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Accueil du site > Culture & Loisirs > Étonnant > Propriété intellectuelle : peut-on protéger tout et n’importe quoi (...)

Propriété intellectuelle : peut-on protéger tout et n’importe quoi ?

Comme toute entreprise, vous vous êtes déjà posé la question concernant la protection de votre marque ? C’est légitime. Lors de notre rencontre avec la délégation régionale de l’INPI (à la Chambre de commerce et d’industrie), nous nous demandions s’il y avait des limites au dépôt de marque et quel était le rôle de l’INPI. Bref, est-ce que l’on peut déposer tout et n’importe quoi ? Est-ce que l’INPI nous protège réellement ? Quelles limites y a-t-il entre la protection d’une entreprise et celle des citoyens ?

En tant que que citoyens, nous nous inquiétons déjà du potentiel nuisible de l’appropriation de termes ou concepts populaires relevant du domaine public, par des organismes privés. Car les réponses apportés par l’INPI ne nous avaient sur ce point-là pas pleinement satisfaits.

Nous venons de découvrir avec effroi comment une entreprise de tee-shirts risque de fermer ses portes tout simplement parce qu’une autre entreprise a déposé comme marque une dizaine de numéros de département (en l’occurence 29 pour le Finistère). Est-ce légitime ou abusif ? Le tribunal a déjà pris sa décision.

L’histoire
En reprenant les termes d’Alain Le Roux, maire-adjoint de Quimper :

"Les faits : une entreprise brestoise imprime sur des tee-shirts le numéro de son département, le 29. Une société implantée dans le sud de la France, "Bil Toki", prétend détenir la propriété de ce chiffre et assigne "Julou Compagnie" en Justice. "Julou Compagnie", propriétaire de la ligne de vêtement "Momo le Homard", est condamnée à 10 000 euros de dommages et intérêts et à l’arrêt immédiat de la commercialisation de tout article affichant le numéro 29, assimilé à de la contrefaçon. Conséquence première : la fermeture des magasins de Brest et de Quimper, l’arrêt de la vente en ligne... et les inévitables licenciements. En outre, le TGI de Toulouse a également permis à "Bil Toki" l’exploitation exclusive de 33 numéros de départements, correspondant aux numéros que la société avait déposés à l’Institut national de la propriété industrielle (INPI)."

Alors éditeurs de tee-shirts ou autres vêtements, faut-il vous inquiéter de cette appropriation de chiffres ? Certains proposent de décliner des gammes nouvelles comme 20+9 ou autres combinaisons amenant au 29. D’autres crient au scandale, à quand le dépôt de marque de toutes les lettres de l’alphabet ? Alors, abusif ou pas, selon vous ? Faut-il proposer les chiffres et lettres de l’alphabet en creative commons ou en diffusion libre ?

Anecdote : lors de la même réunion avec l’INPI, nous apprenions que l’INPI réfléchissait au problème posé par le dépôt de marque de slogans politiques... car apparemment, cela s’est déjà fait ! A quand l’appropriation de termes par les partis politiques ?

Pour en savoir plus,

Vous pouvez lire le jugement en fichier PDF
- Le blog de Momo le Homard
- Boutique de Momo le Homard avec une pétition en ligne
- Article dans Le Figaro "Touche pas à mon 29" (datant du 25 Mai 2006).
- Discussion "Propriété intellectuelle : jusqu’où peut-on aller ?’ sur Viaduc
- Extrait de l’article d’Ouest France sur le blog suivant
- Article dans Brest ma ville, dans un journal basque

Source : billet publié sur le blog de Tout allant vert


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90 réactions à cet article    


  • pierrot (---.---.141.25) 22 juin 2006 12:33

    Disons qu’avant de dire que c’est faux, il faudrait avoir le prononcé du jugement afin de savoir clairement quel est le motif de la condamnation. D’une part.

    D’autre part il y’a des précédents comme la couleur de la vache Milka.


  • pierrot (---.---.141.25) 22 juin 2006 12:36

    @DW

    Prend la peine de lire le prononcé dans les liens


  • Guillaume AGNELET Guillaume AGNELET 22 juin 2006 13:11

    TO-TA-LE-MENT Grillé Demian !

    La lecture du jugement est édifiante et montre exactement le contraire de tes allégations !

    Désormais, ceux qui se feront traiter de « désinformateurs » par le sieur WEST pourrons arguer de ce merveilleux exemple de mauvaise foi.


  • Guillaume AGNELET Guillaume AGNELET 22 juin 2006 13:24

    Ho que oui je t’aime mon Demian !!

    Tu me fait si bien rire !!

    Et je l’ai déja dis :

    « minus habens ? »

    NON ! « Homo Sapiens ! »


  • claude (---.---.143.156) 22 juin 2006 14:02

    «  » Il me colle parce qu’il est amoureux de moi, en bon père de famille qui vient de découvrir son homosexualité. (...)Ce genre de harcèlement, m’arrive très souvent. «  »

    vous ne vous la pétez pas un peu ? vous avez regardé votre tronche dans un miroir ?

    je n’ai pas encore eu le temps d’aller lire les liens pour une meilleurs compréhension du problème mais de prime abord votre réaction est d’un ridicule incommensurable et comme on dit « heureusement que le ridicule ne tue pas » ;

    bien qu’il soit dit qu’il y a des homos ou des bi, je suis assurément 100% hétéro mais si je devais virer vous êtes aux antipodes de la séduction.

    Votre réaction dénote votre partialité totale.


  • pierrot (---.---.141.25) 22 juin 2006 15:42

    @DW : Il me colle parce qu’il est amoureux de moi, en bon père de famille qui vient de découvrir son homosexualité.

    Mon gaillard je me colle à toi, parce qu’Agoravox est public et censé être citoyen, je dirai pour ma part humain car il offre, même si c’est parler dans le désert, l’opportunité de contrer soit des articles soit des réactions totalement déplacées voire malhonnêtes ou alors simplement stupides. (ce que la télé et la presse ne me permettent pas).

    Et en père de famille, j’ai le souci de faire très attention à ce que je dis et ce qui est dis. A ce que je dis dans l’immédiat, et à ce qui est dit car je me préocuppe des générations futures. C’est le rôle que la vie m’a attribué.

    Cochon qui s’en dédit.


  • éric (---.---.107.100) 22 juin 2006 17:18

    En réalité, après avoir lu le jugement, il apparait que ce qui est protégé c’est l’association d’un numéro avec l’identité culturelle attachée à ce territoire et NON l’utilisation de ce seul N° ou dans un autre contexte. Sinon, le nombre 29 ne pourrait tout simplement plus être utilisé, même en mathématiques, sans obtenir une licence d’exploitation de la société dépositaire à l’I.N.P.I.


  • me (---.---.21.120) 22 juin 2006 20:03

    Bon marché DW,

    Pour une marque, il n’est nulle question d’antériorité, que je sache (pas comme une création artistique, en effet il est question de création d’une identité). Déposer « Les trois suisses » ne suppose pas que personne n’ait jamais écrit « les trois suisses » dans une œuvre littéraire, mais qu’aucune boîte précédente n’ait déjà choisi l’identité ; et choisir une identité, c’est la déposer en tant que marque.

    À moins vous relire, DW.


  • Guillaume AGNELET Guillaume AGNELET 22 juin 2006 13:01

    Excellent exemple de l’absurdité de la loi et des jurisprudences qui l’accompagne.

    Quand on lit le jugement, on se rends compte que le tribunal accepte comme une démarche commerciale normale le fait de tirer partie d’un reflexe identitaire géographique en complet décalage avec le produit lui même, à savoir des vetements.

    Il s’agit, selon moi, de l’exploitation éhonté d’un réflexe humain d’appartenance à la terre ou il vit, ou il est né, d’où il conserve des souvenirs.

    Ce reflexe quand il est exploité pour promouvoir un produit en complet décalage avec la nature profonde de ce reflexe est assimilable à de l’exploitation de la personne humaine.

    Je comprendrs parfaitement que le département lui même tire partie de ce reflexe pour promouvoir son tourisme, ou, encore plus légitime, sa spécificité culturelle.

    Mais quand il s’agit de vendre des vêtement, le code de la propriété intellectuelle légalise l’exploitation abusive d’un reflexe humain.

    Autre exemple : Une voiture « allez les bleus » dont la publicité passe actuellement sur nos chaines nationales.


    • Adolphos (---.---.59.170) 23 juin 2006 10:22

      « on se rends compte que le tribunal accepte comme une démarche commerciale normale le fait de tirer partie d’un reflexe identitaire géographique en complet décalage avec le produit lui même, à savoir des vetements. »

      En quoi avoir un numéro sur le dos est-il un « reflexe identitaire » ?? Ca ne l’est pas plus que d’avoir d’autre sugnes alpha numérique, qui eux aussi sont protégés de la contrefaçon.

      « l s’agit, selon moi, de l’exploitation éhonté d’un réflexe humain d’appartenance à la terre ou il vit, ou il est né, d’où il conserve des souvenirs. »

      Il conserve ses souvenir dans l’administration ???? C’est cal « la nature profonde de ce reflexe » ???

      De toute façon, personne n’oblige personne à se faire immatriculer. Si des gens veulent être ridicule, c’est leur liberté, et n’accusez pas l’enterprise.


    • Guillaume AGNELET Guillaume AGNELET 23 juin 2006 10:56

      Je n’accuse pas l’entreprise, elle ne fait qu’évoluer dans un contexte donné : Le droit !

      Elle s’en sert sans état d’âme, pour atteindre le but de son existence même : le profit.

      Je n’accuse donc pas l’entreprise. Elle fait ce pour quoi elle est faite.

      Ce que je réfute c’est le droit lui même.


    • Guillaume AGNELET Guillaume AGNELET 22 juin 2006 13:15

      « C’est pas d’la faute de la loi si elle est mal appliquée »

      Va dire ça en face du juge... et y’a outrage !

      Mais ne t’inquiète pas, « outrage à magistrat » avec un bon avocat, ça va pas chercher trop loin !

      Tu va ramer grave sur cet article Demian !


    • Mr Jo (---.---.205.47) 22 juin 2006 13:25

      Je ne suis pas sur qu’on soit intéressés par votre gueguerre messieurs.

      Quoiqu’il en soit les dépôts de marque ça devient vraiment du grand n’importe quoi, il serait tant qu’il y aie un contrôle un tant soit peu sérieux de ce qui est déposé avant que cela soit validé, comme pour les brevets.


      • Guillaume AGNELET Guillaume AGNELET 22 juin 2006 13:37

        à Mr Jo

        « Je ne suis pas sur qu’on soit intéressés par votre gueguerre messieurs. »

        Croyez bien qu’il ne s’agit pas d’une gueguerre en duo. Le sieur WEST se plait à dénigrer les propos de chacun sous le couvert d’argument contre la personne !

        Vous n’avez qu’à lire ce qu’il me réponds pour vous en convaincre.

        Je pense faire oeuvre utile, pour d’autres que moi même, en ne lui laissant pas le champs libre.

        D’ailleurs jugez plus haut à quel point ses arguments me touchent.

        Mais qu’on me dise ICI que le mieux POUR AGORAVOX !... est que je l’ignore... Et je m’exécuterai !

        Cordialement


      • Kelsaltan (---.---.178.45) 22 juin 2006 20:08

        Pas tout-à-fait d’accord avec vous, Guillaume.

        Vous portez également la responsabilité, en le nourrisant de ces polémiques qu’il affectionne tant, de ce que les fils de commentaires soient pollués par ces « guéguerres » privées. S’il y en a qui veulent en découdrent, qu’ils le fassent en messagerie instantanée.

        Comprennez-moi, ce message lui-même n’a rien à voir avec le débat, la réponse que vous voudrez m’apporter non plus, et ainsi de suite...

        Il n’y a qu’une seule manière de répondre à la volonté de certains (les nommer serait déjà leur donner une importance qu’ils n’ont pas) de plomber les fils sur lesquels ils interviennent, c’est le silence.

        Cordialement,


      • fredleborgne (---.---.142.23) 22 juin 2006 13:27

        Quelqu’un qui avait breveté le « 69 » a attaqué Lili P. pour exercice illégal dans sa profession.

        Ne resterait-il que 35 positions libres de droit ? Faut-il se marier pour avoir la bénédiction de l’eglise pour la « position du missionnaire ».

        « Dura lex sed lex » a t-il déjà été déposé par une marque de capotes ?

        Autant de questions auquelles notre ami Demian, spécialiste de la chose, saura répondre sans désinformation et sans hésiter


        • Adolphos (---.---.59.170) 23 juin 2006 10:23

          «  »Dura lex sed lex« a t-il déjà été déposé par une marque de capotes ? »

          Non, mais de verrerie : Duralex.


        • Emile Red (---.---.140.46) 22 juin 2006 13:29

          Et l’argent faisant loi le plus riche gagnera ....


          • Guillaume AGNELET Guillaume AGNELET 22 juin 2006 13:43

            Mais il y a d’autres exemples aussi scandaleux qui ne font pas l’objet d’un proces.

            Alors il ne suffit pas de rendre justice à l’un, ce qui d’ailleurs est loin d’être acquis !

            Il s’agit de constater les dérives commerciales abusives qui s’appuient sur un code de la propriété intellectuelle qui va BEAUCOUP trop loin !


          • Mr Jo (---.---.205.47) 22 juin 2006 15:43

            Y’a pas de mal, j’ai en plus l’impression que vous ètes d’accord sur le fond et peut être même sur la méthode en creusant un peu.


          • Guillaume AGNELET Guillaume AGNELET 22 juin 2006 15:51

            Effectivement je n’ai personnellement jamais dis que j’étais pour la SUPRESSION du droit d’auteur mais pour son réaménagement en profondeur.

            Et pour trouver une limite raisonnable à ce qui peut faire l’objet d’une propriété intellectuelle.

            Pas de propriété intellectuelle sur le vivant, ni sur ce qui n’appartiens d’évidence à personne comme « 29 », « 64 », « 3.14 », etc... Voila ce que je prône.


          • Adolphos (---.---.59.170) 23 juin 2006 10:24

            « Pas de propriété intellectuelle sur le vivant, ni sur ce qui n’appartiens d’évidence à personne comme »29« , »64« , »3.14« , etc... Voila ce que je prône. »

            Faudrait savoir, parce qu’haut dessus, tout au contraire, c’était exploiter l’identité, donc ca appartenait bien à des gens..


          • Guillaume AGNELET Guillaume AGNELET 23 juin 2006 11:03

            Je prétends que l’entreprise exploite un réflexe identitaire.

            La marque « 64 » ou « 29 » ou « 18 » peu importe... est, en soi, une sorte de neuro-marketing tout a fait bien compris par les dirigeants de ces société.

            Quand à savoir à qui appartiens « 64 » ou « 29 » ou « 18 » ou « 36 » ça n’appartiens moralement à personne ! « Juridiquement », c’est autre chose...

            Mais c’est tout ce que je conteste, ce droit n’est pas inutile, il est mal fait !


          • Marsupilami (---.---.247.92) 22 juin 2006 13:48

            Ouaf !

            Impayable le Demian !

            Euh, à propos, la marque D.W. est-elle déposée à l’lNPI ?

            Houba houba !


            • Guillaume AGNELET Guillaume AGNELET 22 juin 2006 14:09

              Alors « Donald Willow » ne peut signer aucune oeuvre par ses initiales sans craindre un proces ?

              En quoi Des initiales, même d’un pseudo, peuvent elles êtres considérées comme « propriété intellectuelle ».

              Andy warhol a t il payé des droits en utilisant l’image de Marylin ? ou celle d’une boite de soupe ?

              Et toi Demian, payes tu des droits quand tu utilises les images de « victor hugo » « Benjamin franklin » « Emile Zola » « Ibsen » « Mozart » « Lénine » « Eugène delacroix » « Charlot » « Mick Jagger » « Georges sand » « Louis armstrong » « Joséphine baker » « Misstinguett » « freud » et « Einstein » pour en faire TES tableaux ?

              Ben dis donc, bonjour la facture !


            • Marsupilami (---.---.247.92) 22 juin 2006 14:11

              Ouaf !

              Ta photo bleu Klein aussi ? J’ai un projet d’impression de mouchoirs jetables et de P.Q....

              Houba houba !


            • FredLeBorgne (---.---.142.23) 22 juin 2006 14:12

              Le troll trollé chez Mr Nekkaz sait maintenant ne pas répondre à la provocation.

              Trop fort. Scoopable. D.W. est capable d’évoluer.

              Aprés les 2000 baffes, le déclic a eu lieu.

              Encore un effort, et au lieu d’être encore à moitié dans le raisonnable, (Il a implicitement reconnu le caractère abusif de la réservation du n°, il ne met malheureusement pas en doute la notion de « justice » et son caractère irréprochable dans cette affaire.), il commencera peut-être à réflechir sainement.

              Normal. Commencer à reconnaitre les abus de la notion de propriété intellectuelle, c’est commencer à être contre DADvSI.

              Pour l’instant ça bloque encore. Courage Guillaume, la persévérance commence à porter ses fruits...


              • Guillaume AGNELET Guillaume AGNELET 22 juin 2006 14:40

                Snif Demian !

                Moi qui croyait que notre idylle durerait toujours... Tu me trompe déja !

                Méchant !


              • Guillaume AGNELET Guillaume AGNELET 22 juin 2006 14:43

                Merci de m’accorder un « Courage » Fred !

                Mais tu sais c’est dur de l’aimer le Demian !


              • pierrot (---.---.141.25) 22 juin 2006 15:49

                Je suis prêt à te donner toutes informations sur mes évolutions de mes ressorts les plus secrets pour que tu sois reçu à ton doctorat de la love.

                Mais ce qui est intéressant comme sujet de thèse en l’occurence c’est la super...ficialité....pffff

                Si tous ceux qui croyait savoir, savaient qu’ils n’en savent pas plus que ceux qui ne savent rien...et bien nous ne serions pas loin de la vérité

                Pierre Dac


              • Guillaume AGNELET Guillaume AGNELET 22 juin 2006 14:27

                Ouais ben à moins de payer des droits à tous tes modèles... dont « Mick Jagger » qui est encore en vie.

                Tu te comportes comme ceux que tu dénonces, tu te sert de l’aura artistique acquise par d’autres pour en faire TON profit !

                Tes client achètent autant la relation qu’il ont pu créer, sans ton intermédiaire, avec ton modèle, que ton interprétation de leurs visage.

                Si la loi t’y autorise, tant mieux pour toi ! Mais en tant que grand défenseur du droit d’auteur, il y à la une exploitation de l’image de tes modèles qui est en contradiction avec ce que tu affiches comme conviction !


              • Johan Johan 22 juin 2006 15:30

                Je prends ton dernier post pour de l’ironie.

                Tu me semble bien avoir raison (c’est le juriste qui parle). Mais bon les voies de la justice sont impenetrables et on est jamais a l’abri d’un revirement de jurisprudence.


              • Guillaume AGNELET Guillaume AGNELET 22 juin 2006 15:32

                Ben si... c’est sérieux !

                Et une image choisie pour être l’illustration d’un article de presse (même alternative) n’enlève rien au serieux du discours !

                Ce que l’auteur de l’article croit, ou ne croit pas, en son for intérieur... n’enlève rien au sérieux de l’article !


              • Guillaume AGNELET Guillaume AGNELET 22 juin 2006 15:38

                Il manquerait plus que la propriété intellectuelle s’invite sur le domaine de la liberté de la presse.

                Déja que les marques défendent bec et ongles leurs « image » soit disant ecornée donc dévalorisée... à chaque article qui leur est défavorable...

                Voir les viticulteurs qui ont réussit à interdire une pub pour la sécurité routière qui faisant l’éloge de la conduite sobre. Sous prétexte que cela portait atteinte à leur image commerciale.

                un sommet !!!


              • Guillaume AGNELET Guillaume AGNELET 22 juin 2006 15:41

                Je rajoute le lien qui va bien concernant mon précédent commentaire.

                http://www.planeteradicale.org/asp/detail_dossier.asp?rubmenu=2&id_dos=232


              • Guillaume AGNELET Guillaume AGNELET 22 juin 2006 15:59

                « L’article prétend que nul n’aurait plus le droit d’user du chiffre 29 »...

                ...pour faire le commerce de vêtement !

                Et c’est bien la réalité puisque la société condamnée s’est vue contrainte de remettre son stock marqué « 29 » pour destruction... sous astreinte d’amende journalière !!

                On a beau jeu d’attendre le rétablissement du droit évident quand on est pas sousmis à cette astreinte.

                Dans combien de mois est ce que le bon droit sera reconnu ? S’il est jamais reconnu !


              • Johan Johan 22 juin 2006 15:27

                La « Chanson Joyeux anniversaire » est deposee. Source : film The Corporation.

                Il n’est pas encore possible de nous faire payer mais la technologie avance, rassurez vous les Majors, vous avez reglemente Internet avec DADVSI, c’est juste question de temps...


                • Momo (---.---.192.203) 22 juin 2006 16:47

                  Bonjour,

                  Je viens de « tomber » sur vos échanges, whaoo ! Quelques précisions « de source sure ». C’est bien, même si celà parait incroyable, toute utilisation du numéro 29 (entouré ou pas, accompagné d’autres éléments graphiques ou pas, en mineur ou en majeur) qui nous est interdite. Nous parlons donc d’un banal numéro !

                  Concernant notre défense, elle n’a pas été mal menée. Les conclusions de notre Avocat démontraient avec force l’absence de contrefaçon dans le sens où il n’y a pas eu d’utilisation servile de la marque déposée, 23 pages d’éléments de Droit, de Jugements précédents, et pas un seul élément subjectif. 23 pages balayées d’un revers de main.

                  Le problème désormais, même si nous n’imaginons pas ne pas obtenir gain de cause au bout de la procédure, est de résiter et de tenir financièrement face à la lenteur de nos institutions. Nous venons de signer un chèque de 10000 euros à l’ordre de notre contradicteur (en règlement des dommages et intérêts) pour un chiffre d’affaire de 100000 euros...

                  A part ça, très interessante votre discussion !


                  • Guillaume AGNELET Guillaume AGNELET 22 juin 2006 17:04

                    Salut Momo

                    J’ai signé ta pétition !

                    Bon courage !

                    PS : L’ennui avec internet, c’est qu’on est jamais vraiment certain que c’est à Momo que l’on s’adresse. Tant pis. Je fait comme si j’étais sûr !


                  • pierrot (---.---.141.25) 22 juin 2006 17:04

                    Concernant notre défense, elle n’a pas été mal menée. Les conclusions de notre Avocat démontraient avec force l’absence de contrefaçon dans le sens où il n’y a pas eu d’utilisation servile de la marque déposée, 23 pages d’éléments de Droit, de Jugements précédents, et pas un seul élément subjectif. 23 pages balayées d’un revers de main.

                    Ce qui donne toute l’ampleur de la « justice » ! En plus il y’a jurisprudence ?

                    C’est toute la dégeulasserie de ce que l’on apelle à tord « un état de droit » et qui se prétend tel. Mariane était bien prostituée, elle a juste bien caché son jeu.

                    Pourtant de désespérez pas !

                    Continuez votre job. Ils auront leur salaire !


                  • pierrot (---.---.141.25) 22 juin 2006 17:06

                    @DW

                    t’es un politique toi, tu sais retourner ta veste sans présenter d’excusee.


                  • pierrot (---.---.141.25) 22 juin 2006 17:14

                    Dequoi tu causeVites ?

                    par demian west (IP:xxx.x49.154.91) le 22 juin 2006 à 12H29 Votre article est de la désinformation, pure et simple.

                    ça te va !


                  • Guillaume AGNELET Guillaume AGNELET 22 juin 2006 17:17

                    « Range ta chambre »

                    A croire que pour Demian ça signifie : « Je vous salue bien bas, vous qui dites si bien la vérité »

                    Mais y’a mieux smiley « Mais, si vous perdiez en appel, [...] Il faudrait vous arrêter là, car vous n’auriez aucune chance de gagner au-delà. »

                    ...quand on a dis deux messages plus haut : « Il faut faire appel, c’est tout. Ou aller en cassation. »

                    Affligeant, surtout que en matière judiciaire, les conseilleurs sont tres loin d’être les payeurs.

                    Demian, reste artiste... parce que en juriste... la reconversion s’annonce mal.


                  • zdeubeu (---.---.149.194) 22 juin 2006 17:20

                    « toute utilisation du numéro 29 (entouré ou pas, accompagné d’autres éléments graphiques ou pas, en mineur ou en majeur) qui nous est interdite. »

                    Pas tout à fait :
                    - Il s’agit d’un dépôt et d’une procédure visant non pas les « dessins et modèles » mais une « marque ». Il est donc logique que cela soit interdit sous n’importe quelle forme. Si je vends du café en marquant dessus « Jacques Vabre » en Arial 12, je contrefait quand même la MARQUE Jacques Vabre.
                    - Toute utilisation n’est pas interdite : La marque est déposée pour certaines classes. En l’occurence, les vêtements. Si vous faites du Chouchen sous la marque « 29 », il n’y aura pas de souci (à condition que personne n’ait déjà déposé cette marque dans cette classe bien sur).

                    Cette affaire me semble donc une stricte application du droit.

                    On peut contester le droit existant, et je ne suis généralement pas un acharné de la défense abusive de la propriété intellectuelle. Ceci dit, il me semble clair que « 29 » a voulu profiter de la notoriété de « 64 » (je ne suis pas allé vérifié, mais j’imagine que la société qui a poursuivi est bien celle-là).

                    Une boîte a plein de succès avec ses T-Shirts « 64 ». Elle ouvre des boutiques un peu partout en France. Les affaires marchent bien, autour d’un seul chiffre : 64. Il ne me semble pas abusif qu’elle se protège, donc elle dépose « 64 » comme marque. Viennent des profiteurs qui surfent sur le succès des autres et sortent des T-Shirts similaires, qui « 29 », qui « 2B » (j’en ai vu aussi). Hé bien 64 dépose d’autres marques et attaque les parasites.

                    Logique.


                  • Guillaume AGNELET Guillaume AGNELET 22 juin 2006 17:28

                    « Momo a dû faire une erreur. »

                    La seule erreur qu’il ait faite, c’est d’aborder le code de la propriété intellectuelle, avec l’oeil naïf de celui qui habite dans le « 29 » et qui pense qu’à ce titre le « 29 » lui appartiens au moins tout autant, sinon plus, qu’a quelqu’un du « 31 ».

                    Or ce n’est pas le cas en l’état actuel des choses.

                    Et l’état actuel des choses... est à revoir en profondeur !


                  • e.l.m (---.---.232.59) 22 juin 2006 17:29

                    Monsieur West,

                    Je crains que vous n’ayez piqué quelques sommes en cours de procédure civile... Avez-vous déjà entendu évoquer la notion d’exécution provisoire ?

                    Je doute que notre ami ait réglé ce montant par pure bonne volonté, mais très probablement parce que le jugement de première instance était assorti de l’exécution provisoire.

                    Quant au fait de perdre en première instance dans le but d’aller en appel, je ne crois pas que beaucoup d’entreprises s’y risqueraient.


                  • pierrot (---.---.141.25) 22 juin 2006 17:30

                    Votre article est de la désinformation, pure et simple.

                    J’analyse :

                    1. Votre (personnel) on s’attendrais à quelque chose du genre : « cet »....article...
                    2. ...est de la désinformation. Soit, mais la réalité ! Tous les liens sont donnés. Quels arguments ? On attend !
                    3. Le seul a pouvoir donner son opinion serait un juriste dans un premier temps, et ensuite (en tant que le juriste représente et peu expliquer ce qui est dis dans une loi)
                    4. et en premier lieu la loi naturelle qui affirme que le nombre 29 ou les notes de la gamme, ou encore les tons de couleurs n’appartiennent à personne mais sont un bien commun et qu’il n’y a que leurs agencements possibles qui soit susceptiblent d’être reconnues. En effet Mozart et Bach on tout deux utilisés les 12 notes et les quelques octaves possibles asservis à des rytmes particuliers, des mélodies particulières.

                    En gros c’est quoi ce foutoir de mes deux dans vos propos !

                    De la dé-structuration ?

                    Je n’ai que peu de peines à le croire


                  • Momo (---.---.192.203) 22 juin 2006 17:32

                    Incroyable mais vrai !

                    Nous étions assignés au TGI de Toulouse (nous sommes à Brest...) Nous avons fait un référé auprès de la cour d’appel de Toulouse pour faire annuler l’exécution provisoire, nous avons eu raison sur 2 points. La levée de l’exécution sur la saisie et destruction du stock, et la publication dans les journaux (c’était déjà fait, lol)

                    Non avons été condamnés pour un principe, l’utilisation sur du textile, d’un numéro faisant référence à un département.

                    Tout le monde pensait qu’une idée ou un concept n’était pas protégeable...il semblerait pourtant que si !

                    Pour l’appel, c’est fait. Mais en attendant nous devons subir les conséquences de ce Jugement...

                    Momo


                  • Guillaume AGNELET Guillaume AGNELET 22 juin 2006 17:34

                    à E.l.m.

                    Vous parlez d’évidences qui sont les miennes mais pas celles de Demian...

                    Je mets votre lien en favori.


                  • pierrot (---.---.141.25) 22 juin 2006 17:36

                    @ DW

                    Je vous embroche sans pitié, mais n’y voyez que de la bonté afin de vous aider à réfléchir afin de ne point être (j’ai pas dis paraître) ridicule.


                  • e.l.m (---.---.232.59) 22 juin 2006 17:40

                    « Une question encore : étiez-vous au Tribunal de Commerce ou au civil ? Car au Tribunal de Commerce...j’ai rien dit. »

                    Dans la mesure où le jugement provient du Tribunal de Grande Instance de Toulouse, ville disposant assurément d’un tribunal de commerce, que l’action est une action en contrefaçon (et non en concurrence déloyale), je crois que nous disposons de bons indices pour considérer qu’ils étaient « au civil ».


                  • Guillaume AGNELET Guillaume AGNELET 22 juin 2006 17:41

                    « Quand on donne des conseils, et que, d’autres part, on expose quand-même les recours qui seraient malgré tout : possibles. On se fait injurier. »

                    Mais ça ne te viens pas à l’esprit que l’injustice existe dans ce monde ?

                    ça ne te viens pas à l’esprit, que le droit peut être fait pour les forts à l’inverse de ce pour quoi il devrait être fait : la défense du faible ?

                    ça ne te viens pas à l’esprit que tu pourrais (conditionnel) avoir tort ?

                    Et que ça n’est pas en donnant des conseils, dont tu ne serait pas le payeur, que l’on s’exonère d’un message tel que ton premier message...

                    ça ne te viens pas à l’esprit que de dire « excusez moi, je me suis trompé » est peut être le mieux que tu puisses faire ?

                    Non, à toi tout t’es dû !

                    C’est ça qui est étonnant : ta certitude d’être mieux que tout le monde !


                  • Momo (---.---.192.203) 22 juin 2006 17:49

                    Il y a bien des recours contre l’exécution provisoire...encore faudrait-il que les éléments apportés, justifiant d’une situation catastrophique, necessitant la levée de ladite exécution, à défaut d’être entendus soient écoutés...


                  • Momo (---.---.192.203) 22 juin 2006 17:51

                    Il y a bien des recours contre l’exécution provisoire...encore faudrait-il que les éléments apportés, justifiant d’une situation catastrophique, necessitant la levée de ladite exécution, à défaut d’être entendus soient écoutés...


                  • e.l.m (---.---.232.59) 22 juin 2006 18:01

                    « Mais, reconnaissez qu’il s’y est mal pris. Qu’il pouvait éviter tout ça. »

                    « Reconnaître »... Je ne conteste ni ne reconnais rien. Un survol de la décision ne me permet pas d’être catégorique.

                    Certes, il s’est inspiré de l’idée exploitée par ceux qui ont créé « 64 » mais une idée n’est effectivement pas protégeable en elle-même, comme l’écrit d’ailleurs clairement le TGI de Toulouse. Ceci étant dit, BIL TOKI n’en était pas resté au stade de l’idée, il l’avait exploitée.

                    Si j’ai bien compris, certais articles reprenaient le graphisme de « 64 », d’autres non. Pour les seconds, il me semble étonnant que la contrefaçon ait été retenue.

                    La situation me paraît donc loin d’être univoque et un vrai débat avait tout à fait lieu d’être. Difficile de dire qu’il « s’y est mal pris », même s’il est vrai que j’ai tendance à « pencher » spontanément vers celui qui a réussi à réunir les éléments d’une réussite commerciale. Son intérêt me paraît plus légitime et je pense que cela a clairement pesé sur la décision du Tribunal.

                    ps : j’ai un grand-père breton, et une grand-mère basque. Comprenez que je sois extrèmement partagé dans cette affaire smiley


                  • e.l.m (---.---.232.59) 22 juin 2006 18:07

                    Demian, je ne voudrais pas être désagréable mais soyez gentil de ne pas dire n’importe quoi.

                    Vous avez écrit dans un premier temps que l’appel était suspensif, ignorant vraisemblablement l’existence même de l’exécution provisoire.

                    Je n’ai jamais écrit qu’il n’existait pas de recours contre l’exécution provisoire, dont on peut effectivement obtenir la levée en exerçant un « référé premier président » (référé devant le premier président de la Cour d’Appel).


                  • e.l.m (---.---.232.59) 22 juin 2006 18:11

                    Là, vous virez dans le pathétique : ce qui est encadré en rouge dans le jugement va dans votre sens et vous semblez incapable de le comprendre. C’est un peu le problème : que l’on donne son sentiment est une chose, que l’on donne des conseils juridiques sans maîtriser la matière en est une autre.

                    En venir à invoquer la falsification des documents est assez risible.


                  • Claquez-le (---.---.45.198) 22 juin 2006 19:39

                    Bonjour,

                    Demian vous énerve ? Demian fait son mythomane

                    Défoulez vous ici http://tac.bling.fr/indexsemaine.php


                  • Guillaume AGNELET Guillaume AGNELET 22 juin 2006 19:41

                    « Je cesse dès lors de vous répondre, car vous êtes vexant, sans raison, et ce qui est étranger au droit »

                    Mazette, mais à écarter tant d’interlocuteurs... tu va finir par parler tout seul.


                  • Guillaume AGNELET Guillaume AGNELET 22 juin 2006 19:49

                    Demian N° 4 au box office des TAC sur http://tac.bling.fr/indextotal.php

                    ça redonne confiance dans les sondages.


                  • mav90 22 juin 2006 17:23

                    Bonjour DW, Merci pour votre commentaire. Helas, ce n’est pas de la désinformation... je ne me permettrais pas. A priori, j’étais comme vous stupéfait en me disant que le numéro 29 devait faire l’objet d’un ensemble déposé à l’INPI (numéro 29 avec une forme et des couleurs particulières) car ayant déja fait appel à leurs services. Mais la décision du tribunal a tranché différemment. Cf jugement en PDF. C’est plutot surprenant.


                    • e.l.m (---.---.232.59) 22 juin 2006 17:32

                      Un dépôt à l’INPI ne préjuge aucunement de la validité de la marque. L’INPI se livre à une vérification formelle mais elle ne garantit aucunement que la marque soit valide.


                    • mav90 22 juin 2006 17:38

                      Oui tout à fait... après c’est les tribunaux qui jugent. L’INPI ne fait qu’office de depot.


                      • pierrot (---.---.141.25) 22 juin 2006 17:41

                        Un dépôt à l’INPI ne préjuge aucunement de la validité de la marque...

                        Voilà qui est constructif. Voilà qui aide.

                        Le fait est concret. L’action à envisagée est concrète.

                        Il ne s’agit pas d’opinion, mais d’aides concrète.

                        Bordel de merde !

                        Il y’a la possibilité d’être actif, alors qu’on arrête de se préoccuper de ses couilles et de ses propres opinions.

                        Bravo à ce post !


                        • Guillaume AGNELET Guillaume AGNELET 22 juin 2006 19:25

                          « Moi, j’ai toujours eu quelque précaution oratoire. »

                          Vaut mieux lire ça que d’être aveugle !

                          « Qu’il nous lâche enfin, il ne nous intéresse pas. »

                          Tu parles de toi en disant « nous »


                        • mav90 22 juin 2006 17:48

                          C’est tout à fait légitime pour l’entreprise de le faire et de protéger sa marque. Mais je crois que le débat va au dela de cela... qui est la légitimité meme de la marque composée uniquement d’un numéro.

                          en effet, et si le département ou la région veut faire des produits dérivés pour le tourisme par exemple avec son numéro ? Se prendra t-elle un procès de l’entreprise ?

                          Quelque part c’est comme si donnait le monopole à une entreprise pour faire par exemple tous les produits qui portent « la tour eiffel »...ou la forme géographique de la France. Et tous les gens qui sont fiers de leurs départements ??? doivent ils passés par une unique entreprise et n’auraient ils pas la possibilité d’afficher sur leurs beaux tshirts leurs départements d’origine ?

                          Je crois que le débat quelquepart rejoint celui du ’logiciel libre’ dans sa philosophie. On pourrait tout au bien imaginer plusieurs entreprises profiter de cet engouement identitaire (pas uniquement une seule).


                          • pierrot (---.---.141.25) 22 juin 2006 18:15

                            @mav90

                            Je crois que le débat quelque part rejoint celui du ’logiciel libre’ dans sa philosophie. On pourrait tout au bien imaginer plusieurs entreprises profiter de cet engouement identitaire (pas uniquement une seule.

                            Effectivement les deux combats sont exactement similaires sur une ligne horizontale.

                            Sur la ligne verticale, il y’a bien plus important. Non pas liberté ou asservissement, mais la simple dignité de l’être humain :

                            - Par mon industrie, je veux non seulement gagner ma vie, pour moi et les miens, mais permettre à ceux que je fait travailler, je veux permettre de gagner leur vie et celle des siens.
                            - Dès l’instant ou les « investisseurs », et donnon leur un nom « mammon » s’y mettent, ils ne veulent que gagner du papier maintenant virtuel :

                            En gros je fous rien, j’apporterais rien, mais mammon travaille pour moi !

                            Cependant le combat « similaire » au logiciel libre est monté d’un cran. Il s’agit aujourd’hui, comme hier - c’est pas nouveau- de modifier les consciences. De faire accepter le fait que l’état (et j’attends impatiemment la fin du temps des nations) est la loi par excellence, qu’il peu délibérer « librement contre nature ».

                            En bref comment transformer la « liberté » qu’il n’y a pas a conquérir, on est, on a toujours été, créé libre, en un asservissment conssenti.


                          • e.l.m (---.---.232.59) 22 juin 2006 18:20

                            Il y a des éléments « troublants » dans ce jugement. Notamment, la référence à la « stimulation d’un nationalisme départemental » ressemble fort à une idée, non protégeable.

                            Maintenant, vous me semblez raisonner (et un autre commentateur aussi, qui parlait de forts et de faibles) comme si vous aviez une multinationale contre un petit artisan.

                            Mais Bil Toki, à l’origine, c’était peut-être un « Momo le Homard » au Pays Basque. Il a eu l’idée, que personne n’avait eu avant lui, d’exploiter le numéro du département (entouré, au demeurant, ce qui ne correspond pas à une signalétique en vigueur) dans un département à forte identité régionale. Derrière, fort de son premier succès, il tente de le reproduire ailleurs, pour constater que quelqu’un a utilisé le même concept.

                            Il me semble qu’il y a fortement matière à réflexion sur la légitimité des intérêts des entreprises respectives.

                            Maintenant, il faut effectivement davantage qu’une idée ou un concept pour bénéficier d’une protection juridique. D’ailleurs, Bil Toki aurait tout aussi bien pu agir sur le fondement du parasitisme (concurrence déloyale), moins rigoureux que la contrefaçon, et aurait probablement eu encore davantage de chances de succès.


                          • mav90 22 juin 2006 18:57

                            Très bon conseil cher DW.


                          • Guillaume AGNELET Guillaume AGNELET 22 juin 2006 19:39

                            Tres bon conseil cher DW

                            Dommage que ça n’ait pas été votre première réaction.

                            Dommage que ce que vous préconisez à Momo (et qui est souhaitable) soit l’inverse de ce que vous invoquiez comme attitude chez les défenseurs des téléchargeurs.

                            Vous leurs reprochiez à l’époque de ne pas se constituer en collectif de défense. Vous en arriviez presque à les traiter de pleutres.

                            Ha c’était la belle époque ! Mam était alors fière de vous !

                             smiley


                          • Claquez-le (---.---.45.198) 22 juin 2006 19:44

                            Bonjour, Demian le manipulateur vous énerve, le lien ici pour vous défouler.

                            http://tac.bling.fr/indexsemaine.php


                          • minijack minijack 22 juin 2006 21:54

                            Je cite zdeubeu (IP:xxx.x24.149.194)

                            « Toute utilisation n’est pas interdite : La marque est déposée pour certaines classes. En l’occurence, les vêtements. Si vous faites du Chouchen sous la marque »29", il n’y aura pas de souci (à condition que personne n’ait déjà déposé cette marque dans cette classe bien sur).

                            Cette affaire me semble donc une stricte application du droit.

                            Entièrement d’accord avec ça. Les rouscailleurs ne savent pas de quoi ils parlent.

                            Mon site principal s’appelle « Royalement-Vôtre » et c’est une marque déposée avec dessin (et à dessein) qui couvre un certain nombre de domaines de la communication au tourisme. Ca n’empêche personne d’utiliser l’expression pour d’autres domaines.

                            (fonder un nouveau parti politique par exemple ? Ah non, désolé Ségolène, mais ça c’est de la com, et j’ai protégé ;c)


                            • Guillaume AGNELET Guillaume AGNELET 22 juin 2006 23:06

                              « Entièrement d’accord avec ça. Les rouscailleurs ne savent pas de quoi ils parlent. »

                              Les « rouscailleurs »... decidement les artistes ont le chic pour trouver des termes dévalorisant pour leurs adversaires.

                              « ... ne savent pas de quoi ils parlent » ... Ils ont le chic pour avoir une opinion sans appel sur leurs connaissances et sur leurs capacités d’analyse.

                              Qu’il s’agissent là de la pure application du droit, je n’en doute pas.

                              Mais en tant que « rouscailleur » de première classe, je prétends que ce droit là est injuste !

                              Vous m’accorderez une certaine notion de la « justice » intrinsèque à mon humanité ?

                              Mmmwoui ? Merci ! Vous êtes trop bon monseigneur !


                            • Guillaume AGNELET Guillaume AGNELET 22 juin 2006 23:26

                              Juste avant d’aller dormir...

                              ça vous parait normal que parce que quelqu’un à été le premier a penser à exploiter le sentiment d’appartenance géographique... alors cela lui soit reconnu comme un droit dont le but est lucratif ?

                              Y’a rien qui vous choque ?

                              NON ? Bon ben alors, ç’est moi qui suis pas normal...

                              Bonne nuit !


                            • minijack minijack 23 juin 2006 04:51

                              Bah... oui, ça me parait normal en effet que le premier qui conçoit quelque chose puisse protéger son concept afin qu’il soit reconnaissable de tous. Autrement je ne sais pas où nous irions.

                              A défaut de « marques déposées », quand tout le monde piaille dans la basse-cour, plus personne n’y reconnaîtrait ses petits.


                            • Guillaume AGNELET Guillaume AGNELET 23 juin 2006 07:10

                              Même quand ce précurseur à conçu d’exploiter un sentiment d’appartenance ?

                              Non seulement cette personne n’a rien « conçu ». Mais moi, c’est ce terme « exploiter un sentiment » qui me dérange. Il profite de MON attachement à MON département.

                              A partir de maintenant si je veux porter un vêtement marqué « 05 » parce que ça me plait à MOI. Hé ben c’est FORCEMENT LUI qui touchera des droits ? Quelque que soit le vêtement ? Et même si ça n’est pas sa coupe que je recherche mais une autre ?

                              Moi, je continue de penser que c’est absurde et injuste ! Et qu’il est anormal que le droit permettre une telle absurdité ! Changeons le droit pour qu’il soit moins absurde !

                              Quand toute la « basse cour » « piaillera »... les coqs chanteront avec moins d’orgueil.


                            • zdeubeu (---.---.149.194) 23 juin 2006 09:25

                              Guillaume a peut être raison sur le fond. Reste que dans CE cas d’espèce, je continue à donner raison à 64 (c’est à dire à celui qui poursuit 29).

                              Il est un peu rapide de dire qu’il s’agit d’exploiter un sentiment d’appartenance géographique. Les T-Shirts 64, comme je l’écrivais plus haut, se vendent parce que la MARQUE 64 est à la mode, et pas parce que les gens aimeraient habiter à Pau. La marque serait « Kukuxumusu » que ce serait pareil. Il se trouve qu’il y avait une boutique 64 tout près de chez moi lorsque j’habitais à Montpellier. Montpellier/64 vous pouvez m’expliquer le rapport ? Hé bien la boutique ne désemplit pas.

                              Donc ce qui fait vendre c’est CETTE marque qui est à la mode. Mettre « 29 » à la place de « 64 », c’est comme broder « LA COTE » sur des polos : D’une part s’est tirer parti du succès d’autrui (ce qui, j’avoue, n’est pas nécessairement condamnable, quoique moralement douteux), d’autre part c’est parasiter l’autre marque et son image de marque. Son image de marque, 64 l’a construite avec succès. Si c’est pour retrouver un beau matin des « 29 » vendus sur la plage par des africains (passage obligé : je n’ai rien contre les africains toussa toussa), hé bein ça fout la rage.

                              Voila mes considérations in concreto.


                            • Guillaume AGNELET Guillaume AGNELET 23 juin 2006 10:35

                              « Mettre »29« à la place de »64« , c’est comme broder »LA COTE«  »

                              NON, « LA COTE » et « LACOSTE » sont visuellement similaire et leurs sonorités sont proche.

                              si on mettait « 65 » ou « 44 » alors oui il pourrait s’agir d’une ressemblance mais « 29 » et « 64 » ? ça n’est pas comparable à « LA COTE » et « LACOSTE »... c’est l’idée sous jacente qui est ressemblante !

                              Et la loi est, sur ce point là, bien faite qui dit qu’une idée seule ne peut être protégée.

                              « Son image de marque, 64 l’a construite avec succès. »

                              L’image de marque en soi meriterait tout un fil de discussion.

                              Ce que c’est ? Qu’est ce que « 64 » à construit«  ? Comment on mesure la taille de ce qui a été construit ? Sur quelle fondations ? et ces fondations sont elles la propriété de la société »64" ?

                              En répondant à ces questions, on essaye de comprendre qu’est ce qui, au fond, rémunére l’image de marque ? Et en analysant bien on s’aperçoit que ces mécanismes sont de l’ordre de l’exploitation du vivant, de l’ordre de l’exploitation de la personne humaine.

                              Ces mécanismes exploitent les reflexes qui sont les notres de par notre nature profonde d’Humain, mais aussi de primate, mais aussi d’animaux, et au final d’êtres vivants...

                              Des réflexes auquels ont ne peut pas échapper car ils font partie de nous, ils sont « nous » !

                              J’entends d’ici ceux qui diront que j’en fait des tonnes, Mais si ces mots vous font peur, alors gardez vos oeillères.


                            • pierrot (---.---.141.25) 22 juin 2006 21:59

                              Maintenant que tout le monde s’est défoulé !

                              Reprenons l’information :

                              1. La marque incriminée je ne connais pas. Jusqu’ici, je ne savais pas même que cela existait, ni l’une ni l’autre.
                              2. Les liens et tout ça, bien, nickel, mais... qui me dit que ce n’est pas un bateau. Des liens de ce style, j’en chie un tous les matins au besoin.
                              3. Le juge, connais pas, ni lui ni la signature
                              4. La loi ? pas dans le détail
                              5. Le jugement ? inique selon le prononcé, mais est ce que le prononcé est juste et réel ?

                              Y’en a pas un qui puisse me répondre avec des preuves concrètes que l’information est vraie. Mais bien plus, pas un qui pose la question.

                              A ce jeu là nous ne sommes tous que des veaux d’engrais . Comme ls enfants de la télé. Rien de plus, rien de moins.

                              En bref, rien, zéro, nul. Un média parmi tant d’autre qui permet juste de se défouler et à d’autre de faire du pognon.

                              Rien, à mon niveau de vérifiable. Peu être vrai, peut-être faux ? Qui sait !

                              Y’a quelqu’un dans la salle ?


                              • Guillaume AGNELET Guillaume AGNELET 22 juin 2006 22:46

                                Y’a quand même un article du Figaro.

                                et « momo le homard bil toki » sur Google ramène 73 réponses.


                              • Guillaume AGNELET Guillaume AGNELET 22 juin 2006 22:55

                                Dans les liens ramené par google : Y’a le site de la CCI de brest

                                http://www.info.cci-brest.fr/index.php?numero=644&th=12


                              • Guillaume AGNELET Guillaume AGNELET 22 juin 2006 22:59

                                On peut donc croire à l’existence d’un jugement... Et je ne crois pas que quelqu’un s’amuserait à reproduire ici un faux jugement.

                                Mais tout est une question de croyance et de confiance c’est vrai !

                                Bonne remarque !


                              • pierrot (---.---.141.25) 23 juin 2006 09:36

                                @ Guillaume

                                C’était juste pour dire qu’ici comme ailleurs il faut tout vérifier.


                              • Guillaume AGNELET Guillaume AGNELET 23 juin 2006 10:47

                                ça fait 11 5846 497 832 fois que je répète que je ne suis pas pour la suppression du droit d’auteur, ni pour la supression de la propriété intellectuelle.

                                Mais toi Demain ou sont donc tes « nuances » comme tu dis !

                                Par ce que tes slogans : « enfer », « paradis », « credo illuminés », « plus grande sagesse »,... Sentent fort le mysticisme sectaire !


                              • (---.---.39.142) 23 juin 2006 10:56

                                Effectivement, Disciple Demian, aime traiter les autres de sectaires quand ils ne sont pas d’accord aves ses opinions.

                                On connait bien le zouave ici. Manipulateur et désinformateur.


                              • Zicide (---.---.238.110) 22 juin 2006 23:03

                                Plutôt qu’un long discours, je vais me permettre de c/c ici la loi telle qu’elle est énoncée dans le CPI :

                                — - Eléments constitutifs de la marque

                                Article L711-1

                                La marque de fabrique, de commerce ou de service est un signe susceptible de représentation graphique servant à distinguer les produits ou services d’une personne physique ou morale.

                                Peuvent notamment constituer un tel signe :

                                a) Les dénominations sous toutes les formes telles que : mots, assemblages de mots, noms patronymiques et géographiques, pseudonymes, lettres, chiffres, sigles ;

                                b) Les signes sonores tels que : sons, phrases musicales ;

                                c) Les signes figuratifs tels que : dessins, étiquettes, cachets, lisières, reliefs, hologrammes, logos, images de synthèse ; les formes, notamment celles du produit ou de son conditionnement ou celles caractérisant un service ; les dispositions, combinaisons ou nuances de couleurs.

                                — -

                                Donc oui, on peut enregistrer à peu prêt n’importe quoi comme marque. Il n’y a pas besoin comme pour une création artistique de devoir se prévaloir d’être le créateur (CPI 111-1). Si quelqu’un pouvait revendiquer l’invention du 29, il pourrait attaquer pour récupérer ses droits, demander des indemnités. Mais sinon, non.

                                Si demain je lance une chaine de magasin de vidéo érotique appelée « Ma couille », et que je fais enregistrer ce nom, et bien je pourrais attaquer en justice une marque de chaussure qui voudrait s’appeler « Ma couille ».

                                Il y a dans ce cadre là un réel danger de voir des slogans, des phrases, des concepts, devenir propriété privé. Mais cela ne signifie pas qu’on ne pourra plus les utiliser dans la langage courant (et additionner 29 + 3 à l’école, ou parler de « ma couille », donc).

                                La propriété d’une marque n’exclue que l’usage à but lucratif par autrui. Un peu comme la propriété d’une oeuvre créée d’ailleurs, mais c’est un autre débat.

                                On peut juger cela abusif, et c’est vrai que de plus en plus, le CPI est utilisé abusivement.

                                Pour apporter une petite aide à Momo ici présent, je pense qu’en plus du lien avec le département 29, si appel il y a, l’avocat devrait chercher un joueur de basket ou autre portant le numéro 29, sponsorisé par une grande marque de sport comme Nike, avec tee shirt en vente à l’appui. Cela pourrait être utile pour contrer l’argument selon lequel Channel 5 constitue une marque à partir du 5, utilisé par l’avocat de la société détentrice du 29.

                                Mais ce n’est qu’un conseil.


                                • Momo (---.---.192.203) 24 juin 2006 13:28

                                  e.l.m dit sur un autre blog : "Eh bien, comme je le disais sur agoravox, je suis assez circonspect dans cette affaire. D’une part, spontanément, je ne trouve pas absolument illégitime que l’on protège le découvreur d’une bonne idée. Il y a eu chez lui une activité inventive qui peut mériter protection. Momo est sympathique, certes, mais cette idée du 29, il est tout de même aller la chercher dans le 64. Au travers des commentaires lus sur agoravox, on a le sentiment que certains réagissent comme s’ils avaient un Microsoft du textile en face d’eux. Mais à l’origine - je ne connais pas l’entreprise - Bil Toki, c’était peut-être Inaki le Thon. Il trouve une bonne idée et, lorsqu’il se met dans l’idée de la développer ailleurs, il s’aperçoit que quelqu’un l’exploite à sa place. Au demeurant, 64 avait une certaine notoriété et les marques notoires bénéficient d’une protection renforcée (cela dit, je m’écarte du sujet puisque la protection renforcée joue dans le cas où la marque n’est pas déposée, pour souligner que le contrefacteur ne pouvait en ignorer l’existence). En termes d’opportunité, je ne trouve donc pas la protection offerte à Bil Toki déraisonnable. Si j’ai bien compris la décision, d’ailleurs, Momo a repris le 29 avec le cercle qui l’entoure (même si le Tribunal lui fait interdiction de l’utiliser même non entouré). Or, cette association restait originale : on ne voit pas habituellement de numéros de département entourés, comme un panneau de signalisation. Là où cela devient plus délicat, c’est que la motivation du jugement laisse fortement penser qu’il protège l’idée. En tout cas, il lui accorde une considération certaine. A mon humble avis (de non-spécialiste en propriété intellectuelle), nous sommes dans une zone grise. Mais si j’y vois matière à controverse juridique, je ne trouve pas vraiment matière à s’insurger. Voyons la décision d’appel. ps : joli thème, pour le blog. "

                                  Voici notre réponse :

                                  Bonjour,

                                  On peut tout dire, mais pas n’importe quoi... Au commencement 64 existe depuis 1998, et connait un succès qui ne se dément pas.

                                  Il existe bien antérieurement à la création de 64, une marque dont le nom est “Kana Beach”, originaire de Brest. Kana Beach utilise depuis sa création le numéro 29 sur ses tee-shirts. Le Conseil Général des Bouches du Rhone utilise depuis des lustres le numéro 13 comme motif des tee-shirts qu’ils impriment pour leurs effectifs, et qu’ils proposent également à la vente depuis longtemps. Alors dire que le concept de 64 est original...Ce qu’a très bien fait 64 c’est de le développer à sa manière. Nous sommes également dans la même fibre, même si nous avons délibérément choisi de nous appeler “Momo Le Homard” et non “29″, nous essayons de donner au Finsitère le pendant local de 64.

                                  Ne pas dire n’importe quoi. Nous N’UTILISONS PAS DE 29 CERCLE, une simple visite sur notre site suffira pour vous en convaincre.

                                  La stratégie de 64 est simple ; Tenter d’imposer un monopole. D’ailleurs la multitude de leur dépôts de numéros à l’INPI ne fait que démontrer cette démarche. Leur idée n’étant pas du tout de décliner leur numéro cerclé, et de s’installer dans les Départements concernés, ils l’auraient fait depuis longtemps. Ils ne veulent pas “polluer” leur 64 avec des productions identiques mais graphiquement localisées. Afin de consolider cette stratégie, et aussi d’éviter la déchéance des marques qu’ils n’exploiteraient pas, ils proposent à la vente sur leur site Internet (et uniquement) tous les numéros cerclés qu’ils ont déposés, mais de manière confidentielle afin de ne pas banaliser leur 64. Je vous invite d’ailleurs à vous rendre sur leur site, et chercher ces fameux nombres cerclés, vous les trouverez peut-être, mais vous admettrez qu’ils ne sont mis spécialement en avant... Quant à savoir si on peut protéger une idée...c’est un des fondement de notre économie, l’idée est commune et libre, l’application quant à elle est protégeable. Si l’idée devient protégeable, c’est la fin de l’économie de marché, tout simplement, car c’est la fin de la conccurence !! Dans le cas présent c’est le concept de l’utilisation d’un numéro promouvant une identité départementale qui nous est reproché, et non son application particulière et distinctive...

                                  Pour conclure la démocratie veut que chacun s’exprime, c’est un luxe dont il ne faut pas abuser. Les opinions de chacun sont respectables, mais parler sans savoir, c’est mourrir sans avoir vécu. Question d’ordre.


                                  • Zicide (---.---.244.120) 24 juin 2006 17:52

                                    Il n’y a théoriquement nul besoin de déposer une oeuvre, un texte, même si dans les faits, pour prouver qu’on est bien l’auteur, il vaut mieux avoir déclaré être l’auteur auprès d’un organisme ad hoc. Mais je pense que vous le savez :)

                                    Par contre, pour une marque, ce dépot est obligatoire.

                                    (Voir articles du CPI mentionnés plus haut)


                                    • Igor (---.---.138.108) 9 juillet 2006 23:41

                                      N’importe quoi, on ne peut pas proteger des choses que l’on a pas inventé soi-même !!!


                                      • hamlet (---.---.1.1) 9 août 2006 10:12

                                        Bonjour ,

                                        Moi ce que je trouve marrant dans la décision du juge c’ est de vouloir protéger une identité départementale qui n’ existe pas !!! En effet le département 64 c’ est en gros 2 régions et donc 2 cultures : le pays basque et le béarn ===> donc la marque 64 ca représenterait une identité basco-béarnaise : moi je veux bien mais bon c’est quand meme 2 cultures trés différentes.... En général quand on me demande d’ou je suis je réponds que je suis basque et non « Pyrénéens Atlantiquéens »( 64 : Pyrénées-Atlantiques) et je suppose qu’ il en est de meme pour les béarnais...

                                        De plus quelques initiatives ont eu lieu ces derniéres années demandant aux pouvoirs public la création d’ un département Pays Basque ( manifestations,petitions,etc) Donc voila moi je trouve complétement débile que la justice vous refuse d’ utiliser le logo 29 pour une question d’identité départementale puisque en l’ occurence il n’y a pas d’identité départementale !!! Il y aurait peut etre qqchose a creuser de ce coté la ...

                                        De plus il faut savoir que 80% des vente cette marque sont faites par des personne vivant hors département ( et encore j’ ai pas dit hors pays-basque) ; il suffit de voir le nombre de macarons 64 a Bordeaux , Pau ou Toulouse pour s’ en convaincre... En gros pour moi la marque 64 c’ est une marque qui sert juste a vendre des tee-shirts pour les touristes qui viennent en vacances sur la cote basque et qui aprés vont mettre un autocolant 64 pour pouvoir se reconnaitre entre eux !

                                        Aprés ya peut etre des locaux qui achétent cette marque mais a mon avis ca doit quand meme rester trés localisé sur le secteur de la cote ( BAB,Bidart,Guetary,St jean de luz,Hendaye...) qui est quand meme une des régions ou l’on parle le moins basque ( 15 % a peu prés dans le secteur) donc ou l’ identité basque meme si elle est présente est peu « enracinée »...

                                        Voila je suis peut etre un peu hors sujet mais c’ était le point de vue d’ un basque ( expatrié snif !)

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