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Accueil du site > Culture & Loisirs > Culture > Heidegger préparateur d’un nouvel antisémitisme (II)

Heidegger préparateur d’un nouvel antisémitisme (II)

Si je tiens à poster un second article, c'est pour procéder à quelques précisions sur ce qui est en question sous ma plume - - et certainement pas pour redonner l'occasion à la fachosphère de bavasser ses obsessions diverses sur le judaïsme – ce qu'elle ne manquera pas de faire. Je ne souhaite donc pas élargir le propos, mais plutôt en appelé à ceux qui veulent travailler les texte. Je rappelle qu'il n'est pour moi question que du discours de Martin Heidegger dans les années trente et quarante – que je n'entends pas diluer dans l'Occident tout entier comme s'apprête visiblement à le faire Jean-Luc Nancy, satisfaisant par-là la majeure partie des interprètes. Car ne nous trompons pas : pour beaucoup, il s'agit encore de "sauver" Heidegger en relativisant son archi-nazisme. Il ne fait à mes yeux plus aucun doute. Par ce terme, il s'agit de désigner le souhait du "maître" de la post-modernité de "mieux penser le nazisme qu'il ne s'est pensé lui-même" ; et du reste, il s'en trouve même pour affirmer tout de go que le national-socialisme serait désormais impensable sans lui. Ce qui n'est pas une petite indication de l'impasse dans laquelle s'est enfermé un certain type de discours de ce côté-ci du Rhin en particulier.

 

Une équation à résoudre

Mon travail Heidegger et sa solution finale n'aurait jamais pu être rédigé sans les efforts d'Emmanuel Faye pour aborder les textes trop souvent délaissés par les chercheurs : ceux qui sentent le souffre. Il est bien entendu plus aisé de s'en prendre aux prétentions supposées moralisantes, axiologiques, ou malveillantes de l'interprète que de lire et de comprendre le gigantesque corpus de Traités impubliés et de cours des années noires du "grand penseur". L'essai que j'ai rédigé entend attirer l'attention entend attirer l'attention, entre autres, sur divers éléments le plus souvent délaissés de ce corpus :

_Soyons sérieux, messieurs les heideggerolâtres, il serait tout de même temps de faire un sort à cet extrait de cours de 1934 mis en valeur par Faye...Je le reproduis in extenso : "Le combat en tant que faire front face à l’ennemi [...]L’ennemi est celui-là, est tout un chacun qui fait planer une menace essentielle contre l’existence du peuple et de ses membres. L’ennemi n’est pas nécessairement l’ennemi extérieur, et l’ennemi extérieur n’est pas nécessairement le plus dangereux. Il peut même sembler qu’il n’y a pas d’ennemi du tout. L’exigence radicale est alors de trouver l’ennemi, de le mettre en lumière ou peut-être même de le créer, afin qu’ait lieu ce faire front face à l’ennemi et que l’existence ne soit pas hébétée. L’ennemi peut s’être greffé sur la racine la plus intime de l’existence d’un peuple et s’opposer à l’essence propre de celui-ci, agir contre lui. D’autant plus acéré, et dur, et difficile est alors le combat, car l’affrontement des uns contre les autres n’en constitue que la partie mineure. C’est souvent une tâche bien plus difficile et de plus longue haleine que de repérer l’ennemi en tant que tel, de le mettre en évidence, de ne pas se faire d’illusion sur son compte, de rester agressif, de ménager et augmenter sa disponibilité constante et de mettre en place l’agression à long terme avec pour but l’annihilation totale (völligen Vernichtung)" (GA36/37, p.90-91) ; à mon sens, il s'agit d'un résumé de tout l'effort de pensée heideggerien, qui cherche à mieux débusquer l'enjuivement que les nazis eux-mêmes.

_Mettons que Heidegger soit bien le penseur de la question de l'être ; quelqu'un pourrait-il dés lors m'expliquer le lien entre la première et la dernière partie de ce passage ? "Leur dernier acte sera que la Terre elle-même explose en l'air et que l'humanité actuelle disparaisse. Ce qui n'est pas un malheur, mais plutôt le premier nettoyage de l'Être de sa profonde défiguration par la suprématie de l'étant." (GA96, p.238) Hâte de voir ce qu'on me propose comme explication – entendu, je le rappelle, qu'il faut le mettre en lien avec les autres éléments suggérés dans cet article, qui sont tous de la plume du penseur.

_Ce n'est pas la question de l'être, mais celle du mal qui compte le plus dan sson oeuvre..En quoi consiste-t-elle, au "fond", chez Martin Heidegger ? Qu'est-ce qui justifie chez lui un tel manichéisme, avec références au démon, au diable, à des "criminels en chef planétaires" (GA69) et la suite "il faudrait se demander sur quoi est fondée la prédestination particulière de la communauté juive pour la criminalité planétaire"(GA69, p.78, censuré) ? Et, au fond, en quoi consiste le "crime" en question ? Qu'est-ce qu'il mériterait ? ''Aussi n'y a-t-il pas de châtiment qui puisse être assez grand pour dompter de tels criminels […]. L'Enfer lui-même est trop petit […] auprès de ce que ces criminels que rien ne retient portent ainsi à la ruine'' (ibid.)

__Je suis le premier à avoir attiré l'attention à ce sujet ; que signifie la conclusion du dialogue daté du 8 mai 1945 intitulé "La dévastation et l'attente" : "En ce jour où le monde fêtait sa victoire /et n'avait pas encore compris qu'il est/depuis déjà des siècles, vaincu par /sa propre insurrection." Que signifie ce terme Aufstand, insurrection ? Apparemment, il est repris à Schelling et désigne une propension à se détourner de l'être et des dieux au profit du seul étant, dans lequel magouiller en tant que sujet "libéré" de tout ajointement. Autant dire : déchaîné. Il faut absolument comprendre les linéaments de cette critique du subjectivisme pour entrevoir l'antisémitisme ontologico-historial heideggerien. Si j'ai affirmé dans l'article précédent qu'il est "nouveau" – il faut bien admettre quil n'est qu'un misérable affluent de plus au torrent de haine antisémite qui, en 2015, ne cesse toujours pas.

_Repérer toutes les insultes allusives et expresses visant la communauté juive, qu'il s'agisse des "machinations", de "l'esprit de calcul", "l'entendement vide", "l'insurrection", "la volonté de volonté", le "on", la "démocratie", les "affaires", le "libéralisme", "athéisme" et "fuite des dieux", le "raffinement" (surtout dans GA97)...à chaque fois Heidegger thématise un obscurcissement du monde dû au judéo-christianisme, et porté à son accomplissement par le bolchévisme (il évoque même un bolchévisme anglais dans GA69) et l'américanisme.

_ Il faut reprendre et mettre au clair tout l'abord qu'il fait du "principe de la race" en les mettant en regard de cette problématique précédente du "subjectivisme" honni Or, "Les Juifs (...)"vivent" plus que quiconque de par le principe de la race" (GA96, p.56). Le rapport au biologisme et à l'animalité sont également important pour comprendre le mépris pour l'"animal rationnel" qui ne pouvait qu'être mis en circulation en Occident, "destinalement" parlant.

_Comprendre que le "nouveau commencement" appelé de ses voeux par Heidegger, par exemple dans ses Beiträge, n'est possible que par l'annihilation du "premier commencement" judéo-chrétien, avec tout ce que cela peut impliquer en terme de sacrifice (de nombreux textes le corroborent.) C'était peut-être le principal but de ce "penseur""à partir de là, il s'agit d'estimer ce que signifie pour la pensée de l'essence initiale et cachée méditant l'histoire de l'occident dans le premier commencement grec, l'extériorité de la juiverie -c'est-à-dire du christianisme- " (GA97, p. 30)

_Qu'attendait au juste Martin Heideger du nazisme ? "Le national-socialisme serait beau en tant que principe barbare- mais il ne devrait pas être aussi bourgeois." (lettre à Kurt Bauch du 7 juin 1936.) Il serait grand temps d'essayer de comprendre cette expression. Là aussi, une certaine connaissance de Schelling sera indispensable, entre autres. La barbarie semblait réclamée par Heidegger : "Le plus grand danger n'est pas la barbarie et la décadence, car ces états peuvent conduire à une plus haute issue - et ainsi à une situation d'urgence. (GA94, p.330) Celle-ci pouvant apparemment mener à la grande "décision" dont il ne cesse de parler dans ses traités impubliés et ses cours. Celle-ci, sous couvert de différence ontologique, vise surtout à instaurer une discrimination terminale entre ceux qui ne font que "s'affairer dans l'étant à travers la machination" (comprendre : les Juifs et les enjuivés) et ceux qui "appartiennent à l'être (Seyn)", et qui seuls ont un avenir à ses yeux. "Le national-socialisme doit être, non pas au principe d'une philosophie, mais toujours sous-jacent à la philosophie comme principe. Dans quelle mesure le national-socialisme peut-il contribuer à prendre une nouvelle position position fondamentale à l'égard de l'être ? Dans la mesure où il parvient à libérer et préparer une vérité originelle." (GA 94, p.190)

_Il faudrait toutefois montrer comment il s'y prend pour dénoncer l'enjuivement du nazisme lui-même, même si ce sont surtout les deux autres blocs qui sont continuellement dénoncés comme valets de la ''manigance mondialisée'' : ''avec cela la domination juive-chrétienne amène de la sorte un double-jeu, et se trouve en même temps au côté de la ''dictature'' du prolétariat et au côté de l'empressement culturel libéral-démocratique ; ce double-jeu voile un certain temps le déracinement déjà existant pour le manque de force pour les décisions essentielles.'' (GA97, p.39)

_J'invite à une relecture des cours et essais sur Nietzsche et Jünger où la "machination" est décrite conjointement à cette ère du nihilisme achevé où la "volonté de puissance" se convertit en "volonté de volonté" vouée à l'éternel retour : catastrophe de la répétition du premier commencement judéo-chrétien n'en finissant pas . Cauchemar des nazis : La terreur du nihilisme définitif est encore plus sinistre que toute la massivité des tortionnaires-valets et que le camp de concentration.''(GA97, p.59)

_Comment, dans ses délires à la fois compliqués et très proches de l'antisémitisme le plus prosaïque, Heidegger se représente-t-il le judaïsme ? "Plus de demi-mesures et de compromissions qui n'apportent plus rien nous devons remonter complètement en amont à l'insurrection et ainsi éprouver dans son intimité la sauvagerie et la tourmente." (GA94, p.174) En amont ? Qu'est-ce qu'il y avait en amont ? L'hébraïsme innommé, cette fameuse ''dette impensée'' thématisée par Marlène Zarader. Hypothèse : Heidegger cherche à capter ce qui aurait fait à ses yeux des Juifs le ''peuple élu'', sachant qu'il ne peut en rester qu'un. Sa pensée de l'être est méta-politique (mot qu'il emploie lui-même) sans la mesure où elle cherche à capter une souveraineté fantasmée.

_Qu'est-ce qui lui permet de dire que "ces douzes dernières années co-organisées'' (GA97, p.149), suggérant par-là que le nazisme aurait été organisé de l'exterieur par on ne sait quelle machination ? N'est-ce pas là une forme de ce complotisme bas-du-front qui pullule désormais dans la fachosphère ? Doit-on inscrire dans les livres d'histoire que ''La destruction de l'Europe est, sans comparaison aucune avec la Russie, l’œuvre des Américains. "Hitler" était seulement un prétexte.'' (GA97, p.230) ? Voilà le délire de Heidegger : celui-là même qui sera tant accepté par l'extrême-droite et une certaine extrême gauche.

_ Montrer ce qui permet à Heidegger de relativiser de bien des manières la destruction des Juifs d'Europe par les Allemands : "Est-ce que par exemple l’ignorance de ce destin – qui ne nous appartenait même pas, est-ce que cette rétention dans la volonté de monde – pensée à partir du destin, ne serait pas une « faute » encore plus essentielle et une « faute collective », dont la grandeur – dans son essence ne pourrait absolument pas être mesurée, pas même par rapport à l’horreur des « chambres à gaz » - ; une faute – plus inquiétante que tous les « crimes » publiquement « dénonçables » - qu’assurément personne à l’avenir n’aurait le droit de jamais excuser. Pressent-« on » que déjà maintenant le peuple et le pays allemands sont un seul et unique camp de concentration – tel d’ailleurs que « le monde » n’en a encore jamais « vu », et que « le monde » ne veut pas non plus voir – ce non-vouloir plus volontaire encore que notre absence de volonté contre l’ensauvagement du national-socialisme." (GA97, p.99-100) Si un tel baratin vous parle, c'est que vous et moi n'avons absolument rien à nous dire.

 

Pourquoi ne répond-on jamais conjointement à ces questions ? Tout d'abord parce qu'on ne pouvait pleinement les poser avant la publication des Cahiers noirs, ce qui rend les efforts d'Emmanuel Faye encore plus méritoires : il en a anticipé le contenu. Quasiment seul, il a été un des premiers à tirer la sonnette d'alarme. Que reste-t-il désormais à faire face aux très nombreux textes corroborant ceux que j'ai traduit et publié ici ?

 

Au travail !

Si, comme l'a bien montré François Rastier (http://www.cairn.info/revue-cites-2015-1-page-123.htm ), la pensée de Heidegger excite tant les radicaux rouge-bruns, c'est à notre sens le signe qu'il n'est pas tout à fait vain d'exposer le nouveau dispositif antisémite heideggerien, surtout qu'il est voué à embrigader des générations de philosophes séduits par ses envolées spéculatives, la hardiesse de ses interprétations, et, il faut bien le dire, une certaine maestria dans un de leur petit jeu préféré : celui qui consiste à accabler de mépris toute époque, idéologie, valeur, morale - - et qui donne tant de gratifications narcissiques à ceux qui estiment y avoir compris quelque chose.

À tous ceux-là, je les invite à reprendre à la fois toute l'oeuvre de Heidegger, et une certaine littérature plus ou moins secondaire qui a surtout passé son temps à paraphraser et à ripoliner la statue du maître pour lui donner une allure acceptable.

En voyant les affiches placardés par les alliés en 45, montrant les photos prises à Bergen-Belsen, il n'a pas trouvé mieux que d'écrire : 'Maintenant, les Allemands se retrouvent dans l'ombre portée par leur propre trahison contre leur essence authentique - un processus qui ne peut plus se référer aux inévitables conséquences des régiments de terreur du système disparu – un comportement qui à vrai dire est bien plus aveuglément furieux et destructif que la dévastation visible de loin et les abominations qu'on cherche à rendre clairement dans des affiches (Plakaten). (GA97, p.83.)

Je ne supporte tout simplement plus que la philosophie cherche à cautionner de telles infâmies, celles qui cherchent à relativiser les horreurs commises par les bourreaux.

 

Dés lors, aux tristes sires d'extrême-droite et à ceux qui font mine d'aborder de façon plus neutre et solennelle Heidegger, je n'ai strictement rien à dire.

 

Stéphane Domeracki, enseignant en philosophie, auteur de Heidegger et sa solution finale. Essai sur la violence de "la" "pensée" (439 p., en recherche d'éditeur)


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7 réactions à cet article    


  •  
    « Dans les villes, ce qui exaspère le gros de la population française contre les juifs, c’est que, par l’usure, par l’infatigable activité commerciale et par l’abus des influences politiques, ils accaparent peu à peu la fortune, le commerce, les emplois lucratifs, les fonctions administratives, la puissance publique. (...)
    En France, l’influence politique des juifs est énorme mais elle est, si je puis dire, indirecte. Elle ne s’exerce pas par la puissance du nombre, mais par la puissance de l’argent. Ils tiennent une grande partie de la presse, les grandes institutions financières, et, quand ils n’ont pu agir sur les électeurs, ils agissent sur les élus. Ici, ils ont, en plus d’un point, la double force de l’argent et du nombre ; et il est telle circonscription où c’est le quartier juif qui, par ses suffrages, a déterminé l’élection. » 
    ’La question juive en Algérie’ Jean Jaurès

    « L’argent est le Dieu Jaloux d’Israël » Karl Marx ...


    • @Genre parmi les genres du Benêtland, auge-colonie du GlobalState
       
       
      GERMANIA, RON CHAYA EXPLIQUE HEIDEGGER !!! 

       
      Streicher et son « Pourim 1946 » sur l’échafaud !


    • @Genre parmi les genres du Benêtland, auge-colonie du GlobalState
       

      RON CHAYA EXPLIQUE LA GUERRE FINALE DES COQS  (Blague juive ...)


    • « Vous devriez lire Le Marchand de Venise pour comprendre l’économie »,
       
      a dit La Présidente de l’Argentine .... Les enfants se sont esclaffés, et Kirchner a alors ajouté :
       
      « Ne riez pas. L’usure et les suceurs de sang ont été immortalisés dans la grande littérature. » 
       
      LA GUERRE FINALE DES COQS (mythologie talmudique)
       
      « Des étrangers se présenteront pour faire paître vos troupeaux (ouverture à tous les peuples), des immigrants seront vos laboureurs et vos vignerons. Mais vous, vous serez appelés prêtres de Yahvé, on vous nommera ministres de notre Dieu. Vous vous nourrirez des richesses des nations, vous leur succéderez dans leur gloire. »  (Isaïe 61,1-11)
       
      Prof de philo ... peut être ... mais au Benêtland alors ...
       

       


    • non667 8 août 2015 15:43

      à auteur

      blabla d’enfumage.
      heidegger avait raison

      Plus grave selon lui, les Juifs auraient été les premiers à vivre selon ce « principe de la race », ce qui suggère que cela aurait été plus ou moins leur invention, eux, ces « déracinés » qui sont portés à la « machination » ;

      le judaïsme est la seule religion fondée (-4500ans ) sur la notion de race/ethnie puisque réserve à la descendance d’Abraham (peuple élu !) alors que les autres sont au contraire prosélytes

      c’est ÉCRIT en toutes lettres dans le chapitre XVII de la genèse et confirmé par leur comportement .Martin Heidegger est tellement persuadé que les Juifs sont des as du complot,
      les inouïes lois gayssot et la censure d’A.V. m’empêche d’en dire plus !!!!!! l’auteur abuse de ces lois pour lancer un article ou on ne peut pas répondre comme dans les pays totalitaires !

      ps : la fachosphère t’en pousse desbien gros ! smiley smiley smiley


      •  
        C’est vraiment du couper / coller de poils de cul Interbenet ces articles Agoravox ... (Cabanel au moins fait ça bien avec photos gros plan et multi-liens !)
         
        Sur Heidegger sortir un article aussi nul ... en étant prof de philo !!! (mais c’est vrai au Benêtland). Parole publique (isegoria) sans interêt (prébendier du CRIF ?).
         
        Et le doctorat d’Etat a été supprimé par la Ploutocratie Sexialiste du Francisquetain, une vengeance du bas clergé gôôôchiste (le « référentiel bondissant » est autres branlettes) sur le haut clergé (Clouscard par ex)
         
         
        « L’Etre-à-la-stochocratique n’est pas un Étant du Caddie reposant sur le Moi libidineux Deleuzeux, il est la pensée holistique d’une vision : la Cité, affaires publiques de tous (ta koina), pas sanies consuméristes (il y avait des riches en Chouardinia), la concorde (omonia) entre les sexes décérébrés pousseurs de Caddie n’est pas possible. L’oligarchie est anthropologique des benêts. » Spartiate anonyme


        • Raven 26 août 2015 23:18

          Monsieur Stéphane Domeracki,


          Je suis sûr que vous trouverez un éditeur promptement. Vos articles et, j’en suis sûr, votre livre sont pleins d’intérêt. Plein d’intérêt à condition qu’on ne lise que les citations. À lire le reste, c’est aussi plein d’intérêt mais pas pour à la pensée heideggérienne.

          Au fond, vous cédez au même travers que dénonçait Heidegger à propos des nazis. Heidegger disait que les nazis, en luttant contre les Juifs, étaient les mêmes que ceux à qui ils attribuaient leurs maux.

          Les nazis se peignaient eux-mêmes quand ils dressaient le tableau de leur ennemi sans que cela n’indique rien sur la réalité de l’ennemi en question.

          Il est très bien que vous parliez dans la presse et bientôt dans un livre.

          Qui détient de la sorte le pouvoir de décider qu’un expert est ou non autorisé à exprimer un libre commentaire dans la presse ou dans un livre ?

          Il est vrai que le nombre de pages que vous prenez soin d’indiquer pourrait finir de convaincre ceux-là qui disposent du pouvoir de vous publier.

          Vous faites le dupe sur l’ennemi intérieur. L’ennemi intérieur est celui dont a besoin le nazi pour se constituer. De même, votre discours, de par sa structure discursive même, entraîne le refoulement d’un discours différent auquel il continue de se référer.

          Enfin, vous ne supportez pas que la philosophie cherche à cautionner et relativiser l’horreur commise par les bourreaux, simplifiant au passage toutes les données historiques à l’opposition entre la victime et son bourreau. Vous voulez donc opposer à cette direction prise par la philosophie la vôtre. Le sens que vous voudriez voir prendre à la philosophie, vous l’indiquez dans la phrase suivante, est celui de l’absence de dialogue. Je n’ai rien à ajouter. 

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