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Accueil du site > Culture & Loisirs > Culture > « Indiana Jones et le royaume du crâne de cristal » en avant-première (...)

« Indiana Jones et le royaume du crâne de cristal » en avant-première mondiale au 61e Festival de Cannes : jubilatoire !

Hier la fébrilité était à son comble avec la projection en avant-première mondiale du quatrième volet des Indiana Jones présenté hors compétition. C’était aussi le retour de Steven Spielberg sur la Croisette vingt-deux ans après la projection de La Couleur Pourpre hors compétition en 1986.

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Le Carlton à l’heure d’Indiana Jones...
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Le sésame tant convoité pour une des deux séances cannoises en avant-première mondiale...

603903247.jpg A 66 ans, Harrison Ford a ainsi de nouveau revêtu son blouson de cuir, son fameux chapeau et s’est de nouveau emparé de son fouet légendaire pour de nouvelles péripéties qui le propulsent cette fois-ci en pleine Guerre Froide. Epaulé d’un jeune motard rebelle interprété par Shia LaBeouf, il embarquera pour le Pérou afin de débusquer une mystérieuse relique qui suscite depuis des siècles autant de fascination que de craintes : le Crâne de Cristal d’Akator, mais des agents soviétiques menés par la cruelle Irina Spalko, personnage incarné par Cate Blanchett, convoitent également ce trésor, car il est dit que quiconque possède le Crâne et en déchiffre les énigmes s’assure alors le contrôle absolu de l’Univers.

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Que ne ferait-on pas pour se replonger dans nos souvenirs, nos mythes d’enfance, pour retrouver cette sensation que rien n’est impossible, que la vie est un tour de manège virevoltant, que les obstacles les plus improbables peuvent se franchir avec élégance et panache ? Que ne ferait-on pas pour être là où tant auraient aimé se trouver, à être les premiers à dévoiler (ou taire) les secrets entourant le scénario jalousement gardés depuis des mois ? Que la raison soit plus ou moins noble, Indiana Jones était hier le film où tout le monde voulait être. Peut-être aussi parce que cette 61e édition présente essentiellement des films qui nous plongent dans une âpre réalité, que retrouver l’innocence de son regard d’enfant n’a pas de prix…

La salle bruissait d’impatience et d’effervescence joyeusement enfantine avant le début de la projection, quelques spectateurs entonnèrent même la célèbre musique puis c’était parti pour 2 h 03 jubilatoires, ne nous laissant pas une seconde de répit, ne nous laissant pas une seconde pour nous évader de cette palpitante aventure.

Cette fois donc les Soviétiques ont remplacé les nazis, les années 50 les années 30 et Steven Spielberg s’est d’ailleurs beaucoup inspiré du cinéma de ces années-là. Le fond et la forme restent aussi très inspirés du cinéma des années 80 avec son humour sarcastique, ses scènes d’action trépidantes, époustouflantes, tonitruantes, son style série B.

Indiana Jones, c’est le héros de nos rêves, nos lectures et nos images d’enfance, celui qui nous aurions tous aimé être à commencer par Spielberg lui-même, avec son charme intemporel, sa désinvolture élégante, son ironie dans les situations les plus dramatiques (ou plutôt désespérées, rien n’est jamais dramatique dans Indiana Jones, nous sommes là pour nous amuser, pour faire semblant à l’image des décors délibérément là non pour pas pour être réalistes, mais pour nous faire croire à cet ailleurs merveilleux avec ses couleurs ocres et irréelles tout droit issues de nos songes d’enfance). Harrison Ford, c’est Humphrey Bogart, Cary Grant et James Bond réunis. C’est la quintessence du film d’action avec le regard du grand auteur qu’est ici Steven Spielberg, qui n’est jamais dupe... Indiana Jones, c’est le blockbuster auteuriste qui ne se prend pas au sérieux, mais qui prend les rêves d’enfant de ses spectateurs au sérieux. Il ne faut jamais plaisanter avec les rêves d’enfant, jamais les abandonner, y renoncer non plus, mais c’est une autre histoire... quoique justement...

Je ne vous en dirai pas plus d’abord pour une raison prosaïque, c’est que je n’en ai malheureusement pas le temps, et une autre tout à mon honneur (si, si) c’est que je préfère vous laisser découvrir ce tour de manège époustouflant, tourbillonnant, toutes ces épreuves qu’il vous faudra franchir à un rythme effréné, entre cascades diluviennes, fourmis dévoreuses, explosion nucléaire, et menaces mystiques et tant d’autres encore.

Cette projection m’a donné la sensation d’avoir fait un tour dans un parc d’attractions, tellement ludique (aussi parce que Steven Spielberg s’amuse avec le propre mythe Indiana Jones). Elle m’a donné un inestimable sentiment de légèreté, a fait jaillir l’étincelle dans nos regards d’enfant parfois voilés, un pouvoir sans doute encore plus magique que tous ceux d’Indiana réunis. Une parenthèse ludique, enchantée, enchanteresse dans laquelle le savoir est le plus grand des trésors.

 

Il ne vous reste que deux jours à patienter avant la sortie en salles, avant de plonger dans vos souvenirs et vos rêves d’enfance, avant de prendre votre ticket pour ce tour de manège qui défie le temps et l’âpreté de la réalité…

J’aimerais encore vous parler de La Vie moderne, le magnifique documentaire de Raymond Depardon présenté à Un Certain Regard, de mes déambulations et observations nocturnes, de la vie cannoise, mais une nouvelle fois le temps me manque…

A mon programme aujourd’hui : l’hommage à Manuel de Oliveira, Le Silence de Lorna des frères Dardenne notamment… et forcément de ces savoureux imprévus que chaque journée cannoise recèle...

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Cet article est extrait du blog en direct de Cannes "In the mood for Cannes" : http://inthemoodforcannes.hautetfort.com

Moyenne des avis sur cet article :  3.86/5   (21 votes)




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26 réactions à cet article    


  • 5A3N5D 19 mai 2008 10:22

    Et à la fin, la montagne explose et s’écroule, piègée depuis des millénaires contre son pillage. Un déluge de feu et de rochers s’abat sur le héros et sa belle qui s’en sortent pourtant avec juste un peu de noir sur le nez tandis que le trésor tant convoité est enfoui à jamais sous les amas de roches.

    FIN.

     


    • Alexis Brunet Alexis Brunet 19 mai 2008 10:49

      Merci pour cet article, ne calmant pas mon impatience, mais me donnant à croire que Spielberg est comme l’avait dit Truffaud et Godard celui qui "a tout compris" (il y a du second degré dans cet hommage, mais on s’abstiendra de pouffer au probable cynisme d’un des deux).


      • sisyphe sisyphe 19 mai 2008 11:34

        Encore un nouvel opus du cinéma de papa, pour ados attardés !

        Spielberg (à part 1 ou 2 films rescapés du magma ; La liste de Schindler, par exemple), n’a jamais fait que ce genre de cinéma. Quand on revoit, avec un peu de recul, la plupart de ses films (dont l’ineffable "Rencontres du 3ème type", ou le n°3 d’Indiana Jones), on s’aperçoit à quel point son cinéma est indigent, ridicule, infantilisant surtout !Dommage pour Harrison Ford, toujours excellent.

        Gageons que celui-ci aura le même succès que les précédents, tant ce genre de produit commercial et débilitant s’inscrit dans la lignée des blockbusters hollywoodiens, et des jeux vidéos primaires, qui fait recette..

        Allez, au suivant....

         


        • sisyphe sisyphe 20 mai 2008 00:25

          par Ludo (IP:xxx.x0.95.251) le 19 mai 2008 à 22H04

           

          D’ailleurs ça me fait marrer ceux qui massacrent Spielberg mais qui encensent Kubrick ou Truffaut... des potes à Spielberg

           

          Oui : et alors ?

          Spielberg est à Kubrick ce que Disneyland est à la culture.


        • Zalka Zalka 20 mai 2008 09:58

          Kubrick a fait Spartacus. Ce film n’est rien de moins qu’une commande de studio.


        • sisyphe sisyphe 20 mai 2008 10:09

          Je ne sais pas si c’est une commande de studio ou non, mais, comme tous les films de Kubrick, c’est un grand film.


        • sisyphe sisyphe 20 mai 2008 11:47

          Que les choses soient claires, l’anonyme : je ne dialogue pas avec les lâches, ni avec les abrutis : une double raison qui indique que ce post est le dernier à votre intention.

          Vous pouvez intervenir ou vouloir provoquer autant que vous voulez, vous ne recevrez que mon silence en réponse.

          Ciao viva !


        • claude claude 20 mai 2008 14:38

          @ sisyphe,

           

          pourquoi bouder son plaisir devant un cinéma qui n’a d’autres ambitions affichées que de nous détendre ?

          ce n’est pas parce spielberg est américain, qu’il est dénué de toute culture. l’ensemble de sa filmographie montre qu’il connait bien le cinéma européen, et qu’il s’y est maintes fois référé.

          il sait faire du cinéma "sérieux" où il dénonce l’esclavage, le racisme, le terrorisme...mais aussi conter de belles histoires où il parle à l’enfant qui est en nous .

          n’oublions pas que son premier film "duel" est devenu un des grands classiques du film fantastique...

          ne me dîtes pas qu’aucun des films de spielberg a trouvé grâce à vos yeux, je ne vous croirais pas à moins que vous ne fassiez de "l’anti-spiebergisme" primaire !

          www.drjones.fr/articles.php

          - Indiana Jones et le royaume du crâne de cristal (écrit le 03/01/2007 - lu 1042 fois)
          Les nouvelles aventures d’Indiana Jones débutent dans le désert en 1957, au sommet de la guerre froide. Indy et son amis Mac (Ray Winstone) s’échappent de justesse des mains des soviétiques sur une base aérienne reculé.

          - Munich (écrit le 00/00/0000 - lu 706 fois)
          Le film abordera la tragédie des Jeux Olympiques de Munich en 1972. Lors des ces Jeux Olympiques des activistes Palestiniens du groupe Septembre noir avaient pris en otage des Athlètes Israéliens. La prise d’otage s’était achevée par un massacre et la mort de onze athlètes israéliens, deux policiers allemands et cinq terroristes palestiniens.

          - La guerre des mondes (écrit le 00/00/0000 - lu 530 fois)
          Les extra-terrestres envahissent la terre malgré la résistance des humains, les petits bonhommes verts dominent.

          - The Terminal (écrit le 08/09/2003 - lu 531 fois)
          Un immigré des Balkans (Hanks) décide de vivre à l’aéroport après avoir appris que les frontières de son pays d’origine avaient changées et qu’ainsi il n’appartenait plus à aucun pays et que son passeport n’était plus valide.

          - Arrête-moi si tu peux (écrit le 10/05/2002 - lu 415 fois)
          Frank Abagnale Jr. est le plus jeune individu à se retrouver sur la liste des personnes les plus recherchés par le FBI.

          - Minority Report (écrit le 10/05/2002 - lu 499 fois)
          Dans un futur où des crimes peuvent être détectés avant qu’ils soient commis, un flic (Tom Cruise) combat pour prouver qu’il n’est pas un criminel.

          - E.T. Les 20 ans (écrit le 10/05/2002 - lu 400 fois)
          Lors d’une pacifique cueillette d’espèces végétales de notre planète, des extra-terrestres sont dérangés dans leur récolte et oublient l’un des leurs sur terre. Il sera recueillit par un jeune garçon qui mettra tout en oeuvre pour l’aider à entrer en contact avec les siens, et cela malgré les peurs, les réticences et le rejet des adultes.

          - A.I. Intelligence artificielle (écrit le 09/05/2002 - lu 403 fois)
          Dans un futur proche, l’effet de serre a causé l’inondation de la plupart des grandes villes, les hommes sont contraints de vivre sur des cités flottantes surpeuplées. Les naissances sont très controlés. Un couple ne doit avoir qu’un seul enfant, si il en souhaite un autre il doit se contenter d’un androïde.

          - Il faut sauver le soldat Ryan (écrit le 09/05/2002 - lu 379 fois)
          Trois des quatres fils de la famille Ryan sont déjà morts sur les différents fronts de la seconde guerre mondiale, et le quatrième est porté disparu derrière les lignes ennemies, en Normandie. Une escouade est alors envoyée à sa recherche afin de le renvoyer dans ses foyers.

          - Amistad (écrit le 09/05/2002 - lu 381 fois)
          L’histoire véridique d’esclaves africains emprisonnés pour meurtre aux Etats-Unis, alors qu’ils avaient tenté de se révolter sur le bateau qui les menait vers les Etats du Sud.

          - Le monde perdu (écrit le 09/05/2002 - lu 371 fois)
          Après l’agression d’une fillette sur le site B, encore peuplé d’animaux préhistoriques, alors que l’on pensait qu’ils ne pourraient survivre sans l’apport d’une enzyme, John Hammond demande au professeur Ian Malcolm de se rendre sur place, il accepte car il apprend que sa fillancée y est déjà. Une fois sur l’île ils se font devancer par une seconde équipe qui souhaite ramener des spécimens sur le continent Américain, l’expédition tourne au carnage, mais les promoteurs parviennent à sortir un T-Rex et son petit et à les envoyer aux USA. Mais tout ne se passe pas comme prévu.

          - La liste de Schindler (écrit le 09/05/2002 - lu 358 fois)
          Un industriel Allemand décide de sauver d’une incarcération fatale dans les camps de concentration, des centaines de Juifs. Pour y parvenir il rassemble tous ses souvenirs et ceux de l’un de ses employés afin d’établir une liste de noms, rassemblant l’ensemble des Juifs qu’il connaît et qu’il fera passer comme des ouvriers indispensables pour faire tourner ses usines et participer à l’effort de guerre Allemand.

          - Jurassic Park (écrit le 09/05/2002 - lu 391 fois)
          Sur une île lointaine un riche entrepreneur crée, par manipulations génétiques, un parc à thèmes mettant en scène des dinosaures. Mais l’expérience tourne mal lorsque les prédateurs préhistoriques s’évadent et commencent à menacer les habitants de l’île.

          - Hook (écrit le 09/05/2002 - lu 327 fois)
          Peter Pan est devenue adulte et ne se souvient plus de sa jeunesse. Mais lorsque le Capitaine Crochet kidnappe ses enfants il est obligé de replonger dans son enfance et de retrouver le chemin de l’île des enfants sauvages, afin de délivrer son fils et sa fille.

          - Always (écrit le 09/05/2002 - lu 496 fois)
          Pete Sandich est un pompier volant, il est amoureux de Dorinda et le lendemain du jour ou il promet de l’épouser, Pete se tue dans un crache. Son "fantôme" interviendra alors dans la vie de Dorinda afin qu’elle retrouve goût à la vie et un nouvel amour.

          - Indiana Jones et la dernière croisade (écrit le 09/05/2002 - lu 391 fois)
          En 1938, Indiana Jones et son père, le professeur Henry Jones, se lancent dans la quête du Graal. Cette quête passera par de nombreux lieux avec pour ennemies le régime Nazi.

          - Empire du soleil (écrit le 09/05/2002 - lu 353 fois)
          En 1941 dans la Chine occupée par les Japonais, un jeune garçon européen, découvre la guerre, la peur et l’internement dans un camp. Ces tourments vont faire de lui un homme.
          Ce film qui n’a pas rencontré le succès qu’il méritait est une formidable histoire d’initiation et un réel pamphlet anti militariste.

          - Histoires fantastiques (écrit le 09/05/2002 - lu 508 fois)
          Jonathan, mitrailleur ventral d’un bombardier, est la mascotte de l’équipage. Après un combat, il se retrouve bloqué dans la tourelle, avec le train d’atterrissage refusant de s’ouvrir. Il est alors voué à mourir écrasé sous l’avion qui devra bien atterrir. Mais Jonathan est dessinateur, et la magie vas intervenir grâce à sa conviction et à son dessin.

          - La couleur pourpre (écrit le 07/05/2002 - lu 520 fois)
          Le destin de deux femmes noires du sud des Etats-Unis, depuis les années 1910.
          Film sincère et poignant qui aborde le destin des noirs américains et plus particulièrement celui des femmes. Ce film révélera l’actrice Whoopi Goldberg.

          - Indiana Jones et le temple maudit (écrit le 07/05/2002 - lu 514 fois)
          Le docteur Jones aidé d’une chanteuse de cabaret et d’un jeune orphelin, doit retrouver des pierres sacrés et résoudre l’énigme de la disparition des enfants d’un village Indien.
          C’est la version sombre des Aventuriers. Un film étouffant, mais rondement mené.

          - La quatrième dimension (écrit le 07/05/2002 - lu 374 fois)
          Ce film à segments est sorti en hommage à la célèbre série télévisée du même nom diffusée dans les années 60. La partie réalisée par Spielberg est "Un coup de pied dans la boîte". Dans une maison de retraite, les vieillards se plaignent de leur condition, tout en se résignant à leur sort. Lors d’une partie de foot ils redeviennent des enfants, mais il apparaît trop dur à des gens ayant déjà tant vécu de revenir en arrière et un seul acceptera son retour à l’enfance.

          - E.T. l’extra-terrestre (écrit le 07/05/2002 - lu 497 fois)
          Lors d’une pacifique cueillette d’espèces végétales de notre planète, des extra-terrestres sont dérangés dans leur récolte et oublient l’un des leurs sur terre. Il sera recueillit par un jeune garçon qui mettra tout en oeuvre pour l’aider à entrer en contact avec les siens, et cela malgré les peurs, les réticences et le rejet des adultes.

          - Les aventuriers de l’arche perdue (écrit le 05/05/2002 - lu 501 fois)
          Indiana Jones, archéologue et aventurier tente de récupérer l’Arche d’alliance, avant que celle-ci ne soit trouvée par les soldats du troisième Reich. Les pouvoirs surnaturels du mythique objet pourraient se révéler destructeurs s’ils se retrouvaientt entre les mains d’esprits malveillants.
          Première aventure d’Indiana Jones, ce film sera suivit de deux autres aventures. Un quatrième épisode est en préparation.

          - 1941 (écrit le 05/05/2002 - lu 515 fois)
          En 1941, l’Europe connaît déjà les affres de la guerre. C’est l’attaque de Pearl Harbor qui fait entrer les USA dans le conflit. Sur le mode de la comédie Spielberg montre l’hystérie collective qui peut suivre un tel événement.
          Cette unique intrusion dans la comédie pure sera un échec public et critique.

          - Rencontres du troisième type (écrit le 05/05/2002 - lu 460 fois)
          Plusieurs êtres humains reçoivent un message mystérieux pour se retrouver en un lieu ou un grand vaisseau spatial doit atterrir.
          Une version édition spéciale sera faite par Spielberg en supprimant quelques séquences et en ajoutant de nouvelles parties, cette édition sortira en 1980.

          - Les dents de la mer (écrit le 17/06/2002 - lu 396 fois)
          Les habitants d’une ville de la Nouvelle-Angleterre sont terrorisés par un requin géant qui hante leur plage au moment des vacances.
          Il y aura 3 séquelles de réalisées : "Jaws 2", de Jeannot Szwarc : "Jaws 3" de Joe Alves : "Jaws, the revenge" de Joseph Sargent.

          - Sugarland Express (écrit le 01/05/2002 - lu 342 fois)
          Un couple en fuite à bord d’une voiture est poursuivi par toute la police du Texas.

          - Duel (écrit le 21/05/2002 - lu 584 fois)
          David Mann est représentant de commerce.Il se voit pris pour cible par un énorme camion. Une folle course poursuite s’engage sur les routes californiennes.
          Téléfilm diffusé sur ABC le 13 novembre 1971, puis sorti en salle en 1973 en France.


        • sisyphe sisyphe 20 mai 2008 16:34

          @ claude

          Non, je ne fais pas d’anti-spielbergisme primaire.

          Mais je trouve que, dans leur très grande majorité, les films de Spielberg sont gnangnans et débilitants, s’adressant à un public de 7 ans d’âge mental.

          J’ai pris du plaisir, c’est vrai, à voir le 1er Indiana Jones, qui renouait un peu avec l’esprit "Tintin", et faisait preuve d’un certain humour. J’ai trouvé la liste de Schindler émouvant et bien réalisé.

          En revanche ; les Duel, E.T., Les dents de la mer, Jurassic Park, le pompeux Empire du soleil, le poussif et grandiloquent Soldat Ryan, me semblent vraiment destinés à un public américain de base, du niveau de disneyland...

          Ne parlons même pas de l’ineffable "Rencontres du 3ème type, dont le ridicule, à le revoir quelques années après, emporte avec lui même le pauvre Truffaut (qu’allait-il faire dans cette galère ??)

          Indiana Jones marquait, dans toute cette oeuvre, une parenthèse heureuse par son humour et son auto-dérision, mais, à avoir revu récemment le 3ème opus, je l’ai trouvé vraiment lourdingue et forcé.

          Bref, les films de Spielberg vieillissent mal, parce qu’ils sont des produits à consommer instantanément, et faisant appel à des ressorts primaires (la peur, l’émotion sentimentaliste)...

          J’adore les films où je peux retrouver mon regard et mon esprit d’enfant, comme, entre autres, la plupart des films de Tim Burton, ou la série Star Wars (notamment le dernier, excellent). Mais quand je regarde les films de Spielberg, j’ai le désagréable sentiment d’être pris pour un enfant niais et gnangnan ; ce que, mes parents, frères et soeur en soient remerciés, je ne fus pas.

          Mais bon ; ce n’est que mon avis : je comprends que certains y prennent du plaisir : tant mieux pour eux.


        • Cascabel Cascabel 20 mai 2008 20:03

          "Je ferai suivre tous vos commentaires au CRIF à l’avenir. Autant dire que je vous ais à l’oeil. Donc avant de lacher des commentaires dans le genre gros amalgame, vous réféléchirez à deux fois mainenant.

          A toutes et à tous. Mefiez vous de cet individu grossier. Et surveillez-le de près."

           

          C’ est quoi ce machin, le CRIF ? Une secte prêchant les fims de Spielberg ?

          http://fr.youtube.com/watch?v=k_3hIoUGbls


        • Zalka Zalka 19 mai 2008 15:22

          Bonjour Thierry,

          Tu sais que je me suis souvent opposé à toi sur des sujets sensibles. J’espère que tu sais également que cela n’a rien d’antisémite. Rassure moi, tu n’es pas d’accord avec l’anonyme et monsieur IP quand ils affirment que ne pas aimer les films de Spielberg, c’est être antisémite ?


        • Weinstein 19 mai 2008 15:27

          Zalka,

          Là n’est pas le problème, moi-même je n’adhère que rarement au cinéma de Spielberg mais la phrase de Sysiphe est plus que suspecte (voir mon commentaire plus haut) avouez-le !

          Bien à vous.


        • Zalka Zalka 19 mai 2008 15:34

          Weinstein,

          j’avais apparament commencé à répondre avant que vous ne commenciez cette question ! ;)

          Je maintiens, comme dit plus haut, qu’il n’y a rien de choquant dans son propos. Et je dis cela alors que je suis probablement l’un des pire chieurs d’agora vox, quand je flaire une réflexion raciste (quelque soit le peuple ou la religion visée).

           

          En tout cas, pour l’anonyme, en déclarant ne pas apprécier Spielberg, vous vous classez en antisémite. D’un ridicule évident. A part le champion d’échec américain taré mort récemment, je ne connais aucun juif ayant tourné antisémite.


        • Cascabel Cascabel 20 mai 2008 02:59

          @ Zalka

          Marx.


        • Weinstein 20 mai 2008 06:29
          Zalka,

          Là n’est pas le problème, moi-même je n’adhère que rarement au cinéma de Spielberg mais la phrase de Sysiphe est plus que suspecte (voir mon commentaire plus haut) avouez-le !

          Bien à vous.


        • Zalka Zalka 20 mai 2008 10:09

          Non, je ne le reconnais pas. Comme je disais, Sysiphe n’aime pas Spielberg, grand bien lui fasse. Il peut parfaitement dire que c’est de la merde. Je ne vois pas en quoi le terme "magma" pose problème. Peut être pourriez vous m’éclairer là dessus ?

          @Cascabel : si vous classez tous les juifs ayant eu des opinions proche des communistes comme antisémites, vous allez devoir classer tous les kibboutzim comme antisémites. Ceux ci n’étaient peut être ni stalinistes, ni maoïstes, mais ils avaient l’ambition de créer une société collectiviste. Je ne nie pas qu’un certain nombre de cocos aient eu des opinions franchement antisémites (voir Marchais et son commentaire sur Cohn Bendit en mai 68), néanmoins, ce n’est pas une preuve que le communisme est intrinsèquement antisémite. Le communisme repose sur une idéologie égalitaire pas sur la supériorité d’une race comme le nazisme. Il peut néanmoins conduire à une éradication des communautarisme religieux ou ethnique et donc nuire aux juifs comme à d’autres, pour certains communistes particulièrement idiot. Mais il ne fonctionnne pas sur une idée d’éradication des "parasites" comme le nazisme.

          C’est ce qui explique qu’il y ai de très nombreux juifs communistes que ce soit pendant la révolution bolchévique jusqu’à aujourd’hui. Je pense par exemple au demi frère du chanteur Jean Jacques Goldman, fils de résistants juifs, devenu activites ultra communistes violent (et même terrorriste). Celui ci n’a jamais renié le fait d’être juif ni attaqué les juifs.


        • Cascabel Cascabel 20 mai 2008 14:29

          @ Zalka

          Je n’ai pas dit que le communisme était intraséquement antisémite, ce serait archi faux en effet, mais que Marx, d’origine juive, était antisémite, ou tout du moins pendant sa jeunesse. Quant au champion d’échecs dont vous faites faites mention je tiens a dire qu’il a été authentiquement persécuté pour délit d’opinion et cela n’est pas défendable.

          Autrement je vous rejoins à propos de Spielberg. Personnelment je ne l’apprécie pas, en dehors d’Indiana Jones, je trouve la plupart de ses fims imbuvables et je ne vois pas en quoi cela me rendrait antisémite. E.T m’a semblé le comble du film niais et faux, cela me rend-t-il coupable d’extraterrestrophobie ?

           

           


        • Abolab 19 mai 2008 15:13

          DIMENSIONS POLYSEMIQUES DES OBJETS ARCHEOLOGIQUES : LES CRANES « AZTEQUES » EN CRISTAL DE ROCHE

          Les objets archéologiques produits par les sociétés non-européennes gardent une part de mystère supplémentaire en raison de la distance culturelle qu’ils ont avec nos connaissances et nos fondements culturels. Le cas des crânes « aztèques » en cristal de roche illustre d’une façon originale cet aspect des recherches archéologiques sur les civilisations préhispaniques du Mexique.

          Si l’on connaît pour le XVIIle siècle quelques rares collectes d’objets archéologiques des cultures préhispaniques, c’est l’expédition d’Egypte de Bonaparte qui contribuera à l’établissement d’une archéologie scientifique des cultures de l’Antiquité périméditerranéenne. Quant à l’archéologie américanisme, elle n’a commencé à se développer en France, comme discipline scientifique, il n’y a que 130 ans. Ceci explique peut-être le retard pris vis-à-vis de ses prestigieuses consœurs que sont l’égyptologie, assyriologie ou l’hellénisme.

          Dans le dessein de faire connaître aux français les productions matérielles des cultures préhispaniques, une commission scientifique française dirigée par Eugène Boban-Duvergé collecta au Mexique à partir de 1860 des séries représentatives d’objets. L’ensemble rapporté en France fut exposé en 1867 au Ministère de l’Instruction Publique (ancêtre de l’Education Nationale). Cet ensemble comptait déjà 2 petits crânes en cristal de roche, l’un (n°M.H.78.1.216), ayant pour origine « Mexique » (Ht : 19mm x L : 24mm) ; l’autre (N°M.H.78.1.217) ayant pour origine « Pachuca, Et. d’Hidalgo ». A la clôture de la présentation, l’ensemble fut acheté par le collectionneur Alphonse Pinart, ami de Etienne-Théodore Hamy, directeur-fondateur du Musée d’Ethnographie du Trocadéro. Pinart offrit, en 1878, sa collection pour l’inauguration de ce musée. Entre-temps, Pinart avait beaucoup voyagé (Océanie & Amériques) et avait augmenté le volume de sa collection, l’étendant à l’ensemble des cultures archéologiques et ethnographiques des Amériques (don de 3146 pièces américaines et 250 d’Océanie). Sous le n°57 de la collection américaine (n°M.H.78.1.), est enregistré l’un des objets les plus étonnants de la collection Pinart. Il s’agit d’un crâne humain sculpté dans un bloc de cristal de roche transparent (Ht : 11 cm x L : 15 cm ; pds : 2,750kg). Ce crâne, outre sa présentation permanente dans les salles d’Amériques du Musée de l’Homme, a fait l’objet de plusieurs publications et a été régulièrement prêté pour des expositions temporaires en France et à l’étranger. Mais l’origine de ce crâne reste mystérieuse. On ne sait ni où, ni comment, Alphonse Pinart en a fait l’acquisition…

          En 1898, nationalisme aidant et peut-être pour ne pas être en reste, le Muséum of Mankind de Londres faisait l’acquisition pour 120 Livres anglaises, chez Tiffany’s à New York, d’un autre crâne en cristal de roche. L’origine de ce crâne longtemps présenté comme « aztèque » est aussi floue que celui de la collection Pinart.

          Pourquoi a t’on considéré ces crânes comme « aztèques » ? Le matériau cristal de roche était connu des populations préhispaniques. L’archéologie en témoigne et dans les listes de pierres précieuses du Codex de Florence, on trouve mention du Teuhilotl qui est décrit au paragraphe des gemmes héliaques comme « blanc, très transparent, très claire, certains sont voilés, denses » et « II est extrait des mines ». L’appellation Nahuatl est formée du préfixe « Teu » qui en composition signifie « divin » et du verbe « iloti » traduisible par « décroître, retourner sur ses pas » ; Teuhilotl signifierait « Le divin décroissant ou le divin qui retourne d’où il vient ». Par les chroniques du XVIe siècle, on sait que l’usage du teuilotl était très codifié. Seuls pouvaient l’arborer les dieux et le tlatoani lors de cérémonies. Les Informateurs Nahuas de Sahagûn parlent de costumes de danse incluant des labrets en iztacteuilotl (Cf. 1954, LVIII, chap.9, pp.27-28). Quant à la couleur blanche, elle était pour les Aztèques la couleur de l’Ouest, direction où le Soleil se couche mais aussi d’Aztlan, le pays blanc, lieu d’origine mythique de ce peuple. Le blanc est encore la couleur de la vieillesse, des os des morts et du sacrifice humain. Il n’est toutefois pas possible, sur la base de cette maigre description de certifier que le cristal de roche correspond strictement à l’appellation Teuhilotl.

          Ensuite, quelle est la place du crâne humain dans la religion nahua ? A l’époque de l’apparition de ces premiers crânes en cristal de roche, ce qui était le plus connu de la religion nahua est l’usage « quasi-industriel » du sacrifice humain chez les populations de Méso-Amérique et en particulier chez les Aztèques. Les chroniques du XVIe siècle abondent en détails sanglants sur la pratique, sans toutefois s’interroger sur ses nécessités. Ainsi après avoir eut le cœur arraché sur le techcatl, la pierre des sacrifices, la victime était précipitée au bas du temple où on lui coupait la tête. Cette tête était ensuite percée par les temporaux, enfilée sur une perche et exposée au milieu d’autres sur un édifice cérémoniel, le tzompantli (le lieu des bannières). Elle s’y décomposait doucement au soleil, composant un entassement ostentatoire manifestant le pouvoir aztèque. Le conquistador Andrès de Tapia dit avoir compté 136.000 têtes sur l’un des tzompantli de Mexico. Par ailleurs une légende mexicaine dit qu’il existerait 12 de ces crânes en cristal de roche caché à l’époque de la Conquête et que le jour où ces 12 crânes seront retrouvés et regroupés ; alors l’empire aztèque renaîtra de ses cendres... Cette légende tintée de romantisme n’apparaît malheureusement pour ceux qui y croît qu’au XIXe siècle, il est donc difficile de lui attribuer une quelconque authenticité.

          Objets des anciennes collections, les crânes en cristal de roche du Musée de l’Homme et du Muséum of Mankind s’intégraient fort bien à ce contexte historique de la redécouverte du passé préhispanique. Mais un premier détail ne coïncide pas. Tapia mentionne que les crânes des tzompantli étaient enfilés par les temporaux. Cette technique d’enfilage est confirmée. Lors des fouilles du Temple Mayor de Mexico, les crânes humains découverts étaient effectivement percés de cette façon. Alors pourquoi le crâne du Musée de l’Homme est-il percé verticalement par le milieu ! Autre élément contradictoire, aucun crâne en cristal de roche n’a été trouvé en fouille scientifiquement contrôlée au Mexique à ce jour ; même dans les nombreuses caches à offrandes du Temple Mayor des Aztèques. Seul Frederick Albert Mitchell-Hedges proclame avoir découvert un tel crâne lors de ces fouilles sur le site maya de Lubaantun au Belize. Il aurait découvert œ crâne le jour des 17 ans de sa fille, Anna, qui le conserva jusqu’à sa mort. Dans le Who’s Who de 1928, la notice consacrée à Mitchell-Hedges est éloquente :

          Explorateur et écrivain né le 22 Oct. 1882 a dévoué sa vie à l’exploration et à la recherche dans les grandes profondeurs marines en Amérique centrale, dans les Caraïbes et le Pacifique. Nombreux records mondiaux de capture de poissons géants ; a pénétré dans des zones reculées du Panama en 1922-23 où il a découvert une nouvelle race humaine. Plusieurs expéditions au Belize où il a découvert une cité maya...

          Sur le site Internet de la The Crystal Skull Society, International (www.crystalskullsociety.org) fondée en 1945 par un New-yorkais du nom de Nick Nocerino fasciné par ces crânes en cristal de roche. Nick explique avoir rencontré Anna Mitchell-Hedges et retracé l’histoire de ce crâne. Selon Anna M-H., après à voir passé 6 semaines à déplacer des blocs et des débris des monuments du site de Lubaantun, le sommet du crâne apparu dans les ruines d’un temple. 3 mois plus tard, la mâchoire inférieure fut découverte dans le même édifice. Les dimensions sont : ht : 5 et 3/16 pouces x largeur : 4 et 7/8 pouces x longueur : 7 et 7/8 pouces ; poids : 11 livres, 13 onces.

          Mais des éléments contradictoires ont surpris Nick qui a mené sa propre enquête et découvert qu’un crâne aux dimensions similaires avait été proposé à l’achat en 1936 au British Muséum par un dénommé Burney. D’ailleurs aucune photo du crâne de Mitchell-Hedges n’est connue avant 1943, Anna M-H prétextant que toutes les photos prisent lors des fouilles de Lubantun ont été perdues lors d’un chavirage de la barque au retour de la fouille...

          Mais l’histoire ne s’arrête pas là ! Je suis impliqué depuis plusieurs années dans des programmes d’archéologie subaquatiques aux Antilles (Rép. Dominicaine, St-Kitts et Keys de Floride). Ce milieu est riche en chasseurs de trésor et en personnages haut en couleur ou la méfiance, le non-dit et une certaine paranoïa ambiante règne en maîtres. Membre d’une institution nationale, j’ai été consulté il y a quelques années à propos d’une découverte « fantastique ». Un chasseur de trésors américain bien connu que je ne citerai pas, proclamait avoir découvert l’épave d’un galion renvoyé par Cortès en Espagne. A l’appui de ses dires, une chevalière portant les armes du conquistador. La cargaison remontée est effectivement surprenante : nombreux objets colombiens et péruviens en or, céramiques des cultures Nazca, Chancay, Chimu, Lambayeque, lingots d’or espagnols, bijoux européens et des kilos de cristaux d’émeraude, un énorme trésor en apparence. Là où cette cargaison fantastique commence à pêcher par excès, c’est avec la présence de masques funéraires de style aztèque en mosaïque de roche verte, peut-être du jade-jadéite. Ce type d’objets est totalement inconnu en fouilles scientifiquement contrôlées et même dans le Templo Mayor. Mais là où tout explose c’est avec la présence de dix crânes en cristal de roche, quartz rose, améthyste et même un, en mosaïque de roche verte… La présentation de l’ensemble est faite à grand renfort de publicité et destinée à être vendu très cher aux enchères.

          Malgré tous les voyants qui se pressaient au Musée de l’Homme pour continuer d’admirer le crâne « aztèque » en cristal de roche, il faut se rendre à l’évidence que ce type d’objet n’a aucune antériorité préhispanique. Il s’agit de faux inventés au XIXe siècle pour satisfaire la demande des collectionneurs de l’époque. Concernant particulièrement le crâne du Musée de l’Homme, des indices viennent corroborer mon affirmation. En particulier le fait que le cristal est parcouru de cassures internes naturelles mais là où l’outil des tailleurs a recoupé ces cassures, un jus ferreux a pénétré alors qu’il est absent au cœur de la matière. Ce détail signifie que ce crâne a été taillé avec des outils en fer. Malheureusement ce métal était inconnu des populations préhispaniques avant la Conquête ! Il n’y a donc pas de crânes de cristal de roche authentiques connus à ce jour et les faux de l’épave de Floride ne sont que des copies d’objets inventés au XIXe siècle.

          Dr François Gendron Archéologue américaniste Département Préhistoire du MNHN, USM-204 UMR-CNRS 5198 « Histoire naturelle de l’homme préhistorique » EA 3629 « Centre de Recherche en Archéologie Préhispanique » Anglo-Danish Maritime Archaeological Team scientific member Vice-président d’ADMAT-France Institut de Paléontologie Humaine 1, rue René Panhard 75013 Paris


          • Zalka Zalka 19 mai 2008 15:25

            Très interressant !

            Ceci dit, pour les personnes convaincus de l’authenticité de ces crânes, le fait que les aztèques n’aient pas la maîtrise du fer ne fera que les conforter dans l’idée que ce sont les atlantes de Mû ou les extraterrestres qui sont derrière cela !

            Conspiration ! Mensonge ! Big Brother !


          • Cascabel Cascabel 20 mai 2008 20:21

            @ Abolab

            Est-il possible de tailler du cristal de quartz avec du fer ?

             


          • Yohan Yohan 19 mai 2008 18:53

            Vive la Skulture


            • Mr Mimose Mr Mimose 19 mai 2008 21:59

              Harrison Ford, c’est Humphrey Bogart, Cary Grant et James Bond réunis.

              Non ! Personne n’a la classe du grand Humphrey Bogart ! Je suis un fan de Bogart, je peux pas laisser dire ça !

              Bogart est inimitable, c’est un monument, c’est le summum de la quintessence.

              Harrison n’est pas du tout dans le meme registre ! C’est un nain comparé a Bogart !


              • ka 19 mai 2008 22:34

                Pourquoi avoir attendu tout ce temps avant de sortir un quatrième Indiana Jones ? Harrison Ford est toujours en forme mais il avait une putain d’autre gueule dans les années 80. Mais personne d’autre n’aurait pu et ne pourra jouer Indiana Jones comme Harrison Ford.


                • jack mandon jack mandon 19 mai 2008 22:52

                   

                  @ Sandra

                  Contrairement à l’histoire réaliste, aux limites corporelles et gestuelles que nous impose notre condition humaine, le conte pour enfant, grand ou petit, nous positionne dans notre imaginaire. Là, tout est possible.

                  Le conte permet à chacun de projeter consciemment, et surtout inconsciemment, ses attentes, ses envies, ses espérances et surtout ses limites et son secret désir d’immortalité. C’est psychologiquement une soupape de sécurité nécessaire à notre équilibre...comme les rêves, je veux dire, l’honirisme qui est compensatoire...nous nous sentons tellement limités dans notre histoire de vie. De plus, dans le tandem Harrison-Steven, on peut trouver une intensité chevaleresque, de l’humour, de la dérision, du jeu. Tout le monde est transporté dans l’intemporel.

                  C’est d’autant plus vrai, qu’à la sortie du spectacle on se sent tout drôle, un peu gauche et relativement lourd...la pesanteur se fait très palpable, nous redevenons des humains ordinnaires.

                  Merci Sandra d’avoir évoqué cette belle aventure.

                  Jack Mandon


                  • tvargentine.com lerma 19 mai 2008 23:00

                    Personnellement j’ai confiance dans votre critique du film plutot qu’aux journaux (le parisien vient de le descendre à la critique) ,car cette presse est avant tout avide de publicité ou publi-reportage et comme le film n’a pas vraiment besoin de cette presse pour vivre ,je suis persuadé que vous avez une meilleure objectivité

                    N’oublions pas que le cinéma est fait avant tout pour s’évader et rêver

                    J’ai regardé IRON MAN ce dimanche au cinéma et je dois dire que c’est un tres bon film ou l’on passe plus de 2h de spectacle formidable àl’image du Indiana Jones 4 qui va sortir

                    Nous voyons bien que la cible est celle du rêve et du spectacle,c’est à dire du CINEMA

                    Rien à voir avec l’intectualisme primaire du cinéma français qui ne vit que de subventions et ne produit pas grand chose de bon

                     


                    • Mr Mimose Mr Mimose 19 mai 2008 23:29

                      Lerma !

                      Vous cherchez vraiment les coups !

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