• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Culture & Loisirs > Étonnant > Le Boss des Maths

Le Boss des Maths

Les mathématiques mènent à tout, certains les marient même avec la poésie, et d’Alexandre Grothendieck à Hervé Lebreton, elles ne finissent pas de nous étonner.

Trouver loufoque le rapprochement entre la poésie et les maths, serait oublier les nombreuses convergences entre les deux matières : la poésie dite classique passe, tout comme pour les maths, par la volonté de créer des motifs, sur le plan rythmique, en jouant sur la longueur des vers, la composition des strophes, le nombre de pieds de chaque vers, mais aussi sur le plan sonore, en travaillant sur les rimes, les allitérations, ce qui a permis au mathématicien Jacques Roubaud, et à quelques autres, de décrire les règles formelles sous-tendant l’élaboration d’anciens poèmes, puis à appliquer ces règles et à en inventer de nouvelles…

L’historien, romancier, et vulgarisateur des mathématiques, Denis Guedj est convaincu que l’on peut exprimer beaucoup de choses en « langue de mathématiques  » et il affirme : « s’il semble effectivement réducteur et même absurde de vouloir décrire avec la rigueur mathématique la complexité des sentiments humains, il reste que leurs manifestations ou leurs évocations ont souvent été l’objet, avec les poètes du romantisme notamment, de descriptions fines à partir desquelles il devient possible d’envisager les liens de parenté avec des concepts mathématiques  ». lien

Au-delà de ce mariage « poésie et maths », découvrons un étrange personnage, Alexandre Grothendieck.

Depuis qu’il nous a quittés, un certain 13 novembre 2014, dans l’indifférence quasi générale nationale, et du petit village de Lasserre, en Ariège, qui ne savaient même pas qui était cet ermite en djellaba à la longue barbe blanche, Alexandre Grothendieck continue de soulever des questions.

Il avait 86 ans, et avait maintes fois refusé les honneurs, et l’argent, argent qu’il méprisait cordialement.

Mais au-delà du mathématicien de génie qu’il était, c’était aussi, et c’est moins connu, le fondateur de l’écologie radicale…et José Bové voit dans les zadistes de Sivens les disciples du grand homme.

Il l’avait croisé au début des années 70 lorsque ce professeur du Collège de France distribuait du riz bio, et organisait dans le garage de sa communauté de Châtenay-Malabry, l’une des premières distribution de produits bio.

Il mettait en pratique une écologie radicale, non violente, et n’avait pas hésité à dénoncer un stockage illicite de futs radioactifs, à Orsay, allant jusqu’à fracturer la grille de l’institution du commissariat à l’énergie atomique. lien

Ces futs étaient stockés provisoirement depuis 1948, et cela faisait donc près de 30 ans qu’ils attendaient une solution…alors qu’ils étaient largement fissurés, laissant échapper comme on s’en doute, une fatale pollution radioactive.

Il est donc aussi le créateur de « survivre et vivre  » mouvement qui a initié l’écologie politique. lien

Lors de sa disparition, Libération titrait : « mort d’un génie qui voulait se faire oublier » (lien) le Monde répondant en écho : « le plus grand mathématicien du 20ème siècle est mort ».

En effet, il a légué quantité de documents qui, outre les avancées que le mathématicien génial avaient déjà permis, risquent de demander des mois, voire des années, de décryptage.

Les milliers de notes qu’il a laissées à l’université et à ses enfants sont maintenant à l’heure du déchiffrage, lequel sera complexe car il n’y a guère sur la planète qu’une poignée de mathématiciens capables de les étudier.

Il s’agit tout de même de 20 000 pages de notes qui pourraient révolutionner les mathématiques, contiendraient des calculs essentiels à la compréhension de la théorie des motifs, s’il faut en croire son ancien élève, Jean Magloire, à qui il avait confié 5 cartons en 1991, patrimoine que Luc Gomel, conservateur du patrimoine de l’université de Montpellier songe à faire classer comme « trésor national ».

Affaire à suivre donc…

Son palmarès est étonnant : médaille Fields en 1966 (qu’il refuse d’aller chercher à Moscou, et dont il distribuera le montant au gouvernement du Nord Vietnam) prix Crafoord (qu’il refuse…270 000 dollars tout de même), médaille Emile Picard en 1977, et ce cerveau n’a fait ni Centrale, ni Normale Sup, ou l’X, il a appris comme il le disait à «  l’école de la vie ».

Recruté par 2 grands mathématiciens (Maths moderne à Nancy), Laurent Schwartz et Jean Dieudonné, ceux-ci le mettent à l’épreuve en lui demandant de résoudre 14 problèmes sur lesquels ils butent, problèmes qu’il va résoudre en moins d’un an, à la stupéfaction de ses professeurs.

Autour de lui se créera l’IHES (Institut des Hautes Etudes Scientifiques), qui donnera naissance à l’EGA (éléments de géométrie algébrique) pierre angulaire de l’algèbre moderne) qu’il aura composé avec ses élèves.

Cet homme libre et engagé quittera l’institut quand il apprendra qu’une partie de son financement émane du ministère de la défense, et il se retirera à Lasserre, petit village du Lot et Garonne, en 1991, ne cautionnant plus l’évolution du monde scientifique, refusant les moindres visites, ou le moindre courrier, vivant quasi en ermite comme un smicard.

Sur ce lien, une photo de sa maison.

Quittons ce grand homme pour un autre mathématicien qui vient de semer le désarroi dans le petit monde politique français en dévoilant comment certains de ceux-ci utilisent leurs IRFM (Indemnités Représentatives de Frais de Mandat), ainsi que le montant du fameux serpent de mer appelé « réserve parlementaire ». lien

Il s’appelle Hervé Lebreton, et s’il n’atteint pas sur la question des maths le niveau de Grothendieck, il donne des sueurs froides à de nombreux élus, accusés d’avoir utilisé l’argent perçu au titre de l’IRFM, pour s’acheter des biens de consommation…de jolies maisons tout ça au frais du contribuable, en argumentant parfois qu’il s’agit de leur permanence politique.

Ce professeur de mathématiques a obtenu aussi, par sa ténacité et son obstination, que le tribunal administratif publie enfin le montant de la réserve parlementaire, 150 millions tout de même, trésor caché jusqu’ici. lien

En 2011, le montant de cette réserve parlementaire était de 32,9 millions d’euros laquelle a été partagée ainsi : 1,10 million pour la gauche, et 31,65 millions pour le centre et la droite, l’UMP pour sa part en ayant récupéré 28,36 millions d’euros.

Au sein de l’UMP, c’est François Baroin qui a reçu la plus belle enveloppe avec 3,06 millions, suivi par François Fillon (2,09 millions), Jean-François Copé a pour sa part bénéficié de 1,01 millions d’euros.

Les autres bénéficiaires sont sur ce lien.

Quant à l’ex-président français, il a dilapidé rapidement la cagnotte ministérielle sous la forme de 627 subventions à des élus tous de droite, sauf une subvention qui a été miraculeusement attribuée à Claude Bartolone, qui était à l’époque président PS du conseil général de Seine-Saint-Denis.

La liste des autres bénéficiaires est sur ce lien.

Lebreton vient d’aller plus loin en révélant le nom des députés qui sont devenus propriétaires grâce à leur IRFM.

Cette IRFM servait généralement à payer le loyer d’une permanence, à rembourser un transport, voire a acheter des fleurs pour une cérémonie, mais ne demandait aucune justification, ce qui laissait la place à tous les dérapages (lien) ce qui avait ému en 2012 la Cour des Comptes. lien

Les premiers noms sont connus et aucun camp politique ne semble y échapper : Jean Lassale, pour le Modem, François Sauvadet pour l’UDI, Jean Grelier pour le PS

Le député UMP du Var Georges Ginesta, voyant les problèmes arriver, a rapidement modifié l’adresse officielle de sa permanence qui n’était autre que sa villa personnelle, avec vue sur la mer, piscine, et qui est maintenant à vendre pour 2,5 millions d’euros. lien

Le député PS et président du conseil général de l’Ardèche Pascal Terrasse s’était fait épingler auparavant par Marianne et Médiapart pour avoir utilisé une partie de cette indemnité pour se payer des vacances. lien

Au sein de l’association qu’il a crée, « pour une démocratie directe », (lien) il vient donc de mettre un grand coup de pieds dans la fourmilière politique, poussant le bureau de l’assemblée nationale à réformer l’usage des indemnités parlementaires.

C’est chose faite depuis le 18 février 2015lien

Il faut savoir que les sommes ne sont pas modestes, et n’étaient soumise à aucun contrôle, les députés pouvant donc les dépenser à leur guise : 1400 à 200 000 euros finissaient dans leur poches à l’issue de chaque législature, et sans l’action de Lebreton et de son association, la situation aurait pu perdurer encore longtemps.

Ceci posé, il reste des questions : quid du crédit affecté à la rémunération des collaborateurs, destinée à payer ses assistants parlementaires, et qui se retrouve parfois dans la poche de l’épouse d’un député..d’un parent…de petits malins passant des arrangements avec un autre député, permettant ainsi de « croiser » les attachés parlementaires, l’épouse de l’un devant l’attachée de l’autre, par exemple ? lien

Décidément, cette république finissante mérite un bon nettoyage de printemps.

Comme dit mon vieil ami africain : « Balaie là où tu veux tomber ».

L’image illustrant l’article vient de ici.radio-canada.ca

Merci aux internautes pour leur aide précieuse

Olivier Cabanel

Articles anciens

l’odeur nauséabonde de l’argent

Qui veut la peau des lanceurs d’alerte

La victoire des délinquants

La main dans le Cahuzac

Il faut sauver le soldat Cahuzac

Des sous et des déçus

Le changement immobile

Leur monde est devenu trop petit

Dans chaque niche, il y a un chien qui mord

Hollande, un pays au plus bas

Monsieur « plan plan »

Faire sauter la banque

On a marché sur la thune

J’aime pas les riches

Blog de René Dosière


Moyenne des avis sur cet article :  3.72/5   (25 votes)




Réagissez à l'article

49 réactions à cet article    


  • soi même 24 février 2015 11:18

    @ Olivier, je suis un peut déçue pourquoi ne parler vous pas du lien entre la math et la musique, c’est bien connue, cela adoucie les meurs, surtout dans ces temps si charger ........


    • soi même 24 février 2015 12:06

      @olivier cabanel, : hein Olivier ! Troll tu es Troll tu restes , comme esprit mathématique, c’est imparable ....

       smiley


    • soi même 24 février 2015 14:32

      @soi même et bien je suis grandement déçus de ce despote macroarchitecte de mes fesses, quel prétention se crottin de chèvre !

       smiley


    • gaijin gaijin 24 février 2015 11:32

      comme quoi il est possible d’être fort en math et de demeurer un être humain
      enfin une bonne nouvelle .....


      • Guylux 24 février 2015 21:53

        @gaijin
        Que l’être humain soit humble par essence est une belle utopie. Si vous faites partie de cette race, vous êtes rare, soyez en conscient.


      • gaijin gaijin 25 février 2015 10:22

        @Guylux
        je ne suis pas humble je dirais même plus je n’aime pas l’humilité qui consiste a se présenter comme moins que ce que l’on est
        par contre j’essaie d’être lucide et comme je le dit souvent : quand on est lucide on n’a pas d’effort a faire pour être humble
        ( entendre que quoi l’on soit on n’est pas grand chose au final ......)


      • rhea 1481971 24 février 2015 11:33

        les maths et en utilisant une trilogie de nombres transcendants nous pouvons conclure que nous entrons depuis peu dans une période de rétro-mutations et le début de l’ouvrage« la mort de la mort » décrivant l’état actuel génomique de l’homo sapiens confirme la tendance.


        • olivier cabanel olivier cabanel 24 février 2015 11:41

          @rhea 1481971
          wouaw ! ça doit être de la bonne !



        • soi même 24 février 2015 12:51

          Si j’ai une note à donné moyen, gâché par sa digression politique, l’élève Olivier peut mieux faire quand , il maîtrise sont sujet, il y a moins la tentation à être éclectique dans ces point de vue !

          Une remarque, l’abus de liens n’est pas non plus un argument favorable., il est préférable d’avoir un nombre réduit et surtout, avoir comme rigueur de vérifier de que qui est dit n’est pas en réalité une plaisanterie de carabin !


          • Guylux 24 février 2015 21:56

            @soi même
            « L’élève Olivier » ?

            Parlez moi donc du maître !

          • soi même 25 février 2015 15:49

            @Guylux, j’aime que le doute soit exprimé et non pas cette pommade qui t’embarque dans des rassassinages de pensés  !


          • Pyrathome Pyrathome 24 février 2015 14:40

            Bonjour Olivier,

            La bosse des maths, pas sûr que AREVA sache vraiment ce que cela veut dire...
            http://www.techniques-ingenieur.fr/actualite/technologies-de-l-energie-thematique_89428/le-fukushima-d-areva-article_292592/
            Heureusement qu’ils ont des « génies » comme Joletaxé, Zorglub, Berniolles, Dédé, Jarnicoton et autres losers pour répandre la parole d’évangile nucléopathe..... smiley


            • Pyrathome Pyrathome 24 février 2015 14:49

              Mais ce qui est surtout gênant, c’est que ces « Grecs » du nucléaire n’ont plus un rond pour entretenir les sites existants et encore moins pour les démanteler, après s’être gavé des bénéfices, ces enc....vont appeler au secours de l’état et des contribuables, selon la célèbre maxime « privatisation des bénéfices et socialisation des pertes ».....
              Plus belle la vie !!! smiley


            • olivier cabanel olivier cabanel 24 février 2015 15:52

              @Pyrathome
              oui... c’est d’ailleurs le thème d’un article à venir.

              il s’agira de la « marée du siècle », prévue le 21 mars...ce dont tout le monde parle, mais ce qui semble ignoré, c’est le gros risque que nous allons courir avec la centrale nucléaire du Blayais qui va être en première ligne.

            • gaijin gaijin 25 février 2015 10:25

              @Pyrathome
              « nucléopathe »
               smiley smiley smiley
              une nouvelle maladie ? elle a sans nul doute sa place dans le dsm
              et comme remède on propose quoi ?
              la baffothérapie ?


            • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 24 février 2015 15:22

              Bonjour olivier

              De plus en plus difficile de prétendre la pertinence sur l’Agora... A voir la nature et le contenu des réactions !!!

              Mais au moins vos articles passent au delà des barricades de la Bastille de la modération !

              http://www.agoravox.fr/ecrire/?exec=articles&id_article=163752

              http://www.agoravox.fr/ecrire/?exec=articles&id_article=163946


              • soi même 24 février 2015 15:27

                @Mohammed MADJOUR, comme tu dis, il y a que les cocus qui sont border de mouille !


              • olivier cabanel olivier cabanel 24 février 2015 15:55

                @Mohammed MADJOUR
                bonjour Mohammed

                oui, c’est vrai qu’il est devenu rare qu’un de mes articles soit refusé.
                au début, ceux qui subissaient ce triste sort me faisaient de la peine, et puis avec le temps, j’en avais compris les raisons. 
                je crois essentiel de couper, et recouper les sources, de donner des preuves, et de concentrer le sujet, évitant au maximum les répétitions... et surtout privilégier l’information à la publication d’un avis personnel...
                qu’en pensez vous ?

              • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 24 février 2015 16:26

                @olivier cabanel
                «  »...et surtout privilégier l’information à la publication d’un avis personnel...qu’en pensez vous ?«  »

                C’est exactement là que se situe le vrai problème, je crois. C’est donc la guerre entre les « avis personnels » ou entre « un avis personnel » et des « avis groupés et coalisés » : je ne plains pas d’être censuré, sachant que ceux qui me censurent se censurent eux-mêmes et s’imposent la sale besogne d’empêcher les autres d’avoir accès à l’information.

                Qu’est que je pense ? Je ne suis pas un ignorant, olivier, je l’étais sans doute avant et durant toutes les années pendant lesquelles j’étudiais et j’observais ; aujourd’hui mon avis vaut plus que les avis de ceux qui veulent s’imposer par les mêmes pratiques qu’ils font eux-mêmes semblant de dénoncer, vous comprenez olivier ? En disant que la France doit se réformer, je ne crains pas d’être contredis dans 10 ou 15 ans parce que le temps m’a jusqu’à ce jour donné raison ; ceux qui veulent s’instruire peuvent consulter mes vieux écrits sur ce site ou sur le Web et même demander à toutes les paperasses écrites que j’avais sollicitées depuis 2001 pour publier mes articles...

                Pour vous dire que je ne mène pas une guerre que j’ai déjà gagné, mais que je ne suis pas responsable de l’ignorance de ceux qui privilégient leur savoir au mien ! La suite des évenements est inscrite dans le fil du déroulement du Temps et le Temps est le seul souverain !


              • olivier cabanel olivier cabanel 24 février 2015 16:41

                @Mohammed MADJOUR
                pas sur... je n’hésite pas à donner mon opinion dans les commentaires, mais je tente de laisser le lecteur faire sa propre opinion après avoir lu l’article, ouvert les liens...

                ce qui permet aux lecteurs d’approuver ou pas ma propre opinion, mais ce qui la modifie rarement...
                merci pour votre commentaire plein de sagesse.

              • Guylux 24 février 2015 22:08

                @olivier cabanel
                Un avis n’aurait pas sa place ici, c’est vrai. Il évoque l’éphémère et porte en lui une sorte de fragilité sémantique, comme si il devait encore se « ré-fléchir », se regarder lui -même (donc se remettre en question) pour se muer enfin en opinion.

                Mais l’opinion, si tant est qu’elle puisse être éclairante pour le lecteur, aurait parfaitement sa place dans un article. La nuance est qu’elle s’expose plus facilement à la contradiction. 
                Ainsi, je crois que l’article idéal serait selon moi une opinion sourcée et argumentée, l’équivalent d’une démonstration en mathématiques (la bouce est bouclée !)
                D’ailleurs, est-il possible de dissocier l’engagement de l’opinion lorsqu’il s’agit d’informer ? J’en doute.

              • Guylux 24 février 2015 22:43

                @Mohammed MADJOUR
                Sauf votre respect (et ne doutez pas que j’en ai) monsieur Madjour, je trouve que vous avez une (trop ?) haute estime de votre opinion. On s’empresse parfois à vouloir convaincre lorsqu’on est pétri de certitudes, ce qui est un leurre et mène au solipsisme.

                Je dis ça sans violence, car je souffre parfois du même mal que vous smiley

                Il n’y a rien à dire aux sourds, mais l’autre est parfois un bon contradicteur.

                Si vous êtes un philosophe, faites votre l’adage de Socrate : « ce que je sais, c’est que je ne sais rien », et n’ayez plus peur de l’ignorance, mais revendiquez là.
                Si vous êtes sociologue, ou quoi que ce soit qui se termine par « -ogue », alors oui, l’avenir vous rendra votre salut (comme ce bon Paul Jorion) ou pas.
                Si vous êtes un prophète, c’est tout autre chose...Mais remarquez qu’ils ont toujours mal fini smiley

              • olivier cabanel olivier cabanel 24 février 2015 22:46

                @Guylux
                éclairage parfait, en effet, qui sonne comme une conclusion à l’article.

                merci

              • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 25 février 2015 10:23

                Guylux (---.---.---.192) 24 février 22:43
                Je vois que votre réaction à mon commentaire plait tellement à olivier, tant mieux !

                Comme dirait Socrate ou Platon ou même toute la philosophie grecque..., « je suis moi-même », ce qui me permet non pas de convaincre les autres, je n’en ai pas envie, mais juste de le rester.

                Il est vrai que tout le monde a constaté mon style et mon entêtement à faire passer une information que j’estime être utile à tous, j’ai fait exprès et je ne changerais pas tant que j’aurais envie de dire et d’écrire. Je m’en voudrais le jour où je demanderais à quelqu’un d’abandonner ses idées pour embrasser les miennes, mais je m’en voudrais plus si par hasard j’aurais adopté une attitude hypocrite de fausse modestie : Plus libre et plus démocrate que moi ne peut exister sur terre ! Et surtout ne vous affolez pas, je répète que seul le Temps est souverain !

                @olivier cabanel : Comme je dirais
                (moi et non mon ami) en tant qu’Africain, ce qui doit arriver, est déjà là !


              • Passante Passante 24 février 2015 15:33

                salut Olivier,


                j’ai beaucoup aimé le portrait de ce bonhomme.
                j’ai pas grand chose pour vous, sauf qu’un poète français a écrit un éloge assez incroyable des maths, c’était un passionné, un peu long, mais vaut le détour :

                tiré de Les Chants de Maldoror par Lautréamont (chant II) :

                O mathématiques sévères, je ne vous ai pas oubliées, depuis que vos vivantes leçons, plus douces que le miel, filtrèrent dans mon cœur, comme une onde rafraîchissante. J’aspirais instinctivement, dès le berceau, à boire à votre source, plus ancienne que le soleil, et je continue encore de fouler le parvis sacré de votre temple solennel, moi, le plus fidèle de vos initiés. Il y avait du vague dans mon esprit, un je ne sais quoi épais comme de la fumée ; mais, je sus franchir religieusement les degrés qui mènent à votre autel, et vous avez chassé ce voile obscur, comme le vent chasse le damier. Vous avez mis, à la place, une froideur excessive, une prudence consommée et une logique implacable. A l’aide de votre lait fortifiant, mon intelligence s’est rapidement développée, et a pris des proportions immenses, au milieu de cette clarté ravissante dont vous faites présent, avec prodigalité, à ceux qui vous aiment d’un sincère amour. Arithmétique ! algèbre ! géométrie ! trinité grandiose ! triangle lumineux ! Celui qui ne vous a pas connues est un insensé ! Il mériterait l’épreuve des plus grands supplices ; car, il y a du mépris aveugle dans son insouciance ignorante ; mais, celui qui vous connaît et vous apprécie ne veut plus rien des biens de la terre : se contente de vos jouissances magiques ; et, porté sur vos ailes sombres, ne désire plus que de s’élever, d’un vol léger, en construisant une hélice ascendante, vers la voûte sphérique des cieux. La terre ne lui montre que des illusions et des fantasmagories morales ; mais vous, ô mathématiques concises, par l’enchaînement rigoureux de vos propositions tenaces et la constance de vos lois de fer, vous faites luire, aux yeux éblouis, un reflet puissant de cette vérité suprême dont on remarque l’empreinte dans l’ordre de l’univers. Mais, l’ordre qui vous entoure, représenté surtout par la régularit parfaite du carré l’ami de Pythagore, est encore plus grand ; car, le Tout-Puissant s’est révélé complètement, lui et ses attributs, dans ce travail mémorable qui consista à faire sortir, des entrailles du chaos, vos trésors de théorèmes et vos magnifiques splendeurs. Aux époques antiques et dans les temps modernes, plus d’une grande imagination humaine vit son génie, épouvanté, à la contemplation de vos figures symboliques tracées sur le papier brûlant comme autant de signes mystérieux, vivants d’une haleine latente, que ne comprend pas le vulgaire profane et qui n’étaient que la révélation éclatante d’axiomes et d’hiéroglyphes éternels, qui ont existé avant l’univers et qui se maintiendront après lui. Elle se demande, penchée vers le précipice d’un point d’interrogation fatal, comment se fait-il que les mathématiques contiennent tant d’imposantes grandeurs et tant de vérité incontestable tandis que, si elle les compare à l’homme, elle ne trouve en ce dernier que faux orgueil et mensonge. Alors, cet esprit supérieur, attristé, auquel la familiarit noble de vos conseils fait sentir davantage la petitesse de l’humanité et son incomparable folie, plonge sa tête, blanchie, sur une main décharnée et reste absorbé dans des méditations surnaturelles. Il incline ses genoux devant vous, et sa vénération rend hommage à votre visage divin comme à la propre image du Tout-Puissant. Pendant mon enfance, vou-m’apparûtes, une nuit de mai, aux rayons de la lune, sur une prairie verdoyante, aux bords d’un ruisseau limpide, toutes les trois égales en grâce et en pudeur, toutes les trois pleines de majesté comme des reines. Vous fîtes quelques pas vers moi, avec votre longue robe, flottante comme une vapeur et vous m’attirâtes vers vos fières mamelles, comme un fils béni. Alors j’accourus avec empressement, mes mains crispées sur votre blanche gorge Je me suis nourri, avec reconnaissance, de votre manne féconde, et j’ai senti que l’humanité grandissait en moi, et devenait meilleure. Depuis ce temps, ô déesses rivales, je ne vous ai pas abandonnées. Depuis ce temps, que de projets énergiques, que de sympathies, que je croyais avoir gravées sur les pages demon cœur, comme sur du marbre, n’ont-elles pas effacées lentement de ma raison désabusée, leurs lignes configuratives, comme l’aube naissante efface les ombres de la nuit ! Depuis ce temps, j’ai vu la mort, dans l’intention, visible à l’œil nu, de peupler les tombeaux, ravager les champs de bataille, engraissés par le sang humain et faire pousser des fleurs matinale par-dessus les funèbres ossements. Depuis ce temps, j’ai assisté aux révolutions de notre globe ; les tremblements de terre, les volcans, avec leur lave embrasée, le simoun du désert et les naufrages de la tempête ont eu ma présence pour spectateur impassible. Depuis ce temps, j’ai vu plusieurs générations humaines élever, le matin, ses ailes et ses yeux, vers l’espace, avec la joie inexpériente de la chrysalide qui salue sa dernière métamorphose, et mourir, le soir, avant le coucher du soleil, la tête courbée, comme des fleurs fanées que balance le sifflement plaintif du vent. Mais, vous, vous restez toujours les mêmes. Aucun changement, aucun air empesté n’effleure les rocs escarpés et les vallées immenses de votre identité. Vos pyramides modestes dureront davantage que les pyramides d’Egypte, fourmiliéres élevées par la stupidité et l’esclavage. La fin des siècles verra encore debout sur les ruines des temps, vos chiffres cabalistiques, vos équations laconiques et vos lignes sculpturales siéger à la droite vengeresse du Tout-Puissant, tandis que les étoiles s’enfonceront, avec désespoir, comme des trombes, dans l’éternité d’une nuit horrible et universelle, et que l’humanit grimaçante, songera à faire ses comptes avec le jugement dernier. Merci, pour les services innombrables que vous m’avez rendus. Merci, pour les qualités étrangères dont vous avez enrichi mon intelligence. Sans vous, dans ma lutte contre l’homme, j’aurai peut-être êtê vaincu. Sans vous, il m’aurait fait rouler dans le sable et embrasser la poussiêre de ses pieds. Sans vous, avec une griffe perfide, il aurait labouré ma chair et mes os. Mais, je me suis tenu sur mes gardes, comme un athlète expérimenté. Vous me donnâtes la froideur qui surgit de vos conceptions sublimes, exemptes de passion. Je m’en servis pour rejeter avec dédain les jouissances éphémères de mon court voyage et pour renvoyer de ma porte les offres sympathiques, mais trompeuses, de mes semblables. Vous me donnâtes la prudence opiniâtre qu’on déchiffre à chaque pas dans vos méthodes admirables de l’analyse, de la synthèse et de la déduction. Je m’en servis pour dérouter les ruses pernicieuses de mon ennemi mortel, pour l’attaquer, à mon tour, avec adresse, et plonger, dans les viscères de l’homme, un poignard aigu qui restera à jamais enfoncé dans son corps ; car, c’est une blessure dont il ne se relèvera pas. Vous me donnâtes la logique, qui est comme l’âme elle-même de vos enseignements, pleins de sagesse ; avec ses syllogismes, dont le labyrinthe compliqué n’en est que plus compréhensible, mon intelligence sentit s’accroître du double ses forces audacieuses. A l’aide de cet auxiliaire terrible, je découvris, dans l’humanité, en nageant vers les bas-fonds, en face de l’écueil de la haine, la méchanceté noire et hideuse, qui croupissait au milieu de miasmes délétères, : en s’admirant le nombril. Le premier, je découvris, dans les ténèbres de ses entrailles, ce vice néfaste, le mal ! supérieur en lui au bien. Avec cette arme empoisonnée que vous me prêtâtes, je fis descendre, de son piédestal, construit par la lâcheté de l’homme, le Créateur lui-même ! Il grinça des dents et subit cette injure ignominieuse ; car, il avait pour adversaire quelqu’un de plus fort que lui. Mais, je le laisserai de côté, comme un paquet de ficelles, afin d’abaisser mon vol... Le penseur Descartes faisait, une fois, cette réflexion que rien de solide n’avait été bâti sur vous. C’était une manière ingénieuse de faire comprendre que le premier venu ne pouvait pas sur le coup découvrir votre valeur inestimable. En effet, quoi de plus solide que les trois qualités principales déjà nommées qui s’élèvent, entrelacées comme une couronne unique, sur le sommet auguste de votre architecture colossale ? Monument qui grandit sans cesse de découvertes quotidiennes, dans vos mines de diamant, et d’explorations scientifiques, dans vos superbes domaines. O mathématiques saintes, puissiez-vous, par votre commerce perpétuel, consoler le reste de mes jours de la méchanceté de l’homme et de l’injustice du Grand-Tout !


                • olivier cabanel olivier cabanel 24 février 2015 15:57

                  @Passante
                  merci d’avoir rappelé le magnifique texte de Lautréamont.

                  un régal.
                   smiley

                • kalachnikov lermontov 24 février 2015 17:54

                  Arrêtez cet homme, il parle en symboles, il bourdonne comme un conditionneur d’air, il est comme une radio mal réglée.

                  https://www.youtube.com/watch?v=x2CZbTUUScY


                • olivier cabanel olivier cabanel 24 février 2015 19:21

                  @lermontov
                  ah bon !? vous n’aimez pas radiohead ?


                • kalachnikov lermontov 24 février 2015 19:59

                  Du tout, Cabanel, ce sont les paroles du début ; une traduction retouchée pour bien signifier à Passante que je ne suis pas dupe, moi.

                  Beau personnage, ce Grothendieck . Qu’est ce qui pouvait bien animer ce monsieur ?


                • olivier cabanel olivier cabanel 24 février 2015 21:56

                  @lermontov
                  l’avait un don pour les maths, rien de plus.*

                  un homme inspiré, dans le vrai sens du mot.
                  on pourrait dire « visité »
                   smiley

                • slave1802 slave1802 24 février 2015 16:42

                  je crois essentiel de couper, et recouper les sources, de donner des preuves, et de concentrer le sujet, évitant au maximum les répétitions... et surtout privilégier l’information à la publication d’un avis personnel...

                  Comme humoriste, vous avez encore un avenir...


                  • olivier cabanel olivier cabanel 24 février 2015 17:49

                    @slave1802
                    je n’ai pas la prétention d’arriver à votre niveau.

                     smiley

                  • slave1802 slave1802 24 février 2015 22:35

                    @olivier cabanel

                    N’en faite surtout rien, ce serait vous rabaisser. :)


                  • olivier cabanel olivier cabanel 25 février 2015 10:58

                    @slave1802
                    je n’ai pas de problèmes avec l’humilité...j’ai toujours préféré les derniers de la classe.

                     smiley

                  • Aristoto Aristoto 24 février 2015 17:41

                    les mathématique, mère de toute les sciences !!

                    Voilà au moins un chose dont on est certains de son fait universel  !

                    Et comme disait les anciens : que nul n’entre ici si il n’est géomètre, et les poètes au bucher smiley


                    • troletbuse troletbuse 24 février 2015 18:12

                      Je ne comprends pas que vous n’avez pas parlé de Hollandouille. Et pourtant lui aussi, il l’a, la bosse des maths. Je remets cette petite vidéo que tout le monde connaît mais qui prouve mon affirmation :

                      https://www.youtube.com/watch?v=r8-SfkLRsVY


                      • olivier cabanel olivier cabanel 24 février 2015 19:19

                        @troletbuse
                        ceci dit, la Cour des Comptes fait un travail remarquable, dommage que ses avis ne servent pas souvent à grand chose, puisque l’état continue a en faire à sa guise sans en tenir compte.

                        j’en veux pour preuve la décision prise aujourd’hui de « faire » le lyon-turin, affirmant qu’il ne couterait que 8 milliards, alors que la cour des comptes conseille de ne pas faire ce projet, et demande à l’état d’améliorer l’existant. de plus, elle affirme, comme les associations, que le projet coutera 25 milliards d’euros...

                      • troletbuse troletbuse 24 février 2015 21:11

                        @olivier cabanel
                        Ah bob, Hollande y est encore ?


                      • olivier cabanel olivier cabanel 24 février 2015 21:53

                        @troletbuse
                        ben non...

                        mais il connait, puisque vous nous l’avez rappelé,
                        il sait donc comment ça fonctionne
                        mais apparemment, la leçon, il s’en fout
                         smiley

                      • Le Corbeau Magnifique Le Corbeau Magnifique 24 février 2015 22:33

                        José Bové est mathématicien ?

                        Je croyais que son métier, c’était de faire caca dans la sciure ?



                          • olivier cabanel olivier cabanel 25 février 2015 08:02

                            @Pyrathome
                            oui Pyra

                            je l’ai même mis en commentaire dans l’article précédent, il y a quelques jours...
                             smiley
                            merci

                          • bourrico6 25 février 2015 10:12

                            @Pyrathome

                             le premier lien... MOUAHAHAHAHA, quelle poilade smiley


                          • L'enfoiré L’enfoiré 25 février 2015 18:53

                            Bonsoir Olivier,

                             Bien sûr que les maths s’intègrent parfaitement dans la poésie.
                             N’avez-vous jamais compter les pieds d’un quatrain et scander des vers grecs ?
                             C’est de la mathématique pure.
                             Je n’ai pas compris le lien avec des euros par contre.
                             Si vous définissez une case ou une colonne dans une feuille Excel par exemple, il y a une sélection pour ce qui est des monnaies et une autre pour des chiffres numériques.
                             L’un utilise l’autre, mais l’un n’est pas l’autre. 
                             
                              

                            • soi même 26 février 2015 04:10

                              @L’enfoiré, d’autres textes un vrai régal mathématique :

                               

                              Les dix pages du Livre de l’homme

                              La première traitait du Principe universel, ou du Centre, d’où émanent continuellement tous les Centres. La seconde, de la Cause occasionnelle de l’Univers ; de la double Loi corporelle qui le soutient ; de la double Loi intellectuelle, agissant dans le temps ; de la double nature de l’homme, et généralement de tout ce qui est composé et formé de deux actions. La troisième de la base des Corps ; de tous les résultats et des productions de tous les Genres, et c’est là que se trouve le nombre des Êtres immatériels qui ne pensent point. La quatrième, de tout ce qui est actif ; du Principe de toutes les Langues, soit temporelles, soit hors du temps ; de la Religion et du culte de l’homme, et c’est là que se trouve le nombre des Êtres immatériels qui pensent. La cinquième, de l’Idolâtrie et de la putréfaction. La sixième, des Lois de la formation du Monde temporel, et de la division naturelle du Cercle par le rayon. La septième, de la cause des Vents et des Marées ; de l’Échelle géographique de l’homme ; de sa vraie Science et de la source de ses productions intellectuelles ou sensibles. La huitième, du nombre temporel de celui qui est le seul appui, la seule force et le seul espoir de l’homme, c’est-à-dire, de cet Être réel et physique, qui a deux noms et quatre nombres, en tant qu’il est à la fois actif et intelligent, et que son action s’étend sur les quatre Mondes. Elle traitait aussi de la Justice et de tous les pouvoirs législatifs ; ce qui comprend les droits des Souverains, et l’autorité des Généraux et des Juges. La neuvième, de la formation de l’homme corporel dans le sein de la femme, et de la décomposition du triangle universel et particulier. La dixième enfin était la voie et le complément des neuf précédentes. C’était sans doute la plus essentielle, et celle sans laquelle toutes les autres ne seraient pas connues, parce qu’en les disposant toutes dix en circonférence, selon leur ordre numérique, elle se trouve avoir le plus d’affinité avec la première, dont tout émane ; et si l’on veut juger de son importance, que l’on sache que c’est par elle que l’Auteur des choses est invincible, parce que c’est une barrière qui le défend de toutes parts, et que nul Être ne peut passer.

                              Louis-Claude de SAINT-MARTIN, Des erreurs et de la vérité, p. 255-257

                              Le calcul de la sorcière dans le Faust de Goethe

                              Ami, crois à mon système :

                              Avec un, dix tu feras ;

                              Avec deux et trois de même,

                              Ainsi tu t’enrichiras.

                              Passe le quatrième,

                              Le cinquième et sixième,

                              La sorcière l’a dit :

                              Le septième et huitième

                              Réussiront de même…

                              C’est là que finit

                              L’œuvre de la sorcière :

                              Si neuf est un,

                              Dix n’est aucun.

                              Voilà tout le mystère !

                              La sorcière dans le Faust de Goethe (traduction Gérard de Nerval, édition de 1877)


                            • L'enfoiré L’enfoiré 26 février 2015 12:28

                              @soi même,

                               Merci. Je suis sûr qu’il y aurait moyen d’ajouter des couplets.
                               La Poésie et les Mathématiques font un bon ménage.
                               On croit souvent que ce sont des mondes différents.
                               Tout comme pour l’écriture, pas besoin d’être littéraire, comme je le faisais remarqué dans un vieil article.
                               L’approche est différente, mais les résultats peuvent très bien se compenser.
                               

                            • soi même 26 février 2015 13:44

                              @L’enfoiré, Oui, bien sur surtout quand l’on sait que la Mathématisme n’est pas simplement une disciple combinatoire, elle est aussi une réflexion comme la vie de Pythagore de Samos la vécus, ce que l’on fait d’ignoré en parlant de lui, il y a aussi une pensé Spirituel qui est exprimé dans le raisonnement mathématique, et la tradition retiens aussi cela qui n’est pas enseigné à l’école et pourtant quel porté pour ces esprit squi vive dans la toute puissance de leur arrogance :

                              Pythagore livrait ses enseignements en public. Cependant, il n’en réservait les éléments les approfondis qu’à un public plus restreint constitué des Pythagoriciens. Ce sont ces derniers qui forment la secte dirigée par le philosophe. Ceux qui étaient autorisés à l’écouter à l’extérieur étaient nommés - avec mépris, pour certains - les Pythagoristes.

                              Les Pythagoriciens privilégiés devaient vivre en commun et partager tous leurs biens, contrairement aux Pythagoristes qui pouvaient continuer à mener une vie indépendante. De plus, un certain nombre de règles, appelées symboles, devaient être respectées par les Pythagoriciens. Pour ces raisons, il est vraisemblable qu’ils formaient une secte. Les symboles concernaient toutes sortes d’aspects de la vie quotidienne, et certains d’entre eux sont particulièrement exotiques. En voici quelques exemples, issus du Protreptique de Jamblique :

                              • Sois maître de ta langue devant autrui, par respect pour les dieux.
                              • Tiens-toi à l’écart de tout vase qui contient du vinaigre.
                              • Quand tu vois un homme se charger d’un fardeau, aide-le ; mais n’interviens pas dans la décharge.
                              • Chausse d’abord le pied droit, mais déchausse d’abord le gauche.
                              • Élève un coq, mais garde-toi de l’offrir en sacrifice.
                              • Car il est consacré à la Lune et au Soleil.
                              • Ne porte pas de bague.

                              Un autre symbole intéressant est le suivant :

                              • Abstiens-toi de manger des êtres animés.

                              Enfoiré, la mathématique qui rejoint la Mystique, cela doit en faire ragé les logisticiens prosaïques du calcul intégral  !

                               


                            • L'enfoiré L’enfoiré 26 février 2015 14:37

                              « Enfoiré, la mathématique qui rejoint la Mystique, cela doit en faire ragé les logisticiens prosaïques du calcul intégral ! »


                              Oui, absolument.
                              Avec les fractales «  »Des bulbes pour l’imagination"

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON



Publicité



Les thématiques de l'article


Palmarès



Publicité