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Accueil du site > Culture & Loisirs > Culture > Élisabeth Jacquet de la Guerre, première femme-compositeur

Élisabeth Jacquet de la Guerre, première femme-compositeur

Du temps de Louis XIV seule une quarantaine de compositeurs a évité l’humiliation posthume d’un oubli total. Parmi eux, quelques rares noms connus*, mal le plus souvent, mais de femme, point. Il a pourtant bel et bien existé une pionnière, fort talentueuse de surcroît et reconnue à la Cour du très exigeant Roi-Soleil : Élisabeth Claude Jacquet de la Guerre.

Baptisée le 17 mars 1665 en l’église Saint-Louis-en-l’Isle, Élisabeth Claude Jacquet vient au monde dans une famille de musiciens et d’artistes, alliée notamment au célèbre peintre Philippe de Champaigne. Sa mère, Anne de La Touche, est apparentée aux Daquin**, et son père, Claude Jacquet, est un facteur de clavecin réputé de l’Île Saint-Louis. Tout naturellement il enseigne à sa fille l’art de jouer de cet instrument. Très vite, Élisabeth montre d’étonnantes dispositions pour le clavier. Á tel point que, dès l’âge de 5 ans, « la petite Jacquet », comme on la nomme alors, est présentée à la Cour et joue du clavecin devant le roi Louis XIV, comme le fera, quelques décennies plus tard et approximativement au même âge, le jeune Mozart devant les têtes couronnées d’Europe. Charmé, le Roi Louis confie l’éducation de la petite prodige à sa favorite du moment, Madame de Montespan, secondée un peu plus tard par Madame de Maintenon.

Une tutelle dont Élisabeth, jeune fille accomplie et brillante, s’émancipe pour épouser l’organiste Marin de la Guerre le 23 septembre 1684. Ses prestations en société comme chanteuse et instrumentiste ne suffisent pourtant pas à combler celle qui, curieusement, se fait appeler Mademoiselle de la Guerre comme en témoignent ses dédicaces. On comprend d’autant plus facilement cette ambition en se rapportant à ce qu’écrivait d’Élisabeth le Mercure Galant quelques années plus tôt, alors qu’elle n’était encore qu’une gamine sous la protection de Madame de Montespan : « C’est un prodige qui a paru ici (à la Cour, ndlr) depuis quatre ans. Elle chante, à livre ouvert, la musique la plus difficile. Elle l’accompagne, et accompagne les autres qui veulent chanter, avec le clavecin dont elle joue d’une manière qui ne peut être imitée. Elle compose des pièces et les joue sur tous les tons qu’on lui propose. Je vous ai dit qu’il y a quatre qu’elle parut avec des qualités si extraordinaires, et cependant elle n’en a encore que dix !  »

Forte de cette reconnaissance et de la protection de Mesdames de Montespan et de Maintenon, Élisabeth se met résolument à écrire, d’abord de courtes pièces qui sont jouées devant le Roi-Soleil ainsi qu’une brève musique de scène, créée en 1685 à la Cour et intitulé Les Jeux à l’Honneur de la Victoire. Suivent notamment un premier recueil de pièces de clavecin publié en 1687, un ballet en 1691, et une tragédie lyrique, Céphale et Procris, en 1694.

Outre de nouveaux recueils de pièces pour clavecin, on doit également à Élisabeth Jacquet de la Guerre des sonates pour violon et basse continue – qui figurent parmi les toutes premières sonates écrites en France –, des sonates en trio, deux recueils comportant chacun six cantates bibliques en 1708 et 1711, trois cantates profanes, dont Le Sommeil d’Ulysse, le chef d’œuvre de Mademoiselle de La Guerre, et un Te Deum à grand choeur en 1721 pour la convalescence de Louis XV.

Entretemps, le malheur s’est abattu sur sa famille : en quelques années, dans le 18e siècle naissant, elle perd successivement son père (1702), son mari (1704), puis un fils de 10 ans, tout aussi prometteur que sa mère tant était grande sa virtuosité au clavecin. Élisabeth Jacquet de la Guerre meurt le 27 juin 1729. Elle est inhumée le lendemain en l’église Saint-Eustache au terme d’une vie de musique qui a fait d’elle la première femme compositeur de l’histoire de France. Une réalité qui, malgré la reconnaissance des talents de cette pionnière et les sympathies dont elle bénéficiait à la Cour, ne lui a valu ni titre ni charge royale, nous rappelle la musicologue et chercheuse du CNRS Catherine Cessac, alors que ces honneurs pouvaient, au siècle du Roi-Soleil, échoir à des interprètes féminines. Le carcan masculin avait encore de beaux jours devant lui !

Sans remonter jusqu’à la belle comtesse Béatrice de Die (1160-1212), auteur de poèmes qu’elle mettait elle-même en musique à l’instar des troubadours, les femmes avaient déjà composé avant Élisabeth Jacquet de la Guerre, à l’image d’Élisabeth Lachanterie – une élève de Couperin –, mais de façon beaucoup plus anecdotique et sans que l’on ait gardé trace de leur activité créatrice dans la plupart des cas.

D’autres femmes composeront après Élisabeth Jacquet, mais si l’on excepte Émilie Candeille (1767-1834), Louise Farrenc (1804-1875) et la franco-irlandaise Augusta Holmès (1847-1903), il faudra attendre en France la fin du 19e siècle et le début du 20e pour que le sexe faible, notamment grâce à Cécile Chaminade (1857-1944), puisse enfin jouer un rôle significatif sans toutefois s’imposer à l’égal des hommes, et cela malgré le talent des sœurs Boulanger, Nadia (1887-1979) et Lili (1893-1918), ou celui de la seule femme du Groupe des Six, Germaine Tailleferre (1892-1983).

Assurément considérées comme des pédagogues de grande valeur et souvent recherchées pour la qualité de leur enseignement, les femmes peinent encore, de nos jours, à s’imposer dans la composition où leur contribution reste marginale et peu reconnue. Et cela alors qu’elles atteignent les sommets de la notoriété dans la plupart des domaines artistiques, notamment en littérature et cinématographie. Croisons les doigts pour que cela change dans les années à venir... 

Joseph Bodin de Boismortier, André Campra, Marc-Antoine Charpentier, François Couperin, Antoine Forqueray, Michel-Richard de Lalande, Jean-Baptiste Lully, Marin Marais, Jean-Joseph Mouret, Jean-Philippe Rameau ou Jean-Féry Rebel, etc.

* Elle sera la marraine du célèbre organiste et compositeur Louis-Claude Daquin

Lien musicaux :

Illustration : Élisabeth Jacquet de la Guerre par le peintre François de Troy

Bibliographie : Catherine Cessac, Élisabeth Jacquet de la Guerre, une femme compositeur sous le règne de Louis XIV. Éditions Actes Sud, 1995

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Élisabeth Jacquet de la Guerre, première femme-compositeur

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18 réactions à cet article    


  • Massaliote 22 novembre 2010 15:33

    Merci Fergus, pour m’avoir fait découvrir cette grande musicienne. Très bel article, comme toujours.


    • Fergus Fergus 22 novembre 2010 15:45

      Bonjour, Massaliote, et merci à vous pour ce commentaire.


    • Waldgänger 22 novembre 2010 20:02

      Bonjour Fergus, j’avais deviné que c’était vous rien qu’à voir le titre de l’article, j’avais entendu un peu de ce compositeur il y a quelque temps, c’est une bonne occasion de se rafraichir la mémoire et les oreilles. Je connais un peu ses pièces pour clavecin, qui sont de très belles facture.

      Très judicieux d’avoir mis Forqueray dans la liste, pour les non cités, que je sais que vous connaissez, d’Anglebert est d’une génération antérieure, et je ne vous en veux pas de ne pas avoir cité Nicolas de Grigny, car si c’est un génie, sans galvauder le mot, sa mort à 31 ans a fait qu’il n’a laissé que son seul Livre d’orgue.

      • Fergus Fergus 22 novembre 2010 22:26

        Bonsoir, Waldgänger.

        Vous avez raison, j’aurais dû citer Jean d’Anglebert et Nicolas de Grigny dans ma courte liste des compositeurs du siècle de Louis XIV, compositeurs qui, pour nombre d’entre eux étaient clavecinistes ou organistes.

        Régulièrement on découvre de nouveaux manuscrits d’oeuvres de cette époque et sans doute l’édition musicale leur rendra-t-elle l’hommage qu’ils méritent.

        A noter parmi les contemporains de Forqueray le superbe Michel Corrette pour qui j’avoue avoir un faible.


      • Lisa SION 2 Lisa SION 2 22 novembre 2010 20:06

        Bonjour Fergus,

        Votre texte laisse paraitre une sensibilité presque féminine, c’en est troublant. Toutes ces femmes si bien décrites et défendues par votre éloge pourraient me faire rêver, tout autant que Georges Sand, dont je subis le syndrome...

        « Mademoiselle de la Guerre... ... Les Jeux à l’Honneur de la Victoire  » Qu’est ce qu’il ne faut pas faire pour plaire à un monarque au pouvoir...

        Les femmes de nos jours réussissent bien plus dans la cinématographie pour la bonne raison que les metteurs en scènes en sont souvent des collectionneur friands, et parce qu’elles y sont pour la plupart déshabillées sans modération. Preuve en est les vidéos du jour... Merci pour leur mémoire.


        • Fergus Fergus 22 novembre 2010 22:35

          Bonsoir, Lisa Sion.

          Sensibilité presque féminine ? Peut-être est-ce moins une sensibilité qu’un désir de rendre hommage aux femmes qui ont marqué l’histoire en général, et plus particulièrement l’histoire de l’art, sans obtenir la reconnaissance que leur talent aurait justifiée.

          Pour ce qui est du cinéma, je faisais moins allusion aux actrices qu’aux réalisatrices qui, en France, et dans le sillage d’Agnès Varda, se glissent de plus en plus derrière la caméra, et avec un grand talent chez des artistes comme Diane Kurys ou Agnès Jaoui pour ne citer que ces deux-là.


        • jack mandon jack mandon 22 novembre 2010 22:57

          Bonsoir Fergus,

          Précision et concision pour défendre une cause...perdue.

          Le siècle des lumières a vu briller le machisme en dentelles

          " Les filles doivent apprendre beaucoup de choses, mais seulement celles qui conviennent à leur savoir... Après tout, où est la nécessité qu’une fille sache lire et écrire de bonne heure ? Il y en a bien peu qui ne fassent plus d’abus que d’usage de cette fatale science. JEAN-JACQUES ROUSSEAU, l’Émile V

          "

          Et malgré toute l’antipathie que suscite Jean-jacques auprès des femmes, ce n’est pas le plus farouche des éteignoirs lettrés.

          Il faudra attendre le siècle romantique et ses folles révolutions ravageuses et transformatrices
          Pour que Marie Dupin empreinte le nom, le vêtement et l’énergie des hommes.

          Quelle souffrance pour arracher aux principes, traditions et autres critères philosophiques, religieux et culturels les nouvelles perspectives.

          le clavecin tinte distinctement dans l’atmosphère soyeuse, nacrée et délicate de votre composition.

          ...la révolution sanglante se préparait partiellement en réponse de cet angélisme
          de façade.

          Merci Fergus pour cette intrusion poudrée


          • Fergus Fergus 22 novembre 2010 23:32

            Eh oui, Jack, le machisme, en dentelles ou pas, a longtemps eu la peau dure.

            Et à vrai dire nous n’en sommes pas encore totalement sortis dans les milieux de l’art.

            Cela dit, vous avez raison, après les épisodes poudrés du Grand Siècle puis les contradictions des Lumières caractérisées par les positions caricaturales de Rousseau, c’est bel et bien le Romantisme qui a enfin permis aux femmes de commencer à être reconnues dans des domaines dont elles étaient exclues auparavant. Dans le domaine musical, c’est vers l’Allemagne qu’il convient de se tourner pour saluer Clara Schumann, égérie de Robert mais aussi musicienne de grand talent.

            Pour ce qui est de l’ambiance ambivalente qui régnait à l’aube de la Révolution, je vous invite à vous pencher sur les compositions de Joseph Boulogne, Chevalier de Saint-Georges, celui que l’on nomma Le nègre des Lumières (AgoraVox, janvier 2009). Rien dans la musique élégante et raffinée de celui qui fut par ailleurs escrimeur émérite et espion du Roi ne laissait présager qu’il serait le premier officier noir de l’histoire, totalement acquis aux idées nouvelles.

            Cordiales salutations.


          • Taverne Taverne 23 novembre 2010 10:12

            Salut Fergus,

            Comme tu n’en es pas à ton premier coup d’essai et que tu as publié d’autres très bons articles sur des compositeurs méconnus, je vais te faire un peu de pub sur mon blog de musicien. Je vais rédiger ces jours-ci une compilation de résumés de tes articles avec les liens. Bon à savoir : quand je publie un article, mon blog est à chaque fois propulsé en 1ère place (sur plus de 2500 blogs) en raison de sa fréquentation régulière (merci aux lecteurs d’Agoravox) et il reste au top au moins 24 heures. Puis dans les premières places...

            Je peux ? smiley


            • Fergus Fergus 23 novembre 2010 10:23

              Bonjour, Paul.

              Merci pour ce commentaire. C’est bien évidemment avec un grand plaisir que j’accepte ta proposition, et cela d’autant plus que j’ai d’autres articles en projet, non seulement sur des compositeurs, mais également sur des oeuvres emblématiques ou étonnantes du répertoire. Cela me fera en outre penser à retourner de temps à autres sur ton blog pour voir comment il évolue. J’envisage moi-même d’en créer un, mais j’attendrai sans doute encore quelques mois, pour cause de projets en vue qui risquent de me prendre pas mal de temps.

              Cordiales salutations.


            • Ariane Walter Ariane Walter 23 novembre 2010 10:21

              quel plaisir Fergus de lire votre article et le fil qu’il suscite, débarrassé des scories habituelles des fous furieux maniant l’insulte et l’invective.
              Votre délicatesse est écoutée délicatement et l’on aimerait, vous lisant, entendre un peu de clavecin. mais c’est ce qui se passe d’ailleurs.
              je suis toujours émue en pensant à toutes ces destinées , glorieuses, englouties dans le temps, ne laissant que de maigres lambeaux de mémoire.
              J’aime à imaginer que tous ces faits ,tous ces êtres sont conservés dans une mémoire universelle et que l’éternité, c’est tout simplement la possibilité de les découvrir ad libitum.

              Quant aux efforts des femmes pour échapper à la tutelle masculine, que d’histoires, là aussi, à raconter.
              Le fond du problème est cet orgueil inscrit dans l’ADN masculin qui le pousse à être chef de meute. Qu’un rival se présente, ça chauffe. mais une rivale, n’en parlons même pas.
              Chacun doit tenir son rôle nous dira-t-on, mais le talent de vivre et de créer joue tous les rôles dans toutes les têtes et dans tous les coeurs...
              Bonne journée !


              • Fergus Fergus 23 novembre 2010 10:48

                Un grand merci pour ce commentaire, Ariane.

                Vous parlez de « scories » dans les fils et vous avez malheureusement raison. Dommage que beaucoup ne puissent débattre sans se quereller et en perdant la courtoisie qui devrait présider à tout échange, dès lors qu’il ne déborde pas sur des thèmes inacceptables. Le plaisir est d’ailleurs grand de tenter, par le verbe, de désamorcer le fond agressif d’un propos en restant le plus zen possible, et cela sans renier ses convictions.

                Oui, il existe encore beaucoup de femmes, et pas seulement dans le domaine artistique, dont le destin mérite d’être mieux connu. C’est pourquoi, les hommes ayant infiniment moins que les femmes sombré dans l’oubli, je m’efforce avec mes modestes moyens de remettre un peu en lumière celles dont l’oubli me semble particulièrement injuste. Mes prochaines contributions dans ce sens seront probablement pour une femme-peintre de la Renaissance, Lavinia Fontana, et une autre femme-compositeur française, Louise Farrenc.

                Vous parlez de l’ADN masculin pour expliquer le désir de domination des mâles. Sans doute faut-il voir là, et dans l’éducation que, nous les hommes, avons reçue, l’explication de ce machisme persistant. OK, mais il serait temps que les hommes comprennent que l’on a changé d’époque, que désormais femmes et hommes sont deux composantes égales de la société, dotées chacune d’une intelligence et de talents identiques, bien que s’exprimant parfois de manières différentes. Le problème, c’est que nombre d’entre les hommes croient encore vivre dans la préhistoire, aux temps où de la survie où l’on chassait, où l’on pêchait et où les femmes étaient des proies sexuelles.

                Réveillez-vous, les mecs, les temps ont changé !

                Je vous souhaite une excellente journée.


              • Dominitille 23 novembre 2010 14:23

                Bonjour Fergus,
                Un homme qui parle si bien des femmes et qui les considèrent comme leurs égales c’est chose rare. Surtout ici ou parfois cela ne vole pas très haut.
                Bien des hommes se sont servis de leurs épouses pour exister dans leur vie professionnelle.
                 Je suis fort aise de connaitre un homme tel que vous, même si ce n’est que virtuellement.
                Je vous salue bien bas, M. Fergus.
                L’important, c’est que ces femmes et aussi ces hommes inconnus ont existé ;
                Ce qu’ils ont crée restera toujours imprimé sur les cahiers de l’Histoire humaine ; qu’ importe aujourd’hui qu’ ils sont d’illustres anonymes, ils ont été bien plus que certains parmi d’autres,
                sauf jj rousseau et ses amis bornés.


                • Fergus Fergus 23 novembre 2010 16:53

                  Je vous remercie pour ce commentaire, Dominitille. Je ne crois pourtant pas être très différent de nombre d’hommes qui se sont, comme moi, débarrassé des clichés et des lieux communs imbéciles sur l’inégalité des sexes.

                  Le problème de notre société vient sans doute du fait que ce sont les machos qui parlent le plus fort, de la même manière que l’on entend dans les lieux publics de manière plus audible les propos des homophobes ou des racistes, précisément parce qu’ils sont proférés de manière à être entendus. D’où la nécessité de remettre les pendules à l’heure quand c’est possible. 

                  Il est amusant que vous parliez des hommes qui se sont servi de leur femme pour exister, car même s’ils se sont aimés et respecté dans leur art, c’est sous le nom de son mari qu’ont été publiées les symphonies de Louise Farrenc à laquelle j’ai fait allusion dans un précédent commentaire. Encore s’agissait-il là plutôt de réalisme commercial. Rien à voir avec le couple Willy-Colette, Henry Gauthier-Villars ayant agi comme un véritable maquereau avec son épouse avant que la grande Colette ne décide de voler de ses propres ailes. 

                  Cordiales salutations.


                • HEJIRA HEJIRA 5 décembre 2010 23:58

                  Enfin un article travail bien fait de la part de Fergus.
                  Vous avez fait bien des efforts depuis le dernier article paru sur le site centpapiers.com sur l’artiste Artemisia Gentileschi.


                  • Fergus Fergus 6 décembre 2010 09:10

                    Bonjour, Hejira.

                    J’ai pourtant rédigé ces deux articles dans le même esprit et dans le même souci de meix faire connaître au public des artistes de qualité injustement ou insuffisamment méconnues.

                    Merci de votre visite.

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