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Accueil du site > Culture & Loisirs > Culture > La musique hippy n’est-elle pas cent fois supérieure au punk (...)

La musique hippy n’est-elle pas cent fois supérieure au punk ?

Petit plaidoyer en faveur de la musique hippy, afin de restaurer la gloire de ceux qui ont écrit les plus grandes heures de la rock music.

Cela fait un peu trop longtemps que cela dure. De façon régulière, les amateurs de musique punk s’autorisent un couplet en faveur de ce « courant » musical et ne manquent pas au passage de glorifier ce retour à l’électricité brute qui aurait damé le pion à tous ces esthètes chevelus à la Genesis ou Pink Floyd... Le dernier en date, Nick Kent, s’est exprimé dans les colonnes du vénérable Rock’n’Folk à l’occasion des quarante ans de ce magazine. L’intéressé fustige Ian Anderson de Yes, et se vante de lui avoir dit vers 1975 que d’ici peu son groupe serait détrôné par les Pistols. Ailleurs, nous pouvons lire les faits de gloire d’un membre d’un groupe punk qui avait pour habitude de voler les instruments - il a volé la guitare de Bowie, apprend-on sans l’ombre d’un sourcillement de la part du chroniqueur. Nous apprenons aussi qu’un autre portait une croix gammée sur son Tee-shirt et se plaisait à effrayer les vieilles dames en exhibant un couteau pour se curer les ongles. Certes, cela va aux antipodes des pacifistes hippies, mais entre nous, un nazillon, même nasillard, demeure à jamais méprisable. Je connais aussi un copain qui me dit qu’à cette époque, ses copains punks et lui se plaisaient à traquer les baba cools et à leur couper les cheveux. On s’amuse comme on peut. Dans la biographie que je viens de publier sur Jean-Louis Aubert, l’un des intervenants, Bruno Blum, alors journaliste basé à Londres, insiste pour dire que quand il a vu débarquer les Français de Téléphone, il était étonné qu’ils portent encore des foulards indiens, alors que dans la perfide Albion, c’était soi-disant dépassé...

Hé, les gars, je ne veux pas gâcher vos souvenirs de jeunesse. La jeunesse a quelque chose de magique. Que vous ayez été punks durant quelques semaines - la grosse blague, c’est que cette mode, qui n’en a pas été une, n’a duré que l’espace d’un printemps, et j’y reviendrai - et que cela soit tendre à votre cœur, je m’abstiendrai d’y toucher. En revanche, il est malaisé de se servir de l’argumentaire punk : « Oui, nous on ne sait pas jouer, on est incompétent et on s’en vante ! » pour tenter de démolir les plus belles pages de l’histoire du rock, celle qui va grosso de Pet Sounds des Beach Boys (1966) à Bohemian Rapsody de Queen.

Lorsqu’on parle avec un amateur de musique punk (respect, man, si ça te plaît, total respect), on lui demande de citer quelques galettes qui mettent en avant ce joli mouvement. En général, il ne peuvent en articuler qu’une, London Calling de Clash. Soyons respectueux. Should I stay or should I go est un morceau bien ficelé. Rien à signaler. Mais tout de même, j’échangerais volontiers la totalité de l’opus Clash pour quelques secondes de Strawberry Fields Forever ou de Ummaguma des Floyd. Est-ce que nous nous trouvons vraiment sur le même terrain ?

Mick Jagger aimait à se gausser gentiment du punk, rappelant que ces garçons n’avaient jamais fait que piller la musique du début des années 1960, le rock basique, guitare, basse et batterie. La grande blague, c’est qu’au plus fort de ce qu’on a appelé la vague punk, les Stones, que les adeptes du punk croyaient bon de reléguer au passé (No more Stones, chantaient alors les Clash !) ont connu leur plus grosse vente avec l’album Some girls - celui où figurait Miss You. Eh oui... La réalité est là, que ce prétendu courant musical (en gros, le rock ramené à sa plus simple expression de deux ou trois accords) n’en a pas été un. Il n’attirait qu’un petit nombre de fans, la majorité préférant encore et toujours les opus que sortaient à la même époque des groupes comme Pink Floyd (The Wall date de cette époque).

La vague punk serait-elle une invention de journaliste ? Probable. Au niveau événementiel, elle n’a quasiment jamais existé. Si elle a eu une réalité quelconque, je serais ravi que l’on me cite l’équivalent d’un Woodstock, d’un Easy Rider, d’une action pour la paix comme l’a menée John Lennon. Quant à la mode hippie, elle a touché la majorité de la jeunesse durant sept ou huit années (vêtements, coupe de cheveux, mode de vie...) Le punk a même été marginal au niveau musical car au même moment, des albums historiques apparaissaient notamment dans le secteur du jazz-rock. Et l’on peut déplorer qu’il ait ramené le rock à sa plus simple expression alors que quelques années plus tôt, il avait connu sa plus grande période artistique, celle d’albums à jamais mythiques.

Flashback vers 1968... Le Summer of Love pacifiste et humaniste de 1967 appartient au passé. La nouvelle année se veut rebelle et frondeuse. Partout sur la planète, l’heure à la contestation, à la remise en question des institutions. Paris voit fleurir les barricades, à New York, des étudiants brûlent leur ordre d’appel pour le Vietnam, à Prague, la population tente une émancipation aussitôt réprimée... Miroir instantané de la civilisation, le rock ne peut que relayer ce message qui veut qu’on brise les carcans et les chaînes. La grande surprise, c’est que cette pulsion libératoire va s’exercer dans le sens du culturel...

Un an plus tôt, l’album Sgt Pepper’s des Beatles a donné le la... Ils ont eux-mêmes été influencés par un autre album mythique, Pet Sounds des Beach Boys, avec ses harmonies qui semblent venir d’un autre espace. Sgt Pepper’s est allé plus loin, en inaugurant en premier lieu l’ère des pochettes d’albums qui s’apparentent à des œuvres d’art. Au niveau musical, le rock s’est affranchi de sa forme primale, celle de petites chansons de deux minutes et demie, formatées pour les radios. À présent, les morceaux s’enchaînent imperceptiblement, leur durée autorise le compositeur à mettre en scène de mini-drames ou des épopées... Violons, cuivres, sitar, le rock est devenue une terre d’accueil généreuse où la qualité mélodique le dispute à la diversité des impressions. D’autres se révèlent prêts à relever le flambeau. Signe particulier : ils sont pour la plupart des instrumentistes hors pair.

Electric Ladyland de Jimi Hendrix est un album charnière de cette période. Le dieu vaudou de la guitare électrifiée, celui qui s’est fait connaître en brûlant sa Fender Stratocaster lors du Festival de Monterey, signe un ahurissant brûlot musical, emportant son instrument fétiche vers l’interstellaire. L’onde sismique va jusqu’à secouer le taciturne Miles Davis qui repère aussitôt que si quelque chose est en train de se passer, c’est bel et bien là. Bitches Brew est dans la couveuse et le sorcier de la trompette se prépare à abolir les frontières qui séparent encore le jazz et le rock...

Du 15 au 17 août 1969, le festival de Woodstock ouvre l’ère des concerts à très grande échelle. Durant ces trois jours qui vont entrer dans la légende, les plus grands artistes de l’époque se succèdent sur la scène : Jimi Hendrix, Santana, les Who, Crosby Stills & Nash, Country Joe... Les fans qui s’y retrouvent comprennent qu’ils forment un mouvement à part entière, ancré dans la contre-culture.

Woodstock a été précédé deux ans plus tôt par une réunion tout aussi mythique : le Festival de Monterey de 1967. Pour la première fois, des dizaines de milliers de jeunes sont rassemblés autour d’une idéologie hippy porteuse d’un utopique espoir aux regards des événements qui secouent alors la planète : "Peace and love"...

Pourtant, dès l’automne 1969, la face noire de Woodstock est révélée lors du Festival d’Altamont donné par les Rolling Stones où un jeune noir est assassiné en direct par un Hell’s Angels tandis que Jagger et sa bande s’enfuient en hélicoptère, dépassés par les événements. Il n’empêche. Woodstock a révélé cet immense désir des jeunes de se retrouver par dizaines de milliers dans de grandes liesses collectives. Le 5 mai 1973, Led Zeppelin rassemble 56 800 spectateurs dans la ville de Tampa en Floride, battant de peu le record établi par les Beatles huit ans plus tôt : 56 000 fans en furie au Shea Stadium, le 15 août 1965...

En cette période de convulsion et de remous, le rock devient le grand fédérateur, laissant venir à lui toutes les musiques. Chicago Transit Authority lui apporte la vigueur des big bands à la Count Basie, Renaissance - formé par un ex-Yardbirds - lui ouvre les portes de la musique classique. Avec ses faux airs de Groucho Marx, le provocateur Frank Zappa insère des harmonies modernistes de Stockhausen dans ses délires free-form. L’heure est aux croisements, aux rencontres et au melting pot.

Il y a mieux encore. Certains musiciens veulent intégrer l’acquis intégral des musiques existantes pour définir de nouvelles formes, jouer les Magellan et les explorateurs d’espaces inconnus... Les longues plages des Pink Floyd invitent les participants à un fabuleux voyage vers des terres de science-fiction. Son fondateur initial, Syd Barrett, perd les pédales et se voit bientôt éjecté en douceur - quelques années plus tard, un reporter retrouve sa trace et découvre un fantôme au crâne dégarni, habillé à la manière d’un comptable et apparemment maintenu dans une douce captivité par sa mère ! Qu’importe, le Floyd prend son essor et impose ses lentes mélopées dans de lointains espaces. Le King Crimson qu’a formé le guitariste Robert Fripp (aux allures de savant fou) déploie des ambiances où les instruments sortent de leur contexte usuel ; affranchie de son rôle purement rythmique, la batterie de Carl Palmer tisse d’étranges climats où le sable du désert vient s’immiscer dans les rouages d’un astronef égaré. Quand au Soft Machine, ses membres semblent communiquer depuis un espace temps parallèle, les mélodies de Robert Wyatt décrivant d’hallucinantes sinuosités à l’instar d’une rivière qui creuse son lit dans l’aléatoire du décor... Miracle d’une époque qui prône le hors norme : de telles formations jouant des musiques proches de l’hermétique remplissent les salles et diffusent par centaines de milliers leurs doubles albums.

Les esthètes ont pris le pouvoir et les supergroupes, composés de la crème des instrumentistes, deviennent le fait du jour. Emerson, Lake & Palmer rassemble trois musiciens hors pair qui développent une musique aussi grandiloquente que scéniquement spectaculaire : virtuose accompli, Keith Emerson joue les acrobates devant ses multiples claviers où il ne dédaigne pas de planter quelques couteaux. Il est entouré d’un équipement titanesque dont la pièce maîtresse est le synthétiseur Moog dont il arrache d’infernales sonorités.

Le dirigeable Led Zeppelin est piloté au gré des vents contraires par un guitariste extraterrestre, Jimmy Page, qui parvient à sublimer un nouveau genre marqué par la puissance sonore, ailleurs primitif, le hard rock. Le Zeppelin a gagné ses galons à la dure, en sillonnant les routes d’Amérique, volant la vedette aux groupes dont il était censé assurer la première partie. Rien n’y faisait : alors que la tête d’affiche était Country Joe ou Iron Butterfly, le public s’évertuait à clamer à cor et à cri : Led Zeppelin ! Led Zeppelin ! Ils seront les premiers à se retrouver devant les Beatles lors d’un référendum du magazine Melody Maker.

Formés à la dure école de Miles Davis, Joe Zawinul, pianiste mutant (ce fils de fermier a pourtant démarré avec l’accordéon dans son Autriche natale !), et Wayne Shorter, saxophoniste inspiré par Coltrane, réunissent d’autres jazzmen en rupture de ban en vue de former le Weather Report (bulletin météo). Un nom particulièrement choisi : élaborant une fusion ravageuse, le quintette développe un nouveau langage qui laisse pantois.

Ce progressive rock occupe le devant de la scène jusqu’en 1976. De Genesis avec Peter Gabriel grimé à la manière d’un Pierrot de carnaval à Yes en passant par les délires des Français de Magma menés par le batteur mille-pattes Christian Vander, l’expérimental est le fait du jour et les groupes se targuent de jouer une musique qui est la leur et ne ressemble à rien d’autre : psychédélique, débridée, esthétique, technique... Au risque d’en oublier la pulsion primitive, le cri, le caractère brut.

D’autres courants musicaux dominent la période qui va de 1968 à 1975. Le rock psychédique met en avant les effets sonores et les distorsions que le guitariste fait subir à son instrument. En Angleterre, les Yardbirds ont été les pionniers du genre mais rapidement, Jimi Hendrix a repoussé toutes les limites imaginables en la matière, en s’aventurant vers des territoires hallucinés, par un mélange d’infernale virtuosité instrumentale et d’exploitation hyper savante des effets. Aux USA, le Grateful Dead avec son guitariste Jerry Garcia mène la danse avec ses concerts marathons peuplés qui peuvent durer jusqu’à huit heures d’affilée et qui s’apparentent à de grandes fêtes hippies.

Le "progressive" est la version classieuse du rock. Ses héros affectionnent les nouveaux instruments que sont le Moog Synthetiseur ou le Mellotron et/ou les plages musicales étendues, éthérées avec des clins d’œil vers le jazz ou le symphonique. Emerson, Lake & Palmer ou King Crimson en sont les représentants typiques.

Mis à la mode par David Bowie et Alice Cooper, le "glitter" est une forme de rock qui fait la part belle à la mise en scène proche du théâtre de rue, avec des chanteurs grimés, des shows conçus à la façon de tragi-comédies (Alice Cooper coupe la tête de poulets sur la scène...). Un groupe tel que Genesis se situe à la frontière du progressive rock et du glitter.

Les albums In a silent way et Bitches Brew de Miles Davis ont consacré le genre fusionnel qu’est le jazz-rock. La liste des musiciens qui y ont participé correspond au gotha du genre et la plupart vont devenir individuellement célèbres, de John Mc Laughlin à Chick Corea en passant par Herbie Hancock qui explorent ce creuset qui mêlent l’énergie du rock à la liberté expressive qu’autorise le jazz.

Plutôt mineur, le "garage" est un mouvement américain dont le nom est dû au fait que de nombreux jeunes montent leur groupe dans le garage des parents. Parmi les fleurons de ce genre marginal figurent les Electric Prunes.

Les cheveux des baba cools sont longs et teints au henné, mais bien coiffés. Les tuniques indiennes sont raffinées, le look des musiciens évoque celui de gentlemen farmer. Le rock se serait-il embourgeoisé ? Dans la rue, dans les cités, les gamins ont coupé le contact avec ces riches enfants de Vivaldi et de Glen Miller. Si la forme est complexe et subtile, le message s’est assagi. Les interminables épopées musicales qui fleurissent sur les faces des 33 tours dessinent certes les contours d’une musique pour révolutionnaire d’antan reconverti dans la pub ou dans la gestion de l’entreprise familiale.

La cassure va intervenir au milieu de la décennie et s’annoncer fracassante au profit de groupes qui s’affiche comme laids, mal élevés et se vantent de jouer comme des pieds. Si certains trouvent qu’on a gagné au change, tant mieux pour eux. Rappelons-leur tout de même que durant la très courte période où ils ont occupé le devant de la scène (après tout, leur slogan était : « Pas de futur », et il s’est avant tout appliqué à eux-mêmes), des groupes tels que l’extraordinaire Police ont perpétué à leur façon la tradition de ce rock tendance hippy, trempé dans l’esthétique, mâtiné de jazz et de bon goût.

Ajoutons un dernier mot. Il suffit de consulter une liste quelconque des albums préférés de tous les temps pour retrouver inlassablement les mêmes nom : du Zeppelin, du Floyd, de l’Abbey Road (élu meilleur album du siècle par les clients de la Fnac), Pet Sounds... Parmi les albums récents qui parviennent à rejoindre ce podium, figure OK Computer de Radiohead, un groupe qui s’inscrit dans cette tradition de rock expérimental dans laquelle figure aussi l’extraordinaire Bjork...

Comme quoi, le public, au sens large, ne s’y trompe pas.


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234 réactions à cet article    


  • Bernard Dugué Bernard Dugué 6 novembre 2006 12:32

    Bonjour,

    Il va de soi que je signe cette thèse, surtout après avoiir écrit ceci

    http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=10724

    http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=11052


    • Danic Daniel Ichbiah 6 novembre 2006 12:38

      Bertrand,

      Wow... Je vois que nous sommes au diapason !

      Daniel Ichbiah


    • Bernard Dugué Bernard Dugué 6 novembre 2006 14:34

      Serait-ce un lapsus révélant que vous préparez une bio sur Noir Désir ?


    • Danic Daniel Ichbiah 6 novembre 2006 16:00

      je ne suis pas sûr de comprendre quel est le lapsus ?


    • Bernard Dugué Bernard Dugué 6 novembre 2006 16:10

      Je ne m’appelle pas Bertrand


    • Danic Daniel Ichbiah 6 novembre 2006 21:24

      Si j’ai bien compris, vous préparez une bio de Noir Désir. Soyez sans crainte, je n’ai aucun projet en la matière !


    • le mave (---.---.231.197) 6 novembre 2006 12:53

      Ben voyons... Je suis un fan absolu de Led Zep , j’aime beaucoup les Stones d’avant les 80 ,Pink Floyd etc.. mais jécoute encore plus souvent les Ramones . On peut aimer un genre de Rock sans pour autant nier l’existence des autres courants qui l’ont traversé et qui l’ont fait évolué. Que le rock de Ramones soit moins recherché (manièré)que celui de Yes par exemple est indéniable ; cependant si Yes m’apporte le plaisir d ’écouter un belle mélodie avec de la recherche musicale,j’irai toujours recherché l’énergie et la rage chez les Ramones ou Clash . Pour ce qui est des Sex Pistol ils sont tout simplement un produit lancé pour surfer sur la vague du Punk,alors oublions les. Pour finir une super radio sur Internet pour les amateurs de Rock des 70 jusqu’à nos jours : Radio paradise


      • le mave 7 novembre 2006 07:04

        mon lien ne fonctionne pas , le voici à nouveau :radio paradise


      • Cochonouh Cochonouh 6 novembre 2006 13:09

        J’adore cet article...

        J’ai même pas fini de le lire...

        « Le King Crimson qu’a formé le guitariste Robert Fripp (aux allures de savant fou) déploie des ambiances où les instruments sortent de leur contexte usuel - affranchie de son rôle purement rythmique, la batterie de Carl Palmer tisse d’étranges climats où le sable du désert vient s’immiscer dans les rouages d’un astronef égaré. »

        Très belle phrase pour parler d’un de mes groupes préférés, mais Carl Palmer n’a jamais fait partie de King Crimson. C’était Michael Giles le premier batteur, Andy McCulloch sur l’album Lizard, Ian Wallace sur Islands puis le génial Bruford qui arrivait de Yes . Sur les albums plus récents, c’est Pat Mastelotto . The Power To Believe est d’ailleurs à conseiller à tous les fans.


        • Cochonouh Cochonouh 6 novembre 2006 13:17

          Je voudrais rajouter que lorsque E,L&P s’est formé en 1970, Greg Lake, lui, venait de King Crimson (dont le premier album est sorti en 69). Carl Palmer était alors dans un obscur (pour moi en tout cas) groupe nommé « Atomic Rooster »


        • Anthony Meilland Anthony Meilland 6 novembre 2006 13:37

          Tu est dur mon Cochon !

          Un article qui parle de King Crimson et d’ELP, c’est sufisamment rare pour qu’on puisse pardonner une petite erreur.

          Pour en revenir a ce que tu disait, j’ai été un peu déçu par « the Power to Believe ». C’est pas « Lark Tongue in Aspic » même si il y a quelques morceaux sympas (particulièrement « Dangerous Curves » qui laisse les groupes electro-rock de maintenant assez loin dérrière)


        • Marsupilami (---.---.32.156) 6 novembre 2006 14:30

          Et un petit lien vers Epitaph de l’excellent King Crimson.

          Et un autre vers les désormais défunts (en tant que groupe) texans de Grandaddy (snif, ils ont splitté !).


        • Bernard Dugué Bernard Dugué 6 novembre 2006 14:31

          A signaler aussi construction of light, à la hauteur, voire plus, de the power to believe


        • Danic Daniel Ichbiah 6 novembre 2006 16:03

          ooops... C’est vrai que c’était Greg Lake, le transfuge de King Crimson vers ELP !


        • Cochonouh Cochonouh 6 novembre 2006 16:27

          Pour Anthony M.,

          je disais pas ça par méchanceté, mais simplement pour rétablir l’itinéraire de quelques musiciens.

          « the Power to Believe » est pour moi le meilleur King Crimson depuis la fin des années 80. Tous les Vrooom, les vrooom-vrooom et les ThrakattaK ne me plaisent pas trop.

          pour Bernard D.,

          même chose pour « construction of light », trop de dissonances , des morceaux qui trainent pour ne pas dire grand chose et Adrian Belew chante pas terrible. On regrette quand même Lake ou Wetton(quant à la voix sur « Prosak blues » là c’est terrible au premier sens du terme)


        • (---.---.229.140) 6 novembre 2006 16:54

          Salut Marsu,

          Effectivemment snif smiley pour Grandaddy, juste une petite correction ils sont californiens (Modesto) et non texans.

          on peut toujours se consoler en se disant qu’ils ont splité avant de faire de la daube commerciale.

          Summer here kidddddddddddddddddddssss ! smiley


        • Marsupilami (---.---.32.156) 6 novembre 2006 18:34

          C’est juste. Ma fourche a langué parce que je comptais aussi mettre un lien sur Lift to experience et que j’ai eu la flemme... Eux, c’est des vrais texans, pas comme Daboliou !


        • Stravos (---.---.132.162) 6 novembre 2006 13:47

          Si je ne m’abuse le mot « punk » signifie déchet... Donc rien d’étonnant à ce que leur musique soit archi-nulle... Au zénith de leur gloire, les Sex-Pistol ne savaient même pas tenir un rythme...Mais celà ne les a pas empéché de « percer » dans le milieu rock, comme quoi ces « rebelles » étaient copie conformes à la médiocrité ambiante : ils anticipaient les crétins du loft...


          • thierry (---.---.201.84) 7 novembre 2006 19:14

            Tout à fait d’accord. Pourquoi toujours pendre des gants avec le punk et autres courants « rockement corrects » sous pretexte d’énergie primale salutaire ou socialement contestataire ? Quelle contestation d’ailleurs ? A quoi ça nous a mené tout ça : de la daube musicale en veut tu en voilà depuis la fin des seventies et le triomphe du capitalisme dans toutes les activités humaines.

            Moi, ce qui m’interesse, c’est la musique pour elle même, et c’est tout. Quant à cette fameuse « energie », elle est tout aussi présente chez Bartok, chez Monterverdi que chez MAGMA, chez YES, chez Mozart, etc. Tout ce qui est bien pensé et bien joué délivre son lot d’énergie, de « groove », d’émotion.

            Alors que le punk finalement, c’est quoi : des crétins à moitié facho vociférant dans un micro comme des porcs et vomissant de la bière sur des amplis. Aucun interêt !

            Merci de remettre les pendules à l’heure avec cet article, il y a longtemps qu’on attendait (et nous sommes nombreux) que quelqu’un le dise haut et fort.

            Ca mériterait même un livre entier un sujet pareil, non ?


          • Danic Daniel Ichbiah 7 novembre 2006 20:11

            Un grand merci pour ce commentaire.

            Personnellement, j’aimerais que les musiciens retrouvent la fabuleuse LIBERTE de l’époque et se lâchent à nouveau. Que l’on sorte des formats pré-établis, notamment du format basse guitare batterie hyper réducteur et que l’on retrouve de la GRANDE MUSIQUE, multiforme !


          • David (---.---.92.11) 6 novembre 2006 13:54

            Les rocks critiques qui étaient jeunots à l’époque du punk et qui donc on vu émerger ce mouvement , on été pas mal influencé je crois par celui ci. celà se ressens dans les critiques (Rock and folk ...) et cette facon de hair le solo de guitare (et pourtant il y en a de trés bon...). Mick Jagger s’amusant que le punk n’avait rien de nouveau, oui mais bon les Rollings stones on bien commencé en pillant un genre je crois (le Blues) ! Les Rollings stones devenu le groupe le plus chère du monde ..Bonjour l’embourgoisement avec une musique qui se veut à la base rebelle ! Et puis le punk c’est une musique facile à faire.Quelques accords et puis c’est parti.C’est accessible comme le genre metal aux ados ou rap. Quel ado irait reprendre du Dire Straits ou du Pink Floyd...non plutôt du Strokes, du Libertines, du Nirvana....


            • Ardazerok (---.---.101.9) 6 novembre 2006 14:07

              Le métal, accessible ? Peut-être mais pas à n’importe qui. C’est toujours ce que disent ceux qui ne connaissent pas du tout. Que c’est une musique simple, même simpliste. Ce qui prouve tout simplement que l’on a jamais écouté. Personnellement je trouve que la musique simple est accessible est celle qu’on entend à longueur de journée sur les radios, télés, etc... Pour ce qui est des solos de guitare, où y’en a-t-il plus que dans le métal ? et ce ne sont pas, comme certains voudraient le croire, juste des notes jouées vite n’importe comment. Ne pas tout confondre


            • Emile Red Emile Red 7 novembre 2006 12:00

              Voir Satriani ou Malmsteen

              Et pis qui arrive à faire « stairway to heaven » as the record ?


            • ohlala (---.---.124.230) 6 novembre 2006 14:14

              Dites donc, après un article récent sur le soit-disant retour d’influence de Georges Brassens, ça fait « tendance » le flash back nostalgique sur Agoravox.

              Soyons clairs : j’ai aimé, et je possède encore au fond d’un grenier presque TOUS les disques vinyls dont vous parlez. Achetés à leur date de sortie. Mais écouter CSNY, ELP, sans parler des solis autistes de Jerry Garcia, non, franchement NON. Mort de rire. . Pourtant c’est vrai, restent quelques perles réécoutées régulièrement, comme certains Joni Mitchell (!) ou Harvest de Neil Young, ou le Velvet, Syd Barrett, ou d’autres moins éloignés, Warren Zevon, et Alan Vega, Suicide, pour ce que vous appelez l’époque punk.

              Mais aujourd’hui, écoutez-vous : Underbuyn, Mercury Rev, Liz Phair, P.J. Harvey, Clap your hands and say Yeah, Meshell Ngedeocello, et en France Rodolphe Burger, Meteor Band, Vincent Segal, Philippe Poirier ? Je pourrais continuer...

              Evidemment si vous avez fait une bio de J.L. Aubert, nous ne serons jamais d’accord :=))

              Ah, la nostalgie, camarade...


              • Marsupilami (---.---.32.156) 6 novembre 2006 14:34

                Entrez dans l’univers magique de Mercury Rev et de Rodolphe Burger.


              • (---.---.229.140) 6 novembre 2006 17:07

                ne pas oublier d’écouter aussi :

                - Built to Spill
                - Neutral Milk Hotel
                - Architecture In Helsinki
                - The Arcade Fire
                - Broken Social Scene

                pour ne citer qu’eux ......


              • Danic Daniel Ichbiah 6 novembre 2006 21:36

                Joni Mitchell est une reine.


              • David (---.---.92.11) 6 novembre 2006 14:41

                Concernant le Metal ou le trash, Il y a des groupes ultra technique à la Slayer à des groupes plus accessible comme Deftones (je parle guitaristiquement parlant) ou The Melvins ou les parrains du genre Black Sabbath (Ozzy Osbourne). En tout le cas Metal à un gros succés populaire auprés des jeunes (voir le nombre de posts sur le principal portail francais dédié à la guitare)


                • Intrigué par cet article (---.---.186.254) 6 novembre 2006 15:00

                  Qu’est-ce que c’est que cet article stupide ? Chacun écoute et aime ce qu’il veut ! Quel intérêt de comparer des styles musicaux ?

                  Le punk est un courant musical qui n’a pas duré qu’un printemps, ne vous en déplaise. Ce mouvement continue encore à l’heure actuelle, vous êtes aveugles si vous ne le voyez pas.

                  Et le mouvement hippie, n’est-il pas basé sur l’amour et la tolérance ? Si vous vous réclamez de cette mouvance, pourquoi rejeter le punk ? Et le hip hop, la musique électronique, vous en pensez quoi ?

                  Enfin bref, je me demande si je ne perds pas mon temps à écrire à des intégristes de la musique de leur adolescence ...


                  • Danic Daniel Ichbiah 6 novembre 2006 21:34

                    Vous avez raison sur un point : chacun écoute et aime ce qu’il veut. Je voulais juste réhabiliter un style musical (qui va de Soft Machine au Grateful Dead) sur lequel il est devenu de bon ton de taper dans la presse rock.


                  • Bépé (---.---.253.118) 6 novembre 2006 15:27

                    Juste pour préciser que « Should I Stay... » n’est pas sur l’album « London Calling » et que le Punk n’est en fait que la continuation de ce mouvement « musiques Hippy » dont parle l’article...

                    Les Stooges et les MC5 avaient ouverts la voie.


                    • l'Omnivore Sobriquet l’Omnivore Sobriquet 7 novembre 2006 10:47

                      Ah, bravo, enfin quelqu’un qui le dit.... La jonction, c’est ce mouvement qualifié de ’mineur’ par l’auteur, le garage. Bie que le nom fut donné à postériori, je crois (avec Psychelic Punk, Quoique très présent à l’époque où il vécu - c’est ’la masse agissante’ du -futur- mouvement hippie, qu’il construisit, il fut complêtement oublié à l’époque postérieure, couverte par l’article, celle du ’prog’. C’est ’nous’, amateurs adolescents de rock au sens large à l’orée des années 80, et en total contre-courant de la culture dominante, qui avons déterré cette myriade de groupes et d’enregistrements tous plus ’dingues’ ou ’imbibés’ les uns que les autres. Du sauvage, de l’indien. The Seeds, 13th Floor Elevator et.. plusieurs centaines d’autres ! Et bien, jeunes gens, ces morceaux garage, c’est du ’punk’... MC5 et Stooges sont un résultat de cette mouvance, quasi Hell-angels, en tout cas lourde, routarde, maximaliste (drogues...), et Doors, Birds et hippies l’autre branche, plus ’politique’ et également ’on the road again’, et avec une bonne raison : mon tout s’appela Vietnam.


                    • Emile Red Emile Red 7 novembre 2006 12:09

                      Bahhh !!!

                      Le garage ça a commené bien...bien avant... avec le champion du scrabble qu’était Creedence Clearwater Revival...

                      Au scrabble on peut se la jouer aussi avec Quicksilver Messenger Service ou Chicago Transit Autority...

                      QMS l’ancètre de MSN ....oupsss


                    • l'Omnivore Sobriquet l’Omnivore Sobriquet 8 novembre 2006 12:39

                      Creedance c’est 68, 69 jeune homme. Garage c’est 64 65 66, en accélération puissante, avec la rencontre du mur en 68, 69 justement... Des épaves, ensuite. Ou quelques superstars... Un sommet de la vie culturelle du vingtième siècle, toutes catégories confondues. (je pèse mes mots.)


                    • Tybalt (---.---.4.8) 6 novembre 2006 15:31

                      Tout amateur de rock moderne, qui connait autre chose que le Radiohead 2006 de bobos ou le Strokes pour vieux beau écrivant dans Rock & Folk sera écroulé de rire à la lecture de cet article.

                      Je n’aime pas plus ce type de punk qui gueule « kill the hippies » en permanence mais au moins eux n’ont pas la prétention d’intellectualiser comme votre tirade plutot creuse.

                      Enfin pour reprendre vos arguments principaux, à savoir que la qualité de la musique se mesure aux nombres de ventes de disque et aux nombres de participants aux concerts, je suis au regret de vous dire que la musique hippie est décidément vraiment mauvaise par rapport à Lorie où n’importe quelle groupe de la star ac.

                      Bref, si la musique hippie est morte à cette époque ce n’est pas parce que le punk l’a tué : c’est parce qu’elle était devenue bouffie suffisante et ridicule. Un bon coup de minimaliste rageur suffit à la faire voler en éclat.

                      Le punk a duré un printemps ? Mais bien suuuuuuuuur... C’est passer un peu vite sur ses descendants directs qui constituent aujourd’hui a eux seul les trois quarts du spectre du rock moderne.

                      Je ne suis pas un spécialiste en punk mais quand je lis votre article il me fait profondément rire : je suis par exemple capable de citer trois albums majeurs en punk de cet époque, et ils sont légions...

                      Mais bon c’est vrai que si on demande aux clients de la FNAC, avec les sélections réduites et appauvries du milieu musical que celle ci pratique depuis des années (sans même parler de ses pratiques commerciales douteuses), c’est sur qu’ils vont pas connaitre.

                      Et j’ai même pas envie de développer un contrepoint à votre argument comme quoi la beauté d’une musique, sa qualité, son esthétisme, se mesure à sa complexité, celui-ci s’écroule tout seul à l’énonciation.


                      • Danic Daniel Ichbiah 6 novembre 2006 16:07

                        Allons bon, Led Zeppelin a vendu bien plus d’albums que Lorie. Même Hendrix doit être plus populaire. Mais là n’est pas la question. Bien évidemment, ce n’est pas un critère de qualité. C’est juste qu’il a existé un public qui pouvait accepter des musiques différentes. Aujourd’hui, je ne sais pas qui signerait Soft Machine alors que c’est un des groupes les plus importants de l’Histoire du rock.


                      • Danic Daniel Ichbiah 6 novembre 2006 16:09

                        A propos, puisque vous connaissez 3 albums de référence du punk, pouvez-vous les citer ?


                      • (---.---.253.118) 6 novembre 2006 17:00

                        Le premier album des Clash, plus brut et punk que London calling qui bien sûr un des chefs d’oeuvre de l’histoire du Rock, mais déjà totalement innovant.

                        « Damned Damned Damned », premier album des Damned, qui fait justement la filiation entre les groupes sixties (Stooges, Who) et la musique de 77.

                        Et bien sûr, quoi qu’on en dise, « Nevermind the Bollocks » qui reste une influence majeure pour toute la musique « énervée » de notre époque.

                        Voilà, au débotté.


                      • Cochonouh Cochonouh 6 novembre 2006 18:07

                        Pour revenir sur ce que disait Tybalt

                        « Bref, si la musique hippie est morte à cette époque ce n’est pas parce que le punk l’a tué : c’est parce qu’elle était devenue bouffie suffisante et ridicule. Un bon coup de minimaliste rageur suffit à la faire voler en éclat. »

                        Personne n’est mort.

                        La musique hippie n’existe pas, l’auteur l’a bien dit, c’était pour faire jolie dans son titre.

                        Par contre des courants musicaux comme le jazz-rock ou la progressive music bandent encore.

                        Pour le jazz-rock, j’en suis resté à Mahavishnu, quelqu’un d’autre vous en parlera, mais pour la prog, si vous en avez marre d’écouter vos vieux Camel (qui d’ailleurs existe encore) et Gentle Giant, jetez une oreille sur les productions actuelles de :

                        • ARENA
                        • ENCHANT
                        • IQ
                        • Porcupine Tree
                        • IQ
                        • PALLAS
                        • Spock’s Beard

                      • Cochonouh Cochonouh 6 novembre 2006 18:18

                        Cette liste, en particulier pour Bernard D., dont j’ai été lire l’article « la créativité est-elle en berne dans une époque marquée par l’esprit de rente ? » et qui y parle de l’excellent Porcupine Tree.


                      • Bernard Dugué Bernard Dugué 6 novembre 2006 21:45

                        En matière de Punk, il n’y a que deux groupes de référence selon Roger Daltrey

                        Clash

                        Stranglers

                        Quoique, ils soient en marge du punk


                      • Bernard Dugué Bernard Dugué 6 novembre 2006 21:49

                        Cochonou,

                        Je ne souscris pas à cette liste, j’y enlève Enchant et Spock’s

                        mais je la complète

                        Anglagaard Taal Symphony X Shadow Gallery Versus X Apogee

                        Plus quelques autres seconds rôles trop long à exposer


                      • Bernard Dugué Bernard Dugué 6 novembre 2006 21:54

                        Le punk nettoyant le prog, c’est comme si on disait que Claude François a nettoyé Debussy et Ravel

                        Quant à Magma, c’est un géant du rock sous-estimé, inspiré par Coltrane et Orff répètent les journalistes qui se copient, mais pour les mélomanes, écoutez la messe glagolitique de Janacek ou bien Szymanovski et vous entendrez Magma avec une autre oreille


                      • Cochonouh Cochonouh 6 novembre 2006 22:47

                        Pour Bernard,

                        Les Stranglers n’ont jamais été « punk », à part leur nom

                        Anglagaart, je connais, les autres, non

                        Spock’s Beard, c’est super, je persiste et signe

                        Magma (les premiers, en tt cas) j’adhère. J’avais vu en concert à la période « Kommandoh », comme le dit Daniel, c’était un « mille pattes »


                      • Emile Red Emile Red 7 novembre 2006 12:16

                        L’époque tournée multi-groupe, même affiche :

                        Magma - Soft Machine - Caravan - Hawkwind

                        toujours précédée à quelques jours de Tangerine Dream


                      • C11 (---.---.21.6) 14 novembre 2006 15:48

                        Trois albums punk mythiques ? Sans reflechir, tu mets le premier Clash, le premier Ramones, le Pink Flag des Wire. hopla emballé c’est pesé. Et pourtant je suis loin d’etre un punk-addict. Mais avec ce torrent d’inepties et de fausses vérités, on est bien obligé hein. Enlevez vos oeillieres hein. (Apres bon hein, JL Aubert, on comprend mieux. Mais meme).


                      • Frédéric Mahé Frédéric Mahé 6 novembre 2006 15:57

                        Ah ça fait du bien, cher Daniel, de se replonger dans cette époque bénie de créativité musicale. Merci du fond du coeur. smiley

                        Nous avons visiblement les mêmes vinyles et des goûts communs, ça aussi, ça fait du bien, on se sent moins seul dans cette époque de brutes marketing. Hier, les producteurs cherchaient des auteurs, maintenant, ils cherchent des interpètes pour leur soupe préformatée.

                        Le punk ? Une grosse blague de potache, prolongée sous perfusion par les majors quand ils ont vu les ventes. Déjà à l’époque, Plastic Bertrand nous jouait la version micheldruckerisée du punk, maintenant, c’est carrément de la contrefaçon mal remixée. Les Sex Pistols, c’était autre chose.

                        Au passage, Clash, à part leur coiffure pointue et hirsute, signe commercial de punkitude, n’a jamais été vraiment classé dans ce mouvement.

                        Quant à qualifier toute cette période de « musique hippie », je trouve quand même que vous y allez un peu fort : d’accord pour le Floyd ou pour les Mammas & Papas, mais pour Hendrix, Led Zep ou Neil Young, pas d’accord.

                        Je crois que tout ça tient à un changement de mentalité des maisons de disques, plus qu’à un mouvement contestataire, hippie ou non, des auditeurs. Hier, on « signait » un artiste en pariant sur sa carrière future. Aujourd’hui, on le signe en pariant sur les bénéfices du mois prochain. Y a-t-il un équivalent actuel de Phil Spector ? Non, il y a la Star Ac’ et ses clones embourgeoisés, passés au gel pour faire de la pub aux grandes chaînes de coiffeurs.

                        Le punk a au moins une vertu : celle de revenir à un rock des origines : simple, percutant, avec peu de moyens. Et donc plus populaire, plus scénique et plus accessible dans les endroits écartés du showbiz : hangars, cités en difficulté, cours d’immeuble, etc.

                        En fait, laissons-nous aller, ce serait le moment de recréer un mouvement néo-punk, dirigé non contre le rock embourgeoisé des années 70, mais contre la Star Ac’ et autres fantoches du système des majors.


                        • Danic Daniel Ichbiah 6 novembre 2006 16:12

                          Frédéric,

                          J’ai employé le terme musique hippie en référence à une époque. Je n’ai pas trouvé mieux pour qualifier cette période qui englobe de nombreux courants. Tu vois j’ai même mis Miles Davis dans la caravane !

                          Amicalement,

                          Daniel



                          • David (---.---.92.11) 6 novembre 2006 16:09

                            Moi je suis venu à la musique avec le punk. Avant j’en écoutais trés peu..Puis en 90, un blondinet qui gueule son mal être, violent, excitant, un son surpuissant...Une musique simple techniquement..Et oui moi aussi je peux prendre une guitare et jouer comme ce type , c’est accessible pour moi qui ne connait que la flute du collège !

                            Merci pour celà au Punk !


                            • Danic Daniel Ichbiah 6 novembre 2006 16:16

                              Rien à dire sur Kurt Cobain et sur Nevermind. C’est l’un des grands albums de la décennie écoulée, même si je prèfère tout de même OK Computer... En tout cas, Cobain était un bon compositeur et je pense qu’il aurait pu nous surprendre s’il avait survécu.


                            • Jose (---.---.193.52) 6 novembre 2006 17:17

                              « même si je préfère OK computer... » Et bien moi je préfère les sonates au clair de Lune.

                              C’est débiles de comparer des styles musicaux, des albums, des vins, des voitures, des oeuvres dans l’absolu. Nirvana et radiohead n’ont aucun rapport Cobain crache sa rage, quand Tom Yorke recherche la perfection, le son ultime.

                              Zidane il a jamais traversé la manche à la rame. Moi je préfère d’Abboville.


                            • SCALP (---.---.189.162) 6 novembre 2006 16:37

                              Très franchement, je ne vois pas l’intérêt de faire cette comparaison. Le punk est toujours d’actualité. C’est vraiment restrictif de dire qu’il n’a duré qu’un printemps. Plus qu’une musique, c’est avant tout un état d’esprit, une façon d’appréhender la vie, il suffit de traverser la manche pour voir que le punk n’est pas mort... Maintenant, il est certain que le musiciens punk sont loin d’être des virtuoses. On ne compare pas Sid Vicious à Jimmy Page mais mettre en opposition rock et punk alors que ce sont deux musiques issues de la même « famille » n’apporte absolument rien.

                              Bien cordialement,


                              • ARNO (---.---.26.162) 8 novembre 2006 13:08

                                MAIS des virtuoses, il en existe

                                que dire de groupes comme les toy dolls ou nofx

                                si ca ce ne sont pas d’excellents musiciens punks alors qu’est ce que c’est.  smiley


                              • ohlala (---.---.124.230) 6 novembre 2006 16:47

                                Décidément je ne comprends pas ces classifications musicales sinon la musique, le silence, le bruit. La musique envisagée sur une période, longue -des siècles- ou courte, hippie / punk n’est que le reflet d’une socièté dans son époque. Les punks sont tout aussi anachroniques aujourd’hui que leurs parents hippies. P.J. Harvey dit qu’elle avait des parents hippies. Fait-elle une musique moins intéressante que celle qu’écoutait sa mère ? Au moins n’a t-elle pas copié, et crié ses révoltes d’ado comme peu de filles l’avaient fait avant. On ne peut pas en dire autant de Téléphone copié-collé pâlichon des Stones.

                                John Cage est dans quelle catégorie ? Phil Glass ? Vous parlez de Miles ou Joe Zawinul, qui sont des musiciens qui ont traversé des périodes musicales.

                                La musique des punks était plus un manifeste qu’autre chose : ils admiraient Pete Townsend (leur grand frère) et détestaient les Eagles d’« Hotel California » -et Margareth Thatcher. Il faut reconnaître le mérite aux punks d’avoir remis certains guignols à leur place. Le ménage fait, ils pouvaient retourner dans leur No future.

                                Tout ça est ridicule et vieux. Ouvrez les fenêtres.


                                • Danic Daniel Ichbiah 6 novembre 2006 21:29

                                  Alors là, que les choses soient claires. Je trouve que « Hotel California » est un GRAND morceau. Je suis dingo des deux guitares qui se tutoient vers la fin. Je sais qu’on l’a entendu et ré-entendu. Cela reste IMMENSE. Il suffit d’écouter. Les Eagles n’ont pas toujours été au top mais ce morceau est une perle.


                                • Sam (---.---.197.45) 6 novembre 2006 21:57

                                  a l’auteur

                                  Hotel California : YEESSS !!!!!!!!!!!!!!


                                • ohlala (---.---.124.230) 6 novembre 2006 22:14

                                  @ Daniel, bonjour, (easy, no problem)

                                  Oui, je suis d’accord dans le sens où ce morceau marque une époque et la fin de celle-ci. Le beat retenu, la perfection du solo guitare à deux voix, la technique des musiciens, tout cela cristallise ce que les punks qui arrivent vont refuser. Pour faire vite : un style californien où la perfection technique est de rigueur. Rappelez-vous dans un autre genre les inepties du bassiste Stanley Clarke et du jazz-rock en général. (« c’est moi qui joue le plus vite »/ exception notoire, John Mac Laughlin).

                                  Je pense que le mouvement punk est indissociable du climat social dans l’Angleterre de l’époque, la grève des mineurs, les syndicats cassés, etc... Ce que les californiens ne pouvaient comprendre.

                                  Remarquez que depuis cette époque les soli instrumentaux ont disparu. Et ne sont pas revenus. Mais pour revenir à aujourd’hui, le groove et le son de guitare de J.L. Murat dans « Caillou, je t’aime », non ?


                                • Jean-Théophraste (---.---.247.203) 6 novembre 2006 16:54

                                  Résumer le mouvement punk aux Sex Pistols est aussi idiot et réducteur que de limiter le rap à Benny B. D’un point de vue purement guitaristique, les punks ont bien évolué depuis les riffs simplistes de Steve Jones. Nombre de groupes en activité aujourd’hui ont un niveau musical intéressant, tant en termes de technique que de composition, et jouer leurs morceaux n’est pas à la portée de n’importe qui. Dans le domaine des textes, les paroles de ces groupes n’ont rien perdu de ce qui était le feu originel des punk, à savoir la critique sociale. Oublier que le punk a surtout été la mise en place d’une prise de conscience sociale et d’un discours politique critique revient à passer totalement à côté de ce qui a fait ce mouvement. L’aspect minimaliste de la musique en lui-même participait au message. Il disait :« pas besoin de maitriser toutes les règles et de se couler dans le moule pour avoir son mot à dire. » Il disait :« je prends la parole de la façon qui me plait. Elle est différente de la vôtre et vous vous en offusquez, ce qui la rend encore plus intéressante. » C’était le refus d’un conformisme de société qui s’exprimait alors jusque dans la musique, après les espoirs déçus du Summer of Love. La musique ne fut pour les premiers punk qu’un vecteur d’expression, un pied de nez dans le choix du mode de communication, jamais une fin en soi. Ce genre de texte semble montrer que 30 ans après, les critiques musicaux qui se sont superficiellement penchés sur la chose ne l’ont toujours pas compris.


                                  • Julien (---.---.68.75) 6 novembre 2006 18:07

                                    Vous avez évidemment le droit de préférer le rock progressif au punk. Ce que je reprocherais davantage à cet article, c’est le ton méprisant que son auteur emploie : on ne peut pas réduire les fans de punk à des ours mal éduqués.

                                    On retrouve le même discours que celui des groupes prog des 70’s qui prétendaient faire de l’Art avec un grand A (discours que, personnellement, je trouve très prétentieux, pour un résultat souvent tape-à-l’oeil).

                                    D’autant que, ne l’oublions pas, le rock est par essence une musique insouciante, pour ne pas dire carrément crétine (c’est sa force, il n’y a pas de complexes à avoir !). C’est pour ça que je trouve décalé de vouloir en faire une musique « savante ».

                                    Enfin, je trouve dommage d’établir une frontière aussi nette entre les deux camps : je suis un dingue de « Pet Sounds » comme de « Never Mind The Bollocks » !


                                    • Julien (---.---.68.75) 6 novembre 2006 18:11

                                      J’ajoute qu’il est inutile de vouloir trouver des arguments objectifs à l’Art : il n’en existe pas. Heureusement, d’ailleurs : cela impliquerait qu’on ait tous les mêmes goûts.

                                      Ce serait du totalitarisme culturel !


                                    • Julien (---.---.68.75) 6 novembre 2006 18:31

                                      On ne peut pas réduire l’influence du punk à ses trois accords de guitare pour écervelés : toutes les musiques (et même tous les supports artistiques, avant ou après 1977) ont connu ce qu’on peut appeler leur mouvement Punk (le Dadaïsme, le Nouveau Roman, la Nouvelle Vague...).

                                      Et puis, petit polisson de Daniel, vous classez un peu les groupes comme ça vous arrange : les Yarbirds, Frank Zappa et surtout les Who ont grandement influencé le punk. Vous tracez une frontière nette, manichéenne et subjective entre les deux camps. Television, par exemple, est-il un groupe punk-progressif ?

                                      (et n’oublions pas que John Lydon, leader des Sex Pistols, a défendu le rock prog dans une récente interview !) smiley


                                    • Charlie D (---.---.127.208) 6 novembre 2006 21:25

                                      N’oublions pas non plus que les futurs Stranglers jouaient encore du prog 3 semaines avant l’arrivée des Pistols ! smiley

                                      Autre bien bel album du punk : le Pink Flag de Wire, adoré par Dylan, punk éternel smiley

                                      et puisque je suis là, pas punk mais quelle claque : le Dub Housing de Pere Ubu (jetez une oreille sur leur nouvel album, Why I Hate Women)

                                       smiley


                                    • aliocha (---.---.165.152) 6 novembre 2006 18:14

                                      je ne saisis pas vraiment l’intérêt de comparer deux mouvements musicaux qui n’ont rien à voir et qui sont autant respectables... ça me rappelle mon petit cousin qui en vient aux mains avec ses camarades de classe pour savoir si le metal c’est mieux que le rap, ou pas...

                                      de même, je ne vois pas en quoi le punk n’aurait été qu’un feu de paille sur la foi de la courte carrière des sex pistols ou d’un album connu des clash (albums que les jeunes punks n’écoutent presque plus d’ailleurs...) ça fait trente ans que le punk existe, qu’il mène sa petite vie loin des caméras et des têtes de gondole de la fnac - pour un groupe punk, être élu « meilleur album de ceci ou cela » par les clients de la fnac, c’est pas une consécration, c’est la honte, avec tout le respect que l’on doit aux beatles... ce sont simplement deux univers différents, deux philosophies diamétralement opposées, mais on aurait tort de croire que l’une a disparu sous prétexte que TF1 ne fait pas de soirées d’hommages... enfin, si les punks existent toujours - on en trouve dans presque tous les pays qu’a traversés le rock - leur influence a transpersé les années 80, 90, 00... que ce soit dans le metal (suicidal tendencies, slayer), le rap (ice T, svinkels) ou la techno : le mouvement free party reconnaît aussi bien l’idéal punk que hippie et les deux mondes se rejoignent couramment dans les teknivals européens à côtés desquels woodstock fait un peu figure de fête de village...

                                      quant à la phrase de mick jagger, il n’a jamais dû entendre du exploited ou du miss hélium pour sortir une ânerie pareille :D la musique des années 60, lol...


                                      • Danic Daniel Ichbiah 6 novembre 2006 21:27

                                        J’ai écrit cet article parce que j’en avais marre de voir les défenseurs du punk taper sans réserve sur la musique qui a précédé. C’est ce que je dis en préambule. Je voulais, pour une fois, retourner la chose. L’article de Nick Kent dans Rock’n’Folk où il étale son mépris pour Yes a été le détonateur. Dans le fond, vous avez raison, les amateurs de tous styles musicaux devraient fondamentalement se respecter.


                                      • Boettcher (---.---.68.184) 7 novembre 2006 01:19

                                        Cela fait belle lurette que R&F publie 98% de stupidités. Ce qui n’empêche pas leur commentaire sur Yes et leur musique bouffie de prétention de faire partie des 2% restants...


                                      • Charlie D (---.---.235.157) 7 novembre 2006 10:30

                                        Le mépris en question se porte plus sur la prétention du chanteur de Yes que sur la musique en elle-même ! N’est-ce d’ailleurs pas cette morgue que le punk a souhaité « raser » (en en instaurant une autre d’ailleurs, mais, c’est le principe de la « claque », de la « révolution » : « j’ai raison, vous avez tort et je vous emmerde » smiley), non ? (et la(es) morgue(s), on la(es) retrouve dans la musique : « je suis un artiste, Moi, je fais de la musique pompeuse » versus « ta gueule, je connais un accord, je fonce »)

                                        Personnellement, je crois que de toute façon, il y a dans toutes les périodes du rock quelque chose de bon à tirer, un groupe, un disque etc ... à chacun de choisir smiley Honnêtement, entre 73 / 76, on s’ennuyait un peu ... je me souviens très bien de ce jour, début 77, chez mon disquaire préféré, je viens pour acheter le nouvel Allman Brothers Band, encore un live. Je l’achète d’ailleurs. Mais mon disquaire me fait écouter le 2ème lp des Modern Lovers, pas du punk vous me direz mais ..., je flashe. Et dès le lendemain, je l’achète. Pendant des années, je n’ai plus écouté l’ABB puis ... c’est revenu. C’est tout, c’est simple ! Rien n’est impossible. C’est pourquoi, je n’aime pas du tout cet article très réducteur et qui se prend les pieds dans sa propre argumentation. smiley


                                      • erickk (---.---.3.71) 6 novembre 2006 18:34

                                        Je veux pas troller, mais comparer du bruit a du bruit... surtout sous la famille « musique de hippies » à 20000 années lumière d’un Bob Segger ou Dylan, Leonard Cohen, Guthrie qu’il soit Arlo ou Woody... et j’en oublie exprès.

                                        erick


                                        • Cochonouh Cochonouh 6 novembre 2006 22:49

                                          Y’a plus que Steven Seagal qui fasse du bon blues


                                        • den (---.---.176.124) 6 novembre 2006 20:36

                                          Je suis évidemment d’accord pour trouver le rock des années 70 génial mais je ne vois pas l’intérèt de taper sur les punks. Chacun s’exprime comme il veut. De plus les étiquettes sont inutiles en musique car elles sont vite dépassées. Il me semble qu’un groupe comme « The stranglers » était qualifié de punk, je n’ai jamais compris pourquoi. Toujours est-il que ca ne me gènait pas de l’écouter, et d’écouter Genesis, Pink Floyd, Queen, The Who, Beethoven...


                                          • albertone (---.---.136.190) 6 novembre 2006 20:44

                                            je lis souvent Agoravox, mais c’est la prémière fois que je réagis. Je trouve cet article assommant, d’une longueur et d’une suffisance, c’est simple j’ai zappé à la moitié. cela me rappelle un peu cette musique que l’auteur défend bec et ongle, pour prouver quoi et à qui !!!. personnellement j’ai adoré le punk et je n’en fait pas un plat. Je suis heureux et fier d’avoir connu ce mouvement en 76, j’avais alors 16 ans :=))) Heureux d’avoir vibrer sur vinyl et en concert avec les Jam, Stranglers (fabuleux groupe) Ramones, Damned, Clash et autre Generation X et crû, un court instant que tout pouvait changer :=))

                                            le reste n’est que blabla. Tout est affaire de goût et, peut-être de génération, l’ouverture d’esprit par contre on l’a ou on l’a pas !

                                            ps ; je n’ai absolument rien contre la musique hippy mais cela m’énerve de voir quelqu’un dénigrer quelque chose juste parce que ce quelque chose lui est hermétique ! Mr Ichbiah détiendrait-il LA vérité et que faites vous de la tolérance !!!!


                                            • Danic Daniel Ichbiah 6 novembre 2006 21:44

                                              Comme je le dis dsns l’article, si vous prenez le temps de le lire en entier, je respecte totalement que vous aimiez ce que vous aimez. J’ai voulu faire un contrepied à la tendance de nombreux journalistes rock qui prennent plaisir à fustiger la musique à la Yes / Genesis / Jefferson Airplane... Et d’arguer que le punk aurait balayé tout cela (voir le n° des 40 ans de R&F). j’ai avant tout voulu rétablir la balance. Si vous aimez les Ramones et autres, TOTAL RESPECT pour vos goûts.


                                            • albertone (---.---.136.190) 6 novembre 2006 22:45

                                              bah, de toutes façons je pense qu’il y a beaucoup de choses plus intéressantes que de se prendre le choux pour savoir si tel type de musique est plus important ou mieux que tel autre, je vous laisse volontiers le débat :=)))

                                              Chacun ses goûts et c’est bien comme cela, pour autant que les dits goûts de chacun soit respectés. Rien que le titre de votre article me laisse réveur :

                                              La musique hippy n’est-elle pas cent fois supérieure au punk ?

                                              Si cela n’est pas de la provoc à deux balles, dans le genre racoleur et gros troll velu, difficile de faire mieux !!!! Concernant l’article que vous évoquez, il y a bien longtemps que je ne lit plus la presse dite rock. Le rock, je l’écoute essentiellement et je continue de le (re)découvrir grâce à cet outil fantastique qu’est internet, les radios web, les petits labels indépendants etc..., les sites indies etc... Vivre le rock, c’est une attitude, un style, une philosophie qui ne s’arrête ni à un style précis ni une façon de penser et qui, je pense que là vous me rejoindrer, dépasse allégrement le cadre de la musique.

                                              une fois de plus, le reste ....

                                              sur ce, je m’en vais réecouter Yo la Tengo, excellent :=))))

                                              bon rock à tous, punk ou hippy :=))))


                                            • Apache (---.---.100.151) 6 novembre 2006 20:48

                                              Mais à part écrire des torchons, vous écoutez de la musique parfois ? Je m’éclate sur trois accords bourrins tout comme je peux jouir sur du Led Zep... Rien que votre titre vaut son pesant de cacahuète ! La subjectivité, vous connaissez ?


                                              • (---.---.105.58) 6 novembre 2006 20:58

                                                Merci pour cet article, même si je ne suis pas d’accord sur tout.

                                                Quid de Dylan ? ( un peu plus important dans l’histoire de la musique que Genesis, non ? )

                                                il me semble que vous avez mentionné CSN sans parler de N. Young ( un des plus grand à mon humble avis )

                                                alors comme j’aime bien , les uns , et les autres ,

                                                je me garderai bien de les opposer.

                                                après tout : It’s only rock’n roll ( but i like it )


                                                • Danic Daniel Ichbiah 6 novembre 2006 21:17

                                                  Mille fois d’accord pour ce qui est de Dylan et de Neil Young. Ils sont trop forts !!!


                                                • Cochonouh Cochonouh 6 novembre 2006 22:59

                                                  Le problème, c’est pas que chacun mette sa musak préférée en haut du panier.

                                                  C’est de dire que la prog, le jazz-rock et le rock psykhadelik (comment ça s’écrit ?) laisseront plus de trace que le punk qui était peut-être une mouvance nécéssaire et salubre, mais musicalement étriquée et peu créatrice.

                                                  Qui se réclame des Sex Pistols aujourd’hui ?


                                                • Emile Red Emile Red 7 novembre 2006 14:09

                                                  Crois tu Cochonouh ? on a déjà oublié 80% des bons groupes de 60 à 80...


                                                • (---.---.105.58) 6 novembre 2006 21:06

                                                  • Danic Daniel Ichbiah 6 novembre 2006 21:40

                                                    Extraordinaire. Merci !


                                                  • (---.---.195.29) 6 novembre 2006 21:36

                                                    Le punk a permis de mettre fin au rock-prog et au glam-rock, tout comme le grunge a mis fin aux rock fm (ces groupes permanentés-peroxydés aux guitares roses fluo...). Le punk n’est pas du tout mon style de musique, mais je les aime pour avoir fait un peu de ménage.

                                                    J’ajouterai aussi au passage que Magma est tout sauf un groupe hippy. Ils ont pendant traîné (ils trainent toujours ?) une réputation sulfureuse, totalement injustifiée mais entretenue par une esthetique fascisante (regardez n’importe quelle pochette). Vander n’a jamais aimé le mouvement hippy qu’il considérait comme une vaste blague.

                                                    Honetement, ca ressemble à de la musique de hippy ?

                                                    http://www.youtube.com/watch?v=Ml7nmYp5AF0


                                                    • Danic Daniel Ichbiah 6 novembre 2006 21:50

                                                      C’est vrai que les thèses sous-jacentes à la musique de Magma n’étaient pas du haut de gamme. En revanche, j’ai rarement vu un aussi bon batteur que Christian Vander. Le plus fort d’entre tous, c’est cependant Robert Wyatt...


                                                    • Bernard Dugué Bernard Dugué 6 novembre 2006 21:56

                                                      Le punk nettoyant le prog, c’est comme si on disait que Claude François a nettoyé Debussy et Ravel

                                                      Quant à Magma, c’est un géant du rock sous-estimé, inspiré par Coltrane et Orff répètent les journalistes qui se copient, mais pour les mélomanes, écoutez la messe glagolitique de Janacek ou bien Szymanovski et vous entendrez Magma avec une autre oreille


                                                    • Boettcher (---.---.68.184) 7 novembre 2006 01:22

                                                      A partir du moment où les édiles du rock progressif étaient plus tournés vers la démonstration technique que vers l’art de composer de bonnes chansons, il devenait urgent de les karcheriser une bonne fois pour toutes. Les dieux soient loués, cela a été fait.


                                                    • Frédéric Mahé Frédéric Mahé 7 novembre 2006 10:49

                                                      Très juste !


                                                    • Sam (---.---.197.45) 6 novembre 2006 21:52

                                                      Merci de cette revisitation du mouvement hippie.

                                                      Quand on le compare au culte de la performance, à l’acceptation de la prééminence de l’argent et aux foules solitaires tendance paranoiaques que nous connaissons aujourd’hui, y a pas photo.

                                                      Tant d’albums magiques, tant de musiques qui nous ont fait rêver et penser que la paix et l’amour pouvait enfin se poser un peu en Occident et ailleurs ! C’était un bel objectif, c’était et demeure la volonté universelle de l’humanité.

                                                      En ce moment, moi j’écoute l’Airplane. smiley


                                                      • Danic Daniel Ichbiah 7 novembre 2006 07:13

                                                        L’Airplane... Trop bien.


                                                      • yrbadrenau (---.---.219.167) 6 novembre 2006 22:34

                                                        Ouais ouais. Y’en a marre de ces débats à deux francs six sous. Duke Ellington disait fort justement : « il n’y a que deux styles de musiques, la bonne et la mauvaise ». Moi j’aime King Crimson et les Sex Pistols, le Jazz et le Rap, Pink Floyd (enfin jusqu’à More, après c’est sans intérêt) et The Clash, Jimi Hendrix et Nick Drake, la musique classique et la bossa nova, etc... Par contre Queen c’est pour moi absolument imbuvable, et Bjork est devenue une caricature d’elle-même. Quand à OK Computer, largement surestimé... C’est mon avis et il n’engage que moi. Je ne vais essayer de convaincre personne de suivre cet avis. Les débats genre « La musique Hippie (au demeurant la musique hippie n’exise pas, on peut parler de rock 70’s ou de rock progressif) c’est mieux que le Punk » relève pour moi du pur enfantillage. Par contre réduire à ce point l’influence du Punk est totalement ridicule. Dire que Police a comme influence le la musique Hippie est complétement faux. Leur premier album a subi l’influence des Clash (les premiers à mélanger Punk et Reggae avec leur reprise de Police and Thieves) et donc du Punk. Du reste il demeure leur meilleur disque, la suite n’étant que du rock pour midinettes. Toute la musique rock valable qui sort depuis 1976 a subi deux influences majeures (allez 3) : les Bealtles, Bowie et le Punk. Prétendre le contraire est soit un mensonge soit l’aveu d’une totale méconnaissance de la musique populaire du 20ème siècle. On parle de rock, hein ! Pas de variété à deux sous avec des guitares saturées pour faire genre. Arrêtons les querelles de chapelle et ouvrons nos esgourdes bien grandes.


                                                        • yrbadrenau (---.---.219.167) 6 novembre 2006 22:43

                                                          Et pour revenir sur Christian Vander, je l’ai vu en concert plusieurs fois, c’est un bourrin. Point barre. Pourquoi pas Ian Paice ou Ringo Starr pendant qu’on y est. Moi des grands batteurs j’en connais pas des masses : Kenny Clarke, Max Roach, Elvin Jones, Tony Williams, Jack de Johnette... que des jazzmen. Dans le rock, j’en connais des bons, voire très bons, mais aucun génie.


                                                        • (---.---.195.29) 6 novembre 2006 23:09

                                                          Chercher le meilleur batteur du monde c’est quand même autre chose que nos débats stériles...

                                                          J’ai beau être passionné de Jazz, je ne méprise pas pour autant les autres musiciens.


                                                        • Cochonouh Cochonouh 6 novembre 2006 23:14

                                                          bourrin veut dire mauvais ?

                                                          Moi jsuis pas batteur, mais javais trouvé ce mek tres fort (je fé des fotes expré pour faire rock). J’avais entendu dire qu’il faisait 5 à 6 heures de batterie par jour.

                                                          Javais vu Billy Cobham (ortograf ?) aussi, à peu près à la même époque, impressionnant


                                                        • Danic Daniel Ichbiah 7 novembre 2006 07:22

                                                          Bien vu, Billy Cobham est un extra-terrestre. Je l’ai vu juste « tester » sa batterie avant un début de concert et le public était déjà vert tellement ce mec était « in control » !... Epoustouflant.


                                                        • (---.---.229.35) 7 novembre 2006 17:39

                                                          En parlant bon batteur et Woodstock on peut admirer la performance du « jeunot » (19 ans si je ne m’abuse) Michael Shrieve sur le morceau Soul Sacrifice.

                                                          http://www.youtube.com/watch?v=HCr_keMairE


                                                        • yrbadrenau (---.---.219.167) 6 novembre 2006 23:10

                                                          Comme disait Robert Smith (respect mon Robert !!!) de The Cure : j’ai fait de la musique en réaction à la merde que font Robert Palmer et Elton John." Et quiconque a eu le malheur de salir ces oreilles avec du E.John ou du R.Palmer comprendra très bien ce qu’il a voulu dire smiley (je répète ce n’est que mon avis, je l’exprime, je ne l’impose pas) L’histoire de la musique et de l’humanité est faite pour beaucoup de cela : d’une réaction parfois violente contre ce que la précédente génération a fait.


                                                          • yrbadrenau (---.---.219.167) 6 novembre 2006 23:15

                                                            Chercher le meilleur batteur du monde c’est quand même autre chose que nos débats stériles...

                                                            ON EST BIEN D’ACCORD

                                                            J’ai beau être passionné de Jazz, je ne méprise pas pour autant les autres musiciens.

                                                            JE NE LES MEPRISE PAS. JE DIS QUE C’EST PAS DANS LE ROCK QU’ON TROUVERA LE MEILLEUR BATTEUR DU MONDE. ET PUIS SI TIENS J’EN MEPRISE CERTAINS PARCE QUE 1/ C’EST MON DROIT 2/ LE DISCOURS « ON DIT PAS C’EST DE LA MERDE MAIS ON DIT J’AIME PAS » ME SEMBLE AU MIEUX HYPOCRITE AU PIRE RELEVE DU POLITIQUEMENT CORRECT QUI NE PEUT PAS EXISTER EN MATIERE DE CULTURE ET ENCORE MOINS EN MATIERE DE ROCK


                                                          • Marie Pierre (---.---.102.89) 7 novembre 2006 14:07

                                                            Heu.... c’est peut être pas la peine de crier si fort ! Ou alors, au milieu de la nuit, vous vouliez qu’on vous entende à tout prix ? Réveiller les zordinateurs endormis ?


                                                          • frederic (---.---.98.42) 7 novembre 2006 00:19

                                                            La lecture de l’interview de l’ineffable Nick Kent dans le fanzine de Manoeuvre m’avait navré, cet article a le mérite de remettre les choses à leur place ! Pour info, j’ai écrit une bio de Genesis (dont je prépare une nouvelle version chez un petit éditeur) et j’ai signé en 2002 une anthologie du rock progressif des années 70 qui rejoint souvent pas mal certaines des choses que vous écrivez... Merci donc ! Petit site sur mon livre : http://monsite.wanadoo.fr/delage_prog


                                                            • Danic Daniel Ichbiah 7 novembre 2006 07:25

                                                              Je cours voir ton site :....


                                                            • (---.---.105.58) 7 novembre 2006 00:58

                                                              ben Cochonnouh,

                                                              qui se réclame de Emerson,Lyke and Palmer, de Genesis, de Shanana ( (orthographe douteuse) non ? bon je retire )aujourd’hui ?

                                                              le jazz-rock c’était qui, c’était quoi à part Mc Laughling ? ( Jeff Beck avec son super bassiste RON WOOD ?)

                                                              à part ceux de cette génération, qui connaît Yes ?

                                                              et Phil Collins la puissance du rock à l’état pur ?

                                                              Allez je te propose un illustre inconnu (Beware the dog) :

                                                              http://www.youtube.com/watch?v=apqJv8BEi5A

                                                              le reste c’est de la gnognotte.


                                                              • fatalitas (---.---.80.59) 7 novembre 2006 09:22

                                                                je nourri l’oreille de mes enfants à ces rythmes et à ces musiques là, mais il faut pas compter sur les majors pour pouvoir le faire, de ce côté, c’est aculturalité et abrutissement des masses...je leur ai passé dernièrement, sur ma platine, une galette de Kraftwerk (autobahn), ils ont rappliqué (ils ont 15 et 17 ans)pour voir qui c’était et découvrir l’un des groupes fondateur de la musique électro (avec Klaus Nomi)...mon ainé qui à débuté la guitare électrique cette année, joue (et écoute) les beatles avec plaisir et partage cette musique avec ses copains (comme moi pendant mon adolescence, dans un garage sur des cassettes pourries dans des gros postes radio stéréo)....nous avons le devoir de leur transmettre cette culture, ce gout de la découverte...je leur passe aussi de crosby steel and nash, les doors, bref, tout ce qui a fait nos adolescences, et ils apprécient au point de le faire partager ensuite à leurs potes


                                                              • Emile Red Emile Red 7 novembre 2006 14:15

                                                                Larry Corryel un monument du jazz rock et de la guitare...


                                                              • fatalitas (---.---.80.59) 7 novembre 2006 09:12

                                                                ça fait du bien de replonger un peu dans sa jeunesse, ça me rappelle la mode des pendentifs en forme de lames de rasoirs (qui coupaient pas bien sûr) et des épingles à nourrisse qu’on faisait semblant d’avoir planté dans la bouche.....un bon article qui tranche sur la majorité des sujets d’actualité, bien moins réjouissants. J’ai été nourri à l’éclectisme des courants musicaux de l’époque, à bientôt 45 ans, je passerai même presque pour un ovni au regard des mes ados d’enfants, étonnés de découvrir, entre la star’ac (qu’ils refusent de voir ou d’entendre), les groupes et les chanteurs rebelles à deux balles (M’Pokora, Kyo, Raphael...qu’ils rejettent ou moquent) et les incontournables machines à fric des majors, des groupes comme Ange (les fils de mandrin....), Triangle, Martin Circus, Trust (qui reprend une tournée apparemment), les Beatles, Pink Floyd, Kraftwerk, et de les voir apprécier cette musique que l’on ne trouve guère dans les rayons de la Fnac ou Virgin...j’ai même dû remettre en service ma vieille platine à disques pour satisfaire leur curiosité musicale...ça fait plaisir de voir que, comme mozart, ces courants musicaux traversent les années pour conquérir des coeurs neufs, à la condition qu’on les laisse écouter. Ne cherchez pas du côté d’NRJ, d’Europe 2 ou des radios FM soumises au misérabilisme des diktats des majors, vous ne trouverez que de la soupe instantanée de mauvaise qualité, alors qu’ailleurs, on sait encore faire de bonnes vraies soupes à l’ancienne


                                                                • Antoine Diederick « the Contrarian ». (---.---.27.133) 7 novembre 2006 09:58

                                                                  Le club des babas cool....je le savais ..... smiley smiley

                                                                  Et Mozart ds tout cela ....hein ?

                                                                  Mais la musique hippi c’est un truc de gonze tandis que le rap c’est un truc de macho....m’enfin....


                                                                  • Pierre-Alain dorange (---.---.122.250) 7 novembre 2006 10:03

                                                                    La réponse au titre sera simple : NON. En fait, c’est surtout la comparaison qui n’apporte pas grand chose. Ces 2 courants musicaux rock ont des racines communes et des divergences. Soit. On peut aimer l’un et pas l’autre, soit. On peut même aimer les 2.

                                                                    Moi pas exemple, je suis fan de la quasi totalité des groupes cités dans votre article (a l’exception majeure du courant progressive rock qui m’insuporte au plus haut point). A coté de ça, je suis aussi un grand fana de musique punk et apparenté. Des origines (Stooges, MC5, Velvet, New-York Dolls, The Who...) aux émanations ultérieures.

                                                                    Tout ça est histoire de goût principalement et n’indique aucune échelle de valeur globale. Certe la musique punk apparait souvent comme rustique a certain mais son empreinte dans l’histoire du Rock est indéniable et peut être même plus profonde que celle du Rock Progressif.

                                                                    Quand aux albums cultes (mais voilà encore des choix très personnels) en ce limitant au coeur du mouvement (76-77) :

                                                                    The Ramones (Ramones 1976) Spiral Scratch (Buzzcocks 1976) Never Mind The Bollocks (Sex Pistols 1977) The Clash (The Clash 1977) (I’m) Stranded (The Saints 1977) Suicide (Suicide 1977) Rattus Norvegicus (The Stranglers 1977) Live At The Witch Trial (The Fall 1978)


                                                                    • Danic Daniel Ichbiah 7 novembre 2006 13:48

                                                                      Le souci, c’est que l’arrivée du punk a eu un effet réducteur. Avant il y avait la musique progressive et AUSSI des groupes minimalistes, basés sur l’énergie. L’arrivée du punk a fait disparaître plein de couleur et de diversité musicale. Je pense que nous avons perdu au change.


                                                                    • Pierre-Alain dorange (---.---.62.238) 7 novembre 2006 19:00

                                                                      Je ne saurai être d’accord. Le punk n’a rien réduit, il a peut être légèrement eclipser médiatiquement d’autres courants temporairement car il eut son heure de gloire et les feux de la rampe pendant quelques temps. Mais a mon sens, la rupture (un bien grand mot) induite a ouvert de nouveaux champs de créativité. Le glamrock (ancêtre aussi du punk) et le rock-prog était déjà en train de mourir, leur temps était passé. Chaque courant, mouvement musical a une durée de vie faible et passe la main a des dérivées, des réactions ou contre-réactions.


                                                                    • Ian’s not dead (---.---.197.241) 8 novembre 2006 11:30

                                                                      des lignes et des lignes de debat creux avant de voir quelqu’un citer les buzzcocks... peut etre les meilleurs parmi les punkoïdes. Je m’interroge sur l’absence de Joy Division dans ce vain debat (sham 69 the fall les jams steel pulse en vrac ). Comme certains je suis assez choqué par la detestable reduction du mouvement punk aux sex pistols et aux clash (que pour ma part je trouve assez peu punk) et surtout à la musique voire à l’accoutrement... le punk comme simple mouvement de rupture face aux années béates et bétifiantes precedentes, pour moi c’est déjà beaucoup.


                                                                    • Crosstown Traffic (---.---.148.177) 7 novembre 2006 10:32

                                                                      Au passage, le flirt pourri avec l’imagerie nazillonne n’est même pas à mettre au douteux crédit du punk : de David Bowie à Jimmy Page en passant par Blue Oyster Cult, beaucoup ont versé dans le dérapage potache...

                                                                      cf http://www.crosstowntraffic.fr/index.php?sujet_id=3924


                                                                      • Mercy (---.---.68.66) 7 novembre 2006 11:06

                                                                        Tout à fait d’accord avec vous. Deux questions cependant : 1. Que fait-on d’Iggy Pop ? 2. Sans rapport aucun avec Iggy, qu’en est-il du rap ? - ce matraquage sonore qui relève plus de la propagande que de la musique ? Merci de me donner votre avis éclairé.


                                                                        • Bill (---.---.76.11) 7 novembre 2006 11:27

                                                                          Merci pour cet article il m’a rappellé à ma passion pour ses led Zeppelin et autre Jimmy Hendrix. Et cette voix hallucinante de Janis Joplin, purement sortie de ses entrailles, cette reprise de summertime ! Vous citiez Mac Laughlin, quel guitariste fabuleux ! Il faut entendre l’album fire burd avec le titre one world ! Pfiou ! Quelle merveille ! Et que dire de son groupe avec des indiens (je ne me rappelle plus le nom) ? Je l’ai vu jouer récement dans un festival, quel talent !

                                                                          Si je peux me permettre de rebondir sur quelque chose d’un peu plus actuel, je crois que la bonne musique est dans le jazz rock à présent (c’est un peu subjectif, je sais bien !). Il faut entendre Erik Truffaz (trompetiste) et son guitariste de talent philippe Codjian (ortho ?). Ce guitariste là il faut le voir sur scène, on dirait un chat, il part dans des sons assez hallucinants et croyez moi, je suis un bon connaisseur de Jimy Hendrix, je crois que je peux causer ! Il vient des iles je crois ce garçon, il ne se donne pas de style particulier, mais quand il joue, c’est une merveille ! Un petit groupe interéssant aussi, très inspiré de l’Inde avec cytar et tout mais bien déjanté, Mukta. Pour ceux qui connaissent, je n’apprends surement rien sur ces groupes qui commencent à être plus populaires !

                                                                          Merci de cet article !


                                                                          • Bill (---.---.76.11) 7 novembre 2006 11:54

                                                                            Pour Mac Laughlin, l’album c’est bird of fire, on voit mon niveau en anglais ! Et son groupe se nomme Shakti. Une vrai merveille !


                                                                          • Claude (---.---.14.107) 7 novembre 2006 12:07

                                                                            Un article de plus écrit par un vieux soixante huitard grincheux sur le retour qui a mal supporté d’être débordé sur la droite (ou la gauche ???) par la nouvelle génération des punks ! Citer Glen miller dans le même souffle avec Vivaldi prouve le manque de sérieux (si encore c’était Benny Goodman qui avait été cité) Et on pleure su les vilains punks, en oubliant que le Rock est né en 1954, et que le grand public lui, ne s’y trompe pas puisque c’est bien Elvis Presley, le plus grand vendeur de disques de tout les temps !


                                                                            • Danic Daniel Ichbiah 7 novembre 2006 13:46

                                                                              Ce sont les Beatles qui ont vendu le plus de disques au monde (400 millions) soit au moins deux fois que Elvis Presley.

                                                                              De vous à moi, Presley n’est pas vraiment ma tasse de thé, hormis les tous premiers enregistrements. Dès 1959, cela devient hélas, souvent de la soupe...

                                                                              Presley était d’ailleurs devenu très conservateur vers 1970.

                                                                              PS : mai 68, j’étais bien trop jeune pour comprendre ce qui se passait...


                                                                            • Claude (---.---.61.39) 7 novembre 2006 20:46

                                                                              Les Beatles meilleurs vendeurs de disques ??? Charlot ! Bien que ce ne soit pas un argument, nous voyons là le sérieux de votre argumentation ! Bientôt deux milliards de disques vendus pour Presley (120 cds nouveaux chaque année) Donc si on reprend votre argumentaire à deux balles, Presley est bien le meilleur ! Et tant bien même aurait t’il été uin conservateur, quelle influence sur son talent ??? Renauds vient bien de sortir un CD politicaly correct (elle vote sarko elle est facho) il n’empèche, ne vous déplaise, que c’est de la merde en branche ! Bref je vois que j’ai affaire à un tocard sns bases qui aime pavaner sur internet en ressassant ses érections juvéniles (magma) dont seuls les vieux cons encroutés et gâteux se souviennent !


                                                                            • Danic Daniel Ichbiah 7 novembre 2006 23:05

                                                                              Tout d’abord, restons calme, cela ne sert à rien de s’énerver. Et comme je le dis souvent, l’insulte dégrade avant tout celui qui l’emploie. Personnellement, je vous respecte et je peux comprendre que vous aimiez Presley, même si la majorité de sa discographie me laisse totalement froid. Chacun ses goûts. Sur l’essentiel de sa carrière, je l’assimile davantage à un chanteur de variétés qu’à un chanteur rock.

                                                                              Je ne sais pas d’où vous tirez vos chiffres.

                                                                              Voici des chiffres officiels, émanant d’organismes officiels.

                                                                              Elvis Presley a vendu plus de 100 millions de disques : http://www.riaa.com/news/newsletter/010804.asp

                                                                              Comme le dit le communiqué, il est plus grand artiste « solo » américain en matière de vente de disques.

                                                                              Toutefois, sur le sol américain, il est battu par les Beatles (168 millions contre 119) : http://www.riaa.com/gp/bestsellers/topartists.asp

                                                                              De plus il est talonné par l’artiste country Garth Brooks et par le groupe Led Zeppelin.(même source)

                                                                              Je n’ai pas trouvé de chiffres donnant les ventes au niveau mondial, mais ceux que j’avais pu trouver jusqu’alors donnaient les Beatles largement vainqueurs. Si vous avez d’autres chiffres OFFICIELS merci de les communiquer.

                                                                              Pour information, sachez qu’à la sortie du single « Hung up », Madonna a fait jeu égal avec Elvis au niveau du nombre de singles classés n°1. J’espère qu’elle le dépassera bientôt, ne serait-ce que pour le symbole.

                                                                              En tout cas, restons polis et courtois, s’il vous plait.

                                                                              Concernant Elvis je déplore avant tout le fait suivant (que je cite dans le livre que je viens de publier sur Jean-Louis Aubert)

                                                                              Ainsi, en décembre 1970, un rocker affadi du nom d’Elvis Presley a été reçu par le président américain, Richard Nixon, et il a laissé entendre que les Beatles étaient anti-américains et drogués. Découvrant cette forfaiture, Paul McCartney aura ce simple commentaire : « Le plus amusant, c’est que par la suite, Elvis a lui-même été attrapé, totalement défoncé sur ses toilettes. C’était consternant mais je continue à l’adorer. »

                                                                              Elvis n’était-il pas passé du côté obscur de la force ?


                                                                            • Danic Daniel Ichbiah 8 novembre 2006 13:38

                                                                              Il suffit d’avoir des oreilles pour constater que Elvis Presley à partir de la fin des années 70 est devenu un chanteur de variétés. Cela dit, je respecte ce qu’il a fait à ses débuts. Les chiffres se contredisent et je pourrais vous en citer d’autres, ce débat que vous lancez ici m’apparaît TOTALEMENT INUTILE. Si vous aimez Elvis, je suis heureux pour vous. Personnellement, passé sa période 59, je trouve que c’est le plus souvent de la soupe.


                                                                            • (---.---.79.91) 8 novembre 2006 17:46

                                                                              Ah ben à la fin des années 70, sur que ce n’était plus la même chose ! (de son cercueil il chantait beaucoup moins bien) Le problème n’est ni Elvis ni les Beatles (moi j’aime les deux) mais une vision extremement « réduite » de la musique... Pet sounds, Sergent Pepper ??? Des chefs d’oeuvrers assurément ! Magma ??? Ben il ne reste que des vieux grognards comme vous pour s’en souvenir ! La musique « Rock » elle va de 1954 à 2006, mais apprament pour vous de 1966 à 1976, là est tout le (votre) problème...


                                                                            • (---.---.79.91) 8 novembre 2006 18:33

                                                                              De plus d’après les sources que vous citez, les Beatles aussi auraient passé le cap du milliard de disques, mais visiblement, à part Madonna, vous êtes resté bloqué en 1976 !


                                                                            • Danic Daniel Ichbiah 8 novembre 2006 18:47

                                                                              Le disque que j’ai préféré date de 1996 : Hawaii de High Llamas. Et j’aime des tas de groupes actuels.


                                                                            • (---.---.79.91) 8 novembre 2006 18:48

                                                                              Je répond donc à nouveau :

                                                                              Affadi en 1970 ??? Relisez Greil Marcus ou le magazine américain Rolling Stones... « From Elvis in Memphis » (In the Ghetto) fut un triomphe, « Elvis Country » en 1971 (concept album) sera salué par tout le monde !

                                                                              Pour les ventes, voilà un bon article :

                                                                              http://www.elvisinfonet.com/elvisvsbeatlespart1.html

                                                                              Pour la visite de Presley chez Nixon le seul document réel est la lettre manuscrite de Presley adréssée à Nixon qui ne mentionne jamais les Beatles

                                                                              Pour Lennon : « Before Elvis there was nothing »

                                                                              Pour Mac Cartney : « Quand je me sens déprimé j’écoute Presley et tout de suite tout va mieux »

                                                                              Bref, moi qui aime Presley (vous l’aviez deviné ???) les Beach Boys, les Stones d’avant les années 80 ou ils se sont vraiment ridiculisés) et les punks qui nous ont enfin délivrés de Yes et autres Magma, je m’mause à lire vos critiques dytirambiques de Madonna et autres Jean Louis Aubert...


                                                                            • (---.---.79.91) 8 novembre 2006 19:24

                                                                              C’eut été un album du genre Nevermind ou Be Here Now je me serais (bien volontier) incliné... là, je ne sais quoi répondre... Il y a une actualité du Rock, loin des débats stériles sur ce qu’il fut en 1976 à l’arrivée du punk !


                                                                            • Zoso85 (---.---.214.212) 8 novembre 2006 23:43

                                                                              Et il écrit des bouquins sur la musique ce Daniel ? Ca doit être marrant à lire tout ca. C’est étrange qu’un gars qui s’intéresse à la musique essaie de défendre un genre musical conspué par la presse rock : franchement, qu’est ce qu’on s’en branle de l’avis de Rock’n’folk et autre. Moi j’écoute Magma comme les Ramones, et je pense pas que l’un soit supérieur à l’autre.


                                                                            • Ian’s not dead (---.---.197.241) 15 novembre 2006 10:27

                                                                              C’est bien de citer Greil Marcus mais je doute que l’auteur ait lu son « Lipstick Traces , une histoire secrète du 20° siècle »... Cela nous aurait évité son avis si affligeant et peu documenté sur le Punk... (je souscrit (mode ping-pong - on)au post de « Je suis punk » plus bas qui met en exergue sa meconnaissance totale du mouvement et de ses implications - Bien vu l’aspect celeste de « love will tear us apart » - Merci également d’avoir sauvé « Pet sounds » de l’enfer Hyppie dans lequel il paraissait condamné à s’echouer)

                                                                              Après evidemment j’ai du mal à donner du crèdit à un type qui declare n’en avoir « rien à cirer » d’elvis presley - ça laisse un peu songeur quand il s’agit de debattre de musique.


                                                                            • Emile Red Emile Red 7 novembre 2006 13:51

                                                                              Sans animosité avec l’auteur je crois qu’il a des souvenirs un peu sclérosés des sixties/seventies.

                                                                              Je ne reviendrai pas sur le fait qu’il n’y a jamais eu de musique hippy, et si tant est qu’on puisse en définir une elle serait plutçot assimilable à ce qu’on appelait « protest song » de Guthrie à Dylan en passant par Baez.

                                                                              En ce qui concerne le reste du rock, les journaleux avaient trouvé ce nom que chaque défenseur d’une paroisse musicale trouvait « naze » : la pop-music.

                                                                              A y réfléchir aujourd’hui je trouve que c’était si nul que ca nous fit oublier d’énorme pans de cette musique qu’on écoutait à grand renfort de Patrice BLANC-FRANCARD, de Claude VILLERS ou d’Olivier NANTEAU.

                                                                              Où sont donc passé tous ces musiciens atypiques sinon oubliés, qui donc se souvient des Allman Brothers alors qu’on encense le Layla de Clapton, qui parle de Lynyrd Skynyrd alors qu’on entend Sweet Home Alabama à longueur de pub TV.

                                                                              Idem les souvenirs tronqués du Yardbird où Page et Clapton sont rois occultant le trop méconnu Jeff Beck dont le BBA fut une apogée du lead trio.

                                                                              Ce A de BBA, Carmine Appice, le créateur du heavy-drum avec Vanilla Fudge puis avec Cactus la mythique influence de Van Halen, joua avec des pointures allant de Stanley Clarke à Pink Floyd passant par Ozzy ou Ted Nugent, et le pire engendra un fils, Vinny aussi démentiel avec Axis, Black Sabbath ou Dio.

                                                                              Qui se souvient de West, Bruce & Laing, de Mountain de Jethro Tull ?

                                                                              Tout un monde disparu de nos mémoires au profit de nouveaux venus ni pires ni meilleurs, certainement très différents dans toutes les conceptions utopiques de la musique d’alors, différents car baignés de valeurs amalgamées de rock, folk, jazz, punk et autres notions existencielles qui dépassent sans doute quelques vieilles générations pliant sous une lourde mythologie quelque peu réfrigérée.


                                                                              • Emile Red Emile Red 7 novembre 2006 14:03

                                                                                Ah oui aussi comme Cochonou l’a remarqué pour Greg Lake et Karl Palmer (la confusion), Ian Anderson (Jethro Tull) n’a jamais été membre de Yes, tu dois confondre avec Jon Anderson


                                                                              • Marie Pierre (---.---.102.89) 7 novembre 2006 14:15

                                                                                A vous lire, j’entends la chanson de Gainsbourg :

                                                                                ex-fan des sixties / où sont tes années folles / que sont devenues toutes tes idoles.....

                                                                                Sans animosité aucune


                                                                              • Emile Red Emile Red 7 novembre 2006 14:27

                                                                                Merci je prendrais plus ça pour un compliment...bien que pas Gainsbarrien pour deux sous.

                                                                                Je ne suis pas trop d’accord avec l’auteur, je crois simplement que le punk est une phase du rock qui dure comme le folk-song ou le heavy, et qu’aucune page du rock n’est à jeter même s’il y eu des hauts et des bas.

                                                                                Le punk me paraît plus influent que la new wave des eighties qui s’est plus ou moins étouffée dans l’oeuf comme ce fut le cas pour le glam ou le rock FM, et pourtant il est sorti de tous ces mouvements quelques noms qui restent gravés sur le mémorial du rock où le mieux est, espérons le, à venir.


                                                                              • Cacophony (---.---.138.249) 10 novembre 2006 13:17

                                                                                Et Vinnie est le frère de Carmine, pas son fils.


                                                                              • (---.---.253.118) 7 novembre 2006 14:19

                                                                                Ah oui tiens encore une petite précision...

                                                                                Le refrain des Pistols, c’était « No Future.....For You ! »

                                                                                Si on parle des dinosaures de la musique progressive, force est de constater qu’ils ont été physiquement balayés, quoi que toujours présents (à raison souvent) dans les souvenirs.


                                                                                • Danic Daniel Ichbiah 7 novembre 2006 23:12

                                                                                  Le documentaire sur les Pistols était titré : Greatest Rock’n’roll swindle of all time : la plus grande escroquerie rock de tous les temps. No future, kids...


                                                                                • (---.---.79.91) 8 novembre 2006 19:21

                                                                                  Depuis, un bien meilleur documentaire a été réalisé (Filth and Fury)... comme quoi il y a un futur dont il faut svoir tenir compte !


                                                                                • Marsupilami (---.---.32.156) 7 novembre 2006 14:28

                                                                                  Bon... Cessons des débats fratricides (Nirvana, c’est aussi bien que Led Zeppelin). Réconcilions-nous en écoutant Will Oldham, ou encore Bright eyes.


                                                                                  • (---.---.198.145) 7 novembre 2006 17:10

                                                                                    « Qui se réclame des Sex Pistols aujourd’hui ? » (Cochonouh)

                                                                                    Euh... A peu près tous les groupes qui font du bruit. Comme disait le fanzine « Sniffin’ Glue », « l’influence des SP sur le rock alternatif est à peu près égale à celle de l’eau sur l’océan Pacifique ».


                                                                                    • (---.---.198.145) 7 novembre 2006 17:21

                                                                                      « Le punk a duré un printemps ? Mais bien suuuuuuuuur... C’est passer un peu vite sur ses descendants directs qui constituent aujourd’hui a eux seul les trois quarts du spectre du rock moderne. » (Tybalt)

                                                                                      L’influence du punk est encore sensible, mais le frisson d’origine est mort depuis longtemps. Tant mieux ! Il était promis à une durée éphémère, c’est pour ça qu’il est précieux.

                                                                                      Je méprise les VRP du punk qui en accumulent les clichés et en gèlent l’image en beuglant « Punk’s Not Dead » ! Je pense bien sûr (entre autres) à Exploited.


                                                                                    • (---.---.32.167) 8 novembre 2006 00:47

                                                                                      @ l’Auteur

                                                                                      encore une fois, merci pour cet article ;

                                                                                      vous avez réveillé des passions et des souvenirs, en étant gentiment polémique. Car,au fond, vous aimez ces musiques.

                                                                                      j’espère que vous voudrez bien nous rafraichir la mémoire de temps en temps.

                                                                                      je pense que le punk-rock a été beaucoup plus important qu’on ne le pense.

                                                                                      je vous propose un dernier extrait des Clash.

                                                                                      je trouve que Joe Strummer(paix à son âme) ressemble plus à Eddie Cochran qu’à un Iroquois, mais je n’ai rien contre les Iroquois.

                                                                                      http://www.youtube.com/watch?v=ijiazWlawUY

                                                                                      si on écoute bien, ce morceau est fondateur ou révélateur des musiques actuelles :

                                                                                      - slam

                                                                                      - dub

                                                                                      - rap ( et oui regardez et écoutez bien )

                                                                                      - rock alternatif

                                                                                      pour ce qui est des « grands artistes » qui ont été influencés, je ne ferai pas une liste exhaustive mais :

                                                                                      - Neil Young ( cf. My Mind in « rust never sleeps »)

                                                                                      - Bruce the Boss ( « London’s calling » repris en public )

                                                                                      - U2 ( remerciements du Edge en public )

                                                                                      - Prince ( et oui, écoutez )

                                                                                      - Manu Chao

                                                                                      Etc.

                                                                                      Les champs musicaux que les Clash ont ouverts sont immenses, contrairement aux Sex Pistols ( je rejoins Cochonouh ).

                                                                                      Cordialement.


                                                                                      • Strummer-fan (---.---.102.41) 8 novembre 2006 01:56

                                                                                        J’allais me livrer a une défense acharnée du clash mais je vois que cela a déjà été fait...donc je me calme. Et effectivement « should i.... » n’est pas sur l’album « London Calling » donc l’argumentation se perd déjà.Dailleurs je vous soupçonne de ne connaitre du clash que « london calling » et « should i ... » ce qui est bien dommage. Je n’échangerais pour rien au monde un seul album ni même un single du clash contre tous les autres disques du monde...


                                                                                        • KOKO (---.---.71.55) 8 novembre 2006 02:26

                                                                                          T’en a oublié un gros paquet,comme Franck Zappa (tout de même)inventeur du rock parodique,Jefferson Airplane,Janis Joplin,the Doors,Steppenwolf,Santana,Supertramp,Joni Mitchell,Quicksilver Messenger Service,Canned Heat,Ten Years After,It’s a beautifull day,Jo Cocker,Mélanie,Chicago,Gong, Deep purple,Caravan,Yes,et encore bien d’autres... Quand tu regardes le programme des festivals en Engleterre entre 1968 et 1980 t’hallucines,c’était vraiment l’âge d’or...


                                                                                          • KOKO (---.---.71.55) 8 novembre 2006 02:27

                                                                                          • Danic Daniel Ichbiah 8 novembre 2006 10:47

                                                                                            oui. cool !...


                                                                                          • HEWSON (---.---.251.18) 8 novembre 2006 12:06

                                                                                            Amalgame entre une caricature grandement développée par l’opportuniste Mc laren et le génie de plusieurs formations au premier rang desquels The Clash ( et non pas « les Clash ») est l’un des plus grand groupe que l’histoire du Rock est engendré, au même titre que Police. C’est bien de citer The Who, mais faut pas oublier qu’à travers les compos du grand Pete, c’est les signes précurseurs de l’idéologie qui existe dans l’idée même du Punk...I hope I die before I get hold. Le truc, c’est qu’il ne faut surtout pas opposer tel ou tel style musical au sein de ce que représente le Rock en très général, tous à la base on la même origine, le refus de l’establishment. Les Punks haïssaient les hippies.....C’est très con, mais rien à voir avec la qualité des compos et de la musique ni des uns ni des autres..... Déjà à l’époque de Quadrophenia, ça se fritait dur (rOCK VS mODS).

                                                                                            Enfin, difficile d’entendre que Should I Stay.... fait partie de London Calling, faudra réviser les classiques, le titre a été enregistré pour l’album Rock the casbah


                                                                                            • (---.---.79.91) 8 novembre 2006 18:26

                                                                                              « Depuis la fin 2005, Madonna est l’égale d’Elvis... » Mouahaha ! effectivement là je comprends mieux l’argumentaire...


                                                                                              • (---.---.79.91) 8 novembre 2006 18:30

                                                                                                « Les Stones n’ont rien à prouver. Voilà plus de quarante ans qu’ils font un pied de nez aux modes, aux blanc-becs qui voudraient hâtivement les déloger ou aux vaniteux détracteurs de passage. »

                                                                                                « Dès les premières heures du quintette (au nombre de six avec leur pianiste), Jagger chante avec un phrasé qui évoque davantage Otis Redding qu’Elvis Presley. Lui-même dira volontiers qu’il n’a jamais supporté la musique strictement blanche ! »

                                                                                                Re : mouahahahaha ! Jagger est 100 000 fois plus le « petit blanc » qui veut jouer au « nègre » que Presley, qui lui n’a pas fait une école "d’économie mais a vraiment grandi avec les noirs dans le Mississipi ! Bref rarement vu une telle accumulation de poncifs, clichés divers... on se croirait (votre rêve sans doute) revenu en 1976 !


                                                                                              • Danic Daniel Ichbiah 8 novembre 2006 18:53

                                                                                                Honnêtement, je préfère l’album Ray of light à Haloha from Hawaii... Il n’y a pas photo. mais cela n’engage que moi !


                                                                                              • (---.---.79.91) 8 novembre 2006 19:16

                                                                                                Comment comparer un « live » diffusé en mondiovision (et néanmoins moins ennuyeux qu’une énième tournée des Stones) à un album studio sorti après des années d’abstinence !


                                                                                              • globigoulga (---.---.87.201) 10 novembre 2006 19:31

                                                                                                La soupe en Mondovision demeure de la soupe.


                                                                                              • (---.---.222.49) 15 novembre 2006 12:16

                                                                                                Là n’est pas le propos, commentaire inutile qui se veut provocateur ! On ne compare pas un concert donné devant des milliards de téléspectateurs avec un album studio sorti au bout d’une longue période d’abstinece ! Live-studio, toi y en a compris ???

                                                                                                Bon après on peut débattre sur les qualitées de ce live...autre débat !


                                                                                              • (---.---.79.91) 8 novembre 2006 18:39

                                                                                                Ou encore : "Désarmante... Jenifer est notre arme secrète nationale. Sur son passage, les préjugés fondent, les idées toutes faites se vaporisent, les cœurs s’adoucissent, les rides se détendent. Elle n’a pas son pareil pour séduire et pourtant, elle ne fait rien pour. C’est son naturel et sa gentillesse qui évaporent les moindres nuages qui pourraient stationner alentour. Ceux qui la rencontrent tombent sous le charme, et d’autant plus s’ils étaient venus chargés d’a priori à son égard. Ne le lui répétez car elle n’aime pas l’entendre : Jeni est une star, une véritable, de celles qui n’ont absolument rien à faire pour étinceler.

                                                                                                Daniel Ichbiah - Musicbook/L’Express 2005 "

                                                                                                Bon là je ne pense pas devoir faire de commentaire... sur, heureusement que Jennifer nous a délivré de ces affreux punks !


                                                                                                • Danic Daniel Ichbiah 8 novembre 2006 18:55

                                                                                                  Comme je l’ai écrit, « sur son passage, les préjugés fondent, les idées toutes faites s’évaporent. » Les idées toutes faites, je répète !!!


                                                                                                • (---.---.79.91) 8 novembre 2006 19:20

                                                                                                  Les idées toutes faites comme les suivantes : Aubert n’a pas de voix, ses textes sont insipides ???


                                                                                                • (---.---.79.91) 8 novembre 2006 19:57

                                                                                                  Milles pardons, je pensais qu’on parlait d’Aubert, mais non, même pas, on parle de Jennifer ! Mouahahaha !

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