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Accueil du site > Culture & Loisirs > Étonnant > Finalement, ce n’était simplement plus possible

Finalement, ce n’était simplement plus possible

En direct de ma Segpa

Quand l'école est impuissante !

Vous avez peut-être suivi par épisode les aventures et les difficultés de notre ami « G » élève qui en troisième Segpa traîne sa misère et ses problèmes depuis si longtemps. Je l'ai découvert bien vite en arrivant dans cet établissement, il y a moins de deux ans. J'ai trouvé un môme fracassé comme il en existe tant, un gamin qui ne peut rester en place, qui a si peu engrangé de savoirs pendant son parcours scolaire.

Il eut les honneurs de ces chroniques le jour où il y a plus de 18 mois, je le délivrai de l'étau puissant d'un camarade bien décidé à l'étrangler. Une sombre affaire d'insultes racistes pour deux garçons ayant des origines semblables. Parfois, il est bien compliqué de comprendre leurs motivations réelles, les mécanismes qui les poussent vers des débordements incontrôlables.

Puis, l'étrangleur est parti, G est resté après une conseil de médiation pour lequel sa mère ne s'est même pas déplacée. Qu'avait-il retenu de cette belle admonestation officielle ? Rien de plus que lors des innombrables fois où il s'est retrouvé dans le bureau depuis la sixième après des bagarres, des insultes, des coups et une multitude de rapports tous plus inutiles les uns que les autres.

Parfois, sa pauvre mère venait, soutenait bec et ongles ce garçon si gentil à la maison. Oui, vraiment, tout était de la faute de l'école, des professeurs trop sévères, des camarades si mal élevés, des circonstances toujours défavorables. La dame ne comprenait pas ce qu'on essayait de lui dire, refusait d'écouter les conseils, de consulter un organisme d'aide ; le CMPP (Centre Médico Psycho Pédagogique )

Les années n'ont fait qu'aggraver les dysfonctionnements et les signaux inquiétants. Après les fugues, les absences injustifiées, les propos scabreux, il y eut ce jour où il fut surpris en train de se masturber dans un atelier, pendant un cours. Ne fallait-il pas enfin y voir un symptôme de nature à déclencher des procédures de soin ? Mais une fois encore, la mère nia l'évidence et l'institution se montra impuissante.

Les plaisirs varièrent, les faits devinrent de plus en plus spectaculaires. Nous avions fait le pari de ne pas l'exclure. Pour nous, une exclusion, c'est déplacer le problème dans un lieu qui devait découvrir à nouveau le chemin que nous avions malgré tout réussi à parcourir avec lui. Nous pensions pouvoir, malgré lui, malgré sa mère aussi, le contenir, lui permettre d'accéder enfin à plus de raison.

Que ne fallut-il pas subir de sa part. Je vous ai narré ces différents exploits lors de nos sorties. Il fut de tous les mauvais coups, les paroles indignes, les comportements dont on ne peut qu'avoir honte. Mais nous tenions le cap et le conservions dans un cadre qui devait se faire de plus en plus souple. En classe, curieusement, il était calme, participait oralement même s'il ne conservait jamais le moindre document. Mais en atelier, c'était l'horreur !

J'ai, moi-même, eu un violent esclandre avec sa mère, toujours arcboutée dans sa négation de nos remarques et récits. N'en pouvant plus et souhaitant poser un geste fort, j'ai voulu porter plainte contre ce cher petit qui m'avait insulté. Au commissariat on daigna tout juste m'écouter sans accepter ma demande. Je repartis avec une modeste et insignifiante main courante qui ne fut d'aucune utilité, elle aussi !

Les stages sont arrivés. Une belle occasion de rompre avec la logique scolaire et démontrer ce que sa mère affirmait, qu'il n'était pas ainsi, qu'il pouvait être un bon petit, travailleur et poli. Les résultats ne furent pas conformes aux derniers espoirs. Il ne tint pas, fut renvoyé, ne pouvait accepter les contraintes et les bonnes manières, les horaires et les ordres.

Cette fois, ne voulant pas nous mettre à dos un nouvel employeur, nous lui demandâmes de trouver lui-même son stage. Il ne fit aucune recherche, nous accusa de refuser de l'aider. Exigea qu'on lui fit un CV et une lettre de motivation. Il n'avait rien conservé des cours et des modèles, des exemples que nous avions faits en classe.

Ses camarades partirent, il resta là, à ne savoir que faire. Insulta et frappa une surveillante, enflamma des papiers pour s'occuper. Le désœuvrement mène à tous les vices. Le pauvre G trouva l'occasion trop belle et en l'espace de deux jours excéda la communauté scolaire et l'administration qui devait le garder. Cette fois, ce n'était plus possible, il serait traduit devant le conseil de discipline …

L'issue de cette instance ne fait aucun doute. Le dossier du garçon effraierait n'importe quelle personne tolérante. Il va se retrouver à la rue, ne disposera toujours pas des soins qui lui sont nécessaires et que sa mère refusera encore de demander pour lui. Il retrouvera peut-être son frère aîné que la justice a fini par rattraper. Il n'aura aucun diplôme, aucune orientation et ne se rendra certainement pas pour quelques mois dans un nouvel établissement qui d'ailleurs ne le supportera pas plus de quelques minutes.

Que faire ? Les statisticiens évoqueront son cas et parleront de l'échec du système éducatif. Les bons apôtres nous diront qu'il y avait mieux à faire. Les plus méchants qu'il aurait fallu le mettre à la rue bien plus tôt. Les anciens nous crieront que de leur temps … quand les modernes nous traiteront d'incapables et de monstres. Tout cela est si facile.

Une famille décomposée, une enfant de l'immigration, une mère qui ne parle pas la langue, des conditions de vie déplorables, le chômage et la pauvreté, l'absence d'une autorité paternelle, des troubles du comportement, un enfant roi, des procédures qui exigent l'accord de la famille, l'obligation scolaire, le manque de professionnels dans nos pauvres structures de relégation. La liste est longue de tout ce qui a failli à un moment ou à un autre.

Ajoutez le désordre dans les classes, la lassitude des professeurs, l'impuissance de l'administration, notre probable incompétence, notre manque de clairvoyance et vous aurez sans doute encore raison. Mais que va-t-il devenir ? Qu'avons-nous fait vraiment pour lui éviter cette issue qui est, à coup sûr, une condamnation à la marginalité et à la galère ?

J'attends vos solutions avec une immense curiosité …

Impuissancement votre

Il ne fait que des bêtises


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50 réactions à cet article    


  • foufouille foufouille 3 avril 2013 11:39

    il a besoin d’un « pere », mais surtout d’un futur autre que chomeur. et la, c’est pas gagne


    • C'est Nabum C’est Nabum 3 avril 2013 12:20

      foufouille


      Seriez-vous candidat au rôle de père ?
      Je vous le déconseille, c’est un peu tard !

    • foufouille foufouille 3 avril 2013 13:27

      il est jamais trop tard
      il suffit d’un bon exemple
      des gars bien pire, j’en ait connu
      faut juste etre tout le temps dans leur dos


    • C'est Nabum C’est Nabum 3 avril 2013 13:32

      foufouille


      Au sein de cet établissement ce n’était plus possible

      Ailleurs peut-être avec un autre encadrement et d’autres méthodes 

    • subliminette subliminette 3 avril 2013 11:54

      J’ai entendu parler d’un prof de sport qui, à son premier cours de l’année, arrivait avec une paire de gants de boxe et prévenait les élèves que le premier qui sortirait des clous ne serait pas expédié dans le circuit disciplinaire habituel, mais aurait à combattre contre lui en combat loyal entre 4 cordes. Il était du style armoire normande.

      Il paraît que personne n’est jamais sorti des clous...

      Ce n’est plus possible, plus autorisé, je suppose, dans l’EN.

      Et c’est bien dommage pour les gamins paumés.


      • C'est Nabum C’est Nabum 3 avril 2013 12:23

        subliminette


        J’étais dans ce style et les problèmes se réglaient dans la salle de sport
        Mais malheureusement cette noble matière est réservée aux profs de collège qui ne connaissent pas nos élèves et leur proposent des séances qui ne servent à rien

        Il faut faire le métier sans les bons vieux moyens d’antan

      • Raymond SAMUEL paconform 3 avril 2013 11:55

        Cher NABUM, enseignant,

        Vous dites : « J’attends vos solutions »

        Eh bien, vous pouvez attendre longtemps ! Parce qu’il n’y a pas de solution, vous l’avez dit vous-même en énumérant les constituants de ce désastre.

        La solution (impossible) serait de revenir à un mode de vie « NORMAL » :

        Une famille « normale »
        un travail « normal » pour le père,
        une vie communautaire « normale »,
        une mère disponible pour ses enfants (du travail pour le père, de l’aisance pour la mère), plus de crèche ni de maternelle,
        une civilisation qui encouragerait l’honnêteté, la bonne volonté, la loyauté, l’empathie etc.
        une répartition démographique en rapport avec les réalités (50% au moins tirant sa subsistance de la terre ou de la mer),
        des adultes et des institutions pratiquant unanimement le respect des enfants,
        une vie professionnelle subordonnée à la vie privée (et non l’inverse),
        etc...

        En quelque sorte, tout ce qu’il est convenu de dénigrer et avilir par notre « civilisation » actuelle.


        • C'est Nabum C’est Nabum 3 avril 2013 12:24

          paconform


          La formule était ironique et destinée surtout à tous ceux qui attendent de nous des miracles en nous privant de moyens d’action.

          Rien à redire sur votre liste

        • Prudence Gayant Prudence Gayant 3 avril 2013 16:16

          Une question, juste en passant : « mais il est où son père à cet adolescent ? »

           


          • C'est Nabum C’est Nabum 3 avril 2013 20:48

            Prudence Gayant


            Une grande question de société souvent sans réponse et les écoles trinquent !

          • Raymond SAMUEL paconform 3 avril 2013 17:44

            PRUDENCE,

            -« mais il est où son père à cet adolescent ? »

            Ne faites pas l’innocente, vous le savez bien. Il a été jeté par dessus bord par les féministes, comme un malpropre !


            • C'est Nabum C’est Nabum 3 avril 2013 20:49

              paconform


              Si c’est la version qui vous arrange, elle dédouane bon nombre de vos semblables.

            • Prudence Gayant Prudence Gayant 4 avril 2013 13:51

              paconform

              Votre réponse est parfaitement ridicule, propre aux hommes faibles et irresponsables.

              Il me semble que pour faire un enfant il faut un homme et une femme.

               


            • Parlez moi d'amour Parlez moi d’amour 3 avril 2013 18:27

              Bonjour Nabum,

              J’interviens également dans une troisième SEGPA à titre associatif en assistance au prof titulaire à qui on a donné un programme mais pas les moyens correspondants. Alors on les « zoccupe ».

              à Prudence : le père est ailleurs, essentiellement dans la grande ville voisine. A la veille des vacances les enfants parlent tous de la belle vie qu’ils vont avoir parce que obligés d’aller y passer une semaine, ils savent qu’il ne s’occupera absolument pas d’eux et qu’ils retrouveront des copains plein les rue, sans horaires, sans contraintes d’école ou d’heures de repas.

              à Pasconform : pour eux le normal n’existe plus, pour certains il n’a jamais existé., ils n’y sont pour rien.

              à subliminette : les rapports de force, ils connaissent, mais ce sont eux qui les imposent. Quand ils vous foncent dessus les ciseaux en avant, il vaut mieux être judoka que boxeur.

              à Foufouille : si c’est trop tard, même s’ils tombent un jour sur quelqu’un qui arrive à les mater un temps, la formation indispensable au cours de l’enfance qui doit guider une ligne de vie, elle ne se rattrape pas, ils ont déjà trop trinqué.

              à Nabum : c’est effectivement désespérant ! Mais absolument pas la faute des profs, (je remarque qu’on ne vous fait pas beaucoup de propositions concrètes en réponse à votre SOS) ni même celle du système scolaire qui donne une chance même modeste à des gosses qui n’en veulent pas. Le problème est au niveau de la planète qui se disloque, les enfants ne sont plus éduqués mais surtout plus protégés.

               J’ai pu les intéresser une seule fois en leur faisant fabriquer des étuis en feutrine pour leurs portables parce qu’ils ont pu officiellement les sortir. Le reste du temps ce n’est qu’un combat permanent pour un semblant de discipline, soufflant le chaud et le froid sans arriver à les intéresser plus de cinq minutes sur le même sujet. Au fur et à mesure de l’année, une fois les 16 bougies soufflées on ne les revoit plus ...Une mère a préféré inscrire son fils au CNED pour les quatre mois restant avant l’anniversaire fatidique, elle touchait ainsi les allocations familiales mais pouvait l’envoyer couper du bois pour tout le quartier etc ... et pourtant ces gosses sont attachants, à se débattre dans cette société qui a tout abandonné au profit du matérialisme (je ne vous parle pas des fortunes qu’ils ont sur le dos et des scooters à la sortie). Des paumés il y en a plein la ville qui glandent par petits groupes à longueur de journées, ceux-là iront rejoindre ces cohortes sordides, trafics, délinquance, quel avenir !?! 


              • C'est Nabum C’est Nabum 3 avril 2013 20:51

                Parlez moi d’amour


                Votre commentaire est brillant et si complet qu’il n’est rien besoin d’ajouter.

                Merci 

              • Brontau 3 avril 2013 18:36

                 Bonjour Nabum.

                 J’ai suivi avec passion, sourire, tristesse, joie, les différents chapitres de SEGPA. J’ai partagé vos déceptions, vos réussites, votre quotidien et j’ai compris beaucoup.

                 J’ai appris à mes dépens que même un père parfois est impuissant et c’est un sentiment profondément déstabilisant, très difficile à surmonter. Quand tout un système concourt à favoriser un échec bien plus qu‘à le minimiser ou l‘éradiquer, même en y investissant tout son cœur, toute son intelligence, toute son ingéniosité, comment un individu pourrait-il à lui seul réussir à l’éviter ?

                  Enfin je reste convaincu que tout être garde une part de liberté, atténuée, freinée, restreinte parfois, je le concède, mais une part si infime soit-elle qui lui conserve son humanité. Vous avez donné à G de multiples chances, il n’en a saisi aucune. Peut-être un jour le comprendra-t-il et sera-t-il cette fois plus mûr pour s’emparer de celle qui s’offrira ? C’est tout le mal que je lui souhaite. Merci pour votre engagement dans votre travail, et bon courage.


                • C'est Nabum C’est Nabum 4 avril 2013 13:58

                  Brontau


                  Grand merci de venir appaiser une plaie qui ne se referme pas

                  Tout échec quand on travaille sur l’humain est redoutable !

                • Franckledrapeaurouge Franckledrapeaurouge 3 avril 2013 18:58

                  Bonsoir,


                  Tout d’abord merci pour ce travail que vous essayez de faire du mieux que vous pouvais pour nos enfants.
                  Des solutions ! Malheureusement je ne suis pas éducateur spécialisé, mais j’ai quand même une petite idée.
                  Je crois qu’il existe des structure pour ces enfants en perditions, maintenant en avons nous suffisamment ?
                  Pour ma part je pense qu’il y a en France de vrais professionnel qui on conscience que notre boulot d’adulte et d’aider au lieu de juger ces mômes, seulement cela coûte... 

                  Et oui le fric et encore et toujours le fric, envoyons chier les financiers et donnons de l’argent a l’école et a toutes ces structure périphérique qui s’occupe de panser les plaies que notre monde de dingue a infliger a nos enfants.

                   Ma solution est financière, donnons nous les moyens matériel et humain nécessaire pour permettre a certain de nos enfants qui ont eu des parcours différent, plus difficile, ou a ceux qui sont malade de ce soigner, aidons ces mômes à devenir des adulte épanoui et responsable.

                  Du fric pour les moyens, de la discipline et des apprentissages pour demain, mais ausi de gros câlin pour qu’ils se sentent bien

                  Cordialement

                  Franck

                  • C'est Nabum C’est Nabum 4 avril 2013 14:00

                    Franckledrapeaurouge


                    de l’argent il y en a mais il préfère voyager dans des pays interlopes.

                    Demandons à Cahuzac de nous faire don de ces petits bénéfices douteux ! et aux autres aussi 

                  • L'enfoiré L’enfoiré 3 avril 2013 19:28

                    Bonjour Nabum,

                     Voici un billet comme je les aime.
                     Un billet qui cherche une solution et qui ne veut pas baisser les bras.
                     J’ai quelques questions 
                    « En classe, curieusement, il était calme, participait oralement même s’il ne conservait jamais le moindre document. Mais en atelier, c’était l’horreur ! »

                    Qu’entendez-vous par atelier ?

                    Les raisons, vous les donnez « Une famille décomposée, une enfant de l’immigration, une mère qui ne parle pas la langue, des conditions de vie déplorables, le chômage et la pauvreté, l’absence d’une autorité paternelle, des troubles du comportement, un enfant roi, des procédures qui exigent l’accord de la famille, l’obligation scolaire, le manque de professionnels dans nos pauvres structures de relégation. »






                    • Vipère Vipère 3 avril 2013 19:38

                      Cher Nabum

                      Ce gamin m’a l’air d’être sur la mauvaise pente, à l’instar de quelques milliers d’autres  ! est-ce rattrapable ?

                      L’école conventionnelle n’est pas faite pour tous les enfants de la République ! smiley

                      Il semble tout de même que votre hiérarchie s’y prenne un peu tard pour prendre des mesures, si tant est qu’elle en prenne !


                      • C'est Nabum C’est Nabum 3 avril 2013 20:53

                         Vipère


                        Je préfère ne rien dire de la hierarchie.

                        La seule promotion dans notre métier c’est celle qui propose de se planquer dans des bureaux (ce n’est heureusement pas le cas de tout le monde dans l’encadrement)

                      • Chamiot 3 avril 2013 23:04

                        Si la scolarité n’était pas obligatoire jusqu’à un âge aussi avancé (16 ans ?), vous n’auriez pas eu à vous coltiner des personnages qui n’étaient clairement pas faits pour étudier (du coup, vous auriez pu exercer, suprême luxe, le métier d’enseignant).

                        Dans un monde normal (avant chez nous ou ailleurs maintenant), ils auraient appris (à coups de trique) les bases scolaires et sociales, la discipline, la vertu du travail, le respect des adultes et ils auraient été mis au travail très jeunes.

                        S’ils avaient volé au lieu de travailler, ils auraient été mis hors-jeu par la société (dans une société normale, les voleurs remplissent les prisons, et pas les pseudo- « délinquants ou criminels sexuels »)

                        S’ils n’avaient ni travaillé, ni volé, ils seraient (peut-être) morts de faim. Ils n’auraient, en tout cas, pas vécu en parasites/nuisibles du corps social et leur fin prématurée n’eût pas été une perte ni un souci. L’adage était : « Celui qui ne travaille pas ne doit pas manger à sa faim ».

                        Avec les valeurs qui ont cours actuellement chez « nous » (toujours les guillemets !), avec ces « valeurs » qui sont les vôtres, votre cas est, bien sûr, désespéré.

                        Demandez une mutation ou changez de métier et attendez votre pension de retraite (qui sera du même niveau que celle de vos énergumènes analphabètes et batailleurs, « égalité » oblige).


                        • C'est Nabum C’est Nabum 4 avril 2013 08:35

                          Chamiot


                          Le problème se pose sans doute désormais en ces termes car il y a une proportion grandissante d’élèves mais aussi de parents qui vivent la scolarité comme un calvaire

                          L’immersion rapide dans le monde du travail serait une bonne chose si :
                          - on permettait un retour à l’école après réflexion
                          - s’il y avait une place pour ces mômes dans le monde du travail

                          La seule place qui leur saura accordée sera celle de la délinquance Ça fait réfléchir ...

                        • L'enfoiré L’enfoiré 4 avril 2013 11:32

                          « La seule place qui leur saura accordée sera celle de la délinquance Ça fait réfléchir ... »


                          La place qui leur restera n’est pas nécessairement la délinquance.
                          L’adolescence est une période difficile de quelques années seulement.
                          Il n’y a pas que l’école qui forme un homme. 
                          Il y a l’expérience de la vie qui ponce les arrêtes trop pointues.
                          L’école permanente de la vie est une école bien plus efficace que celle de l’école.
                          Les autodidactes qui ont réussi, ne sont pas rares.
                          Je ne vais pas citer des noms. Vous en connaissez certainement dans votre entourage ou ailleurs.
                          A réfléchir, aussi.


                        • C'est Nabum C’est Nabum 4 avril 2013 12:31

                          L’enfoiré 


                          Ce qui est possible dans un milieu structurant l’est beaucoup moins quand plus rien ne tient
                          Son frère ainé est en prison

                          Je crains qu’il passe à l’acte bien vite n’ayant pas d’autres solutions pour exister

                        • L'enfoiré L’enfoiré 4 avril 2013 13:29

                          Je répète ma question : Qu’entendez-vous par atelier ?"


                        • C'est Nabum C’est Nabum 4 avril 2013 13:55

                          L’enfoiré 


                          Nos élèves bénéficient d’un enseignement pré-professionnel
                          6 heures par semaine en 4°
                          12 h en 3° proposées par des PLP (professeurs des lycées proffesionnels)

                          Il faudrait écrire un billet sur une autre inégalité dont nous devons nous satisfaire en Segpa.

                          Les PLC travaillent 18 h / semaine, ont des groupes de 8 élèves, touchent l’ISO.
                          Les PE doivent 21 h et doivent gérer 16 élèves et ne touchent rien. 

                          Un atelier est donc un endroit où est enseigné une initation professionnelle avec l’interdiction désormais d’utiliser une machine (on marche sur la tête dans ce pays)

                        • L'enfoiré L’enfoiré 4 avril 2013 14:34

                          « Un atelier est donc un endroit où est enseigné une initiation professionnelle avec l’interdiction désormais d’utiliser une machine (on marche sur la tête dans ce pays) »


                          Ok. Je m’en doutais. 
                          J’ai tout de suite, une remarque : d’après moi, ce n’est pas le rôle d’une école quelle qu’elle soit. Segpa ou non.
                          C’est dans l’entreprise, elle-même, que l’apprentissage classique devrait être entrepris.
                          Nous avons suffisamment d’idées reçues par l’enseignement et les programmes, pour craindre une nouvelle inadéquation entre l’entreprise et l’école.
                          Mais, évidemment, ce ne sera pas à l’avantage de l’école. 


                        • C'est Nabum C’est Nabum 4 avril 2013 17:21

                          L’enfoiré


                          Ce n’est pas si simple

                          Votre idée vaut pour des élèves ordinaires

                          Autrefois, pour nos élèves en retard d’apprentissage, l’atelier donnait un élan qui réactivait les apprentissages avant qu’ils ne retrouvent ensuite la formation professionnelle par l’apprentissage justement

                          Maintenant ils bricolent et s’ennuient et nous ne pouvons les remotiver ...
                          Alors quand ils vont en apprentissage, ils sont si faibles que les patrons n’en veulent plus

                        • Prudence Gayant Prudence Gayant 4 avril 2013 14:01

                          Par C’est Nabum,

                          Votre ténacité à l’encontre de ce jeune est admirable.

                          Il est à souhaiter qu’un déclic se fasse, presque un miracle dans son cas, et qu’il se réveille de sa léthargie pour reprendre en mains son avenir. Pourquoi pas ?

                          Cet acharnement de certains hommes à faire porter toute la responsabilité des échecs des enfants aux féministes est proprement surréaliste. Tellement plus facile de jeter la faute sur les femmes ! Ils abandonnent les mères et surtout leur progéniture, et crachent sur l’ensemble des femmes pour se dédouaner. Lamentable ces hommes.

                          Votre ténacité prouve que les hommes sont ce qu’ils sont, des êtres humains. Les autres, se débrouillent avec leurs idées ou plutôt, celles que d’autres leurs fourrent dans la tête avec des articles à charge contre les femmes. Ici même sur AV.

                          Votre ténacité force le respect, Monsieur. 


                          • C'est Nabum C’est Nabum 4 avril 2013 14:08

                            Prudence Gayant


                            Merci madame

                            Pour revenir aux remarques déplacées sur les femmes, si cette mère est seule et totalement démunie c’est qu’un homme l’a abandonné et n’assume nullement sa responsabilité sur ses enfants.

                            J’ai d’ailleurs appelé un autre père ( le cas M qui fera l’objet d’un prochain billet) Ce monsieur m’a répondu que ce n’était pas à lui de s’occuper de la scolarité de ses enfants ... 

                            C’est à se décourager ...

                          • L'enfoiré L’enfoiré 4 avril 2013 16:46

                            Un film qui passe chez nous ce soir à la télé : « L’élève Ducobu ».

                            Je ne manquerai pas de penser à vous smiley

                            • C'est Nabum C’est Nabum 4 avril 2013 17:21

                               L’enfoiré


                              Je crains de ne pas être dans ce générique ! 

                            • Raymond SAMUEL paconform 6 avril 2013 15:23

                              Rien de plus fulgurant pour être déconsidéré, jeté, injurié, calomnié, insulté et j’en passe...
                              que de citer les dégâts sociaux dus au féminisme. C’est le tabou le plus monumental jamais vu !

                              Je me bats pour les femmes qui ne sont pas féministes, et pour tous les enfants, bien sûr.

                              Je copie-colle l’un de mes billets ci-dessous, et aussi l’un des commentaires de lectrice :

                              ENFANTS MIS EN COLLECTIVITE TROP PRECOCEMENT.



                              DECLARATION EMANANT D’UNE INSTITUTRICE DE PETITE SECTION D’ECOLE MATERNELLE  EN REPONSE A LA QUESTION SUIVANTE :


                              - « Ne pensez-vous pas que l’école est trop fatigante pour ces si jeunes enfants ? » :


                              - « Non, ça ne m’inquiète pas. C’est comme ça. Oui, c’est fatigant, pour eux et pour moi, mais c’est comme ça. D’ailleurs ils savent très bien quand ils sont trop fatigués, ils deviennent malades, comme ça ils se reposent. C’est comme ça ; et personne ne veut que ça change. Les femmes ne retourneront pas à la maison. »


                              PAR AILLEURS, ET EN CONFIRMATION, JE RELEVE LES MESSAGES DE MERES REPONDANT SUR DES FORUMS INTERNET A DES APPELS D’AUTRES MERES DONT LES ENFANTS REFUSENT L’ECOLE MATERNELLE (CE QUI EST D’AILLEURS PRESENTE COMME ETANT UNE ANOMALIE).


                              Ces mères qui répondent croient toutes connaître la raison de ce refus de la scolarisation : elles supposent d’emblée que ces enfants n’ont pas été mis assez tôt à la crèche (ou à un autre mode de garde similaire), Il est entendu pour elles que c’est une erreur fondamentale de ne pas les avoir HABITUES à vivre en collectivité.


                              Force est de constater que ces réponses ne suscitent aucune opposition.


                              MENSONGE ET IMPOSTURE.


                              Ces parents n’ont pas délibérément trahi leurs enfants, ils n’ont été que complaisants auprès des informations diffusées à leur intention.

                              Ces informations, qui émanent le plus souvent de professionnels spécialistes de l’enfance sont majoritairement mensongères, soit dans ce qu’elles prétendent, soit par omission.

                              Elles sont une imposture quand elles ont pour intention (cachée) non de favoriser la bonne santé des enfants mais de justifier et servir les intérêts personnels des parents. Pratiquer l’imposture ne gêne pas ces spécialistes de l’enfance (associés aux journalistes de la presse féminine) dans la mesure où le mensonge et l’imposture servent la « libération » de la femme dans le cadre de l’idéologie féministe..


                              Les vétérinaires ne sont pas contredits lorsqu’ils signalent qu’au moins deux fois sur trois, les animaux qui présentent des difficultés de comportement sont ceux qui ont été séparés trop précocement de leur mère.

                              Par contre, lorsqu’il s’agit des humains la même affirmation suscite des réactions qui vont du silence poli mais glacé à l’indignation virulente. « Nous ne sommes pas des chiots » dira-t-on notamment. Car la vérité défendue bec et ongles c’est que la mise en collectivité très précoce est indispensable pour socialiser les nourrissons et jeunes enfants. Pour bétonne r définitivement la formule, les « spécialistes » ont ajouté que les enfants qui n’auraient pas été habitués à la crèche seraient en difficulté à l’école maternelle et que ceux qui auraient échappé à la maternelle seraient moins bons que les autres à la grande école. Efficacité garantie !


                              La situation matérielle des parents (imposée par la surconsommation et la vie chère) associée à la désinformation organisée par le féminisme (qui s’est appliqué à déresponsabiliser ces parent), font un barrage très efficace à la reconnaissance des besoins des enfants. Les atteintes au psychisme infligés pendant la petite enfance sont niées.

                              Pourtant, nombreux sont les malades ou les handicapés de tous niveaux parmi les adultes que ces enfants deviennent.


                              Ainsi, les atteintes à la santé psychique (et physique par répercussion) plombent de plus en plus la société. Quand les adultes bien portants mentalement, affectivement et physiquement ne seront plus qu’une minorité il sera définitivement trop tard pour rétablir la situation.



                              05.11.2011

                              R.SAMUEL

                              ENFANTS MIS EN COLLECTIVITE TROP PRECOCEMENT.



                              DECLARATION EMANANT D’UNE INSTITUTRICE DE PETITE SECTION D’ECOLE MATERNELLE  EN REPONSE A LA QUESTION SUIVANTE :


                              - « Ne pensez-vous pas que l’école est trop fatigante pour ces si jeunes enfants ? » :


                              - « Non, ça ne m’inquiète pas. C’est comme ça. Oui, c’est fatigant, pour eux et pour moi, mais c’est comme ça. D’ailleurs ils savent très bien quand ils sont trop fatigués, ils deviennent malades, comme ça ils se reposent. C’est comme ça ; et personne ne veut que ça change. Les femmes ne retourneront pas à la maison. »


                              PAR AILLEURS, ET EN CONFIRMATION, JE RELEVE LES MESSAGES DE MERES REPONDANT SUR DES FORUMS INTERNET A DES APPELS D’AUTRES MERES DONT LES ENFANTS REFUSENT L’ECOLE MATERNELLE (CE QUI EST D’AILLEURS PRESENTE COMME ETANT UNE ANOMALIE).


                              Ces mères qui répondent croient toutes connaître la raison de ce refus de la scolarisation : elles supposent d’emblée que ces enfants n’ont pas été mis assez tôt à la crèche (ou à un autre mode de garde similaire), Il est entendu pour elles que c’est une erreur fondamentale de ne pas les avoir HABITUES à vivre en collectivité.


                              Force est de constater que ces réponses ne suscitent aucune opposition.


                              MENSONGE ET IMPOSTURE.


                              Ces parents n’ont pas délibérément trahi leurs enfants, ils n’ont été que complaisants auprès des informations diffusées à leur intention.

                              Ces informations, qui émanent le plus souvent de professionnels spécialistes de l’enfance sont majoritairement mensongères, soit dans ce qu’elles prétendent, soit par omission.

                              Elles sont une imposture quand elles ont pour intention (cachée) non de favoriser la bonne santé des enfants mais de justifier et servir les intérêts personnels des parents. Pratiquer l’imposture ne gêne pas ces spécialistes de l’enfance (associés aux journalistes de la presse féminine) dans la mesure où le mensonge et l’imposture servent la « libération » de la femme dans le cadre de l’idéologie féministe..


                              Les vétérinaires ne sont pas contredits lorsqu’ils signalent qu’au moins deux fois sur trois, les animaux qui présentent des difficultés de comportement sont ceux qui ont été séparés trop précocement de leur mère.

                              Par contre, lorsqu’il s’agit des humains la même affirmation suscite des réactions qui vont du silence poli mais glacé à l’indignation virulente. « Nous ne sommes pas des chiots » dira-t-on notamment. Car la vérité défendue bec et ongles c’est que la mise en collectivité très précoce est indispensable pour socialiser les nourrissons et jeunes enfants. Pour bétonne r définitivement la formule, les « spécialistes » ont ajouté que les enfants qui n’auraient pas été habitués à la crèche seraient en difficulté à l’école maternelle et que ceux qui auraient échappé à la maternelle seraient moins bons que les autres à la grande école. Efficacité garantie !


                              La situation matérielle des parents (imposée par la surconsommation et la vie chère) associée à la désinformation organisée par le féminisme (qui s’est appliqué à déresponsabiliser ces parent), font un barrage très efficace à la reconnaissance des besoins des enfants. Les atteintes au psychisme infligés pendant la petite enfance sont niées.

                              Pourtant, nombreux sont les malades ou les handicapés de tous niveaux parmi les adultes que ces enfants deviennent.


                              Ainsi, les atteintes à la santé psychique (et physique par répercussion) plombent de plus en plus la société. Quand les adultes bien portants mentalement, affectivement et physiquement ne seront plus qu’une minorité il sera définitivement trop tard pour rétablir la situation.



                              05.11.2011

                              R.SAMUEL



                              Bonjour,

                              j’avais vu votre essai D’ABORD NE PAS NUIRE à la bibliothèque de St Laurent en Royans mais l’avais laissé de côté de peur d’un contenu trop moralisateur. Puis ce dimanche 24 mars vous m’avez donné le complément au précédent ouvrage. Je l’ai ouvert timidement et ne l’ai plus lâché jusqu’à aujourd’hui où je me suis procuré votre livre. J’en tremble encore de révolte. Quel écho à ma propre conviction depuis que j’ai eu mon premier enfant ! Depuis l’allaitement où j’ai tout entendu jusqu’à l’école où on pose son enfant d’à peine 3 ans un matin et où il faut trouver normal de ne rien savoir de ce qui se passe pour lui la journée !!! Sans parler de la déchirante reprise du travail où j’ai fait fi de l’adaptation préconisée chez la nounou pour laisser mon enfant seulement au dernier moment ; où nous nous sommes trouvés dans l’incapacité , mon mari et moi, de donner un biberon à un bébé hurlant...

                              Je suis mère de 3 enfants. Je pensais qu’élever un enfant c’était tout lui apprendre...Elever un enfant c’est tout apprendre. Merci de mettre en écrit votre sentiment de père. D’encourager les mères à écouter leurs sentiments. Merci de me déculpabiliser d’avoir choisi de rester à la maison pour m’occuper de mes enfants. Demain je reprends le travail (je suis infirmière) après 7 ans de travail à temps partiel et de congé parental. J’ai le sentiment de laisser mes enfants et je choisis de passer le relai à une grand-mère dévouée. Je pensais l’accepter sans problème mais en ce moment je pleure.

                              J’espère ne pas avoir été trop confuse.

                              Merci pour votre force de résistance.


                              • C'est Nabum C’est Nabum 6 avril 2013 18:52

                                paconform


                                L’outrance ne plaide jamais en faveur des idées qu’on pense défendre.

                                Essayez la modération !

                              • Raymond SAMUEL paconform 6 avril 2013 21:28

                                Merci du conseil,
                                Mais de longues années d’expériences (dont certaines fort douloureuses) m’ont appris que les vœux pieux n’apportent pas de résultat.

                                Il faut passer à la vitesse supérieure et PARLER VRAI. Il n’y a d’ailleurs pas d’outrance dans ce que j’ai écrit. Au contraire, mon propos ne parait extrémiste qu’en regard d’une situation qui est, elle, réellement extrémiste, mais que vous ne voyez pas comme telle (vous n’êtes pas le seul).
                                Non il n’y a pas d’outrance, tout ce que j’indique a été constaté et se situe au contraire au-deça de la réalité. Je pourrais en rajouter.

                                Parler vrai, je reconnais que vous le faites de votre côté dans votre domaine. Souffrez que je le fasse aussi dans le mien. La situation justifie largement les actions courageuses.

                                Félicitons-nous plutôt mutuellement. Et bonne route.


                                • C'est Nabum C’est Nabum 6 avril 2013 21:41

                                   paconform


                                  Faites donc comme il vous convient.

                                  Je qualifiais d’outrance la longueur du commentaire ( billet plus exactement)
                                  Mias je n’ai rien à dire en ce domaine.

                                  Bonne continuation

                                • Raymond SAMUEL paconform 7 avril 2013 09:23

                                  NABUM,

                                  Merci.

                                  Je continue en effet. Je défends les femmes non féministes (elles sont nombreuses) et tous les enfants. Les uns et les autres n’ont pas droit à la parole.

                                  Je vous souhaite de tout cœur une fin heureuse de votre combat inégal (une évasion du guépier).

                                  Bon dimanche.


                                  • C'est Nabum C’est Nabum 7 avril 2013 10:45

                                    paconform


                                    Pour ma part j’ai une grande sympathie pour les combats féministes.
                                    Mais celà n’exclut pas de dialogue courtoisement 

                                    Je vous souhaite de faire un chemin entre des positions qui souhaitent la même chose en l’exprimant différemment. 
                                    La défense de l’enfant est au cœur des préoccupations qui vous rapprochent

                                  • Raymond SAMUEL paconform 7 avril 2013 21:06

                                    Je suis tout à fait partisan du dialogue courtois... à condition qu’il soit susceptible d’être efficace !
                                    Sinon, je sors l’artillerie.

                                    Je cite Caroline ELIACHEFF :

                                    - « Les femmes ne peuvent plus, ne veulent plus, sacrifier leur vie sociale à l’éducation de leurs enfants ».

                                    Pour qu’on ne se méprenne pas, je précise que les pères sont au moins aussi responsables des enfants que les mères et je voudrais qu’ils veuillent et puissent partager la vie privée à égalité (selon accord dans le couple, idéalement en alternance).

                                    SACRIFIER LES ENFANTS EST INACCEPTABLE..


                                    • C'est Nabum C’est Nabum 7 avril 2013 21:37

                                      paconform


                                      Il y a une redifinition des rôles et des responsabilités qui s’impose dans bien des couples ou l’irresponsabilité est souvent masculine, convenez-en 

                                    • Raymond SAMUEL paconform 8 avril 2013 12:28

                                      NABUM,

                                      La mauvaise réputation faite aux hommes est une invention des féministes premières. C’est leur fond fr commerce et ça marche ! On en oublie que le féminisme est imcompatible avec l’enfance.

                                      Et aujourd’hui il n’y a plus que les très vieilles personnes qui peuvent comparer ce patriarcat inventé avec le vrai, celui qu’ils ont vécu.

                                      Les hommes plus irresponsables que les femmes ? beaucoup de choses ont dégénéré, y compris les hommes, mais plus irresponsables que les femmes, faut voir....En tout cas, traités comme ils le sont, ce ne serait pas étonnant.


                                      • C'est Nabum C’est Nabum 8 avril 2013 12:54

                                        paconform


                                        Peut-être !

                                        Je ne parle pas de ma place comme donneur de leçons statistiques.

                                        J’ai reçu 22 familles pour mettre les bulletins (100 % des parents)
                                        3 pères seulement, 19 mères

                                        J’ai appelé personnellement 2 pères dont les fils se comportent fort mal. Ils m’ont répondu tous deux que ce n’était pas leur problème !

                                        Et ce deux gamins se vantent «  Mon père ne viendra jamais vous voir ! »

                                        Voilà la réalité de ma petite place

                                      • Raymond SAMUEL paconform 8 avril 2013 18:23

                                        Mais ce n’est pas seulement la vérité de vôtre petite place ! Le père est disqualifié, éliminé partout ! Au temps du patriarcat il était probablement moins présent (sauf chez les paysans et la plupart des artisans), mais il n’était pas déconsidéré et jouait de ce fait son rôle de parent.

                                        De ma petite place à moi, à partir de ce que je vois et de mon expérience (ville et campagne), sur une longue durée de temps à cheval sur le patriarcat et le matriarcat, je peux dire que le monde féminin n’a pas abandonné sa dominance dans la vie privée. La maison, les enfants, les relations, sont toujours, pour les femmes, une propriété personnelle. Il ne fait pas bon, pour l’homme, de vouloir s’emparer (je dis bien « s’emparer ») de la demi-part qui devrait lui revenir aujourd’hui. Personnellement, je vois le partage de l’ensemble sous forme d’osmose plutôt que de partage. Mais je dis « s’emparer » parce que la plupart du temps l’homme doit s’incliner ou se battre. Et comme il n’a pas fondé une famille pour se battre contre sa conjointe, presque toujours il s’incline.
                                        Il est puni par privation et en plus passe pour un irresponsable. En général, l’homme, chez lui, n’est pas chez lui,, il habite chez sa femme...sans le prestige d’antan où le partage des tâche était sexué et où l’enfant n’en subissait pas trop de conséquences néfastes.

                                        Ceci dit, s’il est vrai que beaucoup de femmes trouvent légitime de faire élever les enfants par des tiers en raison de leurs droits à leur « vie de femme » (c’est quoi la vie de femme ?) et à leur « vie sociale » (c’est quoi la vie sociale, la vie professionnelle ?), les hommes eux aussi ont bien changé (je n’ose pas comparer mes petits-fils à mes grands-parents  !)

                                        En fait c’est une crise de responsabilité et de moralité (encore faudrait-il redéfinir ce dernier mot). La famille se délite et tous les enfants ou presque sont en manque. En manque de lien (connu et permanent), en manque de père, en manque de sécurité, en manque de liberté, en perte de confiance en l’adulte non secourable dès le berceau, cet adulte est trop souvent ressenti comme un risque, voire un danger.

                                        Faut-il apporter sa caution à ce monde ? Pour ma part, j’ai dit NON !


                                        • C'est Nabum C’est Nabum 8 avril 2013 19:21

                                          paconform


                                          Là, je ne puis être d’accord. Quand un enfant naît handicapé dans un couple, combien de pères fuient la réalité et laissent leur épouse assumer seule l’épreuve ?

                                          Sont-ils disqualifiés comme vous le prétendez ou bien laches, veules, égoïstes et sans courage 

                                          • Raymond SAMUEL paconform 8 avril 2013 22:03

                                            Nabum,

                                            Vous êtes homme. Donc, selon vous, vous êtes lâche, veule égoïste et sans courage.

                                            Cette déclaration est une calomnie et une insulte imméritée contre vous mais aussi contre moi-même et contre l’immense majorité des hommes.

                                            Libre à vous de vous flageller injustement mais avant de flageller les autres renseignez-vous s’il vous plaît (et pas auprès des féministes comme vous le faites. Il y a encore beaucoup de femmes et d’hommes honnêtes et pleinement humains malgré les mensonges des féministes ultra et de leurs complices).


                                            • C'est Nabum C’est Nabum 9 avril 2013 06:31

                                              paconform


                                              J’aime simplement la vérité même quand elle n’est pas ce que j’aimerais ! 

                                            • Raymond SAMUEL paconform 9 avril 2013 10:11

                                              LETTRE OUVERTE A BENOÎTE GROULT.





                                              Je viens de relire votre autobiographie « MON EVASION », que vous avez publiée à l’âge que j’atteindrai dans trois ans, c’est à dire à quatre vingt huit ans.

                                              Bravo, j’aime votre façon de vous sentir parmi les vivants.

                                              J’aime beaucoup aussi votre symbiose avec la mer et l’amour que vous portez à vos trois jardins : le méditerranéen, le continental et l’atlantique.

                                              Je ne déteste pas, par ailleurs, votre sincérité.


                                              Mais en ce qui concerne vos qualités humaines je suis anéanti. Je les cherche vainement. Si vous avez un cœur, il est sûrement fait du granit de la Bretagne.


                                              Il semble bien que vous n’ayez de sensibilité que pour les choses de la nature.


                                              Je m’explique avec un premier exemple :


                                              Il se trouve que votre personne a été évoquée par EVENE dans sa lettre du 29.01.2011, alors que, précisément, je relisais à ce moment-là votre autobiographie citée ci-dessus.

                                              Dans cette lettre, EVENE avait retenu et mis en exergue l’une de vos citations :

                                              • « le féminisme n’a jamais tué personne, le machisme tue tous les jours ».

                                              Je suis un homme, et, selon vous un macho par nature (ce qui est vrai d’ailleurs en espagnol).

                                              Ainsi vous me déclarez publiquement être délibérément auteur ou complice de meurtres ininterrompus.

                                              Comment doit-on appeler une accusation de ce genre : Diffamation ? Calomnie ? Insulte ? Injure gratuite ? Racisme ?

                                              Faut-il vous poursuivre en Justice. ?


                                              Cette citation par EVENE était accompagnée de l’invitation « plus sur Benoîte Groult », ce qui m’a amené à la lecture de onze messages qui vous étaient adressés par des lectrices.

                                              Ces messages étaient tous très favorables à vos actions et à votre personne, de caractère presque dithyrambique. Il n’y a rien d’anormal à ce que onze personnes approuvant votre féminisme se soient retrouvées ensemble à cet endroit, parce que vous avez entraîné derrière vous, bien entendu, plus de onze personnes ! Mais ce qui, à première vue, était cependant illogique c’était que personne autre n’avait jugé bon de s’exprimer pour faire apparaître les dégâts causés par votre féminisme..

                                              Cette carence est malgré tout explicable.

                                              On constate en effet que le féminisme s’est développé sans opposition de la part des hommes. Aucun « hominisme » n’a été créé pendant près d’un demi-siècle pour faire pendant à ce mouvement féminin pourtant très sexiste. Ceci s’explique par le fait qu’il est génétiquement et culturellement impossible pour des hommes de combattre des femmes. C’est une évidence et une loi de la nature qui privilégie toujours la reproduction des espèces.

                                              Cette mission protectrice de la famille et du groupe indiscutablement dévolue à l’homme a été exploitée au maximum pour verrouiller le sujet ; il est interdit de supposer un quelconque effet pervers imputable au féminisme. Dans le climat que vous avez contribué à créer, même une critique modérée et manifestement objective à l’encontre de l’Ordre féminin n’est pas admise et jette l’opprobre sur celui (ou celle) qui l’émet.


                                              On va voir ci-après grâce à l’exemple que j’ai retenu qu’une organisation a bien été mise en place pour appliquer l’omerta.


                                              Cet exemple est un commentaire que j’avais posté afin de rétablir l’objectivité des onze précédents messages cités plus haut.

                                              Par ce commentaire j’ai signalé notamment les dégâts sociaux qui résultaient de l’incitation non déguisée de votre féminisme a l’abandon des qualités humaines traditionnelles comme la loyauté, l’altruisme, la générosité, le respect d’autrui etc..., dans le couple et la famille et à la promotion non déguisée que vous faites de l’égoïsme, de l’égocentrisme, de la déloyauté, du mensonge, du mépris du conjoint et des enfants etc...

                                              Je m’interdis de commenter votre vie privée, vous aviez le droit de suivre la voie tracée par votre mère et même (ce qui est cependant plus discutable) de l’enseigner à vos filles. Par contre, je suis sûr que vous n’aviez pas le droit de recommander vos « brise famille » à toute la population car en effet la famille (solide et heureuse, c’est à dire sécurisante) est indispensable aux enfants. C’est le seul milieu susceptible de leur convenir. C’est aussi la cellule de base de la société. C’est le lieu des attachements affectifs de base qui fondent la vie de l’enfant et de l’adulte que cet enfant devient plus tard. Vous avez , comme vos sœurs, glorifié le sexe féminin et avili le masculin, participé à l’éviction du père que vous avez nié comme parent et que vous avez considéré d’autre part comme interchangeable. Ce n’est pas tout, loin de là...


                                              Ainsi, depuis l’explosion du féminisme le climat familial s’est gravement détérioré et beaucoup de familles font naufrage. Nombreux sont les enfants qui souffrent et dont le psychisme est définitivement abîmé. Quarante mille d’entre eux tentent de se suicider chaque année en France (des enfants sécurisés par leur famille, heureux et en bonne santé mentale ne se suicident pas), beaucoup s’alcoolisent (pour oublier disent-t-ils). La dépression chez les jeunes sera en 2020 l’une des principales maladies, selon l’OMS etc...Ainsi les enfants, dans leur majorité, deviennent des adultes dont la santé psychique (et physique par répercussion) est pour le moins compromise et le plus souvent définitivement gâchée par de nombreuses maladies ou dysfonctionnements affectifs et mentaux.


                                              Il faut préciser que les pratiques anti-familiales que vous avez initiées sévissent aussi dans les familles qui ne se disloquent pas. L’insécurité affective y est aussi la règle et les tensions internes le quotidien. Les enfants font partout l’apprentissage de l’affrontement, de la dureté, de l’antagonisme, de la violence, de l’abandon.


                                              Je dois aussi signaler le sérieux malaise qui pèse sur les jeunes adultes masculins réticents à fonder une famille car ils connaissent le peu d’engagement (que vous avez contribué à créer) dont sont susceptibles beaucoup de jeunes personnes du sexe féminin. Ils savent que leur couple aurait une chance sur deux de se défaire entraînant pour eux l’écroulement de leur vie avec, plus de huit fois sur dix, la perte de leurs enfants.


                                              Je vous pose cette question : Pouvez-vous prétendre qu’il fallait en venir là pour corriger les injustices qui frappaient les femmes dans le passé ? Et par ailleurs, ne faudrait-il pas penser aussi aux injustices que subissent les hommes et les enfants ?


                                              Je reviens à mon commentaire sur EVENE :


                                              - Voilà que, validé le 29 janvier 2011, ce commentaire, qui reprenait les éléments cités ci-avant n’était pas paru. Il avait évidemment été considéré comme politiquement incorrect et refusé.

                                              Mes demandes réitérées d’explication à EVENE sont restées sans réponses.

                                              Ce refus de publier une opinion pourtant vérifiable en tous points, pour la simple raison évidente qu’elle était contraire à une idéologie dominante intouchable démontre une situation totalitaire.

                                              En ce qui concerne la stigmatisation du genre masculin pratiqué sans retenue aucune, il faut bien admettre que nous tombons là dans le cadre du racisme puisque la stigmatisation d’un groupe en raison d’une caractéristique dont il n’est pas responsable (ici le genre) est la définition même du racisme.

                                              J’étais très tenté de vous épargner ces considérations compte tenu de vôtre âge (et du mien). Nous avons le droit, je crois, de vivre en paix nos dernières années.

                                              Je n’ai pu me résoudre à continuer de ronger mon frein et à subir en silence, comme je l’ai fait et comme le font presque tous les hommes.

                                              J’ai pensé aux générations futures, à mes enfants et petits-enfants qui font parti des victimes des théories anti- familiales, égoïstes et égocentriques du féminisme ultra. Mes cinq enfants ainsi que mes onze petits-enfants ont en effet tous subi des ruptures familiales et le cortège d’autres nuisances également dues aux théories, mot d’ordre et recommandations féministes telles que vous les portez. Atteints dans leur intégrité par les souffrances éprouvées ils transmettront leurs malaises et autres difficultés et handicaps à leurs propres enfants. Et ainsi de suite.

                                              Vous le voyez, je ne peux pas me taire.


                                              Comme je l’ai dit ci-dessus je ne suis pas complice des meurtres dont vous parlez si inconsidérément, je ne veux pas davantage être complice de l’omerta et de la désinformation qui règnent dès qu’il est question des dommages causés par le féminisme. Parmi ces dommages ceux qui me heurtent le plus sont ceux qui sont infligés aux enfants.

                                              Malheureusement pour se faire entendre lorsqu’on veut dénoncer les souffrances des enfants il faut s’exprimer haut et fort, très haut et très fort parce que l’omerta, le déni, la désinformation, sont les moyens répandus par le féminisme pour cacher les souffrances des enfants. Pourquoi les cacher ? Parce que les reconnaître serait s’obliger à remonter à leurs causes et aboutir ainsi au féminisme qui a sacrifié l’enfant, l’a trahi au nom de la liberté de la femme. Pour compléter la stratégie du déni de la souffrance des enfants votre féminisme a fait accepter aux membres des générations actuelles (qui ne l’on pas connu) un tableau horrifiant du patriarcat, faux à 95 %.


                                              Je suis bien d’accord pour « libérer » les mères, ou, plus justement, je suis demandeur depuis toujours pour partager équitablement la vie privée, mais je ne saurais admettre votre féminisme qui se classe parmi les grands fléaux et pourrait, compte tenu du désastre social engendré, faire partie des crimes contre l’humanité.




                                              Raymond SAMUEL

                                              La Charge

                                              26190 LEONCEL


                                              Tél.  : 0475440620

                                              Courriel  : [email protected]


                                              • Raymond SAMUEL paconform 9 avril 2013 10:28
                                                Rechercher :
                                                 
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                                                12 janvier 2013 Par Raymond SAMUEL

                                                COLINE SERREAU REACTIVE LA NOUVELLE CHASSE AUX SORCIERES .

                                                 

                                                 

                                                Le film de Coline SERREAU « Solutions locales pour un désordre global » vient à point pour contribuer au réveil des consciences (qui n’est pas encore acquis) devant cet immense problème vital qu’est la préservation de la terre nourricière.

                                                 

                                                Coline a recueilli le témoignage d’agriculteurs, d’agronomes et de scientifiques qui font preuve de sagesse, de savoir, de conscience. Tous se sont libérés de la tutelle de l’industrie chimique et nous montrent que l’on peut encore sauver l’agriculture.

                                                 

                                                Bravo Coline SERREAU.

                                                 

                                                Mais n’est-ce pas une manie de féministe fondementaliste de partager l’humanité en deux moitiés : les bons (les femmes) et les mauvais (les hommes) ?

                                                Vous attribuez au principe masculin le désastre agricole qui est dû, pour l’essentiel, à la chimie et à l’exode rural.

                                                 

                                                Pourtant tout le monde sait, (vous savez aussi) que l’abandon des terres est beaucoup plus imputable aux femmes qu’aux hommes.

                                                Et en quoi les intérêts de l’industrie chimique sont-ils masculins ?

                                                 

                                                Croyez-vous que Laurence PARISOT aurait remplacé la fabrication d’engrais par celle du banania si elle avait été à la tête de Saint-Gobain ou Monsanto ?

                                                 

                                                 

                                                Passe encore pour la déclaration sexiste de l’agronome indienne qui est une femme et comme telle peut être naturellement tentée de s’aligner sur le mouvement anti-homme de l’aile ultra du féminisme. Mais voilà que M. Claude.BOURGUIGNON, autre spécialiste consulté (par ailleurs bien sympathique), renchérit en faisant le même parallèle entre l’empoisonnement des sols et le masculin !

                                                 

                                                La contribution d’un homme au féminisme n’a rien d’anormal. Il est évident que le code Napoléon était sexiste, désignant le père comme seul chef officiel de la famille et plaçant le femme dans une position juridique particulièrement injuste.

                                                 

                                                Mais en quoi les hommes d’aujourd’hui sont-ils responsables du code Napoléon élaboré il y a plus de deux siècles et issu de la vision éminemment hiérarchique d’un grand chef militaire ? Rappelons que les hommes (tous) ne se sont pas opposés à l’abrogation du code Napoléon. C’est une assemblée nationale très majoritairement masculine qui a mis fin au sexisme de ce code.

                                                Cette assemblée masculine, à la demande des féministes fondementalistes ont même voté des lois sexistes et injustes instituant des exactions, cette fois à l’encontre du masculin et des enfants, comme le refus total de son statut de parent au père pendant un certain nombre d’années pour les couples non mariés, ce fut le cas pour l’attribution quasi systématique des torts à l’homme en cas de divorce, également pour l’attribution de la garde des enfants à la mère dans plus de 80 % des cas, pour l’accouchement sous X, la banalisation de l’avortement etc... Je stoppe sur ce terrain car je n’écris pas ce billet pour faire un état exhaustif du sujet.

                                                 

                                                Monsieur BOURGUIGNON a accusé le masculin, non dans un souci d’élimination d’injustices mais seulement pour s’aligner sur une mode qu’il est convenu de considérer comme noble parce que supposée compensatrice d’injustices passées s’exerçant au détriment des femmes.

                                                 

                                                La stigmatisation d’un groupe en raison de caractéristiques indépendantes de sa volonté, ici le fait d’être homme, c’est la définition même du racisme.

                                                 

                                                En tant qu’homme je n’ai pas plus démérité qu’une femme toute ma vie et j’entends me battre contre l’entreprise mortifère des féministes ultra, ces féministes violentes qui ne voient même pas que leur entreprise de destruction de l’homme atteint les deux sexes et aussi les enfants dont presque la moitié perdent partiellement ou complètement l’un de leur parents, lequel est de surcroît et dans tous les cas traité systématiquement de coupable.. Les filles qui perdent ainsi la protection de leur père ont autant de séquelles que les garçons. Il est constaté (Madame CHOQUET épidémiologiste) qu’elles deviennent de plus en plus souvent dépressives.

                                                 

                                                Selon votre théorie, si dans l’avenir, le monde industriel étant inchangé, sauf une prédominance féminine dans la direction des entreprises (ce qui pourrait advenir dans une ou deux décennies), il faudrait alors attribuer au féminin (et non plus au masculin) la cause des nuisances imputables à l’industrie chimique et au système économique dans son ensemble ? Etes-vous d’accord ?

                                                 

                                                Vous ne manquerez pas d’argumenter en disant que les femmes changeraient le modèle économique. Mais vous aurez tort. Le système a sa logique et cette logique ne change pas avec le sexe des dirigeants.

                                                C’est Monsieur BOURGUIGNON, je crois, qui a dit à Coline SERREAU que les industriels qui produisaient la chimie (dont les gaz asphixiants) pendant la guerre avaient l’obligation de trouver un marché de temps de paix sous peine de disparaître. Ce marché a été l’agriculture.

                                                En quoi ce choix est-il masculin ?

                                                 

                                                En réalité, le seul moyen d’éviter que l’industrie chimique, quel que soit le sexe du dirigeant, ne prenne les nouveaux marchés existants et ne produise pesticides, insecticides, produits d’entretien, médicaments, ou tout autre produit, aurait été de fermer les usines. Ce qui aurait nécessité de supprimer le système capitaliste et d’inventer une nouvelle organisation sociale, et même (et surtout) de remplacer la population par une autre qui n’aurait plus été encline au consumérisme.

                                                 

                                                Impossible et impensable...

                                                 

                                                Impossible et impensable mais pas seulement à cause des hommes. Les femmes sont tentées par la surconsommation plus que les hommes (ce n’est pas médire). C’est aussi être très audacieux de les considérer susceptibles de refaire le monde, les chefs d’Etat femmes, les autres politiciennes en place et les responsables de toutes nature ne vont pas dans ce sens.

                                                Madame MERKEL la chancelière allemande, n’a, par exemple, sûrement pas l’intention de fermer les usines, que celles-ci soient chimiques ou non.

                                                 

                                                Ce sexisme est catastrophique. Le véritable combat est ailleurs, notamment dans le chômage massif à venir qui devrait nous projeter de toute urgence dans une réhabilitation des terres abandonnées ou mal utilisées.

                                                Faire des cultivateurs avec les citadins surnuméraires de la société du salariat, voilà l’enjeu principal (il y aura du travail pour tous, hommes ou femmes)

                                                 

                                                C’est dans le respect mutuel, la collaboration à tous niveaux et surtout face aux enfants que l’on pourra créer un monde normal et faire sereinement la chasse aux injustices, que celles-ci frappent les femmes, les homme ou les enfants.

                                                 

                                                Voilà ce dont il faut s’occuper. Vite.

                                                 

                                                 

                                                Le 22.03.10

                                                 

                                                Raymond SAMUEL

                                                26190 LEONCEL

                                                 

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