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Accueil du site > Enquêtes participatives > L’obligation vaccinale est-elle justifiée ? > Commentaires et correctifs à l’enquête sur les vaccinations

Commentaires et correctifs à l’enquête sur les vaccinations

La publication de l’enquête a suscité diverses réactions, positives ou négatives comme on pouvait s’y attendre. Merci à tous de leurs commentaires. Les positifs parce qu’ils nous encouragent, les négatifs parce qu’ils vont nous permettre soit de préciser notre pensée, soit de rectifier erreurs ou lacunes.

Cette nouvelle forme de journalisme a ceci de particulier et de très intéressant à notre sens, c’est que chacun peut avoir une vue globale de la question (opinions enquête réactions) et entendre les arguments des uns et des autres dans le même média : c’est là une grande originalité et la grande force de cette démarche. Ajoutons que les acteurs concernés (institutions ou autres) peuvent à tout moment apporter des compléments ou des rectifications à l’enquête.

Avant de répondre point par point à certains “posts” significatifs, nous insistons sur l’angle de l’enquête qui répond à la question : « L’obligation vaccinale est-elle encore justifiée ? » [1]. Notre réponse est négative. En aucun cas, cela ne signifie une négation de l’intérêt de la vaccination. Notre article signale simplement que l’obligation vaccinale ne fait pas l’unanimité, qu’elle est contestée ou reconnue aujourd’hui moins utile, que les conditions sont peut-être réunies pour qu’elle puisse être levée. Dans ce contexte, la sévérisation des sanctions paraît aller à contresens. Plutôt que lever le bâton pour effrayer le réfractaire, nous pensons qu’il serait plus judicieux de susciter l’adhésion par l’explication et l’information, donc par le débat contradictoire. Bref, par la confiance.

Pour expliquer pourquoi ce durcissement des sanctions nous semble contestable, nous avons été obligés, dans l’enquête, de relativiser (non de nier) les bienfaits des vaccinations. Nous n’avions pas d’autre moyen pour contrer l’affirmation excessive que les vaccins sont les seuls moyens de lutte contre les maladies infectieuses et qu’ils n’ont pas d’effets secondaires. Ou si peu que leur bénéfice s’impose de toute évidence. Cette évidence n’apparaissant pas, au vu des nombreuses réactions sur Agoravox, à tous, il nous fallait dire pourquoi [2].

Un internaute écrit après la publication : « Le caractère obligatoire d’un vaccin doit faire débat, il faut cependant être prêt à l’accepter si c’est la meilleure chose pour la communauté ». On est bien d’accord. Au vu des positions extrêmes exprimées sur Agoravox, il nous a semblé précisément qu’il y avait déficit de débat sur ce thème.

Un autre internaute dit, un peu dans le même sens : « Si je suis favorable à une meilleure information des patients sur les risques, je suis défavorable à un choix "individuel" pour ce qui est des maladies contagieuses, hautement infectieuses et dangereuses, qui nuirait évidemment à la politique de protection de la collectivité. L’obligation ne peut-être enlevée que pour des maladies pour lesquelles le risque pour la collectivité est très faible  ». Nous sommes d’accord.

Mais trois questions se posent  :

- Comment faire pour laisser aussi une chance à l’organisme de réagir puisqu’il est capable, dans un grand nombre de cas, de traiter et de résorber lui-même une infection  ? Il y a aussi une autre balance bénéfice/risque à étudier  : aucun effet secondaire dû à un vaccin contre combien de risques de maladies aujourd’hui  ? De plus, rien ne prouve que la levée de l’obligation conduise à une réduction de la couverture vaccinale...

- Aujourd’hui, les risques de DTP sont-ils suffisamment bas pour imaginer lever l’obligation  ?

- Sommes-nous vraiment sûrs que la contrainte soit meilleure que la pédagogie et le débat pour obtenir une couverture élevée (comme cela se fait dans beaucoup d’autres pays)  ?

La principale leçon que nous tirons de notre étude est le constat d’une carence dans le dialogue démocratique à ce sujet (et non que les vaccins sont inutiles ou nocifs).

- Internaute  : «  Au vu des éléments (incomplets et uniquement "à charge") présentés,
l’auteur aurait pu utiliser un certain nombre de données pour demander un réexamen légitime des méthodes de vaccination et des suivis des patients en fonction des vaccins. En s’aventurant sur le terrain d’une remise en question globale des politiques de vaccinations actuelles sans éléments épidémiologiques, il a malheureusement déconsidéré son enquête. Comme plusieurs commentaires l’ont rappelé, une politique de vaccination ne peut prendre en compte le seul intérêt individuel, mais doit aussi examiner l’intérêt collectif. Il me semble inutile de reprendre les arguments déjà développés lors de la présentation de l’enquête, notamment par des médecins spécialistes, mais il est dommage que l’auteur n’ait pas tenu compte de ces avertissements  »
.

Commentaire de l’auteur  : C’est le cœur du problème. Il existe malheureusement peu d’informations épidémiologiques synthétiques. Nous n’avons pas non plus une vision de leur évolution dans le temps. Nous avons demandé à l’Afssaps de nous communiquer ces éléments précis et nous les communiquerons dès qu’ils seront en notre possession. Par ailleurs, le fonctionnement actuel de la vaccinovigilance n’est pratiquement jamais l’objet d’enquête ni de débat dans nos médias. Il nous a semblé que c’était pourtant, démocratiquement parlant, un point sensible et important.

- Internaute  : «  L’auteur a déjà une petite idée sur la question avant de démarrer l’enquête  ; son travail laisse à penser qu’il souhaite se documenter plus amplement (normal pour un
journaliste...). Il faut dire que l’intitulé des questions est souvent de nature à amener des réponses "partisanes". Mais le résultat et la conclusion que j’ai retenus sont qu’une étude objective et transparente s’impose. Qui va payer cette étude, sachant que, comme les médias le proclament ces temps-ci en se disant l’écho du gouvernement, l’Etat est surendetté, donc inféodé à ses prêteurs de deniers  ? Sachant que (comme je l’ai entendu dans les dîners et lu dans les livres), le CNRS et l’Université sont de plus en plus financés par les entreprises privées  ».

Commentaire de l’auteur  : Nous sommes partis avec le constat qu’il n’y avait manifestement pas consensus sur la politique vaccinale et que les objections des réfractaires étaient insuffisamment prises en compte. C’est donc surtout, effectivement, à partir de ces contestations que nos questions ont été élaborées. Ce qui a donné l’impression que nous étions orientés contre les vaccinations, ce qui n’est pas le cas. Peut-être avons-nous été maladroits en procédant de la sorte, en choquant ceux pour qui la politique de vaccination ne mérite pas tant de critiques. Notre souhait est uniquement que ces critiques aident à ce qu’un vrai débat transparent, rigoureux et pluraliste puisse s’engager.

- Internaute  : «  Certaines des conclusions de votre enquête sont indiscutables et bienvenues, comme une plus large information, clairement séparée de la communication des fabricants, et une réévaluation des bénéfices et des risques. En revanche, la conclusion préconisant de rendre facultative la vaccination des enfants est basée sur des méthodes parfois contestables.
Citons par exemple  :
• p. 33 il est cité à l’appui de cette vision un texte non daté, d’origine
et de destination inconnues  ;
• pp. 36 à 40 deux interviews seulement sont reproduites, de personnes
d’une opinion voisine, toujours dans la même ligne  ;
• p. 41 on suppose que de nouvelles maladies pourraient nécessiter de
nouvelles et nombreuses vaccinations, alors que rien ne permet de le dire.  »

Commentaire de l’auteur  :

- «  Texte non daté, d’origine et de destination inconnues  »  : ce fut effectivement une erreur de notre part. Nous l’avons donc supprimé dans notre 2e édition de l’enquête qui comporte quelques autres modifications et précisions.

- Les deux interviews  : Si ces deux personnes ont parlé dans le même sens, ce fut pour nous un surprenant hasard  ! Car, en allant les voir, nous nous serions plutôt attendus à voir mis en cause notre supposition que l’obligation vaccinale n’était plus forcément indiquée aujourd’hui. Nous rappelons que le Comité technique des vaccinations est l’instance scientifique qui conseille le gouvernement sur ces questions. Son président a parlé à titre personnel. Mais cette question n’est pas absente des débats au sein des instances gouvernementales.

- De nombreuses maladies ou dysfonctionnements sont aujourd’hui l’objet de recherche de vaccins, du sida au cancer en passant par l’obésité. Si l’on ne peut que se réjouir de trouver des moyens d’éviter des maladies, ne faudrait-il pas aussi, beaucoup plus qu’aujourd’hui, s’interroger et agir sur leurs causes  ? La prévention est la parente pauvre des systèmes de santé (environ 5 % des financements publics).

- Internaute  : «  Votre article passe totalement sous silence un aspect pourtant important de la vaccination  : la prévention professionnelle, pour laquelle la problématique est radicalement différente, tant du point de vue du vacciné, que de celui du médecin (du travail en l’occurrence) ou encore des enjeux de santé. Il suit par contre à la virgule près le discours ambiant  ».

Commentaire de l’auteur  : La prévention professionnelle est effectivement peu traitée dans notre article, sauf en quelques passages où nous parlons précisément de l’attitude du corps médical concernant les vaccinations sur lui-même. On peut penser que c’est une faiblesse du dossier. Ce fut notre choix de nous adresser surtout aux questions touchant le grand public.

- Internaute  : «  Résultat décevant mais prévisible. L’épidémiologie est un sujet trop complexe pour être traité par petites annonces. Si l’on veut des "enquêtes citoyennes", il faut poser des questions auxquelles le citoyen sans compétence dédiée peut répondre.

Je vous suggère par exemple une enquête quantitative sur le droit du travail dans la grande distribution. Il y aurait des biais aussi, mais moindres, et les réponses pourraient rester factuelles. Ou, si vous tenez à rester dans le médical, une enquête sur la prescription, la vente et le prix de médicaments génériques  ».

Commentaire de l’auteur  : Nous sommes nous aussi un peu déçus par notre propre enquête. Nous aurions aimé pouvoir aller un peu plus loin, sur les données épidémiologiques notamment. Nous n’avons pas encore eu toutes les réponses à nos demandes. D’un autre côté, cet aspect épidémiologique mériterait certainement plus qu’une enquête journalistique, qu’elle soit ou non participative. C’est pourquoi nous pensons aujourd’hui nécessaire la tenue de grands débats publics et d’études indépendantes nous permettant d’y voir plus clair.

Pour les autres sujets que vous proposez, nous comptons inviter prochainement les internautes à nous dire leurs souhaits.


[1] Précision, suite à la remarque d’un internaute  : il est vrai que cette question n’a pas été aussi clairement formulée au départ. Nous avions cependant pris soin, pour justifier notre choix, de commencer en citant l’actualité (la loi du 5 mars dernier, la loi n° 2007-293 réformant la protection de l’enfance et durcissant les peines contre l’insoumission vaccinale).

[2] A ce propos, il ne faut pas confondre le message et son messager. En tant que journaliste, je rapporte les objections que je suis prêt à abandonner sur démonstration contraire. C’est pourquoi, logiquement, j’ai interrogé, entre autres, le président du Comité technique des vaccinations et l’Afssaps. Mais je ne suis dans cette affaire que médiateur et non représentant des opposants aux vaccinations.

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20 réactions à cet article    


  • Bernard 4 octobre 2007 10:00

    Le problème de la levée des obligations vaccinales fait partie depuis plusieurs années des préoccupations du ministère. J’en prends pour preuve la publication d’un ouvrage de 430 pages « Droit, éthique et vaccination - L’obligation vaccinale en question » par « Les Etudes Hospitalières » de Bordeaux (www.leh.fr). On lit en quatrième de couverture :

    « Cet ouvrage est l’édition commerciale d’un rapport portant commande de l’Etat au Centre d’étude et de recherche en droit européen de la santé (Cerdes), pour la détermination de l’impact juridique et éthique d’une éventuelle abrogation de l’obligation vaccinale en France. Ce rapport a été remis au ministre de la Santé en octobre 2005. Les décideurs étatiques ont engagé, depuis plusieurs années, une réflexion générale sur le sujet. Il manquait une analyse axée sur le droit et l’éthique. Il est revenu à une équipe pluridisciplinaire d’universitaires de rédiger cette étude. Le ministère de la Santé a accepté que cette analyse soit livrée à tous. »

    Donc, le sujet est dans l’air comme le démontrent, par exemples, la levée récente de l’obligation du BCG et la position du président du CTV. Il paraît tout naturel, et sans doute nécessaire, que les citoyens, experts ou pas, s’interrogent aussi sur la question. Merci donc à AgoraVox !


    • Voltaire Voltaire 4 octobre 2007 10:24

      Ce correctif est le bienvenu. Il permet de relativiser les résultats de l’enquête en les replaçant dans une optique plus étroite. Si je persiste à penser que ce type d’enquête très technique ne peut être menée sans conseil scientifique, afin de valider la pertinence des éléments recueillis, les propos plus modérés de l’auteur sur les conclusions de ce travail sont les bienvenus.

      On retiendra donc de cette enquête le principal, c’est à dire que la politique vaccinale de la France mériterait d’être réexaminée sur des bases scientifiques et économiques objectives, sans préempter les conclusions de cette révision.


      • Vilain petit canard Vilain petit canard 5 octobre 2007 09:15

        Tout à fait d’accord avec vous Voltaire !


      • Patrick FERNER 4 octobre 2007 12:21

        A la page 33 de l’enquête participative sur les vaccinations, on trouve le texte suivant dont on est incapable de citer la source précise :

        "Témoin, ce texte recto verso non daté, vraisemblablement en provenance du ministère de la santé, stipule que la vaccination doit être précédée d’un « examen clinique complet de routine » et d’un « bilan biologique » comprenant : « numération sanguine et vitesse de sédimentation ;ionogramme (état d’équilibre des ions plasmatiques) complet ; dosage de l’urée ou de la créatine et de la glycémie ; lipidogramme ; bilan endocrinien, 17-hydroxy et 17-cétostéroïdes urinaires au moins ; analyse d’urines ; titrage des anticorps spécifiques ; test de dépistage du sida et des différentes hépatites ainsi que les tests de Whrigt, de Vidal, un Latex et un test de Waaler Rose ; titrage de tous les anticorps spécifiques correspondants aux vaccinations éventuelles déjà subies par le patient, pour s’assurer qu’il y a réagi de façon normale ; électrophorèse et immunosphorèse des protéines sériques pour avoir une image globale des capacités ou incapacités éventuelles de l’organisme à fabriquer les dits anticorps et un dosage du complément et d’autres facteurs importants de la fonction immunologique ».

        Bien qu’à notre connaissance ces préconisations n’aient pas été abrogées, elles ne sont jamais pratiquées comme indiqué dans leur intégralité.

        Mais le plus intéressant, dans cet texte, est cette phrase : « Un bilan normal démontre l’inutilité de la vaccination, c’est-à-dire une contre-indication puisqu’il est inutile de courir des risques pour un individu naturellement protégé et en bonne santé ».

        Ce texte est un ARRETE (et non une circulaire)du ministère de la Santé en date du 28 février 1952 et toujours en vigueur. Il permet aux parents, inquiets de voir vacciner leurs enfants à l’école comme des bestiaux, sinon de s’opposer à l’obligation vaccinale à tout le moins d’exiger tous les examens mentionnés par cet arrêté comme préalable à toute vaccination et en cas de refus par l’autorité compétente, de la menacer de poursuite pour « mise en danger d’autrui ».

        (Je suis étonné de voir qu’on cite un texte sans en être capable de donner la source, ce qui est étonnant dans une enquête qui se veut professionnelle).


        • JL ML Jean-Luc Martin-Lagardette 4 octobre 2007 17:33

          Ce que vous dites n’est pas exact.

          En fait, le décret n° 52-247 du 28/02/1952 sur l’organisation du service des vaccinations est le texte permettant d’imposer aux parents le respect de l’obligation de leurs enfants. Il indique quelles maladies sont concernées et les mesures à prendre pour faire respecter les vaccins.

          Une circulaire du 23 avril 1999 relative à l’obligation vaccinale, en provenance du Directeur de l’enseignement scolaire, en fait ainsi référence :

          « L’article 12 (du décret de 1952) indique clairement que »l’admission dans tout établissement d’enfants, ayant un caractère sanitaire ou scolaire, est subordonnée à la présentation soit du carnet de vaccination, soit des certificats médicaux attestant que l’enfant a été soumis aux vaccinations obligatoires ou en a été dispensé pour contre-indication médicale. Au cas où de tels certificats ne peuvent pas être produits, les vaccinations réglementaires seront effectuées dans les trois mois qui suivent l’admission." Par conséquent les dérogations à l’obligation de vaccination ne peuvent être accordées qu’au vu d’un certificat médical de contre indication à un vaccin précis. En effet, l’utilisation du pluriel à l’article 12 du décret du 28 février 1952 prcité, exclut les contre indications générales. Lorsque les parents ne produisent ni carnet de vaccination, ni certificat médical de contre indication vaccinale précise lors de l’admission de leurs enfants, l’article 12 du décret précité prévoit que les vaccinations réglementaires sont effectuées dans les 3 mois qui suivent. En outre, un examen par le médecin de l’éducation nationale peut être demandé, conformément à la circulaire n°91-148 du 28 juin 1991 relative aux missions et fonctionnement du service de promotion de la santé en faveur des élèves. Dans ces conditions, le refus systématique de toute vaccination est inacceptable, et l’obligation vaccinale doit être respectée. "

          Le texte de la page 33 de notre enquête participative (que j’ai éliminée de la seconde version actuellement disponible sur Avox) résulte d’indications émises par des médecins et qui ont été notamment publiées par l’avocat J-P Joseph dans son livre « Vaccins on nous aurait menti ».

          Toujours dans la même ligne, le principal texte officiel que je connaisse pour l’instant (concernant les précautions à prendre préalablement aux vaccinations) est celui de l’art. D3111-7 du Code de la santé publique qui indique que la carte-lettre de l’enfant doit notamment mentionner les « examens médicaux et tests biologiques » effectués par le médecin.

          Quelqu’un sait-il en quoi consisteraient concrètement ces « examens médicaux et tests biologiques » ?


        • JL ML Jean-Luc Martin-Lagardette 4 octobre 2007 17:41

          Une étude relative à la politique vaccinale de la France a été présentée le 20/09 dernier aux sénateurs, dans le cadre des travaux de l’Office parlementaire d’évaluation des politiques de santé.

          « Ce travail a permis d’identifier six priorités à mettre en oeuvre pour améliorer la politique vaccinale de la France. »

          La première proposition de cette étude « consiste à organiser un projet étatique autour de la vaccination. Il s’agit de fixer des objectifs dans le cadre d’un plan national pour la vaccination, dont la mise en oeuvre serait confiée au ministère de la santé, en collaboration avec les différentes instances concernées. Ce plan comporterait trois volets, destinés respectivement à assurer l’application et le suivi des recommandations vaccinales, à promouvoir la vaccination auprès du grand public et à soutenir les professionnels de santé dans leur rôle de vaccinateurs ».

          S’ensuit un dialogue très instructif entre députés et sénateurs sur la problématique de la vaccination dans notre pays :

          http://www.senat.fr/bulletin/20070917/opeps.html


        • Bernard 4 octobre 2007 14:00

          Pour répondre au commentaire n°3 j’aurais envie de dire qu’AgoraVox semble avoir quand même eu raison de citer ce document même s’il n’en connaissait pas la référence exacte puisqu’un internaute a été capable de la trouver : c’est un arrêté ministériel de 1952 toujours en vigueur, ce qui est très intéressant. Je pense que c’est ainsi qu’on progresse. Il ne faudrait pas confondre l’information institutionnelle qui se doit d’avoir des apparences irréprochables mais définitives, d’une démarche de recherche où chacun peut apporter sa pierre. Lorsque l’édifice est trop parfait on n’ose plus y toucher. Mes meilleurs professeurs furent ceux qui faisaient des erreurs ou laissait des vides car cela m’incitait à les corriger ou à les combler et créait donc une motivation.

          Par ailleurs, si quand on débute sur ce problème des vaccinations on pense que les problèmes essentiels sont relatifs à l’efficacité et à l’innocuité qui peuvent paraître inabordables pour le citoyen de base, on constate, quand on a plus d’expérience, que c’est le discours sur les vaccins par ceux qui font autorité qui pose d’abord problème en raison de ses incohérences, de ses contradictions, de ses excès propagandistes et de ses erreurs de méthodologie.

          Tous les jours, les profs de maths corrigent des démonstrations fausses de théorèmes justes. Or il est plus facile qu’on ne le pense de mettre en évidence les contradictions, les excès et les erreurs de méthodes alors qu’il est très difficile d’aborder les problèmes d’efficacité et d’innocuité qui donnent lieu à d’incessantes polémiques et sur lesquels nous manqueront toujours de données.


          • Jackie H amatchi 4 octobre 2007 15:03

            @ l’auteur Vous dites : rien ne prouve que la levée de l’obligation conduise à une réduction de la couverture vaccinale

            C’est en effet ce que l’on est en droit de prévoir - ou d’espérer, ou de craindre selon l’opinion de chacun - au vu de la couverture vaccinale dans la plupart des pays de niveau de vie et d’état sanitaire comparables à ceux de la France.

            Il y a bien entendu quelques nuances selon les pays ou selon les vaccins ; je pense entre autres au BCG qui n’est pratiquement pas (ou plus) utilisé dans certains pays (États-Unis, Suède par exemple), mais qui l’est sensiblement au même taux de couverture dans d’autres, et ce sans obligation légale ni surtout coercition pénale.


            • Patrick FERNER 4 octobre 2007 17:56

              @L’auteur

              Nous sommes bien d’accord : ce texte encadre l’obligation vaccinale en en posant les limites qui sont celles d’une contre-indication médicale. Il n’empêche que des parents peuvent très bien exiger les examens préalables. Et sans se lancer dans une querelle juridique, on peut se demander si l’obligation vaccinale en général n’est pas purement et simplement une atteinte aux droits de l’homme susceptibles d’un recours devant la commission européenne du même nom.


              • orsi 5 octobre 2007 00:07

                oui mais le moindre enfant qui aura une maladie, une polio, et des séquelles, parce non vacciné, pourra lui aussi attaquer en justice ses parents ou l’état qui ne l’a pas protégé. On se mord la queue ...


              • Jackie H amatchi 5 octobre 2007 12:42

                @orsi - le moindre enfant qui aura une maladie [...] parce non vacciné, pourra lui aussi attaquer en justice ses parents ou l’état qui ne l’a pas protégé

                Cet argument n’aurait de valeur que si les vaccins étaient efficaces à 100%, ce que personne, pas même le vaccinaliste le plus convaincu, ne pourra jamais affirmer. Ce n’est le cas d’aucun vaccin, donc ce type de plainte ne sera jamais recevable.


              • orsi 5 octobre 2007 00:05

                L’obligation vaccinale ne concerne que les enfants (et plus du tout les jeunes adultes depuis la fin du service militaire ; où l’on vaccinait tout le monde sans se préoccuper de l’état d’ême du conscrit sur ce point). Après, on conseille de faire les rappels, mais une grosse partie de la population y échappe, sauf la polutation plus âgée où le lobby des laboratoires pharmaceutique agite l’épouvantail de la grippe mortelle (comme le beaujolais, chaque année à l’automne, le virus nouveau est annoncé plus fort que l’année précédente). Donc si on vaccine pas les adultes, et qu’on les laisse sans faire les rappels, pourquoi obliger à vacciner le enfants ?


                • Patrick FERNER 5 octobre 2007 10:33

                  Orsi, parce que vous croyez qu’un enfant, subissant les effets secondaires d’un vaccin n’attaquerait pas ses parents pour l’avoir fait vacciner sans ces examens préalables ? Effectivement, on n’en sort pas.


                • Jackie H amatchi 5 octobre 2007 14:11

                  @ orsi - L’obligation vaccinale contre la diphtérie, le tétanos et la polio ne concerne en effet que les jeunes enfants avant 18 mois, et le décret 52-247 du 28 février 1952, toujours en vigueur, les rend exigibles pour la fréquentation d’une école.

                  D’autre part, de nombreuses professions et les études qui y préparent sont soumises à des obligations vaccinales variées (essentiellement BCG et anti-hépatite B).

                  Ce sont les professions médicales (médecins, chirurgiens-dentistes, sages-femmes...), autres professions à caractère para-médical ou sanitaire (infirmiers, pharmaciens, laborantins, ambulanciers, kinésithérapeutes, orthophonistes, manipulateurs de radiologie...), ou social (éducateurs, assistantes maternelles, animateurs...), sapeurs-pompiers, personnels des établissements pénitentiaires, des centres d’hébergement, etc...

                  Pour une liste claire et complète, voyez les articles n° R3112-1 et R3112-2 du nouveau Code de la Santé Publique, modifiés par le décret n° 2007-1111 du 17 juillet 2007 sur la page : http://www.infovaccin.fr/actu_nouvelles.html (2ème paragraphe sur le décret : « lire ce document »).

                  Bref ça représente tout de même beaucoup d’adultes et même d’adolescents.


                • T.REX T.REX 15 octobre 2007 11:50

                  Suite à votre enquête que penser de ce rapport parlementaire qui tombe à pic :

                  Paru dans les infos.com et repris par un entrefilet dans 20 minutes :

                  Rapport parlementaire : les français se méfient des vaccins 05/10/2007

                  Un rapport parlementaire, présenté le 4 octobre, fait état « de réticences croissantes » des médecins et de l’opinion publique à l’égard des vaccins, ainsi que d’un taux de vaccination des adultes insuffisant en France.

                  Le rapport de l’Office parlementaire d’évaluation des politiques de santé (Opeps) indique que la couverture vaccinale « est globalement satisfaisante », mais variable selon l’âge et les vaccins considérés. Convenable pour les jeunes enfants, « elle se dégrade chez les adolescents et les adultes », faute d’effectuer les rappels nécessaires. Le rapport recommande ainsi que le suivi des vaccinations des patients soit officiellement confié au médecin traitant. Rappelons qu’en France, la politique vaccinale repose sur un système de recommandation. L’obligation vaccinale ne porte que sur le vaccin DT-polio.

                  Ainsi, le taux de vaccination contre la diphtérie, le tétanos, la coqueluche et la poliomyélite dépasse 95% chez les enfants de moins de 2 ans. Mais pour la rougeole (vaccin ROR), seulement 86,3% des enfants de 2 ans étaient vaccinés en 2003 (Assurance maladie).

                  L’Opeps met aussi en évidence le rejet, « propre à la France », du vaccin contre l’hépatite B, "en raison des soupçons, non confirmés à ce jour, de l’apparition de la sclérose en plaques. L’Opeps suggère la création d’un portail Internet d’information, afin de redonner confiance dans la vaccination, et d’informer sur les effets secondaires et les risques encourus en cas de non-vaccination.

                  Quant aux professionnels de santé, ils doutent eux-mêmes « de plus en plus souvent de l’opportunité de certains vaccins ». Près de 70% des généralistes sont ainsi vaccinés chaque année contre la grippe, mais seulement 30% des infirmiers libéraux, ce qui est insuffisant pour éviter la transmission du virus entre soignants et malades.

                  J’ai également lu quelque part que : La France n’atteint pas les objectifs vaccinaux de l’OMS.

                  Si l’on vous suis dans vos réflexions , ils ne sont pas prêts d’être atteints. l’OMS serait-elle victime du Lobbying de l’Industrie pharmaceutique ?


                  • lolodetoul 15 octobre 2007 14:58

                    Je ne sais pas si c’est l’époque qui veut ça mais aujourd’hui il est de bon ton de contester des pratiques au combien importantes pour ne pas dire vitales à l’échelon de l’individu mais surtout de la collectivité ! Faire croire à l’internaute citoyen qu’il existe un doute certain sur l’innocuité de la vaccination est au mieux d’une grande légèreté au pire criminel. Pourquoi ?

                    Les facteurs pouvant expliquer la différence majeure de l’espérance de vie des humains etre les pays occidentaux et les pays en voie de développement depuis plusieurs décennies sont parfaitement identifiés et ne sont pas du, comme les malades en puissance que nous sommes pourrions croire, à la médecine curative (prise en charge des pathologies cardio-vasculaires, traitement anti-cancéreux) mais à un autre versant de la médecine beaucoup moins « branché » (j’y reviendrai plus loin).

                    Les deux plus grands progrès expliquant cette différence d’espérance de vie entre par exemple les plus de 80 ans de la femme française et les moins de 50 ans de la femme soudanaise sont essentiellement :
                    - les conditions d’hygiène avec la géniale double invention du traitement de l’eau potable et du traitement des eaux usées, les deux étant parfaitement séparés pour éviter la contamination de l’eau du robinet. Chaque jour près de 10.000 enfants meurent de gastro-entérites en Afrique noire liés à la consommation d’eau contaminée,
                    - la vaccination sans qui nous souffririons encore de nombreuses pathologies infectieuses qui tuèrent au XIXè siècle et au début du XXèsiècle des centaines de milliers d’individus en France et ailleurs. Vous n’avez certainement jamais vu les terribles séquelles laissées par la poliomyélite chez des individus non vaccinés ni vu mourir des enfants de rougeole en Afrique.

                    Il me semble donc déraisonnable de faire l’amalgame entre tous les vaccins et de laisser entendre qu’ils représentent un danger pour la santé publique

                    Vos arguments sont parfois fallacieux :
                    - page 9 de l’enquête : seuls 47% des praticiens hospitaliers, 39% des personnels hospitalo-universitaire...sont vaccinés contre l’hépatite B. Vous oubliez l’adage « Le coordonier est le plus mal chaussé » car le corps médical « se fout » de sa santé ; j’ai souvent rencontré des collègues souffrant qui consultaient pas ou peu. Alors de grace ne faites pas croire aux lecteurs que le corps médical ne se vaccine pas car il a un doute sur le vaccin de l’hépatite B car ce même corps médical ne se vaccine pas contre la grippe par simple « jmenfoutisme ».

                    Un autre élément est aussi à prendre en compte ; le corps médical a été, est et sera formé dans les facultés de médecine quasi exclusivement à la médecine curative ; la médecine préventive jouant en France encore un faible rôle même si des efforts conséquents ont été réalisés au cours des 10 dernières années : création d’agences gouvernementales (AFSSAPS...)

                    Alors faisons preuve d’intelligence et ne répondons pas à un obscurantisme anti-vaccination par une prétentieuse position pro-scientifique, je vous soumets à lecture le résumé du Bulletin Epidémiologique Hebdomadaire du 24 juillet 2007 dernier qui rappellait : "La politique vaccinale évolue rapidement car elle doit s’adapter en permanence aux résultats des nouvelles études, au suivi épidémiologique des maladies, à la vaccino-vigilance et à l’apparition de nouveaux vaccins. Dans certains cas, le suivi des données conduit à un élargissement ou à un renforcement de l’indication de certains vaccins. C’est le cas du vaccin pneumococcique conjugué heptavalent, destiné à prévenir les septicémies et méningites du nourrisson. Les études récentes ont montré son effet préventif sur les otites moyennes aiguës à pneumocoque de l’enfant et sur les pneumonies des personnes âgées. Son utilisation, associée à la politique de bon usage des antibiotiques, contribue à la baisse observée de la résistance du pneumocoque aux antibiotiques. C’est pourquoi la recommandation de ce vaccin s’est étendue à l’ensemble des nourrissons dès l’âge de 2 mois. Les derniers résultats des études épidémiologiques françaises établissent avec force la bonne tolérance du vaccin contre l’hépatite B chez l’enfant. Cela doit inciter à relancer avec énergie cette vaccination qui est recommandée pour l’ensemble des nourrissons, des enfants et des préadolescents. Le déplacement de la coqueluche chez l’adulte est la cause d’une recrudescence de la coqueluche néo-natale, avec son risque accru de mortalité. Cette situation pousse à augmenter l’utilisation du rappel coquelucheux chez les adultes qui sont ou vont être au contact de nouveau-nés non encore vaccinés. Un vaccin quadrivalent diphtérie-tétanos-poliomyélite (dTP) - coqueluche est disponible pour les adultes à l’occasion d’un rappel. Il peut, en cas d’indication, être réalisé deux ans après un vaccin dTP, sans attendre l’intervalle de 10 ans habituel entre deux rappels. Actuellement, une seule injection de vaccin coquelucheux est recommandée chez un adulte. Le vaccin anti-papillomavirus est maintenant recommandé pour la prévention du cancer du col de l’utérus chez toutes les jeunes filles dès l’âge de 14 ans. Cette vaccination doit être faite en complément du dépistage des lésions précancéreuses du col dont la pratique doit être renforcée. Les données épidémiologiques récentes peuvent, à l’inverse des exemples précédents, conduire à restreindre l’utilisation de certains vaccins. C’est le cas de la varicelle. Au vaccin monovalent contre la varicelle vient s’ajouter un vaccin quadrivalent rougeole-rubéole-oreillonsvaricelle (RRO-V). Au vu de l’expérience américaine de vaccination généralisée des nourrissons contre la varicelle, celle-ci n’est pas recommandée en France afin de laisser circuler le virus VZV sauvage dans la population. Cela devrait éviter de déplacer les cas de varicelle vers les populations d’adolescents ou d’adultes susceptibles de faire des formes graves de varicelle et d’éviter l’augmentation des cas de zona chez les personnes âgées. L’utilisation du vaccin quadrivalent RRO-V n’est pas recommandée. Les nouvelles recommandations incluent une vaccination contre la varicelle, avec le vaccin monovalent, chez les adolescents et les femmes en âge de procréer qui n’ont pas fait la varicelle. Le vaccin contre le zona n’est pas non plus recommandé de façon généralisée. Un autre exemple est le BCG. La régression de l’incidence globale de la tuberculose en France, mais son augmentation dans les populations originaires d’un pays de forte endémie tuberculeuse incitent à modifier les recommandations. La levée de l’obligation vaccinale par le BCG a été annoncée le 11 juillet 2007 par Roselyne Bachelot, ministre chargée de la Santé. Le BCG reste fortement recommandé dès le premier mois de vie pour les enfants à risque, notamment ceux provenant d’un pays de forte endémie ou dont les parents sont originaires d’un tel pays. Une recommandation de vaccination généralisée des nourrissons est maintenue pour les régions à haut risque que sont l’Ilede- France et la Guyane. La survenue, environ une fois sur mille vaccinations BCG intradermiques, de suppurations locales anormalement importantes ne remet pas en cause la balance bénéfice-risque du BCG. Ce risque peut être réduit par l’utilisation d’aiguilles ultrafines. Ces recommandations sur le BCG s’intègrent dans un Plan national de lutte contre le tuberculose. Les enquêtes sur la prise en charge des diarrhées du nourrisson en France ont conduit à ne pas recommander pour l’instant le vaccin contre les rotavirus de façon généralisée. La priorité doit être donnée à une prise en charge adéquate des diarrhées avec utilisation beaucoup plus large des solutés de réhydratation orale. La politique vaccinale doit aussi s’adapter au contexte international. Ainsi, la France s’est engagée auprès de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à éliminer la rougeole et la rubéole congénitale. C’est pourquoi tout enfant doit recevoir deux doses de vaccin RRO avant l’âge de 2 ans. L’augmentation du nombre de vaccins traduit le dynamisme de la recherche vaccinale dont il faut se réjouir, mais introduit de la complexité qui rend indispensable un effort d’information. La communication vers les médecins généralistes et les pédiatres, mais aussi vers le public, devrait être renforcée. La participation active de la France à la Semaine européenne de la vaccination, organisée par l’OMS et devenue un rendez-vous annuel, est un exemple à développer, de même que le Guide des vaccinations."

                    Il est sain que tous les individus composant une société démocratique s’interrogent mais en respectant à mon humble avis (si !si !) une métodologie que beaucoup ignore ou oublie : « à la thèse doit succéder l’anti-thèse pour déboucher sur une synthèse ». Sinon nous lisons trop de thèses et d’anti-thèses qui s’opposent frontalement et Agoravox ou d’autres en sont malheureusement le vecteur. La vaccination est un sujet qui mérite cette synthèse et je pense que l’auteur de l’article initial n’avait que cet objectif mais malheureusement le travail final apparait comme un nouveau procès en sorcellerie qui est pour ce thème, la vaccination.

                    Bien cordialement et bonne synthèse. LSimon


                    • JL ML Jean-Luc Martin-Lagardette 15 octobre 2007 16:35

                      @LSimon

                      - Mon article n’est pas axé contre les vaccins mais contre les excès de la politique vaccinale. J’ai été obligé de mettre l’accent sur les effets secondaires car ceux-ci sont généralement minimisés voire tout simplement niés. L’enquête rétablit la balance.

                      - Vous écrivez : "Vos arguments sont parfois fallacieux : page 9 de l’enquête : seuls 47% des praticiens hospitaliers, 39% des personnels hospitalo-universitaire...sont vaccinés contre l’hépatite B". Vous oubliez l’adage « Le coordonier est le plus mal chaussé » car le corps médical « se fout » de sa santé ; j’ai souvent rencontré des collègues souffrant qui consultaient pas ou peu. Alors de grace ne faites pas croire aux lecteurs que le corps médical ne se vaccine pas car il a un doute sur le vaccin de l’hépatite B car ce même corps médical ne se vaccine pas contre la grippe par simple « jmenfoutisme »."

                      Si mon interprétation concernant ces médecins qui « oublient » de se faire vacciner n’est pas la bonne, celle que vous proposez me paraît extrêmement grave. Vous me traitez de « léger » ou de « criminel » pour avoir fait mon oeuvre d’information. Que dire alors de ces médecins qui, sachant tout l’intérêt des vaccins et n’ayant pas de doute sur leur innocuité, étant des professionnels de la question, sensibilisés à et même responsables au premier chef de la sécurité sanitaire de tout le pays, contreviennent - par négligence - à la loi (ces vaccinations étant pour eux obligatoires, ils seraient en prison et taxés de fortes amendes si la loi était simplement appliquée), prenant le risque non seulement de contaminer eux-mêmes et leur famille mais en outre de transmettre l’infection à leurs patients, constituant par la même une rupture en toute connaissance de cause de la couverture vaccinale ?! Et ce, alors qu’ils ont bien plus de risques que le reste de la population de contracter les infections (ce pour quoi leur vaccination est obligatoire) !


                    • lolodetoul 16 octobre 2007 08:31

                      Je ne voudrez pas paraître plus désinvolte ou provocateur que je ne suis mais croyez moi si vous le voulez des médecins ORL fumeurs et des cardiologues obèses, j’en connais même si vous je rassure ils ne sont pas majoritaires ! Vous croyez, que parce qu’il existe des textes réglementaires (articles L3111-1 et L3111-4 du Code de la Santé Publique), reprécisés récemment (arrêté du 06 mars 2007 rappelant les exigences vaccinales des professionnels de santé), alors les médecins vont s’exécuter, est une « drôle » d’appréciation de la condition humaine ! Je le répète, les médecins ne montrent pas l’exemple soit par ignorance soit par désinvolture vis à vis des pratiques de médecine préventive qui sont peu enseignés en France. D’ailleurs l’arsenal réglementaire sur les obligations vaccinales a peut-être pour origine cette légèreté dans l’appréciation qu’on les médecins Français des problémes de santé publique. Dit autrement le législateur s’est substitué au médecin ! Bien cordialement LSimon


                    • GITIBERT 13 mars 2009 10:57

                      une enquête objective, sans doute. Toutefois, l’emprise des lobbies médicaux et des laboratoires pharmaceutiques, avec les politiques, est telle, que les vaccinations sont entrées, comme Jésus, la vierge Marie, le saint esprit, Allah et tout ce que l’on voudra d’autres, dans cet univers, pourtant si souvent décrié, de l’irrationnel. LA VACCINATION EST DONC DEVENUE UN DOGME, comme le catholicisme, l’islam, le judaïsme, et toutes ces curieuses croyances qui émergent ou sont imposées au fil de l’épée. Pour ce qui est des vaccinations nous sommes aussi dans une configuration du "fil de l’épée", dès l’instant où des politiciens, payés par les laboratoires, font passer des lois punitives à l’encontre des adultes qui n’acceptent pas de se soumetre à ces actes qui ne sont rien d’autres que des "crimes contre l’humanité", on est même bien au-delà du "fil de l’épée" puisqu’il s’agit d’une véritable d’artillerie lourde impliquant tous les médias : un seul exemple : la télé qui annonce début d’automne, depuis des années, que le nouveau vaccin contre la grippe est arrivé..précisant bien qu’il est gratuit pour les plus de 65 ans. (ce qui est faux, bien entendu, c’est la sécu qui paie et la sécu c’est nous).
                      Alors, pour ne pas faire trop long, pour tous ceux qui sont encore convaincus, par ignorance des faits scientifiques recueillis par des biologistes et des immunologistes sérieux, indépendants et honnêtes, il en existe encore, prenez au moins la peine de vous informer avant d’affirmer..On sait aujourd’hui que Pasteur n’était qu’un opportuniste ambitieux, comme Jenner. A leur époque les connaissances en immunologie étaient indigentes, bien qu’Hippocrate avait depuis fort longtemps recommandé aux humains d’avoir une vie sobre. Le docteur Louis De Brouwer : "Vaccination : erreur médicale du siècle" - Doc ANCELET Eric : "pour en finir avec Pasteur, un siècle de mystification scientique" - Doc Yves COUZIGOU, "phobie des microbes" -Doc FERRU Marcel : "La faillite du BCG - Dr KALMAR jacques : "Carnet immunologique" - Doc MENDELSOHN Robert "des enfants sains, même sans médecin. - Dr EMIGER Jean : "La médecine retrouvée - Doc Guylaine LANCTÖT : "La mafia médicale" - Fernand DELARUE : "L’intoxication vaccinale" - Michel Georget, biologiste : "Vaccinations : les vérités indésirables" -
                      Il faut aussi connaître la constitution des vaccins pour être convaincu des poisons qu’ils contiennent tous, sans exception. (mercure, aluminium entre autres)
                      La médecine allopathique ne soigne pas, elle entretient la maladie, en provoque de nouvelles, dans le but unique de se maintenir un clientèle qui lui garantit un niveau de vie très supérieure à celui des classes dites moyennes. On est dans le plus pur des cynismes, dans la droite ligne du docteur Menguélé, médecin nazi. Injecté ces poisons dans le corps des bébés est un acte criminel odieux, barbare qui signe la cupidité, la corruption, la barbarie de tous ces médecins qui, s’ils savent, ne sont que de tristes couards. Il y a urgence à informer. Il n’est plus possible de faire confiance, il faudrait, eh oui, "TROUVER LE VACCIN QUI ERADIQUERAIT LA CONNERIE PSEUDO SCIENTIFIQUE" et celle de tous les corrompus qui rampent aux pieds de ces mandarins qui les couvrent de leurs "largesses". C’est très grave. On se demande pourquoi il faut faire dix ans d’études pour ne devenir que "larbins" des labos pharmaceutiques ?


                      • GITIBERT 14 mars 2009 22:06

                        bonsoir,
                        J’étais à Marc en Baroeul l’autre soir. Vous déclarez que vous n’êtes pas du tout opposé aux vaccinations, que vous pensez qu’elles ont être utile à certains moments, que vous vous êtes fait vacciner contre la fièvre jaune avant de partir en Afrique.
                        Ce qui démontre que vous n’êtes pas du tout informé des graves effets secondaires susceptibles de survenir à plus ou moins long terme. Il y a sur le site "vaccinations dangers" des témoignages de voyageurs tombés malades après cette vaccination. J’ai eu une amie sportive qui a failli en mourir alors qu’elle n’avait pas encore 25 ans. Notre fils aîné a été victime du BCG - ganglions aux poumons - Notre cinquième fils, garde républicain a du être hospitalisé après rappel TABDT - moi même : je fus victime d’une pleurésie et d’une primo infection après BCG à l’âge de huit ans -d’abord soigné pour un souffle au coeur, par deux médecins différents, pour une constipation par un magnétiseur et enfin emmené d’urgence à l’hôpital de Compiègne par un troisième médecin pour une ponction lombaire immédiate du poumon droit - le souffle au coeur s’était des trous dans le poumon gauche à hauteur du coeur -
                        Ma grand mère maternelle est décédé à 92 ans, agricultrice à l’époque des chevaux, jamais vaccinée. Ma mère 88 ans, jamais vaccinée - Un ami a perdu un fils après vaccination contre la rougeole - un élève de lycée professionnel, interdit d’atelier pour absence du vaccin antitétanique - a frôlé la mort après le vaccin - a perdu l’usage de ses reins - est entré en dialyse - a subi un greffe quatre ans plus tard - Des militaires pendant la guerre d’Algérie on été victime du même syndrôme, reins HS - dialyse - greffes ou décès prématurés pour certains - vaccinations innocentées - Des témoignages à travers le monde par centaines de milliers maintenant - des témoignages de médecins (anciens vaccinateurs) - de victimes - de biologistes - d’immunologistes - de généticiens - démontrent que les vaccins sont de véritables poisons qui, innoculés dans le corps des bébés, deviennent "crimes contre l’humanité".
                        Comment, encore aujourd’hui, prétendre que les vaccins sont sans dangers, que le rapport "risques-bénéfices" est favorable aux bénéfices ? La Sécu française est en dificit abyssal constant, mais les laboratoires pharmaceutiques engrangent des bénéfices colossaux qui servent à financer des campagnes de publicités pour leurs poisons, pour distribuer des "largesses" aux médecins, aux politiques complices.
                        Menguélé, dans les camps nazis n’a pas fait mieux ni plus mal. Les vaccins ont-ils rendu des services ?
                        Il faut être de la pire mauvaise foi pour encore l’affirmer.. Les vaccins sont une source de revenus très satisfaisant pour les laboratoires et leurs actionnaires.. l’argent n’a ni odeur, ni conscience.
                        Les contenus des vaccins, leurs modes de fabrications sont largement suffisants pour les ranger dans les catégories : "poisons dangereux" - mais les médecins, qui se prétendent scientifiques, continuent de les utiliser et de dire qu’il n’y a jamais d’effets secondaires dangereux.. Il faut faire dix années d’études pour en arriver à un tel niveau de sottises ? Et, ils se prétendent scientifiques !!! Monsieur Henri GEOFFROYE, créateur des magasins "La vie Claire" et d’une revue du même nom a pendant des années apporté, avec nombre de collaborateurs scientifiques indépendants, sérieux, honnêtes, les preuves qu’une vie saine, sans vaccination, sans intervention de cette médecine allopathique dangereuse, permettait un longévité à l’écart des maladies dégénératives de plus en plus précoses.
                        Aujourd’hui, chez les enfants, de plus en plus de diabètes, de leucémies, de cancers (de plus en plus tôt), d’allergies, de maladies auto immunes, qui, bien entendu, asssurent les trains de vie royaux du corps médical en général et des labos en particulier. Et encore, et encore..l’allopathie, les vaccinations, comme les pesticides, les herbicides, sont à ranger dans la même catégorie : "DANGER" - Nous sommes dans un monde d’apprentis sorciers de plus en plus fous et donc dangereux !!

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