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Accueil du site > Culture & Loisirs > Culture > Physique : de l’esprit des lois

Physique : de l’esprit des lois

Parmi les sciences alors développées, une, particulière, émergea, dont les protagonistes formaient un attelage hétéroclite : la physique. En ce début d’ère industrielle en effet, on confondait les physiciens et les ingénieurs. Si, aujourd’hui et donc a posteriori, l’on sait affirmer que Newton était un physicien et Nicolas Tesla un ingénieur, pendant longtemps le monde de la science physique n’a pas su réellement distinguer et la preuve en est que l’unité de champ magnétique, le Tesla, porte le nom d’un ingénieur.

La situation se modifia cependant après la deuxième guerre mondiale où les philosophes prirent le pouvoir en physique au détriment des ingénieurs qui, dès lors, furent cantonnés aux applications et réalisations et n’eurent plus leur mot à dire sur les fondements de la physique même. Or si cela se produisit sans avoir été planifié, il n’en reste pas moins que cette situation est dommageable au progrès scientifique en général, interdisant, presque de fait, à l’ingénieur, d’avoir son mot à dire sur la conception du monde que pourrait avoir l’humanité. Pourtant, il y a tant à dire ! Nous n’en prendrons ici qu’un exemple où le physicien, dans sa croyance, a un modèle (quantique) dans lequel une particule froide peut se refroidir spontanément pour réchauffer une particule chaude, ce que n’a jamais vu aucun ingénieur. Et il y a bien d’autres cas de la même teneur qui vont à l’encontre de la vision de l’ingénieur.

Dans l’ouvrage physique : de l’esprit des lois je propose une approche contradictoire de la physique établie à ce jour, pour proposer ensuite une voie vers une nouvelle physique, plus conforme à la réalité quotidienne. Cette nouvelle physique ouvre des voies extraordinaires de progrès (par exemple des boucliers gravitationnels) et permet une compréhension bien plus intuitive de l’univers qui nous entoure. C’est clairement une vue d’ingénieur qui est proposée, dans la lignée de Tesla en particulier.

L’ouvrage se décompose en quatre parties principales. Une première est intitulée « l’espace-temps » et s’est écrite en collaboration avec Pierre Poubeau, ancien conseiller scientifique de la branche Espace de l’Aérospatiale (aujourd’hui EADS). Dans cette partie, nous nous sommes essentiellement attachés à montrer à quelles contradictions mène la physique actuelle dans certaines situations expérimentales précises. Nous critiquons en particulier la notion de champ dans le vide et la théorie des potentiels retardés. Cela nous amène au problème de l’introduction du temps dans le principe de l’action et la réaction et nous montrons que s’il y a retard dans la réaction, on passe alors, dans le processus physique en cours, nécessairement par une phase où il n’y a plus conservation de l’énergie, ce qui est pour le moins gênant. Nous discutons aussi quelques aspects mathématiques des équations de Maxwell ou encore les équations de la gravitation dans les espaces de Riemann. Bref ! Tout cela nous conduit à potentiellement ruiner pas mal de croyances de la physique du vingtième siècle.

Dans la deuxième partie, intitulée « vers une nouvelle physique », je fais une critique en règle de la physique quantique qui, officiellement, n’est pas causale d’une part et introduit dans la nature un hasard intrinsèque. Je traduis d’ailleurs cela en disant que les physiciens quantiques ont introduit Dieu dans les équations puisque le hasard est dans les équations de la physique quantique et qu’il y représente la causalité ultime. Je remarque par ailleurs que le hasard quantique, chose universellement reconnue, ne vérifie pas les axiomes des probabilités de Kolmogorov. Enfin, je pose la question fondamentale de l’isomorphisme du monde physique avec le corps des nombres réels. Je propose là une rupture épistémologique en proposant un univers physique non pas isomorphe aux réels, mais au corps des nombres surréels construit par John Conway en 1974. Cela conduit alors tout naturellement à la réintroduction d’un éther, au sens de ce que pensaient les physiciens du dix-neuvième siècle. Une utilisation alors du concept d’éther assez originale conduit à expliquer la causalité à la fois de la gravitation et de l’électromagnétisme. Je propose de surcroît un modèle pour la composition des particules chargées et les probabilités introduites respectent les axiomes de Kolmogorov. Au final, si l’on devait ne garder qu’une chose significative d’une deuxième partie relativement longue, je montre l’existence théorique de boucliers gravitationnels, mais encore une fois, la portée de ce qui est proposé dans cette partie va bien au-delà dans la conception du monde et reste compatible avec toutes les expériences de physique réalisées à ce jour.

Dans la troisième partie, je reprends les canons de la physique quantique orthodoxe et j’y introduis un soupçon de théorie des nœuds, notamment un théorème de John Conway de 1983. Cela me conduit à proposer un protocole de communications plus rapides que la lumière sans toutefois violer la relativité, ce qui paraîtra peut-être bizarre au lecteur, mais c’est pourtant vrai. J’en profite pour expliquer que la topologie des amas de particules est probablement la clé de l’explication de la transition mésoscopique et je plaide pour réformer la thermodynamique statistique en prenant en compte la topologie.

La dernière partie s’intitule, comme l’ouvrage, « physique : de l’esprit des lois ». Cette fois-ci, j’attaque la vision globale de la physique orthodoxe via le calcul propositionnel de la logique formelle. Je démontre que la combinaison de la théorie de la relativité, du modèle standard de la physique des particules et le non-réalisme de la physique quantique actuelle, conduit à une contradiction irréfragable. A l’inverse, le modèle que j’ai développé dans la deuxième partie avec un éther et un isomorphisme avec le corps des nombres surréels, ne souffre pas un tel défaut dirimant tout en décrivant un monde parfaitement déterministe.

Cet ouvrage peut être lu dans sa totalité par des BAC+2. La première partie peut même être lue, pour l’essentiel, par de bons élèves de terminale scientifique.


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21 réactions à cet article    


  • Halman Halman 20 novembre 2010 10:45

    Je serais prix Nobel je me risquerai peut être à parler de ce genre de choses.

    Mais un syndicaliste qui se mêle de physique...

    N’importe quoi.

    J’ai beau être astronome amateur et ne lire que des ouvrages de physique depuis plus de 30 ans, ce genre de dissertation me fait rigoler.


    • Geneste 20 novembre 2010 23:57

      Cher monsieur,

      Si vous aviez lu mon profil correctement, vous verriez que mes fonctions syndicales sont conjuguées au passé. Par ailleurs, vous semblez bien mal connaître le fonctionnement d’une entreprise où l’on peut à la fois être syndicaliste et avoir une activité professionnelle. C’est mon cas. Aujourd’hui, pour votre information, je suis le "chief Scientist" du groupe EADS, et ce que j’ai écrit relève donc de mon métier.


    • Rough 20 novembre 2010 10:47

      Vous avez eu les frères bogdanov comme profs ?....Le comité de lecture d’AV aussi naze que celui du CNRS qui a entériné les délires des deux jumeaux acromégales ?..

      Si un centième de vos élucubrations était vrai c’est le Nobel en 2011....surtout si c’est censé être compris par des bac+2...


      Vous oubliez qu’un bac+2 d’aujourd’hui n’est jamais qu’un CAP-3 d’hier...et que bien des bac+128 sont parfaitement infoutus ne serait-ce que de donner une définition à : isomorphisme, topologie, corps des réels ou mésoscopique.....


      • Francis, agnotologue JL 20 novembre 2010 11:26

        Bonjour Geneste, vous écrivez : « ... les physiciens quantiques ont introduit Dieu dans les équations puisque le hasard est dans les équations de la physique quantique et qu’il y représente la causalité ultime. »

        Et pourquoi le hasard serait-il la causalité ultime ? Est-ce que vous excluez que ce qu’on met sur le compte du hasard est seulement ce que l’on n’a pas encore appréhendé ? L’erreur est de vouloir conclure.

        Pourriez-vous en dire un peu plus sur les nombres surréels ?
        Je suppose que votre bouclier gravitationnel part du principe qu’il existe des « gravitons » ?


        • Geneste 21 novembre 2010 00:07

          Il se trouve que le hasard de la physique quantique est intrinsèque et ne vérifie pas les axiomes de Kolmogorov. En conséquence, il ne peut pas représenter ce que l’on n’a pas encore appréhendé. Tout cela est lié au fait que la physique quantique orthodoxe nie l’existence de variables cachées tout en affirmant qu’elle est complète.

          Concernant les nombres surréels, je vous conseille d’aller à cette adresse http://tex.loria.fr/historique/loeb-nombres-surreels.pdf.

          Enfin, ma nouvelle physique n’est pas basée sur les gravitons mais sur des particules surréelles qui doivent être disposées de façon à assurer une symétrie dans l’espace. C’est en jouant sur les symétries ou non, que l’on peut faire varier la gravitation et obtenir ainsi un éventuel (et théorique) bouclier gravitationnel.


        • LeGus LeGus 20 novembre 2010 11:43

          Bonjour Geneste,

          Avez vous soumis vos hypothèses à la méthode de démonstration formelle ?

          pouf pouf.


          • Geneste 21 novembre 2010 00:09

            Vous semblez vous moquer, mais vous avez tort. Dans la quatrième partie de mon ouvrage, je fais passer un test de logique formelle au modèle standard de la physique, qui amène à une sévère contradiction. Puis je fais passer le même test à ma théorie, qui le passe haut la main...


          • LeGus LeGus 21 novembre 2010 09:33

            Non je n’oserais pas me moquer, je vous tends un piège, et vous y êtes tombé.

            C’est quoi la démonstration formelle ?
            http://en.wikipedia.org/wiki/Formal_proof

            Pour rappel, vous me l’aviez agitée sous le nez comme argument d’autorité dans un débat sur le rapport de l’académie des sciences à propos du réchauffement climatique.
            Mais c’était bien un sophisme et vous venez de le confirmer, car la « formal proof » est un outil strictement mathématique. Pour le reste c’est « réfutable mais non réfuté » ou rien.


          • Geneste 21 novembre 2010 10:24

            Je ne vois pas où était le piège, mais si cela vous fait plaisir...

            Pour la preuve formelle que le modèle standard de la physique ne marche pas, voilà, en substance, comment cela se passe.
            1- Je me place dans une physique déterministe avec 2 axiomes qui sont la relativité (notamment qu’il n’existe pas de vitesse de déplacement supérieure à celle de la lumière) et le modèle standard de la physique des particules, à savoir un monde discret dans lequel il y a un nombre fini de types de particules.
            2- Je considère dans l’univers un volume quelconque fini pendant un temps dt suffisamment bref pour que le système soit isolé (par théorie de la relativité). Comme la masse interne au volume est finie, j’y ai donc, par le modèle standard de la physique des particules, un nombre fini de particules.
            3- Comme je suis en physique déterministe (e.g. classique + relativité), je peux donc décrire l’évolution de mon système pendant le temps dt par des formules du calcul propositionnel. De fait, ces formules seront satisfaites au sens de la logique formelle, du fait que le système physique va avoir une évolution. L’univers est donc finiment satisfaisable au sens de la théorie du calcul propositionnel.
            4- Le théorème de compacité entraîne alors que l’univers est globalement satisfaisable. Si l’on passe ce raisonnement en langage du premier ordre et si l’on fait entrer dans la danse les machine de Turing, on en déduit immédiatement que l’univers, à chaque instant, se comporte comme une machine de Turing dans ce modèle déterministe.
            5- Pour résoudre le problème que cela pose (on sait que le monde ne peut pas marcher comme une machine de Turing) on introduit alors le hasard intrinsèque de la physique quantique. Nous nous trouvons alors dans le strict cadre de la physique orthodoxe actuelle. Dans ce cadre donc, lorsque nous considérons un élément de volume, le hasard doit y intervenir. Cela implique donc une localité de ce hasard, bien évidemment. Or, la physique quantique actuelle refuse la localité. Il y a donc contradiction formelle.

            Ce que je viens de décrire rapidement est la structure logique d’une preuve formelle qui pourrait être automatisée. Et je peux donc considérer que j’ai en main une preuve formelle de la contradiction du corpus de la physique actuelle. Le même raisonnement sur le modèle que je propose donne, lui, un tout autre résultat.

            CQFD.


          • LeGus LeGus 21 novembre 2010 20:28

            Vous trompez de machine.
            Plutôt que Turing préférez Blum-Shub-Smale
            http://fr.wikipedia.org/wiki/Machine_de_Blum-Shub-Smale
            Vous avez entendu parler d’Hypercalcul ?
            http://fr.wikipedia.org/wiki/Hypercalcul

            Pouf pouf


          • Geneste 21 novembre 2010 20:59

            Bien au contraire, je ne me trompe pas de machine. J’aurais même intérêt, si c’était possible, à prendre, dans ma démonstration de l’incohérence du modèle standard de la physique, le modèle le plus rudimentaire possible, puisque je démontre que le modèle standard amène à décrire un monde « simpliste ». Plus il est simpliste, moins il est crédible, bien entendu.


          • LeGus LeGus 21 novembre 2010 21:41

            Oserais-je vous proposer alors pour vous réconcilier avec la physique quantique une machine de Turing non déterministe
            http://fr.wikipedia.org/wiki/Machine_de_Turing_non-d%C3%A9terministe

            Pouf pouf


          • LeGus LeGus 21 novembre 2010 21:44

            Voila l’univers est une machine de Blum-Shub-Smale non déterministe

            A moi la médaille Fields et le prix Nobel de physique.

            Pouf pouf.


          • Geneste 21 novembre 2010 22:26

            Que la machine soit déterministe ou non ne change rien à l’affaire, ni à la démonstration...


          • pissefroid pissefroid 20 novembre 2010 12:45

            Je pense que ce document est un tissu d’aneries.
            Je ne vois pas en quoi la mécanique quantique introduit dieu.
            Le hasard est le hasard et rien d’autre.


            • Geneste 21 novembre 2010 00:17

              Le hasard, s’il est intrinsèque, est la causalité ultime, il joue donc le rôle de Dieu. Prenez l’exemple suivant. Un électron est une particule de spin 1/2. Lorsque vous allez l’observer, vous allez le précipiter en +1/2 ou -1/2, avec une probabilité de 50% si vous aviez un état d’entropie maximale. C’est donc le hasard qui va décider pour vous, quand vous allez faire l’expérience, du côté sur lequel va tomber la tartine beurrée. Et si vous dites qu’il y a quelque chose que l’on ne connaît pas qui peut expliquer le résultat obtenu, alors vous serez en total désaccord avec la physique quantique actuelle telle qu’elle est comprise et enseignée.


            • joelim joelim 20 novembre 2010 18:48

              Difficile d’évaluer quoi que ce soit, l’article restant dans les généralités. S’il faut lire le livre pour comprendre votre propos, je crois que beaucoup de monde préférerait d’abord avoir l’avis de spécialistes du domaine. Votre ouvrage est-il préfacé par l’un d’entre eux ?

              Sinon autant publier sur le net, mais pas que le résumé, franchement.

              • Geneste 21 novembre 2010 00:21

                Le livre fait 319 pages, que des nouveautés. Je ne peux pas beaucoup mieux résumer que ce que j’ai fait dans le texte et il faut effectivement lire le livre pour se faire une idée plus précise. L’objet de cet article était d’informer le public intéressé de la sortie de l’ouvrage, pas autre chose.


              • Geneste 20 novembre 2010 23:55

                Cher monsieur,

                Si vous aviez lu mon profil correctement, vous verriez que mes fonctions syndicales sont conjuguées au passé. Par ailleurs, vous semblez bien mal connaître le fonctionnement d’une entreprise où l’on peut à la fois être syndicaliste et avoir une activité professionnelle. C’est mon cas. Aujourd’hui, pour votre information, je suis le « chief Scientist » du groupe EADS, et ce que j’ai écrit relève de mon métier.


                • Geneste 21 novembre 2010 00:22

                  Désolé pour la fausse manip, ce message s’adressait à Halman.


                • Geneste 21 novembre 2010 00:31

                  Avis aux lecteurs. Pour une raison que je ne m’explique pas, mon article a semble-t-il été tronqué. Il manque le début, même si cela n’empêche pas de comprendre la teneur de l’ouvrage. C’est un peu dommage quand même. Je vous mets ci-dessous le paragraphe qui manque.

                  L’histoire de l’humanité est à jamais marquée par la Grèce Antique et sa civilisation qui permit la naissance de ce que l’on appelle encore aujourd’hui la science, née de la philosophie. Elle atteint son apogée vers 330 avant Jésus Christ pour mourir vers le quatrième siècle après Jésus Christ. La civilisation européenne de la fin du Moyen Age permit sa renaissance qui suivit le fil philosophique initial, mais la civilisation européenne apporta un ingrédient supplémentaire : l’ingénierie. La science pouvait alors avoir des applications : militaires, industrielles… La société était sur le point de s’enrichir de façon exponentielle avec le temps.

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