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Accueil du site > Culture & Loisirs > Culture > Zack et Miri tournent un porno de Kevin Smith

Zack et Miri tournent un porno de Kevin Smith

La crise actuelle laisse aux Etats-Unis plus que chez nous énormément de monde sur le carreaux. Le film de Kevin Smith n’a pas vocation a conter le monde actuel, mais il illustre tout de même à merveille une situation économique pourrie ou les gens ordinaires sont en galère et ne savent plus trop comment s’en sortir.

Zack et Miri sont les meilleurs amis du monde. Ils cohabitent chastement dans une petite maison dans la banlieue de Pittsburgh. Cette colocation leur permet de s’entraider, de supporter le poids d’un loyer par exemple mais, dès les premiers plans du films, lorsque l’on débarque dans leur intimité, on constate d’emblé un nombre effrayant de factures impayées. Bientôt, Zack et Miri, qui travaillent modestement comme serveurs dans un coffee shop, se voient couper l’eau puis l’électricité dans leur appartement. La situation devient invivable et désespérante…

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Les américains ont cette faculté étonnante de toujours se relever lorsqu’il paraissent abattus. Les valeurs de persévérances ont une place déterminante dans les consciences des étatsuniens, sans doute plus qu’ailleurs. Zack et Miri sont deux belles personnes, ils sont gentils, innofensifs et tout à fait respectables. A la faveur d’une double circonstance, ou Miri devient malgré elle une star érotique sur internet, ou le couple rencontre au cours d’une soirée un ancien camarade de lycée devenu acteur de films porno gay (drôlissime scène avec Justin Long et Brandon ‘Superman returns’ Rough), Zack et Miri se résolvent à un pragmatisme plutôt étonnant. Pour payer leurs factures, les deux amis se convainquent de tourner un film porno, car ils savent que le cul paye.

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Les Etats-Unis sont un pays étonnant notamment pour cette contradiction là qui le veut très puritain mais aussi un territoire ou l’industrie pornographique est particulièrement active et florissante. Dans le film, la façon dont Zack et Miri arrivent à conclure que le porno est la voie la plus évidente pour subvenir rapidement à leurs besoins, la manière dont ils se lancent avec entrain dans ce processus, est assez surprenante. Bon, pas tant que ça puisque l’on est chez Kevin Smith, un cinéaste que l’on sait décomplexé.

Le réalisateur nous avait souvent déçu ces derniers temps, et même si Clecks 2 compte ses fans, on ne pouvait nous s’empêcher de croire à l’embourgeoisement d’un cinéaste qui ne nous faisait en cette occasion plus beaucoup rire. Mais rassurez-vous, avec les drôles d’aventures de Zack et Miri, Kevin Smith redevient l’auteur cool et enthousiasmant qui nous à parfois enchanté. Zack et Miri tournent un porno est un peu le point de rencontre entre Clecks et le Be Kind Rewind de Michel Gondry. On retrouve l’esprit geek de Smith, toujours fidèle à sa passion maniaque pour Star Wars, mais aussi un esprit d’entreprise de la conception d’un film amateur qui n’est pas sans rappeler l’âme du film de Gondry. Sinon, ca reste quand même tout à fait autre chose.

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Zack et Miri recrutent quelques personnages icônoclastes, tous un peu excentriques, et se mettent à tourner dans un premier temps Star Whores, parodie orgiaque de la saga de George Lucas ou les sabres lasers sont remplacés par des godmichés, par exemple. L’enjeu numéro un est de mettre en boîte un film suffisamment regardable pour qu’il génère un peu d’argent, on l’a compris. L’enjeu caché qui est en fait plus important que tout va consister à préserver l’amitié entre Zack et Miri. S’ils couchent ensemble pour les besoins du film, est-ce que cela éprouvera leurs liens ou leur révèlera tout autre chose ?

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Kevin Smith réussit à jongler adroitement entre comédie potache très en-dessous de la ceinture et ou les blagues scato sont hilarantes (la séquence de la diarrhée), et séquences plus intimes et sensibles, ou l’émotion nait véritablement. On rit franchement tout du long, les personnages sont tous attachants, mais il y aussi des scènes d’une force extraordinaire, principalement celle ou Miri regarde son Zack rejoindre sa chambre en compagnie de la miss anal du film. L’équilibre est tout de même extrêmement fragile avec ce qui fait la scène, et la façon dont Kevin Smith à ce moment là nous touche au plus profond pour ce qui est véritablement une des plus belles scènes romantiques vue depuis longtemps.

Ce qui fait la force de cette séquence là, c”est aussi la musique qui transcende l’instant. Et justement, il faut saluer les choix musicaux de Smith, notamment Blondie et les Pixies, parce que la bande-originale est à la hauteur de tout ce qui fait ce film. Zack et Miri tournent un porno avec enthousiasme, avec ambition mais restent simples et modestes. Le film de Kevin Smith l’est aussi modeste, et en même temps il nous épate par toute la sympathie, toute la tendresse qu’il génère.

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Les acteurs ne sont pas innocents dans cette réussite. Seth Rogen et Elizabeth Banks sont absolument formidables et adorables. Le moment passé en leur compagnie est délicieux et l’on remercie Kevin Smith d’avoir fait une comédie légère à tous points de vues, qui conforte son image de cinéaste cool avant toute autres considérations, et qui signe là peut-être son meilleurs film, en tous les cas son plus sympathique.

Ce n’est quand même pas peu dire et étonnamment, la sortie de Zack et Miri dans les salles françaises continue d’être repoussées aux calendes grecques. On ne comprend vraiment pas pourquoi, car Smith est un auteur qui a son audience et qui a vu la plupart de ses autres longs-métrages distribués, parce que Seth Rogen n’est plus le premier venu, parce que le film est suffisamment bon pour toucher le public et le divertir bien plus honorablement que les innombrables bouses qui pullulent à peu près chaque mercredi…. Alors quoi ? Ce ne serait quand même pas une frilosité face au sujet ? Car sachez que Zack et Miri tournent effectivement un porno, qu’ils parlent donc un peu de sexe et que l’on voit quelques poitrines féminines, mais ça reste sage et dans les limites de la bienséance. Pas de quoi fouetter un chat à ce niveaux là..

Benoît Thevenin


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19 réactions à cet article    


  • Lisa SION 2 Lisa SION 2 27 juillet 2009 12:52

    A la modération,

    Pouvez vous s’il vous plait, supprimer cet article propagandique qui diffuse la pensée étasunienne, elle même cause de trouble social, prônant le sexe « salutaire » en remède à la crise qu’elle contamine ainsi à l’échelle mondiale. Tout comme cette loi qui ne dit pas son nom : http://www.agoravox.fr/culture-loisirs/culture/article/un-tapis-rouge-pour-la-mafia-du-54674 et qui vient au secours de ces vilains démons, ne donnez pas tribune à si nauséabond spectacle qui laisse croire à la femme qu’elle peut vendre son sexe pour nourrir sa bouche. Merci.


    • Zabriskie 27 juillet 2009 18:00

      La réalité souvent écrase la fiction. Plein de gens sont prêts à faire des choses insensées pour payer leur factures. Il n’y a qu’à voir comment le web est littéralement contaminé d’images de sexe qui se reproduisent comme des spores. La pudeur agonise. Alors, faire un porno entre gens de confiance, c’est loin d’être exceptionnel.

      J’ai vu ce film. Il est très bon. Les acteurs sont à la fois « brut de décoffrage » mais aussi terriblement sensibles. C’est un film d’auteur. Un très bon film d’auteur, même. Et l’article l’a très bien compris.

      L’avez-vous vu au moins ?


    • Lisa SION 2 Lisa SION 2 27 juillet 2009 20:38

      Accordé.

      Il n’est effectivement pas impossible que ce film soit du style du strip tease des chômeurs anglais dont jai oublié le nom, et qui est très bon mais pour en être sûr, l’auteur aurait du y faire référence. Qu’en pensez vous ?


    • Cascabel Cascabel 28 juillet 2009 05:31

      « The full monty » pour le film anglais.

      Il n’empêche que dans un cas comme dans l’autre on demande au chômeur de baisser son froc.


    • Talion Talion 27 juillet 2009 13:19

      Dieu bénisse la société américaine !...

      Nous sommes en pleine crise mais ne paniquons pas : La ploutocratie hollywoodienne a une solution à présenter aux culs-terreux de la classe moyenne.

      La morale de ce film est formidable : « Vous crevez de faim, êtes assommés par les impôts et n’arrivez plus à joindre les deux bouts ?... Mais c’est tout simple voyons : Prostituez-vous ! »

      Bref !... Pas de raison de se révolter. Ceux qui n’arrivent pas à se nourrir ni a nourrir leurs familles n’ont aucune excuse, ni le droit moral de cracher sur les nantis vu qu’ils leur suffit de faire le tapin pour s’en sortir.

      Non mais... Salauds de pauvres !

      No comment !


      • ash ash 28 juillet 2009 10:55

        Tiens, c’est assez drôle, on pourrait se faire exactement la même remarque au sujet de la pub Twingo (ici)... Une pub pour une bagnole à priori FRANCAISE, qui met en scène une chômeuse FRANCAISE ? Où est la différence exactement, où fait-on mieux que les ricains là ? Si vraiment le message est grincant à vos oreilles, pourquoi donc s’en prendre à eux plutôt qu’à nous ?

        De plus, avant de vitupérer, ne négligeons pas la possibilité que nous soyons de vieux cons, devenus smiley


      • Avalon_Girl 12 septembre 2009 14:07

        La pub Twingo est effectivement ordurière, on se demande ce k fait le CSA et autres Chiennes de Garde (apparemment parties en fourrière) ...

        Une mère félicite sa fille de sucer des queues, et pas k de cerise, notre civilisation a atteint un degré de décadence qui la prépare pour son annihilation ...


      • alizée 27 juillet 2009 14:45

        j’ai eu les mêmes soucis, plus d’éléctricité pendant 5 jours, pas d’eau chaude et bien sur une montagne de factures... j’ai pas eu besoin de faire un porno pour rétablir la situation !!
        faut arrêter avec la crise, la crise toujours la crise ; on fait avec sans pour autant basculer dans le domaine du malsain voire dangereux.


        • MortytheReaper 27 juillet 2009 15:26

          La série « Weeds » était bien plus signifiante.


          • ASINUS 27 juillet 2009 15:37

            yep formidable societé US tout y est a vendre , sa force de travail ,son ame ,son cul et bientot ses organes :yep elle est pas formidable la societé qui sert de référent à notre Président ?


            • RebelBird RebelBird 27 juillet 2009 15:53

              Hey, du calme les enfants, ca n’est qu’un film et le thème n’est pas si révolutionnaire que ça. Regardez par exemple Captain Orgasmo. Ici, on vous dit juste que le film est bien fait.

              Et puis on ne me fera pas croire que Kevin Smith est un porte-parole du système, pas après Mallrats ou Clerks 2 qui dénigrent l’ambition et pronent le goût des choses simples.


              • ASINUS 27 juillet 2009 16:13

                le film est bien fait yep ; moi j adorais starky et hutch les poursuites et tout et puis je me suis aperçus que les poursuites avaient lieu sur des routes défoncées jonchées de poubelles et debris que les quartiers avait l air délabrés que les indics etaient quasi tous des homeless a caddies que les flics vivaient dans des minables studios bref je me suis
                mis a regarder les images derrieres les images yep l amerique me plait moins allez savoir pourquoi ?


                • sleeping-zombie 27 juillet 2009 17:55

                  @deux premiers posteurs
                  J’ai toujours été absoluement fassssssssssssciné par l’immense capacité de compréhension du second degré de mes contemporains. Je vous adore. Sincèrement.


                  • Radix Radix 27 juillet 2009 18:37

                    Bonjour

                    Personnellement j’accorde plus d’importance à mon esprit qu’à mon cul et je vend mon esprit tous les jours pour bouffer !

                    Bon, d’accord, pour mon cul faut trouver des clients !

                    Radix


                    • fredleborgne fredleborgne 27 juillet 2009 18:50

                      Moi qui fuis comme la peste les comédies américaines « primaires », les films racoleurs et les pornos qui ne tiennent pas leurs promesses, je devrais être carrément tenté d’éviter celui-là. Or, justement, l’article insiste sur le décalage qu’il y a entre tous ces films et celui-ci, qui finalement serait une bluette sentimentale de plus, s’il n’y avait pas tous les (mauvais) ingrédients précédents. L’art serait donc de faire naitre quelque chose de beau et pur de toute cette m... grâce à deux acteurs au jeu sensible et à un metteur en scène talentueux. En tout cas, l’auteur de l’article a selon moi bien « vendu » son film. J’aurai trop peur maintenant, en le voyant, d’être déçu, et j’en resterais certainement là.
                      Parce qu’en plus, je boycotte, depuis DADvSI, musique et cinéma. Et ce n’est pas Hadopi et ses fidèles soutiens, comme toutes les interviews où les « vedettes » se plaignent systématiquement du téléchargement qui vont me faire changer d’avis.
                      Mais bon, s’il passe un jour sur M6, je penserai à cet article


                      • RebelBird RebelBird 27 juillet 2009 19:00

                        Personnellement, j’ai toujours été très satisfait par les films de Kevin Smith. Dogma est mon préféré. Ce super-geek ne peut pas faire quelque chose de complètement mauvais.

                        J’ai beaucoup aimé le retrouver en hacker mastermind dans Die Hard 4, même si le film autour n’était pas fantastique. La scène avec le camion et le Jet est vraiment minable.


                        • Deneb Deneb 28 juillet 2009 09:13

                          Un film bon enfant et politiquement correct, le nouveau romantisme hollywoodien dans la lignée de « Strictly Sexual » a l’air d’opérer avec une certaine efficacité. C’est finalement juste une n-ième ode au legendaire esprit d’entreprise américain, à cette putain d’envie de rebondir, aux ressources cachées que l’on trouve quand on est au plus bas.

                          Une des scènes fortes du film est « la demande en mariage ». En effet, le traditionnel « veux tu m’épouser ? » est remplacé ici par : "veux-tu baiser avec moi devant une camera pour faire de l’argent ?", une déclaration d’amour de ce nouveau genre, bien plus sincère que les mièvreries usées que l’on professe habituellement.

                          Hollywood n’est pas dupe, il a bien compris l’essor du porno avec l’Internet. Plus qu’une incitation à la prostitution, ce film est une réflexion sur ce qu’est véritablement la prostitution. En effet, dans toute notre activité il y a forcement un coté prostitution, esclavage, baisse de dignité. Finalement, tout travail est prostitution. Pour faire correctement un travail on est obligé d’y croire. Donc, quelque part on vend sa foi. C’est exactement du même acabit que de louer à l’heure ses orifices corporels, ou, qui sait, c’est peut-être même pire. De toutes façons, c’est l’essence même de l’esprit d’entreprise : location horaire de ses orifices (corporels et spirituels).

                          Le porno n’est qu’une exhibition des performances d’un organe, au même titre que le chant lyrique. Il a, chez l’adulte, le même rôle que les contes de fées chez les enfants.



                          • Lapa Lapa 28 juillet 2009 09:56

                            « Le porno n’est qu’une exhibition des performances d’un organe, au même titre que le chant lyrique »

                            vous vous trompez lourdement. D’une part le chant lyrique ne donne pas une image complètement déformée de la réalité et d ’autre part il n’y a pas souvent de bidonnage en chant lyrique. Dans le porno : tout est faux (le corps de la femme, le soit disant plaisir qu’elle ressent à se faire jaculer dessus ou défoncer l’anus par trois personnes, cette capacité à jouir dès qu’on lui touche le téton ou que lui donne une tape sur les fesses, les éjaculations, les « performances » des mecs...).

                            Et je n’embraye pas non plus sur le coté éthique image de la femme, et moral de la chose car on va me traiter de pisse froid. mais il existe néanmoins.

                            bref comparer le porno au chant lyrique est la chose la plus stupide qu’il m’ait été donné de voir. Mais c’est toujours le même genre d’argumentation pour la banalisation de ce phénomène.

                            Vous avez raison pour le reste. Ce fameux esprit d’entreprise, cet ascenseur social, cette possiblité même au fond du trou de s’en sortir. Le blabla habituel de l’illusion made in america. Le thème du cul revient et va revenir plus souvent à Hollywood sur des aspects plus ou moins « hot », on a eu les strip teaseurs, les nanas qui montent un magasin de sex toys (oui le truc qu’on vous dit super tendance pour vous vendre des daubes made in china), maintenant le film porno. Bon tout cela en restant bon enfant et très soft, bientôt peut être un film léger sur les enfants qui taille des pipes à l’école pour se payer leur i pod ? après tout ! Ce n’est que le fameux « aide toi le ciel t’aidera ! » de notre bonne société américaine ! Comme on dit : vaut mieux qu’il bosse plutôt que de faire le sac à main des vieilles !

                            désolé mais la ficelle est un peu grosse ; et surtout : très usée.


                          • Deneb Deneb 28 juillet 2009 12:53

                            Lapa : "vous vous trompez lourdement. D’une part le chant lyrique ne donne pas une image complètement déformée de la réalité et d ’autre part il n’y a pas souvent de bidonnage en chant lyrique. Dans le porno : tout est faux (le corps de la femme, le soit disant plaisir qu’elle ressent à se faire jaculer dessus ou défoncer l’anus par trois personnes, cette capacité à jouir dès qu’on lui touche le téton ou que lui donne une tape sur les fesses, les éjaculations, les « performances » des mecs...)."

                            Mais qu’est-ce que la « Réalité » ? Vaste programme que de répondre à cette question. Moi je crois que c’est chacun la sienne, que la vie nous oblige à rapprocher avec celles des autres, ce que l’on appelle communément l’apprentissage.

                            A part ça, calmez vous mon vieux, c’est du cinéma ! Le film porno est aussi ancien qu’est le cinéma. Comme toute expression artistique, le cinéma donne une certaine vision de la réalité, qui n’est elle-même qu’une vision, evoluant aussi vite que la civilisation humaine. C’est bien son rôle. On ne peux pas demander au porno d’être plus vrai que le cinéma en général. La pornographie est un mot composé de « pornê », prostitué en grec ancien et « graphos » ecrire, dessiner, décrire, donc c’est un truc aussi ancien que le plus vieux métier du monde. Qui a commencé ; celui qui a proposé le premier d’échanger ses biens matériels à une femme en échange des services d’ordre sexuel , ou celle qui a compris qu’elle détenait entre les jambes une arme bien plus puissante que l’arc et les fléchés qui venaient probablement d’être inventés à cette époque.

                            Même l’église s’est servi du pouvoir d’attraction des images coquines, il y a plein de seins nus sur les murs des eglises ou dans les tableaux de vieux maitres. D’ailleurs, le symbole de l’eglise est une image d’une violence extrème, un corps sans vie, mutilé et ensanglanté, exposé dans une mise en scène macabre, sur une croix - la porno à côté c’est du pipi de chat. Ce n’est que du consentant, aprés tout. Et, vu son extrème popularité (40% des échanges sur le net, si je ne m’abuse), il y aurait certainement des valeurs a en tirer, la Réalité en a cruellement besoin en ce moment, des valeurs. Quand le monde du "tout matériel" s’efface pour accepter l’extension de la réalité aux mémoires artificielles, les valeurs auparavant virtuelles deviennent réalité.

                            Is sex dirty ? Only when it’s properly done !

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