Cazeaux

@eau-mission
Bel article que votre message d’adieu ! Une verve riche de tournures percutantes avec sans doute des clins d’oeil que seuls les spécialistes de votre univers peuvent comprendre. Mais je pense avoir saisi la substantifique moelle de vos propos dépités, hélas avec justesse. J’ai aussi mon opinion et mes idées sur l’école qui serait à refonder totalement. Curieux qu’au pays (supposé) des Lumières, qu’il n’ait jamais été tenu compte de ce que les Encyclopédistes pensaient en matière d’enseignement. Ce que la Révolution et l’Empire ont construit résulte de l’esprit jacobin terriblement centraliste et bureaucratique. 
J’avoue hésiter à continuer à publier ici, tant les commentaires sont si peu propices à de vrais débats. Bien à vous

BJ

Je ne comprends pas le lien de cause à effet contenu dans : Son élimination permettra de réduire les impôts pour les super-riches. 

Si moins d’impôts sont perçus par une population déclassée, pourquoi ceux plus riches en paieraient moins ? Sachant par ailleurs, le fait que les super-riches paient relativement peu d’impôts résulte de leurs recours systématique aux manoeuvres d’optimisation fiscale, euphémisme pour dénommer l’évasion fiscale.

Pareillement, pouvez-vous expliquer votre « de ne plus avoir à fabriquer des objets réels dont le profit est trop faible en comparaison avec les produits immatériels  » ? En quoi la disparition de la classe moyenne permet de ne plus fabriquer des produits réels ? Durant la période soviétique, hormis la nomenklatura, les salariés les plus qualifiés, équivalents de ce qui forme les classes moyennes étaient payés à peine plus que les classes populaires. Cela n’empêchait pas de faire fonctionner une économie industrielle.

Enfin je note : la survie de cette classe qui ne sera défendue ni par les prolétaires, ni par la paysannerie, qu’elle avait elle-même contribué à détruire dans le passé.

Je ne vois pas quelle responsabilité ont eu les classes moyennes dans les disparitions (pas totales tout de même) des prolétaires et paysans.

Si toutes les classes, hormis celle infime des super-riches, ont désormais disparu, qui produit et qui consomme ?

Je crois qu’il faudrait plutôt parler de nivellement des salaires par le bas et s’interroger plutôt sur un remplacement progressif de la population européenne, toutes classes confondues (hormis les super-riches) par des population halogènes, pour les raisons de tassement des salaires et de servilité que vous évoquez.

Et de vous, con ou ignorant ?

Cf les personnalités citées à tout hasard. Je ne fus que coordinateur, synthétiseur et VRP de ce projet.

Bilan des commentaires

Si je laisse de côté les messages méprisants ou insultants ou encore la joute hors sujet entre deux abonnés, je note deux groupes de réactions :

1. oui il y a un problème de vieillissement de la population mais quelles réponses apportez-vous et par ailleurs, en relançant la natalité ne risque-t-on pas d’aggraver encore la présence trop importante de la population issue de l’immigration ?
2. non il n’y a pas de vrai problème de vieillissement dans la mesure ou le retour à la croissance et les progrès technologiques permettront de compenser la baisse du nombre d’actifs par rapport aux inactifs. De plus, l’immigration et la régularisation des migrants est une solution au manque de jeunes bras de souche européenne.

Au 2eme groupe, je propose de méditer la question car toute insistance pour le convaincre me semble vaine.

Au 1er groupe, je réponds que je compte proposer un nouvel article présentant des solutions novatrices visant davantage l’organisation du travail et une refondation de l’aménagement du territoire que des mesures classiques fondées sur des aides financières et fiscales. En ce qui concerne la question de l’immigration, je crois que sa résolution est moins urgente. J’y reviendrai néanmoins, espérant que mon discours politiquement non correct ne sera pas censuré par les modérateurs.

@Octave Lebel

En l’occurrence votre phrase ne relève pas du Français mais du Javanais, désolé de vous répondre ainsi ...relisez-vous.