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Erwan Lesner

Jeune (25 ans) psychologue, je m’intéresse beaucoup aux questions sociales et sociétales et en particulier aux problématiques qui concernent la construction des individus par leur rapport aux autres.
Citoyen du monde, je mène à mon échelle des combats qui me paraissent fondamentaux en faveur de l’égalité entre les personnes mais ne suis affilié à aucun organisme politique ou syndical... et j’y tiens !

Tableau de bord

  • Premier article le 23/01/2008
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Derniers commentaires



  • Erwan Lesner 5 août 2008 10:21

    Salut la foule,

    Perso je suis choqué par la violence de cette discussion, m’enfin il n’y a peut-être que moi que ça perturbe...

    A propos du sujet de l’article, j’ai vu pour la première fois "en vrai" des crop circles la semaine dernière dans le Wiltshire (en Angleterre) où ils sont extrêmement fréquentes (j’ai pu en voir notamment deux dans le même champs de blé, avec un troisième dans le champ voisin). Je ne nourris pas spécialement de passion pour ces choses-là mais comme beaucoup j’ai vu x-files, lu un peu par-ci par-là, et en l’occurrence j’avais l’occasion de voir ces dessins de près... donc j’y suis allé par curiosité.

    Je ne suis pas non plus un défenseur de l’hypothèse extraterrestre (sans la réfuter... puisqu’elle est infalsifiable)... notamment parce qu’une partie de ces dessins me semble très "humainement figurative" (par exemple ceux qui représentent le yin et le yang ou des aniveaux terrestres entre autres)... Par contre pour avoir foulé les blés en question, je pense aussi pouvoir dire que les gens qui expliquent l’apparition de ces dessins par le biais d’une corde et d’un bout de bois sont gravement à côté de la plaque et illustrent simplement leur méconnaissance absolue du sujet (désolé !).

    C’est d’ailleurs ce que je souhaitais dire dans ce commentaire : quand on y est, on se rend compte, au vu de la perfection et de l’immensité de certains dessins (sur des terrains qui ne sont pas plats !) qu’il est simplement impossible qu’ils aient été tracés depuis le sol (même en 3 jours, ce serait impossible car trop complexe alors en quelques minutes ou heures, vous pensez...). Ceci pour une raison simple : au sol, on ne voit pas vraiment le dessin (en tout cas pas dans sa globalité, loin s’en faut) et il est juste impossible, je pense, d’avoir une précision de l’ordre du centimètre sans voir ce que l’on fait. D’ailleurs ce n’est pas pour rien que les crop circles sont pris en photo depuis le ciel en général : il n’y a que comme ça qu’on peut se rendre compte de leur globalité. C’est la raison pour laquelle, à mon avis, les hypothèses les plus intéressantes sont celles qui imaginent un scénario de traçage depuis le ciel. Ca ne veut pas dire depuis l’espace et ça ne veut pas dire que ce ne soit pas humainement possible (je laisse les experts discuter de la méthode, des micro-ondes, des boules de lumière, etc.).

    Sans vouloir verser dans les théories conspiratrices, j’ai tendance à favoriser l’idée que les militaires testent une technologie (quelle qu’en soit la fonction)... à petite échelle et de façon "gentillette", pour voir... ^^



  • Erwan Lesner 27 février 2008 20:08

    Merci d’exister, Gilles !



  • Erwan Lesner 14 février 2008 13:29

    "En plus cet argent faudra bien qu’il le dépense, donc les français en récupère une partie, sur la forme de TVA……"

    Je crains que vous ne viviez dans le monde des bisounours... Vous avez réellement l’impression que l’Etat récupère une partie du salaire ou des dividendes de ces multimillionnaires à proportion de la TVA ?? Si vous touchez un salaire moyen, vos dépenses de consommation représentent certainement une part importante de ce salaire... mais je doute que quand on gagne des millions on achète des kilos de pâtes à proportion... Et puis ce serait naïf de penser que ces gens-là dépensent tout leur fric en France de toute façon. Et quand bien même, vous croyez sérieusement que "les français" récupèrent l’argent prélevé par la TVA, en bout de chaîne (sous forme de services, j’entends) ?? Là encore vous vous fourvoyez : on n’en peut plus de faire des cadeaux fiscaux aux patrons et aux propriétaires. Les quelques sous qu’ils filent à l’Etat en achetant le dernier jet privé à la mode (si tant est qu’ils l’achètent en France, encore une fois), on leur redonne sous forme d’exonérations... quant à vous, vous n’en touchez rien du tout.

     

    "Pour conclure, nous devrions être fiers d’avoir des patrons aussi bien payés, car cela signifie que les entreprises qu’ils dirigent sont en bonne santé et fond des bénéfices."

    Mais qu’est-ce que ça peut bien vous faire que des entreprises fassent des bénéfices, franchement ? Vous êtes fier de quoi, pour le coup ?? Si encore ces bénéfices étaient réinvestis et servaient à créer de l’emploi dans les régions (ou états) où le fric est obtenu, je comprendrais votre engouement... mais ce n’est bien évidemment pas le cas ! Faire des bénéfices n’empêche pas les grands patrons de licencier à tours de bras en France... pour une raison simple : la stabilité des bénéfices n’est pas suffisante pour les actionnaires (qui, eux, ne se contenteront pas d’une revalorisation de leurs revenus à hauteur de 0,5% seulement)... il faut donc sans arrêt réduire les coûts de production, quand bien même l’entreprise serait en parfaite santé. Au final, donc, vos entreprises bénéficiaires, elles rapportent toujours plus d’argent à ceux qui ne savent déjà plus qu’en faire et ne sont pas le moins du monde garantes d’un revenu décent pour les salariés qu’elles emploient... Alors, finalement... qu’est-ce qui peut donc bien vous rendre si fier ?



  • Erwan Lesner 14 février 2008 12:22

    Eh oui... mais vous comprenez mon bon monsieur, désormais, vivre, ça se mérite ! Les moins méritants n’ont qu’à crever ou devenir méritants (s’ils n’y arrivent pas c’est qu’ils ne sont pas méritants donc ils peuvent crever). Mérite, mérite, mérite... les gens n’ont plus que ce mot-là à la bouche... Au point qu’on a réussi à leur faire avaler la formidable couleuvre "travailler plus pour gagner plus", c’est vous dire !

    Cela fait quelques décennies qu’on s’acharne à mettre les individus en compétition, à faire en sorte qu’ils se tapent dessus (et que le plus méritant gagne !) à grands coups de rendement et d’heures supplémentaires (pas nécessairement payées ni même récupérées) au prétexte fallacieux qu’il faut accroître la productivité et réduire les coûts de production pour libérer la sacro-sainte croissance afin que cela bénéficie soit disant à tout le monde... mais surtout aux dirigeants, propriétaires et actionnaires de tous poils, en réalité.

    La propagande a été redoutablement efficace : désormais on conspue volontiers les RMIstes, les chômeurs et les fonctionnaires qui vivent aux crochets des méritants travailleurs (les vrais), des charges sociales dont on vole le patronnat (honte sur l’Etat !) et des impôts à cause desquels, bien sûr, on va finir à la rue (mais que fait le gouvernement !?). Au contraire, personne ne trouvera rien à redire aux faramineuses augmentations de salaires des patrons (qui ont le mérite de prendre des responsabilités, eux ! vous oseriez, vous ? certainement pas, alors de quoi vous plaignez-vous ?) et aux non moins faramineuses augmentations des dividendes des humanistes actionnaires (qui ont eu le mérite quant à eux de euh... eh bien on le cherche encore, leur mérite, mais ils sont méritants, c’est sûr !). On oubliera assez vite que ces augmentations nécessiteront sans doute quelques licenciements d’individus moins méritants car, après tout, qu’importe !

    Et ainsi, la vie suit son cours : les plus méritants gagnent plus... les autres crèvent de faim et c’est bien normal : c’est du darwinisme social mon bon monsieur (Darwin doit se retourner dans sa tombe mais ce n’est pas grave, personne ne l’entendra crier au scandale). Si vous voulez vous aussi gagner plus, devenez patron, propriétaire ou actionnaire. Comment ça vous n’avez pas les moyens d’investir ? Aucun problème : endettez-vous. Devenez un individu responsable : la responsabilité, désormais, ça vaut plusieurs millions annuels (et à vous la belle vie !). Vous rencontrerez peut-être quelques mécréants qui s’opposeront à vous et à votre niveau de vie en prétendant (qu’ils sont bêtes !) que les individus sont égaux, qu’aucun d’eux n’est plus méritant qu’un autre... ils vous parleront peut-être même de salaire unique... mais ne vous laissez pas démonter : vous leur rétorquerez que les responsabilités que vous avez à assumer justifient votre niveau de vie. S’ils osent vous répondre qu’aucun homme ne devrait assumer seul la responsabilité de l’avenir d’un groupe d’individus, qu’en conséquence les décisions devraient être prises collectivement et donc que vous ne devriez donc pas gagner plus que vos salariés, faites simplement mine de ne pas les avoir entendus... et offrez-vous des vacances !



  • Erwan Lesner 24 janvier 2008 00:19

    Suite aux commentaires des uns et des autres je souhaite apporter quelques précisions quant à cet article, éléments que je n’avais pas souhaité développer initialement mais qui semblent finalement s’avérer importants.

    Je souhaite d’abord rappeler que l’objet de cet article n’était pas les compétences des homosexuel(le)s en matière d’éducation des enfants. Comme cela a déjà été rappelé dans les commentaires, cette problématique titille davantage les conservateurs de la morale que les défenseurs du bien-être des enfants. "Irait t’on confier des enfants, sans sourcier, a des parents dont on sait qu’ils sont SM, zoophiles, echangistes, exibitionnistes ?" Et pourquoi pas ? Il me paraît déraisonnablement naïf d’imaginer que la plupart des parents biologiques sont restés cantonnés au missionnaire... pourtant les services de l’ASE ne retirent pas la garde de leurs enfants biologiques aux couples SM ou échangistes, que je sache. De ce fait on voit mal en quoi les comportements sexuels des candidats à l’adoption concernent l’ASE.

    Dans la même optique, et c’était là mon propos, les critères retenus par les services de l’ASE ne garantissent en rien l’épanouissement psychosocial des enfants (j’y reviens plus bas). Dans l’absolu, si l’on considère que remplir les critères de l’ASE (de préférence un couple marié sans enfant habitant un logement spacieux, possédant des revenus importants, etc.) est nécessaire pour se voir remettre le certificat d’aptitude à élever un enfant qu’on appelle "agrément", alors il devient urgent de réclamer la mise en place d’un permis de procréer remis exclusivement aux personnes qui seraient éligibles à l’agrément afin d’éviter que des centaines de milliers d’enfants soient élevés par des personnes à qui l’on ne confierait pas, par ailleurs, l’éducation d’un orphelin. Cette idée est ridicule, probablement, mais pas davantage que celle qui consiste à décréter que telle ou telle personne est apte à élever un enfant sur d’autres critères que son casier judiciaire et un examen médical de surface. De la même manière, on justifie l’existence de ces critères discriminatoires par le fait que ce soit l’intérêt de l’enfant qui prime et non la satisfaction d’un désir des adoptants. Belle hypocrisie que celle-là : quand des individus lambda font un enfant, ce n’est certainement pas pour l’intérêt de l’enfant qu’ils le font mais bien pour satisfaire un désir personnel... alors pourquoi, lorsqu’il s’agit d’éduquer un enfant sans parent, réclame-t-on aux adoptants d’être plus héroïques que le reste du monde ? Rien ne justifie cet état de fait sinon de travailler à l’autoreproduction de modèles sociaux archaïques.

    Je reviens enfin sur la pertinence de préférer confier un enfant à un couple (indépendamment du sexe des partenaires) plutôt qu’à une personne seule. L’argument selon lequel un couple est le garant d’un relai dans l’éducation de l’enfant en cas de difficultés de l’un des partenaires ne me semble pas pertinent. D’abord, dans notre société qui s’émancipe, il devient de plus en plus prétentieux d’imaginer pouvoir prédire l’avenir affectif d’une personne ou d’un couple, y compris à court terme. De façon caricaturale, il y a même de fortes chances pour qu’un enfant adopté par un couple connaisse la séparation des partenaires alors qu’il connaîtrait peut-être le bonheur de la naissance d’une relation s’il était adopté par un parent seul. Voilà qui met à mon avis du plomb dans l’aile du modèle "deux parents plutôt qu’un". Le relai peut d’ailleurs le plus souvent être pris par un membre de l’entourage socioaffectif (familial, amical) et le fait d’être célibataire ou marié ne détermine en rien la qualité du tissu social et familial qui existe autour de l’adoptant. Le nombre impressionnant de familles monoparentales dans lesquelles l’enfant se développe normalement rend également caduque cet argument de la biparentalité. Personne ne remet en doute la souffrance que peuvent éprouver les enfants au moment de la séparation de leurs parents et le manque qu’ils peuvent ressentir à l’égard du parent avec lequel ils ne vivent pas. Mais, d’une part, nous nous intéressons plutôt aux enfants adoptés pour lesquels la problématique n’est pas la même et pour lesquels le modèle monoparental n’est pas nécessairement plus dommageable que le modèle biparental (ce dernier, contrairement au premier, présentant notamment l’inconvénient majeur de la possible incohérence des informations communiquées à l’enfant). D’autre part, dans une perspective développementale, la solution optimale pour l’épanouissement des enfants n’est certainement pas de les placer au sein de cocons idéaux, aseptisés et surprotecteurs car la construction psychosociale des individus s’opère avant tout par la confrontation aux réalités de l’environnement, et ces réalités correspondent de moins en moins au modèle patriarcal judéo-chrétien. "on n’adopte pas une fratrie de 4 enfants dans 15 m² avec un smic". Eh bien non, justement, cela n’arrive pas, probablement parce que les candidats à l’adoption ne sont pas nécessairement les personnes déraisonnables pour lesquelles "on" essaie de les faire passer, raison pour laquelle ces critères-là ne devraient pas entrer en ligne de compte.

LES THEMES DE L'AUTEUR

Citoyenneté Discriminations

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