c’est ainsi..

                      (Inutile de chercher, je peux vous l’affirmer : Sigmund Freud n’était pas islamiste)

                      gAZi bORAt


                    • Deneb Deneb 2 juillet 2009 07:58

                      Gazi : Freud n’a aucune pertinence, ses soi-disant expériences étaient en fait des mises en scène. Le freudisme est une secte. Aujourd’hui mis à mal par les neurosciences, le freudisme se réfugie dans un systéme de croyances dignes de la plus obscure des religions. Ses « techniques » ne marchent qu’avec des gens ayant connu une education basée sur une idéologie monothéiste. Le freudisme n’a jamais gueri une seule pathologie serieuse, les psychanalystes sont des charlatans.


                    • Gazi BORAT 2 juillet 2009 08:22

                      @ MCM

                      L’accusation de « batardise »...

                      Chapeau ! Et vous allez après critiquer les religions trop patriarcales à votre goût ?

                      Soyez cohérent !

                      gAZi bORAt


                    • Gazi BORAT 2 juillet 2009 08:25

                      @ DENEB

                      Il faut distinguer Freud comme théoricien (on lui doit l’inconscient, que peu remettent en cause) et Freud le thérapeute..

                      Je pense que « la cure par la parole » a fonctionné très bien parmi les patients de son temps et n’est pas un modèle, tel quel, transposable universellement.

                      Quant aux neurosciences.. je suis par contre sceptique, trop de sensationalisme à mon goût.. et une mine d’or pour les laboratoires !

                      gAZi bORAt


                    • Deneb Deneb 2 juillet 2009 09:19

                      Gazi : Pour l’inconscient, ou le subconscient, Freud n’a fait que compiler ce que les réalistes russes, tél Dostoievski ou Tolstoi, ont compris un siècle auparavent, et l’ont exprimés en depéignant des caractères avec une justesse et une originalité inédites. En matière de conaissance de fonctionnement du cerveau, faire une division conscient-inconscient est aussi reducteur que de diviser le monde en 4 elements.

                      Que les neuroscience soient malheureusement soumises, comme tout le reste, au mércantilisme, vous n’avez pas tort. Les decouvertes d’Einstein, sans lequelles pas de satellites, GPS ou voyages dans l’espace, ont aussi servi à mettre au point la bombe atomique. Le fait que les neurosciences soient exploitées par le genocidaire lobby pharmaceutique ne leur enlève pas toute la pertinence, ça prove par contre l’efficacité d’une approche bien plus scientifique de fonctionnement du cerveau, basée non pas sur la culture et les croyances, mais sur des mesures précises et les analyses débarassées de tout idéologisme et parti pris.

                      Que la psychanalyse a pu soi-disant « améliorer » l’état de certains patients prouve seulement la facilité à manipuler les gens mentalement fragiles. Celui qui s’attaque à une depréssion sevère avec une approche freudienne est pareil à celui qui s’atttaque au cancer avec la priere. J’ai dans mon entourage proche une personne qui voulait soigner sa depression en dépensant des fortunes en psychothérapies, coachings et autres conversations analytiques pour finalement finir aux electrochocs et un traitement lourd, qui a pourtant prouvé son efficacité à attenuer sa souffrance et lui permettre une vie normale et épanouie.


                    • barbouse, KECK Mickaël barbouse 1er juillet 2009 11:16

                      bonjour,

                      la « mystique » du livre interdit donne souvent l’illusion que son contenu a forcément « quelque chose », on retrouve le même type de réaction vis à vis de livre de « sorcelleries ». Mais dés qu’on met le nez dedans, on s’aperçoit que c’est souvent surfait et qu’avoir peur d’un livre est la dernière chose a faire pour un esprit équilibré.

                      Mein kampf, je n’ai lu qu’un ensemble d’extraits, et la première chose qui m’a surprise, c’est que je m’attendais a la prose d’un fou a l’esprit dérangé, alors qu’il y a une apparence de cohérence dans la construction réthorique du texte.

                      Elle est faite pour convaincre avec des méthodes classiques, adolf s’y place en jeune ignorant buccolique, pauvre, en situation précaire ( posture proche du lecteur cible) qui étape par étape, la première il les reconnais comme allemand, la dernière ils ont la main mise sur les banques, la presse et veulent nuir au peuple aryen, et donc a lui en particulier.

                      En faite, du point de vue réthorique, on y trouve la construction « rationnel » d’un préjugé, comment utiliser des faisceaux de présomptions et leur donner une cohérence qui se veut raison pour justifier son « combat ».

                      a bien des égards on y trouve l’expression des courants de pensée dominant en europe a l’époque sur l’homme. La vision mécaniste de l’homme ( trés utilisé par la suite dans la propagande hitlérienne, comme le démontre viktor klemperer dans son excellent livre « LTI, la langue du 3 eme reich ») cumulée a la théorie de darwin, un peu de gustave le bon et un soupçon de pureté originelle façon nietzcshe sur la race allemande. 

                      On est loin de la conscience d’un prima potenta humain, mais dans la guerre des races et le droit à la survie qui autorise.

                      Néanmoins, au jour d’aujourd’ui, avec le retour des grilles socio éthniques et des lobbys communautaires, une partie de la réthorique de mein kampf peu encore etre d’un certain impact, principalement parce que la société française semble bloquée en matière d’ascenseur social et donne le ressentie que certains, juifs inclus, vérrouillent et manipule le systeme dans le sens exclusif de leur intérets, de la préférence communautaire, et non celui du pied d’égalité des chances et du citoyen.

                      Aussi, je ne m’étonne pas de son actualisation et de son utilisation en source d’inspiration, même si c’est devenu désuet, intellectuellement caduque, et ridicule comparé aux enjeux sérieux du présent.

                      amicalement, barbouse.


                      • Gazi BORAT 1er juillet 2009 11:29

                        @ actias

                        Une institution du capitalisme américain qui m’a le plus fait songer à Auschwitz et à sa fameuse « rampe » :

                        Cette usine à trier les émigrants qu’était Ellis Island : même armée de fonctionnaire soupesant et classant l’humain selon sa rentabilité économique, même déshumanisation par la transformation des noms de famille sur les registres, masse énormes d’invidus traités comme du bétail..

                        http://www.latinamericanstudies.org/ellis-island-2.htm





                        gAZi bORAt




                      • snoopy86 1er juillet 2009 12:07

                        Merci à Gazeux de nous parler de ces millions d’immigrants qui ont été déportés de force aux USA ....

                        Encore un de ces amalgames honteux.

                        Ce que Gazeux ne veut pas c’est que l’on compare national-socialisme et marxisme-léninisme qui ne sont que les deux faces d’une seule et même saloperie....

                        Il reste encore aujourd’hui quelques cinglés qui se réclament du nazisme et quelques tarés qui croient encore au communisme. Tous à mettre dans le même sac !!!!


                      • armand armand 1er juillet 2009 12:08

                        Gazi,

                        Intéressante comparaison, mais à part l’organisation industrielle et rationnelle à grande échelle appliquée aux humains, la finalité est radicalement différente. Et même inversée.

                        A Ellis Island, une infime minorité d’émigrants étaient renvoyés dans leur pays d’origine ; c’était bien plutôt l’antéchambre d’une vie nouvelle, ardemment souhaitée par les nouveaux arrivants (même s’ils répondaient souvent à des chants de sirène, voir l’excellent film la Porte Dorée avec Charlotte Gainsbourg). Pour beaucoup d’entre eux c’était la première visite médicale, le premier repas de bonne qualité, la première attention qui leur était portée en tant qu’individu. On sait que de nombreux médecins, psychologues, officiers en poste à Ellis Island étaient soucieux du bien-être des nouveaux-arrivants, et souvent à la pointe du progrès dans leur domaine.
                        L’une de mes grands-mères est passée par là au début du XXe siècle - elle n’en a gardé que de bons souvenirs, et j’ai toujours,accrochée au-dessus de mon bureau, la photo de son bâteau, au dos de laquelle elle-même et toutes les copines qu’elles s’étaient faites pendant la traversée avaient inscrit, chacune dans sa langue d’origine, des voeux de bonne chance.
                        Dans les gares de triages des camps, on dépouillait progressivement de toute humainé avant d’aboutir à la mort et la transformation en matière première. A Ellis Island, c’était l’inverse.

                        Quand aux usines Ford, y travailler était souvent perçu par les ouvriers comme une nette amélioration de leur ordinaire - Ford pratiquant l’axiome selon lequel des ouvriers mieux payés faisaient de meilleurs consommateus.


                      • snoopy86 1er juillet 2009 12:10

                        @ Actias

                        Il parait que Pol-pot, Ceaucescu, Mao, Lénine et Staline utilisaient des stylos Waterman...

                        La société Waterman est-elle complice de ces criminels ?


                      • Gazi BORAT 1er juillet 2009 12:17

                        @ ARMAND

                        Concernant la comparaison avec Ellis Island, elle m’est venue il y a peu en regardant « America, America » d’Elia Kazan.

                        Concernant Ford, je suis plus partagé que vous sur la vie idyllique de l’ouvrier de Dearborn... Un excellent ouvrage qui décrypte la question (je l’ai lu).

                        Le « Fascisme » américain et le fordisme de Damien Amblard

                        http://www.histobiblio.com/histobiblio/article.php3?id_article=536

                        CITATION :

                        A la fois réactionnaire (sur les idées sociales) et révolutionnaire (sur l’organisation rationnelle du travail et de la société), ruraliste et moderne, Ford tenta d’exploiter les pires pulsions américaines au nom de sa propre idéologie - certes incohérente - et de sa soif de pouvoir.
                         
                        La Grande Dépression aurait pu constituer à ce titre une occasion favorable, mais l’Amérique connut alors un sursaut démocratique, les idées fordiennes trouvant en face d’elle toujours davantage d’adversaires résolus.

                        Plus dévastatrice pour Ford fut la mise à l’index de ses pratiques « sociales » étouffant toute contestation ouvrière, ce qui le coupa d’une opinion traumatisée par la crise économique. L’entrée en guerre des Etats-Unis contre les puissances de l’Axe, en 1941, acheva ce processus."

                        gAZi bORAt


                      • armand armand 1er juillet 2009 12:59

                        Snoopy,

                        Ouf ! J’ai toujours été un fan des Parker - j’ai les mêmes depuis 30 ans, des soumarques ’Plexor’ fabriquées en France entre 1948 et 1950, inusables.
                        C’est paraît-il la dernière génération de stylos-plumes faite pour servir à écrire beaucoup, et pas seulement à signer des chèques...


                      • Gazi BORAT 1er juillet 2009 13:37

                        @ ARMAND

                        « La première visite médicale, le premier repas de bonne qualité.. »

                        Vous ouvrez là un débat qui rappelle ces controverses qui avaient cours à l’époque du Black Panthers Party.

                        On envoyait fréquemment aux militants du BPP que les conditions de vie de la majorité des Noirs américains étaient nettement meilleures que celles que connaissaient leurs frêres d’Afrique.

                        Ce à quoi il était répondu invariablement :

                        « On peut dire la même chose des animaux dans les zoos »

                        Vous avez raison pour Ellis Island mais l’individu ainsi accueilli n’étaot considéré qu’en fonction de son utilité économique. Toust comme à Auschwitz où vous étiez dirigés à droite ou à gauche selon votre état physique.

                        Le souci de l’état de santé de l’immigrant ? Ne pas contaminer ses collègues.. Tout comme les poulets en batterie, très bien suivi au niveau médical et nourri régulièrement..

                        Pour ce qui est des rejets, je n’ai pas de chiffres.. mais juste une anecdote, lue dans une interview de Charles Trenet dans un PARIS MATCH de 1953.

                        Il était demandé au chanteur ce que signifiat le tatouage qu’il portait sous le poignet gauche, en partie caché par sa montre : une étoile à cinq branches.

                        « C’est le symbole des refusés d’Ellis Island », sans s’étendre davantage..

                        On suppose donc qu’il aurait tenté d’émigré aux States..

                        Concernant l’espoir d’une vie meilleure, ces paroles d’une chanson de la grande Frehel :

                        « Y’en a qui vous parlent de l’Amérique
                        Ils ont des visions de cinéma
                        Ils vous disent » quel pays magnifique
                        Notre Paris n’est rien auprès d’ça « 
                        Ces boniments-là rendent moins timide,
                        Bref, on y part, un jour de cafard...
                        Encore un de plus qui, le ventre vide
                        A New-York cherchera un dollar
                        Parmi les gueux et les proscrits,
                        Les émigrants aux coeurs meurtris ;
                        Il dira, regrettant Paris... »

                        http://www.youtube.com/watch?v=ATfbEFa2AFc&hl=fr

                        gAZi bORAt


                      • Massaliote 1er juillet 2009 14:52

                        A GAZI

                        Pour les afro-américains je vous renvoie au livre d’Eric Weissmann sur Amin Dada.
                        Mohamed Ali en tournée en Ouganda regardait le spectacle offert sur le trajet du train. Des cadavres innombrables gisaient au bord des marigots.

                        Alors le boxeur déclara à son secrétaire : « Remercions le ciel que nos ancêtres aient pris le bateau pour aller DU BON CÔTE »


                      • Gazi BORAT 1er juillet 2009 15:22

                        Muhammad Ali, au moment de son refus d’incorporation pour le VietNam..

                        « Jamais un Vietnamien ne m’a traité de sale nègre ! »

                        Rappelons ici qu’il était offert à l’ex Cassius Clay, non pas de servir de chair à canon dans la jungle pour ITT et la Dow Chemical mais un poste d’entraineur pour l’écurie de boxeurs de l’US Army..

                        On lui fit payer durement son refus public de participer à cette expédition coloniale..

                        gAZi bORAt


                      • Massaliote 1er juillet 2009 15:39

                        A GAZI

                        « on lui fit payer durement » ? Précisez SVP.


                      • Gazi BORAT 1er juillet 2009 17:09

                        "In 1967, Ali refused to be inducted into the U.S. military based on his religious beliefs and opposition to the war in Vietnam. He was arrested and found guilty on draft evasion charges, stripped of his boxing title, and his boxing license was suspended. He was not imprisoned but did not fight again for nearly four years while his appeal worked its way up to the U.S. Supreme Court."

                        Ce qui aurait du lui coûter sa carrière ... mais il remonta ensuite sur le ring et reconquit son titre dans un de ses plus beau combat.

                        Aucun sportif ne fut plus lourdement condamné que lui pour une prise de position politique à cette époque..

                        gAZi bORAt


                      • armand armand 1er juillet 2009 21:08

                        Gazi,

                        Main d’oeuvre, ou population permettant d’aggrandir le pays et en faire la plus grande puissance mondiale ? Il y a un peu des deux. En tout cas, votre comparaison ne tient pas parce que ce repas correct que les immigrés prenaient sur Ellis Island ne fixait pas leur sort pour toujours - à eux de bâtir leurs vies ensuite. Ces immigrés, d’ailleurs, à la différence des Africains-Américains, sont venus de leur plein gré - consentant souvent à d’immenses sacrifices. Franchement, j’ai plus confiance dans les témoignages de première main.
                        Quant à Trénet, permettez-moi d’en douter. Passé les débuts des années ’20 on ne transitait plus par Ellis Island sauf dans les cas particuliers - le tri s’effectuait dans les consulats U.S. à l’étranger.

                        Loin de moi, néanmoins, l’idée que tout était rose - il y a eu beaucoup plus d’immigrés déçus qui sont rentrés chez eux que de refoulés pour des raisons d’hygiène.
                        Mais compte tenu de l’ampleur du phénomène d’immigration aux USA, comment auriez-vous aimé que celle-ci fût traitée ? On peut trouver choquant, bien sûr, que le passage par Ellis Island fût réservé aux seuls passagers de troisième classe - les plus fortunés étaient simplement interviewés à bord de leur paquebot, et si j’en crois le Baedeker de ces années-là, on n’exigeait aucun papier d’identité, passeport ou visa pour entrer aux U.S.A.


                      • armand armand 1er juillet 2009 21:10

                        « cette expédition coloniale »

                        PAs vraiment l’opinion d’un grand nombre de sud-vietnamiens....


                      • Massaliote 2 juillet 2009 08:55

                        ARMAND

                        Exact, Même Olivier Todd a déclaré chez Pivot à l’inénarrable G. Marchais qu’il regrettait « d’avoir participé à l’agonie du peuple vietnamien » par son adhésion au PC.


                      • frédéric lyon 1er juillet 2009 11:36

                        Sacré Gazi !


                        Le « capitalisme » le fait penser (? !) à Mein Kampf !

                        • Gazi BORAT 1er juillet 2009 12:00

                          @ F.Lyon

                          « penser » ?!

                          C’est un exercice intéressant, vous devriez essayer !

                          gAZi bORAt


                        • Reinette Reinette 2 juillet 2009 01:38




                          OUI ! Gazi c’est du lourd ! 


                        • le-Joker le-joker 1er juillet 2009 11:46

                          Bof je ne vois pas l’intérêt particulier à lire Mein Kampf aujourd’hui bien que je l’ai lu pour comprendre comment on pouvait atteindre un tel degré de folie. Aujourd’hui il suffit de lire le Coran pour retrouver le contenu de Mein Kampf. D’ailleurs comment expliquer que Mein Kampf figure en deuxième position des ventes de bouquins dans de nombreux pays islamiques ?
                          Gazi Borat va bien nous trouver une explication historique à cela mais il va falloir se contorsionner pour expliquer les les islamistes ne font aucun rapprochement entre l’un et l’autre.


                          • Gazi BORAT 1er juillet 2009 11:53

                            @ Romain de P.

                            Merci d’être passé entre deux fils sur la mode afghane..

                            La Bible était aussi le second livre diffusé en Allemagne après Mein Kampf.. Doit-on y voir un lien ?

                            Nombre de nazis étaient blonds, la couleur des cheveux exerce-t-elle aussi son influence sur la perception de l’idée démocratique ?

                            Nombre de gardiens de camps de concentration étaient pêre de famille, eux aussi. Vous sentez-vous des affinités avec eux ?


                            gAZi bORAt


                          • le-Joker le-joker 1er juillet 2009 12:01

                            Vous savez Gazi Borat vos insertions sur la couleur de cheveux m’amusent, je suis un pragmatique j’écoute ce qu’Adolf en pensait lui-même.

                            « Mein Kampf le livre qui, répandu en Allemagne à plus d’un million d’exemplaires, a eu sur l’orientation soudaine de tout un peuple une influence telle, qu’il faut, pour en trouver l’analogie, remonter au Coran. »(Extrait de l’Avertissement dans l’édition française de Mein Kampf publiée avant la seconde guerre mondiale.)

                            « La religion d’Hitler est la plus proche qui soit de l’islamisme, réaliste, terrestre, promettant le maximum de récompenses dans cette vie, mais avec ce Walhalla façon musulmane avec lequel les Allemands méritoires peuvent entrer et continuer à goûter le plaisir. Comme l’islamisme, elle prêche la vertu de l’épée. (1936, C.G. Jung à propos d’Hitler, Entretiens et Interview, p. 94) »
                            « Hitler possède un pouvoir magnétique sur les foules ; qui découle de la foi en une mission qui lui aurait été confiée par Dieu. Il se met à parler sur le ton de la prophétie. Il agit sur l’impulsion et rarement sous l’empire de la raison. Il a l’étonnante faculté de rassembler les points essentiels d’une discussion et de lui donner une solution. Une forte intuition lui permet de deviner la pensée des autres. Il sait manier avec habileté la flatterie. Sa mémoire infaillible m’a beaucoup frappé. Il connait par cœur des livres qu’il a lus. Des pages entières et des chapitres sont photographiés dans son esprit. » (Erwin Rommel à propos d’Hitler, octobre 1938)

                            Léon Degrelle, fondateur du rexisme qui était un mouvement fasciste belge, écrit « Contrairement à tout ce qu’on a pu raconter, Hitler n’était pas du tout un païen (...) Hitler avait indiscutablement un faible pour la religion islamique. Lui qui était d’origine catholique et comme enfant avait chanté dans le chœur de la paroisse, montrait un grand intérêt pour l’Islam et sa civilisation ».
                            Dans les Propos de table [4] Adolf Hitler déclare : conversation du 5 juin 1942 : « Et cette fois nous éprouvons une violente sensation de colère à la pensée que des Allemands ont pu s’enliser dans des doctrines théologiques privées d’une quelconque profondeur quand sur la vaste terre il y en a d’autres, comme celle de Confucius, de Bouddha et de Mahomet, qui à l’inquiétude religieuse offrent un aliment d’une bien autre valeur. »

                            Idem, le 1 août 1942 : « Nous ne comprenons pas que les prêtres s’imaginent Dieu à la ressemblance d’un homme. De ce point de vue, les disciples de Mahomet sont, de loin, supérieurs aux prêtres, parce qu’ils n’éprouvent pas le besoin de se figurer Allah physiquement ! ». « L’époque arabe fut l’âge d’or de l’Espagne la plus civilisée. Puis vint l’époque des persécutions toujours recommencées ».

                            « La civilisation a été l’un des éléments constitutifs de la puissance de l’Empire romain. Ce fut aussi le cas en Espagne, sous la domination des Arabes. La civilisation atteignit là un degré qu’elle a rarement atteint. Vraiment une époque d’humanisme intégral, où régna le plus pur esprit chevaleresque. L’intrusion du christianisme a amené le triomphe de la barbarie. L’esprit chevaleresque des Castillans est en réalité un héritage des Arabes.

                            Si à Poitiers Charles Martel avait été battu, la face du monde eût changé. Puisque le monde était déjà voué à l’influence judaïque (et son produit, le christianisme, est une chose si fade !) il eût beaucoup mieux valu que le mahométisme triomphât. Cette religion récompense l’héroïsme, elle promet aux guerriers les joies du septième ciel… Animés par un tel esprit, les Germains eussent conquis le monde. C’est le christianisme qui les en a empêchés. »
                            (Adolf Hitler, 28 août 1942, Libres propos sur la guerre et la paix recueillis sur l’ordre de Martin Bormann, vol. 2, 1954, p.297.)


                          • le-Joker le-joker 1er juillet 2009 12:07

                            Gazi Borat vous avez pris un RTT spécial quand vous avez vu le sujet ? Quelle grandiloquence pour essayer à grand renfort historique d’empêcher le rapprochement qu’Adolf faisait lui-même.

                            Mais ça ne va pas être facile Gazi, la journée n’y suffira pas.

                            Curieuse démarche pour un athée convaincu que d’essayer d’éviter de pointer les horreurs du Coran quand vous-même vous pointez les horreurs du Christianisme.


                          • Gazi BORAT 1er juillet 2009 12:10

                            @u JOKER

                            Curieux, vos posts sont toujours des copiés collés que l’on retrouve simultanément diffusés par nombre de sites extremistes..

                            Avez-vous déjà ouvert un livre dans votre vie où vous nourrissez vous uniquement dans les poubelles du Web ?

                            Votre commentaires ci dessus se trouve ainsi sur :


                            http://www.claudiomutti.com/index.php?url=6&imag=1&id_news=77)

                            http://webresistant.over-blog.com/article-11175573.html

                            http://www.bivouac-id.com/2009/03/02/financement-islamique-en-france-ladministration-fiscale-publie-linstruction/


                            etc, etc..

                            L’adage « Un mensonge répété mille fois.. » est ici bien appliqué, mot pour mot, les même textes tournent en boucle sur le web..

                            gAZi bORAt



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