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Accueil du site > Culture & Loisirs > Culture > Werber nous présente « Nos amis les Terriens »

Werber nous présente « Nos amis les Terriens »

Quel meilleur point de vue qu’un regard extérieur pour parler de nous, les Terriens ? Werber nous propose, au cinéma, sa vision de l’humanité avec pour inspiration son non moins célèbre roman « Nos amis les humains ».

Nos amis les Terriens
C’est en concluant son tour de France de la promotion de son premier film, à la Fnac de Nice Jean Médecin, que Bernard Werber vient donner à ses derniers fidèles l’envie d’aller voir ce qu’il caractérise d’étonnante, sa dernière création.
Réalisée aux côtés de Claude Lelouch, qui a lui-même puisé sur ses propres économies pour la financer, cette adaptation cinématographique de Werber propose l’étude de la Terre et des êtres qui la peuplent d’après un extra-terrestre, qui n’est autre que Pierre Arditi.
Alors qu’on était en mesure d’attendre une adaptation cinématographique de la trilogie des fourmis, Werber nous apprend que grâce à sa rencontre avec M. Lelouch, enfin il peut adapter un de ses romans en film, et qu’il en est le plus heureux, quant aux fourmis, on verra ça plus tard.
Le film va donc se pencher sur l’observation de deux couples-tests en particulier pour mieux comprendre le comportement des Terriens.
Et comme le dirait M. Werber, il ne reste plus qu’à se rendre au cinéma le 18 pour en savoir plus...

Un film, une voix-off, de la musique, un montage.
C’est après une analyse du cinéma francais made in Werber que ce dernier se plonge dans l’explication du pourquoi du comment du film. Et c’est en insistant sur certains points que celle-ci va se baser. Sans acteurs "stars", trouver un financement pour le film est quasi impossible, nous dit-il. Ainsi, il nous expose un milieu très fermé qui se base sur le profit. De là, il nous explique, non sans humour, les quelques situations qu’il a déjà vécues en dix-sept ans de métier en démarchant les financeurs pour l’adaptation de ses romans. Toutes avec la même conclusion : Pas de stars, pas d’argent. Werber va donc se placer en rebelle et nous proposer un film sans stars, mais au scénario poussé. Un film que nous devrons retourner voir quatre fois : une fois pour le film en lui-même, une fois pour la voix off de Pierre Arditi, une fois pour la musique, et une fois pour le montage, dit-il, toujours avec cette touche humoristique typique de lui-même.
En tout cas, c’est qu’il aura donné envie à la centaine de personnes présentes de s’y rendre, à cette salle de cinéma, à la vue des nombreux applaudissements qui suivirent son intervention, avant de conclure par la traditionelle scéance de dédicasse...

Perspectives d’avenir
Des révélations, Werber en a fait. Après une anecdote selon laquelle il serait à l’origine de Fourmi’z de Disney, et de 1001 pattes de DreamWorks - vous comprendrez le lien direct avec la trilogie des fourmis ; Werber nous en apprend un peu plus sur son futur avec le cinéma. Et c’est sans langue de bois qu’il nous confie  : Je pourrai vous en dire plus le 18 avril à 17h00, les premiers résultats tombés.

A bon entendeur...

Site officiel de Bernard Werber
Bande annonce de Nos amis les Terriens


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7 réactions à cet article    


  • Julot (---.---.97.120) 16 avril 2007 13:40

    Oui. La Bande annonce ne donne pas envie. Des scènes vulgaires avec une sentencieuse voix off.

    Vu et revu en mieux.


    • jamesdu75 jamesdu75 16 avril 2007 15:25

      @ l’auteur, avez vous vu le film.

      Car si je me base sur toutes (absolument toutes) les critiques, aucune n’est favorables a son films.

      J’ai bien aimé le court métrage, mais en long je doute qu’il devient intérressant. De plus la lourde patte de Lelouch doit vraiement peser dans un echec annoncé.

      Pour avoir fait presque toute la bio de Werber, ce type est devenus pretentieux, arrongant et avec un style de moins en moins bon, car il ne se renouvel plus et n’innove plus.

      Nos amis les terriens n’a rien de neuf, et même si on ce limite à ce qu’il à fait.

      C’est un condencé de la piece et du bouquin, nos amis les humains, d’une de ces nouvel (dont ont dit qu’il à copié sur des auteurs inconnus donc a prouvé) et de son court métrage.


      • (---.---.32.236) 16 avril 2007 16:22

        Werber a l’air de courir apres toutes les formes de communications. Apres les livres, le voila au cinema. Malheureusement, depuis 4 ou 5 ans, il semble se reposer sur ses acquis et ne propose rien de nouveau. Le papillon des etoiles etait a mourrir d’ennui et n’apportait rien de nouveau dans sa reflection. Il atteint un sommet avec l’empire des anges, et depuis, plus rien. Plus d’evolution. Tout se passe comme si avant il avait le temps de reflechir et que maintenant, avec tous ses projets, il n’avait plus le temps de se poser devant son PC et de tout simplement prendre le temps. (surtout que la regle qu’il s’est impose de sortir un bouquin par an frise le ridicule.)


        • komar01 17 avril 2007 19:28

          J’avais adoré les fourmis de Monsieur Werber et depuis j’ai lu tous ses livres.

          Je dois néanmoins avouer que je suis d’accord avec les critiques ci-dessus, cet auteur n’innove plus et tous ses livres suivent le même schéma : une aventure répétitive avec un élement de plus à chaque fois et parfois un ancien personnage qui réapparait. smiley

          La faute aux maisons d’édition qui poussent leurs écrivains « rentables » à écrire toujours plus, même au détriment de la qualité.

          Pour revenir au film (c’est quand même le sujet de l’article smiley ), je pense que ce n’est pas avec un fond vide (histoire) et une forme ratée (un film de Lelouch quoi !) que l’on marque les esprits.

          (ce commentaire est personnel et n’engage que moi)


          • Bug Cafard Bug Cafard 20 avril 2007 10:38

            Werber tourne en rond et commence à se prendre pour un prophète après la littérature grand public le cinoche encore plus grand public. Ces derniers bouquins sont tous formatés de la même façon d’ailleur je ne les lis plus mais je lui reconnais cette qualité de vulgarisateur au sens noble du terme qui permet de « conscientiser » certains sujets. Je pense qu’il est temps pour lui de passer à l’action si ce n’est fait plutôt que de denoncer.


            • Bay Bay 20 avril 2007 21:55

              Bernard Werber écrit comme un cochon, et il l’a déjà avoué.

              C’est évident à la lecture de ses œuvres. Tout ce qu’on peut lui reconnaître, c’est d’avoir de bonnes, d’excellentes idées. Mais il ne sait pas les mettre en forme.

              Tout ce que je sais de ce film, pour lequel je ne dépenserai pas 10 euros et dont j’attendrai la sortie sur canal pour le regarder distraitement tout en surfant sur internet, m’incite à penser que c’est une grosse daube.

              Moralité : Il n’est pas nécessaire d’être un bon écrivain pour être un mauvais cinéaste.


              • Inarius 24 avril 2007 11:12

                j’ai lu l’ensemble des livres de Bernard Werber et je dois avouer que depuis déjà plusieurs années je le lis un peu comme un mariage raté après 50 ans de vie commune, amertume et déception.

                Je vois en lui 3 sources d’inspiration qui posent problème

                - Une mystique marketing neo-chretienne-bouddhiste-animiste , dans lesquels les humains s’élèvent etc..etc..(si vous avez lu un de ces livres, vous savez de quoi je parle)

                - Un plagiat de l’excellent jeu Civilisation, associé probablement à l’autre excellent jeu Black&White. Bernard Werber est un grand fan de l’un comme de l’autre, et celà se ressent de plus en plus dans ces livres, notamment dans sa série des 3 livres de thanatonautes du IIIème Tome, mais aussi dans la Révolution des fourmis (le jeu Evolution ?), ou même dans le livre du voyage, dans lequel il cite nommément ce jeu, livre qui est lui même un auto plagiat de son Empire des anges.

                - Une projection personnelle de ses fantasmes. Bernard Werber, depuis le « Jour des fourmis » nous ressert à la tonne de ces femmes débridées, dominatrices avec des couleurs d’yeux toujours impossibles (on a eu droit de mémoire à Emeraude, violet, gris foncé,bleu marine, turquoise, etC..), toujours très provoquantes et qui vont chercher le scientifique/flic privé ( BW lui même ?) Que ce soit dans la série des Thanatonautes, celle des Fourmis, ou celle du Père de nos pères, toujours le même schéma. Là dessus Bernard Werber nous projette ses propres fantasmes de domination, avec une écriture parfois assez crue, mais rarement très convaincante.

                Ce dernier livre qui est à l’origine du film ne change pas la donne. Un mélange de métaphysique bon marché du genre Vème élément (faut il sauver l’espèce humaine ?) de sexe fantasmé (la fille n’est pas crédible), et pour une fois il nous épargne le coté jeu video.

                Bref rien à dire rien à voir,

                PS : Je passe l’absence de structure de phrase, et le fait malgré tout que ces histoires soient bien ficelées il faut le reconnaitre !

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