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Garibaldi

Des rénovations, des transformations, des travaux, du bruit, de l’agitation. Quittez un instant un centre ville en mutation, direction le très beau Palais des Arts, pour une immersion provençale. Oui je sais, le bâtiment est lui aussi en reconstruction, mais au premier étage, retrouvez un peu de sérénité avec l’exposition des peintures de Joseph Garibaldi (1863 – 1941).

Le regard de Pierre Murat, commissaire de l’exposition, s’est posé sur un tableau de Garibaldi alors qu’il n’était encore qu’un enfant. Ses parents en possédaient un, qui trônait dans le salon. Il éprouve d’abord un sentiment de rejet pour cette peinture qu’il juge comme de la figuration trop traditionnelle. Il appréciera progressivement ce qui reflète la mentalité de ce peintre, simple et modeste, attentif aux autres et au calme des paysages du midi. De cet amour est née, l’exposition « Garibaldi : Le midi paisible ».

Le bleu Garibaldi est reposant comme il est captivant. Entre mer et ciel, le visiteur est emporté dans l’infini. On dit que le bleu est la couleur préférée des Européens, parce qu’il représente le rêve, le calme, le spirituel, l’évasion. Une couleur variante qui évolue en fonction de la lumière, des reflets de ce qui l’entoure. Le bleu méditerranéen, transposé par l’œil d’un peintre de la lumière, cela donne des tableaux en apparence traditionnels et calmes, mais qui sont en réalité vecteurs d’émotion.

Des cadrages photographiques, des ombres colorées entremêlées, des compositions parfois audacieuses (parfois), des détails nombreux noyés dans la grandeur des paysages, qui prennent vie à l’approche de la toile. Une peinture à la fois solide et tendre, éphémère et lascive.

Après un parcours plongé dans la tranquillité des peintures douces, précises, voluptueuses, on tombe nez-à-nez, comme si on se le prenait en pleine figure, avec un tableau à part. Posé sur fond rouge, plus abstrait, plus sombre, plus énergétique. Des meules de foin, peintes avec plus de virulence et de tension. Le bleu azur se transforme en bleu de nuit. Une dualité, montrant que dans chaque personne se trouve une part d’ombre.

Peintre fuyant la modernité, cette exposition plaira à tous les nostalgique comme aux chercheurs d’évasion. Il suffira de vous laisser transporter. Vous avez jusqu’au 1 juillet 2012.

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1 réactions à cet article    


  • Andrea 31 mars 2019 17:44

    ...compositions parfois audacieuses, des détails nombreux noyés dans la grandeur des paysages. 

    peintre padien Padova

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