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Accueil du site > Culture & Loisirs > Extraits d’ouvrages > Gilles Deleuze, lecteur de Michel Tournier

Gilles Deleuze, lecteur de Michel Tournier

Logique du sens est un ouvrage du philosophe français Gilles Deleuze paru aux Éditions de Minuit en 1969. Composé de 34 « séries » de paradoxes, cet essai tente de développer une philosophie de l'événement et du devenir à partir d'une variation sur Alice au pays des merveilles de Lewis Carroll, le stoïcisme ou encore la psychanalyse. Puis sa réflexion se poursuit à travers une exégèse des œuvres de Pierre Klossowski, Michel Tournier, F. Scott Fitzgerald et Émile Zola.

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Gilles Deleuze est un philosophe français né à Paris le 18 janvier 1925 et mort à Paris le 4 novembre 1995. Des années 1960 jusqu'à sa mort, Deleuze a écrit de nombreuses œuvres philosophiques très influentes, sur la philosophie, la littérature, le cinéma et la peinture notamment. D'abord perçu comme un historien de la philosophie, Deleuze se révèle vite un créateur en philosophie : il s'intéresse tout particulièrement aux rapports entre sens, non-sens et événement (à partir de l'œuvre de Carroll et du stoïcisme grec). Il développe une métaphysique et une philosophie de l'art originales. Avec Félix Guattari, il crée le concept de déterritorialisation, menant une critique conjointe de la psychanalyse et du capitalisme. Ses œuvres principales, Différence et répétition (1968), Logique du sens (1969), L'Anti-Oedipe (1972) et Mille Plateaux (1980) (ces deux dernières écrites avec Félix Guattari), eurent un retentissement certain dans les milieux universitaires occidentaux et furent très à la mode des années 1970 aux années 1980. La pensée deleuzienne est parfois associée au post-structuralisme. Bien qu'il ait déclaré s'être toujours vu comme un métaphysicien.

vendredi ou les limbes du pacifique

Michel Tournier de l'académie Goncourt, Vendredi ou les limbes du Pacifique/Vendredi ou un autre jour, éditions Gallimard, collection Folio, 1972, éditions de Minuit, 1969 pour la postface de Gilles Deleuze.

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Michel Tournier est né à Paris en 1924. Après des études de philosophie, il a travaillé dans la Presse, la radio et l'édition. Il a publié son premier roman en 1967, Vendredi ou les limbes du Pacifique, qui a reçu le Grand Prix du roman de l'Académie française. Ont ensuite paru de nombreux livres parmi lesquels : Le Roi des Aulnes, prix Goncourt 1970 à l'unanimité, Les Météores, Le Vent Paraclet, Le Vol du vampire (études littéraires), et, plus récemment, Journal extime. Mais sa plus grande audience, il la doit à ses livres de jeunesse, notamment Vendredi ou la vie sauvage et Pierrot ou les Secrets de la nuit. Michel Tournier vivait depuis 1957 dans l'ancien presbytère d'un village de la vallée de Chevreuse. Il vient de nous quitter, le 18 janvier 2016, à l'âge de 91 ans.

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Logique du sens, Appendices II - "Michel Tournier et le monde sans autrui", Les Editions de Minuit, collection "Critique", 1969, p. 350- 372

"Quand on se plaint de la méchanceté d'autrui, on oublie cette autre méchanceté plus redoutable encore, celle qu'auraient les choses s'il n'y avait pas autrui."

Gilles Deleuze introduit sa réflexion par une citation d'un extrait du roman de Michel Tournier, Vendredi ou les limbes du Pacifique, Gallimard, 1967, p. 161. Il s'agit du passage dans lequel Vendredi affronte le grand bouc, dont il fait "un instrument de musique cosmique" après l'avoir tué et dépecé et qui est en réalité un symbole de ce que deviendra Robinson.

"Le héros du roman, c'est l'île autant que Robinson, autant que Vendredi. L'île change autant que Robinson, autant que Vendredi. L'île change de figure au cours d'une série de dédoublements, non moins que Robinson change lui-même de forme au cours d'une série de métamorphoses. La série subjective de Robinson est inséparable de la série des états de l'île. Le terme final, c'est Robinson devenu élémentaire dans son île rendue elle-même aux éléments : un Robinson de soleil dans l'île devenue solaire, uranien dans Uranus." (p. 351)

Comparant le roman de Tournier à celui de son devancier et inspirateur du XVIIIème siècle, Daniel Defoe, Deleuze met en évidence des différences significatives à partir d'une même problématique : "Qu'advient-il à un homme seul, sans Autrui, sur une île déserte ?"

1) Defoe ramène un Robinson à une origine qui reproduit un monde économique analogue au nôtre, Tournier fait porter Robinson à des fins tout à fait différentes et divergentes des nôtres. La fin, le but final de Robinson, c'est la "déshumanisation".

2) Contrairement au Robinson de Defoe, celui de Tournier est sexué, "ces fins reproduisent une déviation fantastique de notre monde, sous l'influence d'une sexualité transformée, au lieu d'une reproduction économique de notre monde sous l'action d'un travail continué."

Gilles Deleuze explique que Vendredi ou les Limbes du Pacifique est un "roman cosmique d'avatars" : "Au lieu d'une thèse sur la perversion, c'est un roman qui développe la thèse même du Robinson Crusoé de Defoe : l'homme sans autrui sur son île. Mais la thèse trouve d'autant plus de sens que, au lieu de se rapporter à une origine supposée (comme chez Defoe), elle annonce des aventures : que va-t-il arriver dans le monde insulaire sans autrui ? On cherchera donc les effets de l'absence d'autrui sur l'île, on induira les effets de la présence d'autrui dans le monde habituel, on concluera ce qu'est autrui, et en quoi consiste son absence. Les effets de l'absence d'autrui sont donc les vraies aventures de l'esprit : un roman expérimental inductif. Alors, la réflexion philosophique peut recueillir ce que le roman montre avec tant de force et de vie." (p. 354)

Deleuze entreprend de répondre à la problématique du "roman expérimental" de Michel Tournier : quels sont les effets de la présence/absence d'autrui, et d'abord sur la perception du monde ? 

Michel Tournier, à travers une fiction littéraire et Gilles Deleuze, à travers une analyse philosophique montrent l'un et l'autre le rôle d'autrui en tant que "structure" dans la perception du monde :

"Le premier effet d'autrui, c'est, autour de chaque objet que je perçois ou de chaque idée que je pense, l'organisation d'un monde marginal, d'un manchon, d'un fond, où d'autres objets, d'autres idées peuvent sortir suivant des lois de transition qui règlent le passage des uns aux autres..." (p. 354)

... "La partie de l'objet que je ne vois pas, je la pose en même temps comme visible pour autrui, si bien que, lorsque j'aurai fait le tour pour rejoindre cette partie cachée, j'aurai rejoint autrui derrière l'objet pour en faire une totalisation prévisible."

"Quand on se plaint de la méchanceté d'autrui, remarque Gilles Deleuze, on oublie cette autre méchanceté plus redoutable encore, celle qu'auraient les choses s'il n'y avait pas autrui."

"Autrui assure les marges et les transitions dans le monde. Il règle les transformations de la forme et du fond, les variations de profondeur. Il empêche les assauts par derrière. Il peuple le monde d'une rumeur bienveillante. Il fait que les choses se penchent les unes vers les autres, et de l'une à l'autre trouvent des compléments naturels." (p. 355)

Autrui relativise, explique par ailleurs Deleuze le non-su dans ce que je perçois, car il introduit le signe du non-perçu dans ce que je perçois, me déterminant à percevoir ce que je ne perçois pas comme perceptible par autrui.

La seconde fonction d'autrui en tant que structure concerne le désir. "C'est toujours par autrui que passe mon désir, et que mon désir reçoit un objet. Je ne désire rien qui ne soit vu, pensé, possédé par un autrui possible. C'est là le fondement de mon désir. C'est toujours autrui qui rabat mon désir sur l'objet." (p. 355)

Gilles Deleuze tire de ces analyses une première conclusion : en comparant les premiers effets de sa présence et ceux de son absence, nous pouvons dire ce qu'est autrui. Le tort des théories philosophiques, c'est de le réduire tantôt à un objet particulier, tantôt à un autre sujet (...) Mais autrui n'est ni un objet dans le champ de ma perception, ni un sujet qui me perçoit : c'est d'abord une structure du champ perceptif, sans laquelle ce champ dans son ensemble ne fonctionnerait pas comme il le fait..."

Faisant allusion à l'évocation d'Albertine dans La recherche du temps perdu, Deleuze définit la structure d'autrui comme "l'expression d'un monde possible" : "Nous avons essayé de montrer en ce sens comment autrui conditionnait l'ensemble du champ perceptif, l'application à ce champ des catégories de l'objet perçu et des dimensions de l'objet percevant, enfin la distribution des "autruis" dans chaque champ. En effet, les lois de la perception pour la constitution d'objets (forme-fond, etc), pour la détermination temporelle du sujet, pour le développement successif des mondes, nous ont paru dépendre du possible comme structure. Même le désir, qu'il soit désir d'objet ou désir d'autrui, dépend de la structure. Je ne désire d'objet que comme exprimé par autrui sur le mode du possible ; je ne désire en autrui que les mondes possibles qu'il exprime. Autrui apparaît comme ce qui organise les Eléments en Terre, la terre en corps, les corps en objets, et qui règle et mesure à la fois l'objet, la perception et le désir." (p. 370)

"Quel est le sens de la fiction "Robinson" ? demande pour finir Gilles Deleuze, Qu'est-ce qu'une robinsonade ? Un monde sans autrui. Tournier suppose qu'à travers beaucoup de souffrances Robinson découvre et conquiert la grande Santé, dans la mesure où les choses finissent par s'organiser tout autrement qu'avec autrui, parce qu'elles libèrent une image sans ressemblance, un double d'elles-mêmes, ordinairement refoulé, et que ce double à son tour libère de purs éléments ordinairement prisonniers. Ce n'est pas le monde qui est troublé par l'absence d'autrui, au contraire c'est le double glorieux du monde qui se trouve caché par sa présence. Voilà la découverte de Robinson : découverte de la surface, de l'au-delà élémentaire, de l'Autre qu'Autrui.

Alors pourquoi l'impression que cette grande Santé est perverse, que cette "rectification" du monde et du désir est aussi bien déviation, perversion ? Robinson pourtant n'a aucun comportement pervers. Mais toute étude de la perversion, tout roman de la perversion s'efforce de manifester l'existence d'une "structure perverse" comme principe dont les comportements pervers découlent éventuellement. En ce sens la structure perverse peut être considérée comme celle qui s'oppose à la structure Autrui et se substitue à elle. Et de même que les autruis concrets sont des termes actuels et variables effectuant cette structure-autrui, les comportements du pervers, toujours présupposant une absence fondamentale d'autrui, sont seulement des termes variables effectuant une structure perverse." (p. 370-371)

"Toute perversion est un autruicide, un altrucide, donc un meurtre des possibles. Mais l'altrucide n'est pas commis par le comportement pervers, il est supposé dans la structure perverse. ce qui n'empêche que le pervers est pervers non pas constitutionnellement, mais à l'issue d'une aventure qui a sûrement passé par la névrose et frôlé la psychose. C'est ce que suggère Tournier dans ce roman extraordinaire : il faut imaginer Robinson pervers ; la seule robinsonade est la perversion même."

Notes personnelles :

1) "monde réel", "monde possible", autrui comme expression d'un "monde possible" : Deleuze montre que ce que nous appelons "le monde réel" est un point de vue sur le monde, un monde possible.

C'est parce qu'il y a d'autres points de vue possibles sur le monde (à vrai dire une infinité de points de vues possibles), qu'il y a, pour nous "de la réalité". Nous prenons le monde possible pour le monde réel. "Monde possible" ne veut pas dire monde "virtuel" ou monde imaginaire.

Deleuze donne deux exemples tirés de la littérature (qui est constituée, elle aussi, d'une infinité de mondes possibles), l'un de La recherche du temps perdu et l'autre d'un passage d'un roman de Tournier :

"D'Albertine aperçue, Proust dit qu'elle enveloppe ou exprime la plage et le déferlement des flots : "Si elle m'avait vu, qu'avais-je pu lui représenter ? Du sein de quel univers me distinguait-elle ?" L'amour, la jalousie seront la tentative de développer, de déplier ce monde possible nommé Albertine. Bref, autrui comme structure, c'est l'expression d'un monde possible, c'est l'exprimé saisi comme n'existant pas encore hors de ce qui l'exprime."

Tournier : "Chacun de ces hommes (le capitaine et les marins du Whitebird) était un monde possible, assez cohérent, avec ses valeurs, ses foyers d'attraction et de répulsion, son centre de gravité. Pour différents qu'ils fussent les uns des autres, ces possibles avaient actuellement en commun une petite image de l'île - combien sommaire et superficielle ! - autour de laquelle ils s'organisaient, et dans un coin de laquelle se trouvaient un naufragé nommé Robinson et son serviteur métis. Mais, pour centrale que fût cette image, elle était chez chacun marquée du signe du provisoire, de l'éphémère, condamnée à retrourner à bref délai dans le néant d'où l'avait tiré le déroutage accidentel du Whitebird. Et chacun de ces mondes possibles proclamait naïvement sa réalité. C'était cela autrui : un possible qui s'acharne à passer pour réel." (p. 82)

Le danger, me semble-t-il, ne vient pas tant du fait que nous nous acharnons à transformer un point de vue possible en point de vue "réel" qu'en point de vue unique.

2) Le rôle de Vendredi : le titre du roman est Vendredi (et non Robinson) ou les limbes du Pacifique. Tournier a sous-titré ultérieurement son roman : Vendredi ou un autre jour. Selon Deleuze, Vendredi arrive "trop tard" pour pouvoir véritablement jouer le rôle d'autrui dans le roman, car Robinson a déjà perdu la structure qui pourrait rendre Vendredi "opérant".

Cette appréciation n'est pas applicable à la "version jeunesse", Vendredi ou la vie sauvage dans laquelle Robinson récupère son humanité après l'arrivée de Vendredi. Vendredi "convertit" Robinson à une "autre vie", plus libre, plus ludique, etc., mais il ne contribue pas à sa "déshumanisation" et elle "colle" assez mal avec l'arrivée de Jeudi, le jeune mousse échappé du Whitebird que Tournier présente comme un alter ego "européen" de Vendredi qui prend la place de Jeudi sur le Whitebird, si bien que le lecteur se met à rêver à une "robinsonade" à deux, Jeudi venant combler la "solitude" de Robinson.

Dans Vendredi ou les limbes du Pacifique, le rôle de Vendredi est de favoriser le processus de "métamorphose solaire" de Robinson par une subversion innocente des repères et des points de vue qu'il s'efforce de mettre en place pour lutter contre la "déshumanisation".

Car on peut effectivement dire qu'il est trop tard et que la structure d'autrui est déjà en voie de disparition avant même l'arrivée de Vendredi sur l'île (Deleuze explique que la construction du radeau intransportable est déjà le signe des atteintes de la psychose). Du coup, l'arrivée de Jeudi ne peut pas constituer une "compagnie" pour Robinson et un "opérateur de remplacement", un "point de vue possible". 

On sent bien que Deleuze oscille entre l'enthousiasme de l'anti-Oedipe pour la "déterritorialisation" et la sortie de "l'aliénation culturelle" et le recul devant la psychose que recèle la "bonne santé solaire" de Robinson qu'il définit comme "perte ou absence de la structure d'autrui". Il note la similitude entre le "devenir solaire" de Robinson et l'imaginaire du pervers : "Pourquoi le pervers a-t-il tendance à s'imaginer comme un ange radieux, d'helium et de feu ? Pourquoi a-t-il à la fois contre la terre, contre la fécondation et les objets de désir, cette haine qu'on trouve systématisée chez Sade ? Le roman de Tournier ne se propose pas d'expliquer, mais montre. Par là il rejoint, avec de tout autres moyens, les études psychanalytiques récentes qui semblent devoir renouveler le statut du concept de perversion, et d'abord le sortir de cette incertitude moralisante où il était maintenu par la psychiatrie et le Droit réunis..." (p. 371)

La question qui n'est pas abordée est de savoir ce que vaut l'échange de cette structure contre cette prétendue "bonne santé" et ce que Robinson y aura gagné. Ce problème n'a pas concerné Tournier qui n'a pas (heureusement pour le lecteur) les mêmes "reponsabilités" par rapport au réel que peut/doit avoir le philosophe.


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5 réactions à cet article    


  • Jo.Di Jo.Di 25 mai 2016 18:46

     
    Deleuze, le purinement freudo-marxiste au service du Kapital de la Branlette
     
    Les logorrhées foucaldo-derrido-deuleuziennes de la « French theory » (langue du colonisateur évidement) sont le vomitif de bobo pour évacuer la lutte des classes., et faire de place pour l’auge consumérisme sans décence, par un Grand Lavement des mœurs traditionnels.
     

    Nier l’idéologie. A la place, dégueuler une bouillie apolitique de dames patronnesses bobo (mâles ou femelles et surtout trans-genre) et tortiller du cul devant les caméras des putes médiatiques du Kapital, position avantageuse du prébendier universitaire mondain du système.
     
    Nier toute différence, parents-adultes ; enfants/éducateurs, apologie des "sexualités périphériques« ..., (Kohn le tripoté), anti-racisme-ouverture-libérale, démagogie encensant l’oligophrénie adolescente narcissique chère au consumérisme et tellement indispensable au purinement de la Cité, Tolérance-lâcheté pré-taubiradienne pour Kapital-vénération,  »il faut vivre avec son époque", la mondialisation comme phénomène naturel, mondialisme, anté-prédicatif de l’humain, « libéralisme avec compensation », judiciarisation des relations sociales, assistanat, biberons aux migrants, têtée rsa, déresponsabilisation, spontanéité si magnifique des « analphabètes » jaillie des profondeurs de l’inconscient, etc. LA grande branlette des freudo-marxiste PdG du Kapital Un brouet pour l’auge consumériste qui révèle de mieux en mieux le cloaque fétide qu’est devenue cette nature humaine déchue de l’ex-Occident, du Supermarché chiure finale de son Histoire.


    • Jo.Di Jo.Di 25 mai 2016 18:59

      Pour qui ne connaît pas Deleuze (car non PdG du Kapital 68arde) :
       
      Selon Deleuze et les autres freudo-marxistes, l’inconscient génèrent les flux révolutionnaires partant du désir libidineux. Il faut les libérer pour renverser la « vieille société capitaliste répressive ».
       
      Le gode-bébé-gpa acheté à l"ergastule d’utiérus tiers-mondistes de Kapital, par le bobo pédéraste pognonneux est un grand combat digne du Ché !
       
      De même shiteux, 0 sur compte de petiti capitaliste dealer, est grand révolutionnaire ....
       
      Alors Kohn le tripoté,
      futur cadre de l’UE, prophète de néo-capitalisme jouissuer sans froontière, sociatale et narcissique, en jeans et baskets « fashion » à Ibiza, fans de David Guetta et du rap de colon mondialiste, est le nouveau titi rouge
       
       
      De « A bas le salariat ! » à « Shit, godes bébés et mosquées ! »


    • DGriffon 25 mai 2016 22:28

      @Jo.DI

      commentaire sans aucun intérêt autre que la manifestation d’un dégoût du penser authentique d’un autre possible, juste un peu moins de colère et votre opinion pourra être entendue....

      Par contre dans cet article une chose me parait être digne de réflexion ; un monde sans autrui ne serait il point le moyen ultime de questionner sa propre transcendance dans un mouvement de reconnexion à l’idée d’un humain mieux perçu ?


      • Jo.Di Jo.Di 25 mai 2016 23:03

        @DGriffon
         
        On appelle ça un shaman néo-kantien de la masturbation ontique.
         
        (où voie de la main gôôôche pour les mystiques du tantrique)


      • Jo.Di Jo.Di 26 mai 2016 00:22


        PETITION PRO-PEDOPHILE
        (avec Jack de gôôôche évidement ...) 1977 Le Monde
         

        « Si une fille de 13 ans a droit à la pilule, c’est pour quoi faire ? »
         « trois ans pour des baisers et des caresses, ça suffit »
         
        Livre Mille Plateaux
         
        « Savoir aimer n’est pas rester homme ou femme, c’est extraire de son sexe les particules, les vitesses et lenteurs, les flux, les n sexes qui constituent la jeune fille de cette sexualité. C’est l’Âge même qui est un devenir-enfant, comme la Sexualité, n’importe quelle sexualité, un devenir-femme, c’est-à-dire une jeune fille  »
         

        « La vie, la santé, l’amour sont précaires, pourquoi le travail échapperait-il à cette loi ? »
         
        Parisot adore le rhizome deleuzien ...

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