• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Culture & Loisirs > Sports > La France sombre !

La France sombre !

Sport et polique ... même naufrage !

JPEG

Le panache fout le camp.

Les temps sont à la morosité. L'économie va de mal en pire. Les plans sociaux, mis en réserve pour ne pas compromettre une éventuelle réélection du petit, tombent les uns après les autres pour satisfaire l'appétit toujours plus grand des actionnaires, ces monstres de cupidité qui désirent le malheur des autres. Le nouveau gouvernement s'agite en tous sens, fait semblant de s'indigner et courbe l'échine devant une réalité contre laquelle son impuissance est totale et sidérante.

Pour redorer notre blason et retrouver un peu de moral, nous avions jusqu'à peu le sport et ses heures de gloire. Le Rugby était à ce titre un formidable exemple de panache et d'esprit franchouillard. Nos petits soulevaient les cœurs, poussaient la beauté du geste à tenter l'impossible pour vaincre l'adversaire et l'arbitre, historiquement hostile. S'ils ne sortaient pas toujours vainqueurs, ils avaient été glorieux, magnifiques, romantiques, exaltés.

Nous nous retrouvions chaque année, au moment du Tournoi des Six nations autour de cette saga magnifique. Nous vibrions, nous nous retrouvions unis et râleurs devant les décisions iniques de l'homme au sifflet, les coups du sort, les mauvais rebonds et le vent qui avait tourné. Nous voulions des envolées folles, des détresses pathétiques, du sang et des coups de folie. Nous étions le peuple chevaleresque, les gaulois irascibles, les mauvais garçons et les grandes gueules.

Nous aimions tous cette épopée paranoïaque contre la perfide Albion et ses ailiers objectifs. Nous refaisions l'histoire de France et chaque année, nous trouvions bien l'occasion de venger l'honneur de notre Jehanne. Nous étions sublimes dans la défaite injuste, glorieux dans la victoire exaltée. Nous vibrions à cette épopée moderne, soutenant nos chevaliers crottés.

Les temps ont changé, le Rugby est rentré dans le rang du professionnalisme et de la rigueur, de la musculation à outrance et des plans de jeu savants et de la stratégie millimétrée. Plus de folie, plus de gestes improvisés. Les gestionnaire de la saga sportive ont pris le pouvoir et le rêve sombre dans l'ennui.

Nous venons de vivre deux rencontres d'un ennui mortel. La défaite n'est rien au pays d'ovalie quand elle est parée de chevauchées épiques, de passes virevoltantes, de relances démoniaques. Plus rien de tout ça ne nous est proposé par la triste bande à Saint André. Nous assistons, dépités et moroses à une succession de percussions inutiles, de coups de pieds minables, de renversements programmés.

C'est un jeu robotisé, triste à dormir, sans imagination ni panache. Nous ne tentons rien, nous n'osons rien et nous tombons sans gloire. C'est à l'image de notre nation qui sombre dans la faillite et la régression, la désindustrialisation et la récession, le marasme et ka morosité. Pour relever la tête, nous allons mener guerre victorieuse contre des fantômes, c'est désormais notre ultime réconfort.

Voilà que nous avons perdu notre âme. Si même le Quinze de France sombre de la sorte, nous ne pouvons plus rien espérer. Je réclame, pour le salut public, une réaction fantastique. Nous n'avons plus rien à attendre du parti socialiste, il a clairement vendu la nation au dogme libéral. C'est par l'ovale que nous pourrons retrouver le sourire !

Des passes, du mouvement, de l'audace, encore de l'audace, toujours de l'audace, des courses folles, des relances du bout du Monde, des chisteras, des cadrages débordements, du feu dans les jambes, des coups de pied de mammouth, des mauls dévastateurs, des plaquages destructeurs, de l'ambition et encore du panache ! C'est ainsi que nous aimons ce jeu, c'est ainsi que nous rêvons notre nation.

Au lieu de quoi, sur le pré comme au palais de l'Élysée, nous avons des comptables frileux, des pleutres et des geignards, des petits joueurs sans ambition ni imagination, des ministres ternes ou menteurs. C'est en osant que nous renverserons des montagnes, remporterons des succès et retrouverons notre lustre d'antan. Hardi les gars, le temps de la reconquête est venu ou la défaite lente et inexorable nous attend !

Chevaleresquement leur. 

vidéo sur pelouse incertaine : 


Moyenne des avis sur cet article :  3.93/5   (15 votes)




Réagissez à l'article

43 réactions à cet article    


  • serge42 serge42 11 février 2013 10:34

    Société sclérosée et timorée telle une grande malade !
    Vivement le réveil, et cela passera par le changement dans le choix des dirigeants de tout bord.
    À force de nous proposer des élites sorties des « grandes écoles » (ENA, HEC, Management, etc...), nourries aux théories les plus farfelues et totalement ignorantes du terrain, ces dernières se retrouvent désemparées face à la réalité !!
    Il n’existe aucun manuel du parfait dirigeant dans la difficulté.
    Seule la clairvoyance, l’intelligence, et la pragmatisme permettent d’aller au delà des difficultés !
    C’est sur que parfois c’est dur et que ça peut faire mal, mais il faut savoir ce que l’on veut !
    Une société lisse et sans relief, où le mot risque et l’aventure sont bannies, telle qu’elle se déroule actuellement ?
    Il suffit de voir la tête des personnes que vous citez (Saint André ou Deschamps dans le foot, et autres dans divers domaines) lorsqu’elles passent à l’antenne, totalement désemparées, incapable d’avoir une réaction, à la limite de fondre en larmes à chaque déception.
    Ce ne sont surement pas des battants !
    Je leur laisse bien volontiers leur monde aseptisé.

    Bien à vous.
    Serge Guarneri


    • C'est Nabum C’est Nabum 11 février 2013 11:09

      serge42


      Hélas vous avez raison

      Nos élites ne sont que des premiers de classe, sans personnalité ni courage

      Nos entraîneurs, des bons gendres sans carractère

      Les sanguins, les colèriques, les enthousisates, les râleurs, les vindicatifs n’ont pas leur place. Et c’est bien dommage.

      Nous n’avons que faire des gens trop conforme.

    • C'est Nabum C’est Nabum 11 février 2013 11:10

      edelweiss


      Voilà une opinion tranchée

      Prenz garde à ne pas les croiser même en petite tenue ...

      Courage

    • L'enfoiré L’enfoiré 11 février 2013 11:09

      Salut Nabum,

       Je dois vous dire merci.
       Merci, de m’avoir fait retourner dans le passé.
       Un très vieil article, de juillet 2006, que j’avais oublié et qu’ainsi j’ai pu redocumenter.
       Il s’agissait « Sportifiez-nous »

      • C'est Nabum C’est Nabum 11 février 2013 11:11

        L’enfoiré


        À votre service.

        Je vais de ce pas vous lire

        Sportez-vous mieux que cette triste équipe

        • spartacus spartacus 11 février 2013 11:18

          Franchement accuser le libéralisme alors que nous sommes le dernier pays communiste de la planète.


          57% du PIB est absorbé par l’état c’est dire la connerie de cette novlangue !
          L’état se mêle de tout. Détruit le marché libre tous les jours et les cocos viennent nous expliquer que c’est le libéralisme. Dramatique !

          Tous ce qui est géré par l’état ou infiltré par l’état est une catastrophe.
          En effet osons nous attaquer à ce marxisme a l’école qui déforme la pensée de nos concitoyens.
          L’école est un repère de gauchistes. Ils « éduquent dans le marxisme le plus pur au lieu d’instruire. Les résultats comparés mondiaux sont lamentables.

          Osons privatiser l’éducation nationale et changeons le nom en »instruction nationale", remplaçons les cocos par des gens neutres qui ne transforment pas leurs cours en prosélytisme politique de gauche. 

          • HugoS HugoS 11 février 2013 11:57

            @Spartacus :
            Franchement accuser le libéralisme alors que nous sommes le dernier pays communiste de la planète.
            C’est mignon. Non bien sur, le libéralisme est inattaquable, exemplaire et en France notre économie est absolument pas touchée par celle des Etats Unis et des USA.
            Bien sur.
            J’imagine que Staline disait pareil : le communisme est inattaquable, etc... smiley

            L’état se mêle de tout. Détruit le marché libre tous les jours
            Sachant déjà que le marché libre sans réglementation se détruit tout seul...
            http://www.rue89.com/rue89-eco/2012/07/02/bulle-immobiliere-espagnole-marches-financiers-1-europe-0-233534
            http://www.revue-banque.fr/risques-reglementations/article/role-des-institutions-financieres-internationales

            Osons privatiser l’éducation nationale et changeons le nom en »instruction nationale", remplaçons les cocos par des gens neutres qui ne transforment pas leurs cours en prosélytisme politique de gauche.
            On commence par les écoles de commerces et d’éco en France ? smiley
            http://www.liberation.fr/societe/01012305826-hec-ecole-de-l-acquiescement-au-liberalisme


          • C'est Nabum C’est Nabum 11 février 2013 12:40

            spartacus


            Nos positions sont franchement incompatibles
            Je crains une belle générale, une remontée de mêlée

            Le gauchiste vous salue bien, je suis un dévoreur d’espace, un flanker côté ouvert.
            Je vous laisse le ptit côté et la bataille au sol ...

          • C'est Nabum C’est Nabum 11 février 2013 12:41

            HugoS


            Ne vous moquez pas de Spartacus ! Il est très sérieux ...

            C’est ce qui fait son charme.

          • L'enfoiré L’enfoiré 11 février 2013 14:53
            @Spartacus,
             Nous sommes, il est vrai face à deux paradigmes. Deux conceptions de ce que peut être la vie en société. Certaines choses peuvent être faites par l’Etat d’autres non. Pourquoi, parce que cela a toujours raté. Je connais très bien le domaine de l’informatique. Cela depuis ses débuts. Il y a eu quelques tentatives malheureuses de l’Etat de s’intégrer. Cela ne pouvait pas marcher. Il y en a d’autres qui au contraire ne pourraient fonctionner car non rentables. Le non-marchand n’est qu’un exemple. Mais, même là, les lois du marché s’infiltrent insidieusement, ce qui rend les choses de plus en plus difficiles.
             Privatiser l’éducation nationale ? 
             Dans quel but ?
             Pour que la culture générale disparaisse ?
             Pour qu’un ne crée plus que des experts en oubliant qu’il faut des généralistes qui relient le tout ?
             Si comme vous dites vous être créateur de PME parti de 0, vous devriez savoir que cela ne marche pas. Que vous avez toujours besoin de plus en plus de personnes autour de vous pour décider de la moindre chose. 
             Analysons votre A propos.

            « Sérial-entrepreneur Français, crée des entreprises, et les vends dès qu’elles sont »revendables« . 
            Une sorte de Tapie, quoi ?
            Revendable avec un profit à la clé, je suppose.
            Juste une question : comment avez-vous le temps de venir ici discuter en permanence ?
            Un véritable entrepreneur ne passe pas son temps sur des forums, il agit dans l’ombre.

            Mais » profite du temps dans les salles d’embarquements ou à l’hotel pour mettre son avis sur Agoravox.« 
            Oui, mais, c’est pas ici qu’il faut venir. 

             »Gout du risque entrepreneurial. Doué pour organiser, structurer, rationaliser et générer à partir de rien de l’activité.« 

            Tiens moi aussi. C’était exactement mon job.
             
             »Actuellement plusieurs PME sur plusieurs pays,« 

            Vous oubliez que les cultures ne se marient pas. J’ai travaillé avec des gens de toutes nationalités. Je peux vous dire que la convergence n’est pas aussi évidente et que l’efficacité n’est pas au bout du chemin. Les Indiens, je connais, voyez-vous. Un Indien ne sait pas dire »non« . Il vous dire qu’il a tout compris et il n’a rien compris de ce qu’on voulait de lui. 


             »L’entrepreneur est la personne la plus « sociale de la société ».
            Cela peut l’être oui, à condition qu’il ne reste pas dans sa tour d’ivoire et qu’il a gravi les échelons un à un. Qu’il sache écouter les autres de haut en bas et qu’il ne croit pas que la hiérarchie est la solution miracle comme porte-parole.

            « Par ses risques, son engagement, il permet par les salaires qu’il donne, par la création de richesse, à son personnel de vivre normalement, correctement, décemment et assure l’autonomie individuelle de chacun. »

            Exact. 


            « Notre sociéte principalement gérée par des fonctionnaires, jaloux de la liberté des indépendant les persécutent et en font les »bouc émissaires« de leurs manquement tout en tirant des profits indirects corporatistes. »

            Faudra peut-être révisé les statuts des fonctionnaires et de leurs clichés. Le sketch de La Poste a vieilli. La Poste est privatisée. Si vous ne connaissez pas Georoute, je peux vous expliquer.
             
            « Spartacus se bat pour le libéralisme de cette société en voie de soviétisation. »
            Je crois que vous confondre socialisation et soviétisation. 
            Le clientélisme existe à gauche et à droite. Les mafias vous les rencontrez très facilement. Je peux vous donner des adresses, mais elles n’ont rien de gauchisant. 

            « Spartacus aime sa liberté, l’égalité, la fraternité. »
            Y a pas que lui.

            « Se bat pour ne pas ressembler à ceux qui ne risquent jamais rien et pleurent à longeur d’année.  Préfère donner un coup de pied au cul à celui qui gémit sur son sort, il est libéral-pragmatique.  »

            Merci, Je vais les reprendre ces phrases à mon compte.

            « Indépendant financièrement, il travaille maintenant pour créer et assouvir son esprit d’entreprise. »

            Et après, quand la maladie vous aura prise par travers, que faites-vous ?

            « Transforme des perdants en gagnants. Va au bout de ses idées... »

            YES, That’s what I did.
             
            L’intelligence, plus que la fortune, l’éducation ou la chance, détermine la réussite sociale.

            Of course.
            It was nice to discuss with you about your ideas. smiley

          • Robert GIL ROBERT GIL 11 février 2013 15:24

            sacré sparagus,
            je t’ai deja conseillé d’oter ton casque, ça macere en dessous...


          • TSS 11 février 2013 18:33

            « Sérial-entrepreneur Français, crée des entreprises, et les vends dès qu’elles sont »revendables« . 

            Une sorte de Tapie, quoi ?
            Revendable avec un profit à la clé, je suppose.

            mais ne crache pas sur les aides de l’etat(qu’il execre par ailleurs)pour creer ses sociétés... !!


          • L'enfoiré L’enfoiré 11 février 2013 18:38

            « ne crache pas sur les aides de l’etat(qu’il execre par ailleurs)pour creer ses sociétés... !! »


            Tout à fait. Il ne faut jamais craché dans la bonne soupe d’où qu’elle vienne, voyons... smiley

          • spartacus spartacus 11 février 2013 20:23

            @L’enfouaré

            Tapie rachetait des entreprises. Moi je les crée pour les revendre. Rien a voir.

            Il y a bien longtemps que j’ai remarqué qu’il y avait une foultitude de gens qui souhaitaient une seconde vie, vers 45 50 ans, et qui souhaitent partir du salariat. 
            Trop engagés socialement dans la vie, ces personnes n’ont pas la capacité de partir de rien et une peur du risque du néant élevé. C’est donc mon marché. 

            Je crée développe le départ des marchés pour eux, principalement des entreprises commerciales ou de service sur des marchés pertinents. Je crée le premier client structurant et laisse la suite à mes enfants ou collaborateurs.

            Je ne prend pas de rémunération, juste des frais et n’encaisse que la plue value....
            Voici aussi pourquoi mes sièges sociaux sont principalement Anglais. 

            N’étant pas aux 35H, et travaillant sur Skype en permanence, çà permet de répondre aux articles.
            Voila tu sais tout. 

          • spartacus spartacus 11 février 2013 20:27

            PS : je ne prend pas les aides de l’état. 

            J’aime trop ma liberté. 

          • rocla (haddock) rocla (haddock) 11 février 2013 20:46

            Pour beaucoup la liberté a un prix trop élevé . ...


          • rocla (haddock) rocla (haddock) 12 février 2013 08:19

            la liberté de se faire racketter par l’ Etat avec ses radars-tiroir-caisse .


          • spartacus spartacus 12 février 2013 10:46

            @Gauche normalke

            Un entrepreneur, l’état Français le confond avec un percepteur.

          • Robert GIL ROBERT GIL 12 février 2013 16:14

            Spargus y prends y redistribue rien...y vit sur le systeme comme une puce accrochée a un chien !


          • L'enfoiré L’enfoiré 19 février 2013 13:27

            Spartacus,

            Désolé, je réponds un peu en retard.

            « Moi je les crée pour les revendre. Rien a voir. »

            >>> Si, un peu tout de même. Etre responsable de ce qu’on fait, c’est aller un peu plus loin que cela. Le suivi, est tout aussi intéressant, sans passer à la nostalgie.

            « une foultitude de gens qui souhaitaient une seconde vie, vers 45 50 ans, et qui souhaitent partir du salariat. »

            Exact. Si vous me lisiez un peu, vous verriez que le travail de demain sera totalement différent de celui que nous avons vécu pendant les « x » glorieuses. Que ce n’est pas une vie mais plusieurs que les jeunes vont devoir passer.
             
            « Trop engagés socialement dans la vie, ces personnes n’ont pas la capacité de partir de rien et une peur du risque du néant élevé. C’est donc mon marché. »

            Oui, je vois très bien le marché. J’ai eu une vie dans le management aussi. Voyez-vous. Co-responsable de ce qui se faisait mais pas dans une tout d’ivoire.
             
            « ... des entreprises commerciales ou de service sur des marchés pertinents. Je crée le premier client structurant et laisse la suite à mes enfants ou collaborateurs. »

            Moi, j’ai rationalité plusieurs manières de travailler. Contrairement « à travailler plus pour gagner plus », je suis un partisan de « travailler moins pour être plus efficace ».

            « ... n’encaisse que la plue value.... »

            Tous à un dollar. Je l’ai écrit 

            « Voici aussi pourquoi mes sièges sociaux sont principalement Anglais. »

            Moi, mes clients étaient américains.
             
            « N’étant pas aux 35H »
            Les 35 heures ? J’adore. Est-ce que vous avez travailler 48 heures d’affilée, comme je l’ai fait dans ma jeune’se ? Une époque où Skype n’existait, évidemment.


            L’enfouaré

          • C'est Nabum C’est Nabum 11 février 2013 16:05

            Écureuil


            Merci de l’écrire encore mieux que moi

            Du panache messieurs et qu’importe la victoire pourvu q’on ait l’ivresse !

          • Fergus Fergus 11 février 2013 16:37

            Bonjour, Ecureuil bleu.

            Je partage totalement votre vision idéale du rugby. Malheureusement, professionnalisme oblige, nous sommes entrés dans une ère de calculateurs, exactement comme en cyclisme. Le panache est définitivement mort !


          • C'est Nabum C’est Nabum 11 février 2013 16:06

             karam elmouh


            C’est ce que je me tue à vous dire !

          • dixneuf 11 février 2013 14:18

            On lit :  « Et le »petit« n’a pas été réélu » - on a gagné 3 centimètres...la hauteur des talonnettes. smiley


            • C'est Nabum C’est Nabum 11 février 2013 16:07

              dixneuf


              Ils font la même taille ! C’est pour ça qu’on n’a pas pris de gonfles en touche !

            • ARMINIUS ARMINIUS 11 février 2013 14:41

              Excellent Nabum, je pense exactement la même chose, autrefois nous savions jouer avec panache et même dans la défaite nous étions fidèle à notre image : « tout est perdu , fors l’honneur ! » et un petit coq s’arrachait souvent pour que le chat soit moins maigre et pour marquer l’ essai pour l’honneur, tout cela avec le commentaire imagé de ce cher Roger qui a lui seul s’arrangeait pour rendre le match passionnant ! Depuis nous nous sommes mis à jouer comme des Anglais en répétant toujours le même Rugby parfois efficace, souvent sans passion...et maintenant la jeune équipe d’Angleterre joue avec la fougue de la France d’autrefois et gagne....


              • C'est Nabum C’est Nabum 11 février 2013 16:08

                ARMINIUS


                On a presque envie d’être anglais !

                C’est vous dire comme ça va mal ...

              • C'est Nabum C’est Nabum 11 février 2013 16:11

                 joyeusetés


                Ah, si j’avais encore du courage, j’évoquerais le sport à l’école

                Plus de plaisir, plus d’effort, plus de compétition.

                Ce sont des ingénieurs de la gestuelles, des prévisionnistes de la performance envisagée, des comptables du temps et de la sueur.

              • TSS 11 février 2013 18:38

                En voyant le titre,je pensai que nous allions parler de rugby... !!


                • L'enfoiré L’enfoiré 11 février 2013 18:48

                  Bonne idée.

                  J’aimerais en savoir plus sur le rugby, un monde que je ne connais pas du tout.
                  Je vois qu’il y a beaucoup de choses autour et allentour.
                  Je me souviens d’une plaque que j’ai vue près du cimetière de Menton qui en parlait avec le parcours de Webb Ellis

                • C'est Nabum C’est Nabum 11 février 2013 18:59

                  TSS


                  Vous n’avez certianement pas tout lu

                  Passez au dessus de votre urticaire mon ami ...

                • C'est Nabum C’est Nabum 11 février 2013 19:01

                  L’enfoiré


                  Pour vous et pas pour TSS :

                  Essai dans les recoins de la ’parlure’ ovale.

                  Les mots en mêlée !



                  À l’heure du coup d’envoi du crunch, c’est sûr, le pays entier parlera ovale, c’est dur pour les béotiens ! Tant de braves gens n’y comprendront rien, le lexique du Rugby exige initiation complexe et métaphore leste. La langue s’y délie, le mot vagabonde et les expressions fusent tout autant que les coups tombent sur le pré comme à Gravelote. Ne donnez pas votre langue au chat, prenez le temps de parcourir ces quelques lignes pour apprécier la langue de chez nous, celle qui se pratique après quelques abus, une langue de gueule de bois, en quelque sorte.


                  C’est à la lumière d’une chandelle, que vous devrez découvrir la chose. Le parler d’Ovalie fait grand raffut, ne riez pas sous cape. Il faut se vêtir d’une combinaison et d’une cravate pour entrer dans la confrérie et surtout ne sauter aucune ligne. Derrière le rideau de vos paupières, vous découvrirez un ballon mort, tué d’un coup de marteau placé entre les deux yeux.


                  N’ayez crainte, si le combat fait rage, on se restaure aussi. Venez avec fourchettes et cuillères de bois ou non, pour participer à la fête. C’est un jeu de passe de maçons auquel se livrent ces drôles de voyous, déménageurs de piano à la mine patibulaire, le cuir chante quelques chansons paillardes, c’est le rugby champagne qui se consomme sans modération.


                  Prenez alors un peu de hauteur, l’ascenseur vous tend ses bras, de solides menottes d’étayeurs farceurs, pour éviter que la cabane tombe sur le chien. L’animal a sa place dans ce jeu de mulet, d’ânes supposés et de gros cochons qui n’aiment rien tant que se perdre dans le maïs. Si un mammouth passe par là, méfiez-vous de son coup de pied, seul celui du rossignol ne vaut pas tripette !


                  Vous aurez alors à relever la mêlée à jolis coups de marteaux pour une belle générale. Vous avez, par mégarde, ouvert la boîte à gifles, une belle salade de phalanges vient vous remettre les pendules à l’heure. Bon prince, vous passerez l’éponge magique sur ces débordements qui ne sont que gentil folklore, ça brasse de l’air plus que tarin !


                  Vous êtes touchés par la grâce ovale, ne piétinez pas les platebandes ni les arpions de celui qui ratisse la balle. Plongez dans la fournaise, spontanée ou ordonnée, la bataille fait rage, les piliers tiennent la barre avant que de s’installer bien plus longtemps encore au bar, à refaire le match. Ne simulez pas l’enthousiasme, vous joueriez petit bras. Bien vite, on vous renverrait dans votre camp à grand coups de godasses, de chaussons ou de tampons.


                  Si vous en avez assez, plaquez tout, prenez un carton pour ranger vos abattis, du moins ceux qui sont encore intacts. Ne restez pas dans le couloir, tout ce qui encombre sera impitoyablement déblayé. Vous resteriez en rideau, tout près des perches sans aller à dame ! Pour vos contacts, il est des moments charnières, ne manquez pas le passage de la patrouille et munissez-vous d’un pack solide, la communication est essentielle dans ce jeu si complexe.


                  Le chat est maigre, c’est qu’il a les oreilles en chou fleur en cherchant à poursuivre une gazelle. Il a ainsi l’avantage de pouvoir passez dans un trou de souris, il pénétrera alors dans le secret des Dieux, assistera médusée à l’éjection d’un œuf pondu par une cocotte magnifique.


                  Victime d’un coup pas très franc, constatant alors qu’il n’a plus toute sa tête, le pauvre lecteur se trouve sous le joug d’un cerveau diabolique. Il essuie ses crampons, se retire sur la pointe des pieds de cet univers impitoyable et si énigmatique.


                  Au loin, le coq, la crête altière, fait une étrange fixation. L’animal veut, c’est pas très malin, manger une fougère. Soudain, une horde en noir aux danses guerrières se jette sur le volatile afin de mettre un point final à ce délire en ce goinfrant d’un joli coq au vin.


                  Ovaledélirement vôtre


                • L'enfoiré L’enfoiré 11 février 2013 19:11

                  Excellente présentation. 

                  Un grand merci, Nabum.
                  Cela fait tellement des derniers dimanches sur France2 pendant lesquels je suis obligé de changer de chaîne parce que je n’y comprends rien.
                  Si un jour, vous avez les mêmes descriptions pour le cricket.
                  Cela m’intéresserait.
                  Au foot, je n’ai pas encore compris ce qu’est le hors jeu.
                  Je vous avoue, même au tennis, je ne comprends pas tout.
                  Pourquoi on compte les points ainsi... et pas un, deux, trois et puis s’en vont au jeu suivant
                  J’ai tellement de lacunes dans ce domaine.
                   smiley

                • L'enfoiré L’enfoiré 11 février 2013 19:16

                  Quant au baseball, là, je n’ose même pas en parler....

                   smiley

                • C'est Nabum C’est Nabum 11 février 2013 19:37

                  L’enfoiré 


                  Merci

                  Pour remplacer les tristes personnages qui tiennent le micro je n’ai aucune chance
                  De nos jours Roger Couderc ne pourrait commenter un match, il faut faire de la place aux retraitésdu professionnalisme triomphant

                • kimbabig 11 février 2013 21:43

                  « Des passes, du mouvement, de l’audace, encore de l’audace, toujours de l’audace, des courses folles, des relances du bout du Monde, des chisteras, des cadrages débordements, du feu dans les jambes »
                  Mais mon pauvre ami, vous parlez hélas d’une époque révolue qui risque de mettre un certain temps à revenir ! Car cette époque a pris fin lorsqu’ont commencé à se manifester les méfaits de Bernard Laporte sur le XV de France. Parce que pendant 8 ans, pour le XV de France, c’était :
                  « Allez les gars, faites moi bien vos séances de muscu et en match PAS DE FAUTES PAS DE FAUTES PAS DE FAUTES !!!! Moi je vous laisse à la muscu, j’ai mes campings à gérer, mon casino à surveiller, une conférence de motivation à donner aux cadres de Goldman Sucks Inc., et un cul de nain à lécher. Et samedi on leur met la misère aux rosbifs, hein les gars ! Mais PAS DE FAUTES !!!! »

                  Pas de faute donc des joueurs qui tentent rien, ou alors des 3/4 centres au gabarit taillé pour aller en tronche qui vont s’empaler en solo dans la défense adverse (sans doute un effet des primes à l’essai individuelles que proposent certains clubs, rien de tel pour casser le sens collectif inhérent au rugby).

                  Pas de fautes donc des joueurs qui ne jouent pas, de peur de faire des fautes, et pratiquent le jeu immonde du XV anglais époque Carling à base de mauls, chandelles et d’espoir que l’adversaire fournira les occasions au buteur maison d’exprimer son adresse.

                  Vous rappelez-vous, en 2000, le 1er match du tournoi du XV de France dirigé par ce triste sire chez des gallois qui étaient encore loin d’être remontés à leur niveau de 2005 ? Question d’un téléspectateur :
                  « Ouais, c’est bien, on a gagné, mais quand est-ce qu’on verra du jeu ? »
                  Réponse de B.Laporte :
                  « Quoi ? Du jeu ? Mais qu’est -ce que j’en ai à foutre ? C’est quoi cette question débile ? On a gagné, point barre. »
                  (ce n’étaient peut-être pas ses termes exacts, je cite de mémoire et c’est chiant à retrouver sur youtube, mais c’était le sens de sa réponse et le même type de langage utilisé)

                  Alors, oui, on gagnait relativement souvent, mais dès qu’on tombait sur une équipe capable de contrer nos huit quintaux de devant sans faire de fautes et d’envoyer un tout petit peu de jeu, c’était sans espoir. C’est sûr, cette époque a heureusement pris fin après la punition argentine, cette Bérézina du Parc en petite finale de notre Coupe du Monde, qui n’a malheureusement pas effacé chez tous l’illusion nourrie par la victoire volée aux Blacks en quarts.

                  Ca fait bientôt 6 ans maintenant, et PSA est le second à succéder au néfaste Nanard à la tête de nos bleus. Mais est-ce suffisant pour effacer les scories de l’ère délétère du sieur Laporte ?

                  On a pu voir que non. Malgré le grand Chelem de 2010, acquis à la « façon Laporte », et la finale de 2011, atteinte avec une gnaque terrible et le savoir-faire dans le jeu d’attaque que certains grands clubs français avaient préservé durant les heures sombres, on ne peut nettoyer d’un coup de torchon 8 ans au cours desquels le plus haut niveau national fut formé dans l’idée que la meilleure façon de jouer, c’était de ne pas jouer et d’être musclé.
                  Or, quand on joue pas on peut gagner quelques fois, mais pour être le meilleur il FAUT être capable d’envoyer du jeu. Si on veut retrouver le bon vieux jeu d’attaque à la française, fait de prises de risque, d’improvisation, d’esquive, d’accélérations et de surprise, il faudrait plutôt s’appuyer, pour les lignes arrières, sur des joueurs de clubs qui pratiquent un jeu similaire, et éviter ceux qui, dans leur club, subissent l’influence de celui qui a voulu mettre à la poubelle le jeu à la française en l’affirmant haut et fort dès son arrivée à la tête des Bleus, du moins jusqu’à leur transfert.

                  Qu’on laisse M.Laporte animer ses réunions pour vedettes préretraitées de l’hémisphère Sud tant qu’il plaît à M.Boujellal de les financer, il se trouvera bien quelques chômeurs du rugby pro pour combler les trous, au moins ça les dépannera le temps de retrouver un club .


                  • C'est Nabum C’est Nabum 12 février 2013 06:18

                    kimbabig


                    Oui, je sais je rêve
                    D’ailleurs les Gallois avec leur envie folle de mouvement avaient perdu les 8 derniers matches

                    Heureusement pour eux, ils sont tombés sur une équipe de France triste à dormir pour démontrer encore que le jeu permet la victoire

                    Le Ruygby Rambo, celui de Toulon par exemple nous lasse

                  • tf1Goupie 11 février 2013 21:46

                    Melanger Rugby et politique franchement faut être gonflé comme un ballon.

                    Donc quand le XV de France gagnait nous étions gouvernés par des génies ?

                    Est-ce que les anglais gagnent parce que sont des chantres de l’amateurisme sportif et de l’anti-libéralisme ??

                    Vraiment ce mélange des genres ça fout les jetons


                    • C'est Nabum C’est Nabum 12 février 2013 06:19

                       tf1Goupie


                      La mauvaise foi est la qualité la mieux partagée au Café du commerce

                      N’en soyez pas choqué ...


                      • C'est Nabum C’est Nabum 12 février 2013 06:20

                         kimbabig


                        Je serai patient !

                      • Henri Diacono alias Henri François 12 février 2013 03:26
                        • Hé Batum si on appelait à la tête de quinze jeunes rigolards pour représenter la France - sur tapis vert - le sosie de ce toulonnais barbu à la tête cerclée de rouge, poète indéracinable du rugby à la jeunesse éternelle et « cracheur » (comme ceux qui crachent les flammes) de mots qui font mal car plein de vérité.
                        •  Et si, en foot, handball, tennis, parlement, gouvernement et même parmi mes voisins et l’épicier du coin, on pouvait une bonne fois pour toutes jeter aux orties tous ces gens foutres qui ne servent plus à rien et continuent de se croire idoles depuis qu’ils savent que leur bouille passe à la télé.
                        • Et si, Batum, on se mettait enfin à réinventer le rire et a joie dans ce pays devenu triste à mourir depuis qu’il est atteint de la maladie du profit et du bas de laine bancaire.

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON






Les thématiques de l'article


Palmarès