Exclusif : François Hollande a interdit à l’avion d’Obama le survol de la France !
Selon une source proche du gouvernement (aucun rapport avec le limogeage récent de la ministre écolo Delphine Batho, quoique...), cet incident diplomatique sans précédent fait suite à la découverte par l'UE que les États-Unis espionnent sans vergogne les diplomates, les entreprises et les dirigeants politiques européens.
On a mesuré aux déclarations de François Hollande à quel point il était peu au fait des arcanes de l'espionnage et ignorant de son ampleur permise par les moyens techniques inégalés de la NSA.
Lorsque les services lui ont appris la présence à bord de l'avion d'Obama d'Edward Snowden - l'homme qui a révélé les écoutes européennes par les USA - vraisemblablement suite à des pourparlers secrets entre le FBI et le FSB pour qu'il soit rapatrié et jugé pour trahison, le président Hollande, en accord avec plusieurs pays européens (Italie, Espagne et Portugal), considérant que l'UE s'honorerait à protéger un lanceur d'alerte, a interdit à Air Force One le survol du territoire français. Sa décision a été applaudie par le FDG, le FN et quelques centristes, ainsi que plus discrètement par quelques PS et UMP chez lesquels souffle encore un peu l'esprit du gaullisme.
Malheureusement, à la suite d'un dysfonctionnement entre les services secrets, la défense et l'aviation civile, c'est l'avion du président bolivien Evo Moralès qui a été bloqué et contraint de faire escale à Vienne, provoquant l'ire de celui-ci, qui a vu son immunité diplomatique bafouée, et la fureur de tout un peuple qui s'est senti humilié.
L'enquête a montré que, comme souvent, un grain de sable a suffi à gripper la machine gouvernementale. Un obscur fonctionnaire des services a confondu les deux présidents, aggravant son cas en faisant montre d'un racisme obtus : « entre une tête latino et une tête de black, j'ai confondu... » , a-t-il déclaré aux enquêteurs pour excuser sa bévue. Il a été limogé aussi vite que la ministre Batho, mais son identité est gardée secrète pour d'évidentes raisons.
Les médias américains ont peu parlé de cet affront pourtant majeur à leur président, probablement parce que resté à l'état d'intention, et ont simplement bloqué quelques tonnes de fromage français.
Les USA, grands seigneurs et bons chrétiens, ont vite pardonné l'offense : ils ont déclaré qu'ils acceptaient de reprendre rapidement les négociations européennes sur le traité de libre-échange transatlantique – où ils ont pourtant tout à gagner.
On lit ici ou là des versions délirantes de cet incident, selon lesquelles la France et d'autres pays européens se seraient comportés en véritables vassaux des Etats-Unis, lesquels soupçonnaient la Bolivie d'avoir accordé l'asile politique à Snowden. Comment peut-on imaginer une seconde que la France ait pu bafouer le droit international et se comporter aussi servilement ?
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