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Cath

Cath

Quoiqu’on en dise, ma Terre est plus belle que leur Paradis...

Tableau de bord

  • Premier article le 23/03/2007
  • Modérateur depuis le 02/04/2007
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Derniers commentaires



  • Cath cath 3 avril 2007 09:52

    Erreur, je crois : nous baignons dans « l’étique judéo chrétienne » dès qu’il s’agit de faire des avancées scientifiques, médicales et sociétales :

    - les longs débats sur la pilule et l’avortement
    - la définition de l’âge maximum pour proposer aux femmes des fécondations in vitro (alors qu’en cette matière, la médecine reconnait elle-même qu’elle n’est pas une science exacte !)
    - les plannings familiaux qui se trouvent en grandes difficultés financières et ne sont nullement aidés par l’administation
    - les récentes prises de position de Benoit 16 en Italie sur le contrôle des naissances
    - les puissants groupes chrétiens aux Etats-Unis qui plaident contre la recherche sur les cellules souche, qui dénient la réalité du réchauffement climatique, et que sais-je encore.
    - les mêmes, encouragés par l’église catholique, qui font campagne en Afrique contre le port du préservatif, argant du fait qu’il encourage la propagation du VIH !

    La religion chrétienne, à bas bruit, travaille aussi. Ne vous leurrez pas.

    Cela m’ennuie de dire cela, car on va penser :

    harro sur les religions, vive l’athéisme.

    Je crois que chacun a le droit, dans l’intimité de sa conscience, de croire ou ne pas croire, mais qu’il n’en fasse pas une arme de guerre ou d’oppression contre son prochain ! ou sa prochaine...

    Car dans toutes ces religions, sectes et autres, les femmes n’ont jamais la part belle smiley



  • Cath cath 3 avril 2007 09:45

    bien sûr !



  • Cath cath 3 avril 2007 09:44

    A Géol >>> aucun problème, j’ai vu ton site, tu peux reprendre l’article. Tiens moi au courant et envoie moi ton lien à mon adresse e mail, accessible depuis la page perso de mon blog : http://www.planetargonautes.eu

    A tout le monde, bonjour : je vous remercie de faire des commentaires constructifs ici et ne pas polluer ce forum avec des invectives sans le moindre intérêt. Il ne s’agit pas de dire si Darwin, Mahomet ou Christ ont raison (car nous y serons encore d’ici que le soleil explose !), mais de débattre de la question de la manipulation des esprits qui est, plus que jamais, à l’ordre du jour avec la montée des radicalismes religieux et sectaires et les difficultés rencontrés par nombre de scientifiques et d’universitaires pour avancer dans leurs recherches pour un avenir meilleur (recherche sur les cellules souche, entre autres, et bien d’autre).

    L’obscurité peut être sympathique pour des relations amoureuses entre deux êtres timides, c’est la seule utilisation positive que je lui trouve. smiley

    Bien à vous toutes et tous !



  • Cath Cath 31 mars 2007 12:21

    Bonjour !

    Merci encore pour vos réactions :

    @ Milla : smiley @ Cl4ud3 : ce que tu évoques existe toujours. Le mouvement des filles en banlieue « ni putes ni soumises » ne date pas d’il y a 20 ans hélas ! @ Tovara, il n’est pas question du retour de l’homme de cro-magnon ici, mais simplement d’un phénomène de société dont on s’est enfin mis à parler (tu sais, c’est comme l’histoire de l’amiante ou du paraben...) @ Iminoreg, merci de rappeler les services vers lesquels les femmes peuvent se tourner. Si la personne au bout du fil est aussi compétente et amicale que les gens qui travaillent pour Info-Sida (que je salue au passage).. c’est top et c’est beaucoup ! @ Léon, merci pour ce conseil de lecture, que je ne connaissais pas.

    A suivre....



  • Cath Cath 30 mars 2007 09:40

    @ Tall, je ne savais pas grand chose des rapports entre C. et sa maman. Elle était morte d’un cancer du sein 3 ans que nous nous rencontrions. Les seules fois où il l’a évoquée, c’était pour dire qu’elle avait tout sacrifié pour ses enfants, y compris le temps de prendre soin de sa propre santé. C. méprisait son père... Je ne sais pas si ça éclaire beaucoup ta lanterne ?

    Le point de départ de cette violence... en fait il y en avait deux :

    > La passion amoureuse, j’étais consciente que je ne vivais pas un amour mais une PASSION. Quand on entend dire qu’une passion est dévorante, brûlante, addictive, mortifère, et bien c’est exact ! Et la « passion » du christ, pas une partie de plaisir non ?

    Une passion amoureuse peut conduire à toute extrêmité. D’une part, je plains tous ceux et celles qui n’ont jamais connu une passion amoureuse dans leur vie, car c’est un sentiment indescriptible de puissance et d’irréalité.

    Mais à l’aune de mon vécu, j’espère aussi que toutes les passions ne laissent pas de telles cicatrices !

    > La jalousie incontrôlable de C. : je ne suis pas d’un naturel jaloux, n’étant pas dotée de cet ADN. Donc, j’ai vraiment eu du mal à prendre au sérieux, je l’avoue, sa jalousie au début, car elle était, en toute raison, injustifiée et incompréhensible pour moi. En tout raison, j’ai tenté de le ramener à la raison.

    En toute femme sommeille une « rescuer » (je ne trouve pas le mot en français). Et je me suis entêtée à le ramener vers le rivage.

    Combien d’entre nous avons rencontré des femmes vivant avec des alcooliques ou des drogués et tentant, année après année, de les accompagner vers une hypothétique guérison ?

    Mon histoire a duré quelques mois jusqu’à ce que je vois « la mort en face ». Et oui, j’ai eu de la chance car C. s’est enfuit après cette ultime scène. Il s’est peut-être fait très peur aussi.

    Allez savoir...

    - Pourquoi je n’ai pas voulu faire intervenir les forces de l’ordre ? Et suis-je responsable de la suite de la vie de C. avec d’autres femmes ?

    > Pour la police, j’avais la trouille de la dimension que ça pouvait prendre, vis-à-vis d’une justice (anglaise) à laquelle je ne connaissais rien.

    En outre, dans cette tourmente, un projet était ma seule lumière : tenter d’obtenir mon diplôme à la fin de l’année et ne pas être renvoyée chez mes parents « sous bonne garde ».

    Certains trouveront cela futile, mais je m’étais battue pour avoir la possibilité d’aller étudier à Londres et payait mes études et tous mes frais de mes économies, car mes parents ne m’avaient pas soutenue.

    > Pour les autres femmes, futures victimes potentielles, j’avoue que je n’y ai même pas songé.

    Très jeune, une gosse, et en train de sauver ma peau, je n’ai pas songé une seconde aux autres à ce moment-là.

    Inconsciemment, cela a dû être une leçon : dans ma vie professionnelle, je me suis ensuite énormément investie dans le social, j’ai été aidée au plan personnel et j’ai aidé à mon tour, sans que cela me coûte jamais, et aujourd’hui, je participe à un projet professionnel social et environnemental.

    Je ne cherche ni à me justifier, ni à excuser quoi que ce soit.

    Mais la vie n’est pas une chose linéaire où l’on sait déjà « tout » en sortant de l’adolescence. On se construit jour après jour jusqu’au dernier souffle. On apprend à se reconnaitre. On apprend dans le malheur et on se nourrit du bonheur.

    Mais surtout, ne jamais jamais jamais perdre espoir et confiance en soi-même : je suis ma meilleure alliée et ma meilleure amie.

    Femmes battues, violées, méprisées : je vous en prie, gardez votre confiance. Et si vous l’avez perdue, travaillez à la regagner. C’est le premier pas vers votre avenir et celui de vos enfants.

    — -

    Afin de couper court une bonne fois sur les propos inqualifiables de certains individus suite à ce billet, je précise que C. était Athénien, de Grèce.

    Ceci à l’attention de ceux qui n’ont jamais mis les pieds dans un cours de géographie ni dans un cours d’aucune sorte d’ailleurs...

    Pour info, et également afin de couper court à toutes sortes d’inepties sur les Grecs, les ritals, les espingouins, les polacs et encore les arabes, les sales bicos, les négros, et que sais-je encore, je suis moi-même petite-fille d’immigré italien.

    Pour info, 30% des français sont issus de l’immigration (chiffres officiels > vous pouvez vérifier partout où bon vous semble).

    Mon grand père paternel est arrivé en France dans les années 30, en provenance du Piémont, où pour info, le français était à l’époque majoritairement pratiqué.

    Il s’est fait traité de « sale babi » plus souvent qu’à son tour. Ce qui ne l’a pas empéché de s’accrocher, de faire fi de tout ce qu’il a entendu tout en avalant des carrés de chapeaux.

    Mon papa s’est engagé volontaire dans les Commandos d’Afrique en mentant sur son âge. Et s’est battu pour notre pays. Et a bénéficié de l’ascenseur social qui, dans les années d’après guerre, de boum économique, fonctionnait... et pour cause !

    Tout ceci pour dire que si vous souhaitez utiliser ce forum pour déverser votre haine et votre venin, je vous remercie de passer votre chemin.

    Le sujet des violences faites aux humains adultes et enfants par d’autres humains mérite mieux que ces propos indignes.

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