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Chikatilo

Portraits : Est une gamme de portraits de personnages ayant marqué leur époque ! C'est une sorte de raccourcie "biographique", privilégiant l'aspect psychologique des personnages. l'exercice étant de donner des informations avec un minimum de mots, c'est un condensé de ce que fut la vie de ces personnages pour mieux appréhender leur quintessence. L’emploi du « Je » permet une intimité subjective qui se voudrait être celle du sujet. Portrait du tueur en série Andrei Romanovitch Chikatilo.

Andrei Romanovitch Chikatilo né en Ukraine, le 16/10/1936 mort le 14/02/1994 .

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Chikatilo
Tueur en série

Quand j’étais enfant ma mère qui avait il est vrai, l’esprit perturbé, m’a raconté comment mon frère de 7 ans mon aîné s ‘était éloigné de la maison et avait été enlevé par les villageois qui l’avaient mangé ! Pendant la famine de 1930, il arrivait que l’on retrouve des personnes nues dans la neige, sur lesquelles avait été prélevé les fesses. A cette époque m’a t’elle contée, la Russie était confrontée à une terrible famine. Parfois la police venait chez le voisin car il avait était dénoncée par un autre voisin qui le soupçonnée de manger de la chair humaine, la soupe de doigts était alors très prisée. Si on croisait une personne bien portante et fessue, on pouvait être sur qu’elle se livrait au cannibalisme. Ces histoires se sont imprégnées en moi ! Ma mère chérie, était tout pour moi, mon père n’en parlons pas, à son retour de la guerre, comme tous le monde je l’ai insulté, c’était un traître car si il avait été vaillant il serait mort mais le salaud est revenu vivant ! Ma mère l’a repoussé et je n’ai plus écouté ce traître. Pour laver l’opprobre, je suis rentré au parti et j’ai suivi des études. Mes relations avec les femmes n’ont été que des échecs. Une fois pendant mon service militaire, l’envie a été tellement forte que j’ai sauté sur une jeune fille, je l’ai plaqué au sol et le fait de la dominer m’a fait éjaculer. Je pouvais enfin jouir en dehors de ma manie, la masturbation ! Ma sœur m’a présenté une copine à elle, nous nous sommes mariés mais je n’ai jamais pu avoir un rapport « normal ». Je n’ai jamais eu une érection suffisante, alors je me masturbais et ensuite je poussais mon sperme dans son vagin avec mes doigts, avec ma technique nous avons eu deux enfants mais nous ne sommes pas resté ensemble, une femme a besoin d’avoir des relations avec un homme viril capable d’érection ! J’avais honte de moi, ma femme connaissait ce secret intime, aux yeux de tous, j’avais une femme, deux enfants… je me dégoûtais ! Bien que devenu professeur, mes envies ont continué, elles ne m’ont jamais quitté en fait, seulement elles devenaient plus vindicatives. J’ai remarqué que j’appréciais la compagnie des enfants, ça me procurait une satisfaction sexuelle. J’ai acheté une bicoque ou j’ai commencé mon premier meurtre sur une fillette de dix ans, je n’ai pas pu la violer, alors je lui ai donné trois coups de couteaux et je l’ai jeté dans une rivière. J’ai eu la visite de la police car je correspondais au signalement mais comme j’étais membre du parti communiste, ça s’est arrangé aucun soupçon ne pouvait peser sur un membre du parti, incapable de crime aussi abominable. Un innocent fut condamné à mort à ma place. Ma seconde victime a été une prostitué de 17 ans, je lui ai sectionné un téton avec mes dents et j’ai dansé autour d’elle pendant qu’elle agonisait. J’ai commencé à fréquenté les gares routières à la recherche d’autres victimes. Les temps étaient dur, la faim tenaillait la populace, il y avait beaucoup de vagabonds, des jeunes en déshérence, en échange de nourriture ou d’un peu d’alcool, on me suivait facilement. J’ai trouvé une fille de 13 ans, la encore je n’ai pas réussi à bander, celle là de rage, je l’ai tué ! J’en étais maintenant à ma quatorzième victime et plus je tuais et plus mon estime de moi baissais, j’étais le plus misérable des êtres, je ne valais rien, j’étais rien. Une fois un inspecteur tenace m’a repéré, il a trouvé bizarre m’a façon de regarder les femmes mais l’imbécile m’a laissé repartir, de toute façon ma hiérarchie m’a couverte, il ne pouvait rien contre moi. Mais j’ai remarqué que peu de temps après, il s’est mis à me suivre, il a trouver louche ma manière d’aller d’une gare routière à l’autre et d’aborder les femmes, c’est lui qui a commencé à faire un lien entre les meurtres et moi. Un jour ce simple fonctionnaire me fit ouvrir mon inséparable mallette et y découvrit, un couteau, une corde et un tube de vaseline, il ne connaissait pas la fonction de mes ustensiles en tout cas il ne pouvait rien prouver, juste voir ses soupçons se consolider. Malheureusement pour moi, il trouva divers objets provenant de chez mon employeur, bien qu’une enquête fut ouverte pour harcèlement, il n’y eut pas de suite, un membre du parti ne pouvait être poursuivi sur ce chef d’accusation, c’était impensable, je fut condamné à un an pour vol, je fit trois mois ferme et je dû trouver un autre emploi. J’ai recommencé à tuer, à purifier la société de ces parasites, de ces vauriens qui ne manqueraient à personne. L’excitation parti, je me donnais, la nausée, j’étais sale, je puais la mort, une odeur terrible suintait de tout mes pores, la chair humaine se digère pas bien, notre corps l’assimile très mal. Je ne me comprenais plus, voilà que maintenant je retirais de plus en plus souvent les parties génitales de mes victimes pour les manger ? Aux garçons, il m’arrivait de leur arracher avec mes dents, toujours à la recherche de plus d’excitation et une fois mes phantasmes assouvies, je dégringolais dans l’abyme, je criais de rage, je m’insultais des pires noms, plus jamais de la vie, je ne pourrais avoir de l’estime pour moi, comment je pourrais supporter le regard des autres, je ne supporte plus le mien. Pendant mes années d’internat, à l’école j’avais été pris, alors que je faisais une fellation à un jeune garçon, ça m’a valu la plus terrible des correction. Peut être que cette saloperie vient de là ? J’aurais chopé ca comme on attrape un cancer ! Alors ça se développe dans le silence et ça attendait tapis dans le tréfonds de mon être, ça attendait le moment propice pour me gagner en entier, des pieds jusqu'à la tête !La police était sur mes traces, je devais faire attention, pendant trois ans je suis resté tranquille, le moindre faux pas et s’en était fait. J’ai recommencé et on m’a arrêté au bout de la 53éme victime. Au tribunal, j’ai raconté comment je cuisinais des morceaux choisis de mes proies avec des légumes, le public était horrifié mais il en redemandait mais qu’est ce qui cloche chez les honnêtes gens, je voyais bien que derrière leur moue protectrice je les fascinais, tout comme les experts et tous les gens venues du monde entier pour avoir droit à me voir mais qu’est ce qui ne va pas chez les honnêtes gens.Tous ces minables dans le public étaient capable de satisfaire une femme, avoir une érection mais moi j’ai jamais pu de ma vie mais aujourd’hui de les voir me regarder comme ça, j’ai ma revanche, je me dégoute moins. Des experts ont dit que je mangeais les clitoris des femmes car ils n’en ont retrouvé aucun mais c’est faux, je mâchouillais ces petits morceaux d'organes en forme de poires mais les manger,ça jamais, quelle horreur ! Je maintiendrais jusqu’au bout que je ne les mangeais pas, je ne voulais pas qu'ils pensent ça…une fois la sentence prononcée, je devais être exécuté d’une balle dans la tête mais je leur ai dit pas la tête, des Japonais veulent l’acheter ! Ils ont donné beaucoup d’argent !Je valais de l’argent, beaucoup d’argent mais il ne m’ont pas écouté !


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2 réactions à cet article    


  • Menouar ben Yahya 15 août 2014 11:27

    Bonjour,
     Je suis d’accord avec vous, le contexte social et politique du pays compte beaucoup, il est le terrain propice qui a permit les manifestations et les expressions de ces pathologies. La cause de ces phénomènes nous en disent tout autant sur l’individu que sur les sociétés qui produisent des traumatismes plus ou moins lourds chez les individus...l’horreur de ces crimes nous interpelle pour faire mieux appréhender la violence de nos sociétés et des maux qui la ronge...


  • cedricx cedricx 15 août 2014 07:17

    C’est abominable !

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