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Dominique Dutilloy

Dominique Dutilloy

Journaliste spécialisé en "Tourisme / hôtellerie / transports aériens" (sous les angles social, économique et politique), en "Politique intérieure française", en "Politique africaine et étrangère de la France", en "Faits de société", je suis auteur de deux ouvrages : "Sénégal 2000 : Les Atouts Economique", in Sopec Communications (anciennement :Eurédip) Paris, juin 1999 et "Impressions", in Le Manuscrit (http://www.manuscrit.com/catalogue/auteur.asp) , Paris, juin 2003... Cette photo a été prise alors que j’étais entrain d’interroger Maître Abdoulaye Wade, Président de la République du Sénégal, sur la crise ivoirienne, lors d’une conférence de presse qu’il a tenue à la Résidence de l’Ambassadeur du Sénégal en France, en marge de la XXIIème Conférence des Chefs d’Etats d’Afrique et de France (les 19, 20, 21 février 2003 au Palais des Congrès de la Porte Maillot - Paris).

Tableau de bord

  • Premier article le 25/06/2005
  • Modérateur depuis le 06/01/2006
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Derniers commentaires



  • Dominique Dutilloy Dominique Dutilloy 28 août 2008 19:01

    Et pour alimenter encore plus ce débat, voici le Résumé du compte-rendu mettant en avant le dialogue entre Gérard Charasse et Serge Klarsfeld


    Compte rendu. Mission d’information sur les questions mémorielles. Mardi 13 mai 2008, Séance de 16 heures 30. Compte rendu n° 4
    Présidence de Bernard Accoyer Président, puis de Catherine Coutelle Vice-présidente,
    – Audition de M. Serge Klarsfeld, écrivain, historien, président de l’Association des fils et filles de déportés juifs de France et Vice-président de la Fondation pour la mémoire de la Shoah, et de son épouse, Béate Klarsfeld 2
    – Audition de M. Denis Tillinac, écrivain et journaliste 8
    La mission d’information sur les questions mémorielles a procédé à l’audition de M. Serge Klarsfeld, écrivain, historien, président de l’association des fils et filles de déportés juifs de France et vice-président de la Fondation pour la mémoire de la Shoah, accompagné de Mme Beate Klarsfeld, son épouse.


    [...]

    Mme Arlette Grosskost  : Je salue également M. et Mme Klarsfeld.

    Ma question est d’autant plus facile à poser que je suis Alsacienne et fille de déporté. Les élus alsaciens et mosellans sont de plus en plus souvent interpellés par les enfants des « Malgré-nous » qui veulent se faire reconnaître comme pupilles de la nation. Qu’en pensez-vous ?

    Mme George Pau-Langevin  : Je salue l’immense travail accompli par M. et Mme Klarsfeld, en particulier, les procédures mises en œuvre à l’encontre de Paul Touvier et de Maurice Papon. En outre j’ai beaucoup apprécié, lorsque j’étais à la Mairie de Paris, la présence de Mme Klarsfeld à la journée de commémoration de l’abolition de l’esclavage.
    Comment faire en sorte que l’ensemble de la Nation s’approprie la singularité de chaque mémoire ?

    M. Gérard Charasse : Je salue également le remarquable travail de M. et Mme Klarsfeld.
    En tant que député de Vichy, je suis toujours un peu choqué que l’on évoque le régime de l’État français et le gouvernement de la Collaboration sous les termes « régime de Vichy, police de Vichy, gouvernement de Vichy. » Une bonne pédagogie implique l’utilisation de termes idoines. Les Vichyssois n’ayant jamais demandé que le gouvernement de Pétain et de la Collaboration s’installe dans leur ville, je souhaiterais que l’on utilise les formules : « gouvernement de l’État français », « police de Bousquet », « gouvernement de Laval », « dictature de Pétain ». Je rappelle par ailleurs que le 10 juillet 1940, 80 parlementaires accomplissaient à Vichy le deuxième acte de résistance après l’appel du 18-Juin – c’est en effet le 11 juillet 1940 que Pétain a tué la République en publiant trois décrets-lois lui conférant les pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire. Il serait temps d’appeler un chat un chat et une dictature une dictature.

    M. Serge Klarsfeld  : Je comprends l’état d’esprit des Vichyssois mais les faits géographiques sont têtus : n’a-t-on pas jadis parlé du Roi de Bourges…

    M. Gérard Charasse  : Ce n’est pas la même chose.

    M. Serge Klarsfeld  : …ou du camp de Pithiviers ? Certes, la formulation « sous l’autorité de fait dite gouvernement de l’État français » est utilisée de même que celle de « gouvernement de l’État français » mais elles ne sont pas satisfaisantes compte tenu de leur ambiguïté polysémique.
    Je souhaiterais vous donner deux exemples qui témoignent de la schizophrénie qui régnait à Vichy il y a seulement quelques années. En 1992, nous avons déposé illégalement une plaque sur la façade de l’Hôtel du Parc mentionnant qu’ici avait été décidée la grande rafle des Juifs considérés comme apatrides dans la zone libre mais saluant également les Français qui, à cette occasion, ont contribué à freiner la coopération policière de Vichy – je reprends spontanément le mot, vous le constatez – avec la Gestapo. A cette occasion, j’ai dit au maire que Vichy avait tout intérêt à assumer son passé.

    M. Gérard Charasse : Voilà !


    M. Serge Klarsfeld  : Mais tel n’a pas été le cas. Vichy aurait pu par exemple organiser des colloques sur cette période.

    M. Gérard Charasse  : Voilà !

    M. Serge Klarsfeld  : Tel n’a pas été le cas non plus. Il a également fallu attendre 1990 pour qu’une plaque commémorant le souvenir des 80 parlementaires ayant refusé les pleins pouvoirs à Pétain soit apposée. C’est très long ! En l’état, je vois mal comment rattraper tout ce temps perdu. Vichy, qui a été choisie en raison de ses nombreux hôtels et de son très grand central téléphonique, restera comme étant la capitale géographique de la Collaboration. J’ajoute que le deuxième sous-sol de La Poste recelait jusqu’à il y a peu une armoire contenant l’ensemble des télégrammes chiffrés reçus par ce gouvernement. Elle se trouve maintenant aux Archives nationales mais, vous le voyez, Vichy a trop longtemps fermé la porte de l’armoire et celle du passé alors qu’il fallait les ouvrir largement. Sans doute la ville a-t-elle manqué d’un maire…

    M. Gérard Charasse : Je souhaite d’autant plus que l’on ouvre ces portes et que la vérité soit faite qu’il ne s’agit plus tant de condamner ces faits infâmes que d’essayer de les comprendre afin qu’ils ne se reproduisent plus. Je continuerai ce combat. A cette fin, j’ai déposé une proposition de loi visant à ce que l’on évoque désormais la « dictature de Pétain » plutôt que le « régime de Vichy ».

    M. Serge Klarsfeld : Essayez d’organiser un colloque sur les raisons du choix de la ville de Vichy par le gouvernement d’alors.

    M. Gérard Charasse : Je l’ai déjà fait.

    [...]

    Ceci n’était qu’un résumé de ce compte-rendu du 13 mai 2008, qui avait lieu à l’Assemblée Nationale... Vous pourrez trouver son texte complet en allant sur ce lien :
    http://www.assemblee-nationale.fr/13/cr-miqm/07-08/c0708004.asp#P2_65



  • Dominique Dutilloy Dominique Dutilloy 28 août 2008 18:49

    Histoire d’alimenter le débat sur cet excellent article, le problème c’est que beaucoup n’osent pas prononcer le nom du Maréchal Pétain, préférant s’en prendre à la Ville de Vichy, la sinistrant durablement...

    Comme vous allez le constater ci-dessous, le problème date depuis longtemps...

    ******************************************************* ****************************************

    Alors que tout le Territoire français venait d’être libéré de l’occupation nazie, des hommes politiques, qu’on ne pourrait guère soupçonner de collaboration avec l’ennemi, ainsi qu’avec le Régime de l’Etat Français, s’en émurent en ces termes(1) :

    « Vichy n’est pas le siège d’un gouvernement traître à la Patrie, mais la ‘’Reine des Villes d’Eaux’’ »
    « Le Conseil Municipal de VICHY, réuni en session ordinaire le 20 novembre 1944,

    - observant que la Radiodiffusion Nationale et la Presse continuent d’user des termes ‘’Le Gouvernement de Vichy’’, ‘’La Politique de Vichy’’ pour désigner l’ex-gouvernement Pétain-Laval et la politique qu’il a suivie,

    - Emu de constater que le nom de VICHY est ainsi dénigré en l’associant à un régime condamné par l’ensemble de la population française.
    Proteste avec énergie contre ce discrédit immérité infligé à notre ville et à ses habitants.

    - VICHY s’est vue imposer la résidence du Gouvernement de l’Ex-Etat Français et a dû subir sa présence et celle de nombreux fonctionnaires civils et militaires souvent avides de places, d’avancement et de prébendes.

    - VICHY a vécu pendant quatre ans sous un régime policier où s’est manifesté sans retenue le zèle de fonctionnaires traîtres à leurs Pays, la cruauté des miliciens de DARNAND et des hommes de la Gestapo.

    - VICHY, devenue malgré elle capitale provisoire de notre Pays, ne s’est jamais laissé griser par ce titre et a su conserver, au milieu des malheurs de la FRANCE, sa dignité et son honneur.

    - VICHY a eu, elle aussi, ses prisonniers, ses déportés, ses héros, ses martyrs. La liste en est imposante.
    Les Vichyssois n’ont donc point failli à leur devoir et ils ne méritent pas d’être déshonorés par l’abus qui est fait du nom de leur Ville et de celui de ses habitants.

    - VICHY, par l’efficacité de ses eaux, le résultat de ses cures, par l’ampleur de son organisation thermale, par la valeur artistique de ses spectacles et de ses concerts2, par sa réputation d’accueillante hospitalité s’est classée au premier rang des stations thermales du monde. Elle est et veut demeurer "La Reine des Villes d’Eaux".

    - VICHY veut continuer cette mission de messagère de la FRANCE, elle veut continuer à faire connaître et aimer notre Pays car elle en est toujours digne.
    Les habitants de notre Ville n’ont cessé d’affirmer leurs sentiments républicains et patriotiques. Ils ont, à maintes reprises, proclamé leur dévouement au Général de GAULLE. Ils ont manifesté l’admiration et la reconnaissance qu’ils éprouvent à l’égard de notre magnifique jeunesse qui s’est battue dans tout le Pays et continue à refouler l’ennemi hors de nos frontières. Ils savent tout ce qu’ils doivent à nos fidèles alliés Anglais, Russes, Américains.

    - Mais, en retour, ils réclament pour eux compréhension et justice.

    - Ils ne veulent plus que leur nom soit associé à la politique néfaste qui a été conçue et réalisée à l’intérieur des murs de leur Ville malgré eux et contre eux.

    - Ils demandent qu’un effort soit fait par tous ceux qui écrivent dans la Presse ou parlent à la Radio pour que cesse cet état de choses qui ne porte pas seulement préjudice à la réputation de leur Ville, mais aussi à l’intérêt bien compris de la FRANCE toute entière.
    Au moment où les pays voisins se préparent à équiper leurs stations thermales avant d’entreprendre la propagande qui attirera chez eux baigneurs et touristes, la Municipalité de VICHY demande à toutes les Autorités Françaises de lui apporter leur appui dans la campagne qu’elle entreprend pour effacer définitivement la souillure répandue sur la Ville par quatre années d’un régime détesté, de l’aider à redonner à "la Reine des Villes d’eaux", honneur de notre Pays, un rayonnement conforme aux intérêts du thermalisme Français. ».

    (1) - La copie fidèle de cet « Appel en faveur de VICHY » m’a été remise, par Monsieur Gérard Charasse, Député de l’Allier, lors de son Colloque, « Vichy : une mémoire à construire », qu’il a organisé, le 22 juin 2000, à l’Assemblée Nationale.



  • Dominique Dutilloy Dominique Dutilloy 28 août 2008 11:26

    Parler du « sinistre opéra vichyste« , quelle faute de goût !

    Considérer Vichy comme une « ville peuplée de fantômes », quelle faute de goût !

    Bien sur, l’auteur de cet article, qui n’a pas volontairement jeté l’amalgame sur ma ville : Vichy, a estimé qu’il était mal venue d’avoir choisi cette sympathique station thermale comme Siège du Sommet de l’Intégration des 3 e 4 novembre prochains…

    En effet, j’estime que c’est une chance pour Vichy ! L’amalgame pourra, à mon sens, être définitivement banni du langage français…

    Beaucoup devraient le savoir, mais, il y a, comme

    - il n’y a jamais eu de « Vichystes », les habitants de Vichy étant des Vichyssois,

    - le terme « République française » ayant été banni par le Maréchal Philippe Pétain lorsque les pleins pouvoirs lui furent accordés en juillet 1940, il convient de parler, dans ce cas précis, de l’« Etat français », vocable officiel pour désigner la France,

    - le nom « Vichyste », étant, bien qu’accepté par les dictionnaires français, le terme inexact adapté pour désigner les partisans de la Collaboration entre le Gouvernement français du Maréchal Philippe Pétain et le Régime nazi, il convient de parler uniquement de « Pétainistes » ou de « maréchalistes ».

    D’ailleurs, les lecteurs de cet article, mais également son auteur, s‘apercevront, s‘ils s‘intéressent à l’Histoire de la IIè Guerre Mondiale,

    - qu’on a jamais parlé des « Londristes » pour désigner les partisans du Général de Gaulle appelés, à l’époque : « Gaullistes »,

    - qu’on n’a jamais parlé du « Londrisme » pour disserter sur le « Gaullisme »,

    - qu’on n’a jamais parlé du « Gouvernement de Londres » pour disserter sur le Gouvernement de la France Libre, en exil à Londres !

    De plus, beaucoup de personnes, habituées à cette facilité de langage, rendent une ville et sa population responsable des crimes commis au nom de la Collaboration, au prétexte que Vichy fut la Capitale de l’Etat français, donc de la Collaboration avec l’Allemagne nazie !

    Il convient de signaler que Pierre-Victor Léger, à l’époque : Maire de Vichy, a profité de son mandat pour travailler dans la Résistance !

    De plus, jamais le drapeau nazi ne flotta sur Vichy, la seule ville de France à refuser cet « honneur », ce, grâce à Pierre-Victor Léger et grâce à un officier allemand anti-nazi amoureux de cette ville !

    Puis, l’Hôtel de Ville de Vichy fut la seule Mairie à refuser de recevoir les officiels collaborationnistes, le Maréchal Pétain et les ministres de son Gouvernement : jamais le livre d’or de la Ville ne fut signé par ces traîtres !

    Alors, alors, il est urgent, mais vraiment urgent, que ces personnes cessent définitivement cet amalgame récurent pratiqué au nom de la Mémoire !!!!

    Mais, pour cela, il faudrait 1°)
    - Qu’elles lisent mes articles : « Lettre ouverte à Antoine de Gaudemar, Editorialiste à ‘’Libération’’ »(1),

    le précise « Le Petit Larousse illustré » ou tout autre dictionnaire de langue française, une énorme différence entre :

    « de », qui est une préposition servant à marquer l’origine (ex : « Je suis de Vichy », « Je reviens de Paris »),

    « à », qui est préposition utilisée pour exprimer un rapport de tendance (ex : « aller à Paris », « le Gouvernement Pétain installé à Vichy »…), de situation (ex : « être à la campagne », de provenance (ex : « boire à une source »).

    Donc, comme vous le constaterez, tout est affaire de sémantique…

    De ce fait, et j’espère que les lecteurs de ce papier voudront le comprendre aisément :

    - Il n’y a jamais eu de « Gouvernement de Vichy »,

    - il y a eu un Gouvernement collaborationniste installé à Vichy,
    « La Ville de Vichy ne doit pas servir de bouc émissaire lors des commémorations de la Shoah »

    -------------

    (1)

    http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=11943

    (2) 

    (3) 

    (4)

    http://www.assemblee-nationale.fr/12/propositions/pion0729.asp http://www.come4news.com/index.php?option=com_content&task=view&id=18845http://www.come4news.com/index.php?option=com_content&task=view&id=4959(2), et « Vichy, Capitale de l’Intégration européenne »(3)
    2°) - Qu’elles se penchent sérieusement sur la Proposition de Loi de Gérard Charasse, Député de l’Allier, « visant à substituer dans les communications publiques invoquant la période de l’État français, aux références à la ville de Vichy, l’appellation "dictature de Pétain" »(4).



  • Dominique Dutilloy Dominique Dutilloy 21 mai 2008 15:37

    Maxim, pour vous confirmer que Vichy, qui fut Capitale de l’Etat Français, est une ville et non une personne, je vous livre, ci-dessous, la copie fidèle de cet "appel en faveur de Vichy", qui m’a été remise par Gérard Charasse, Député de l’Allier, lors de son colloque, « Vichy : une mémoire à construire », qu’il a organisé, le 22 juin 2000, à l’Assemblée Nationale.

     

     

     

    Déjà, alors que tout le Territoire français venait d’être libéré de l’occupation nazie, des hommes politiques, qu’on ne pourrait guère soupçonner de collaboration avec l’ennemi, ainsi qu’avec le Régime de l’Etat Français, s’en émurent en ces termes :

    « Vichy n’est pas le siège d’un gouvernement traître à la Patrie, mais la ‘’Reine des Villes d’Eaux’’ »

    Le Conseil Municipal de VICHY, réuni en session ordinaire le 20 novembre 1944,

    - observant que la Radiodiffusion Nationale et la Presse continuent d’user des termes ‘’Le Gouvernement de Vichy’’, ‘’La Politique de Vichy’’ pour désigner l’ex-gouvernement Pétain-Laval et la politique qu’il a suivie,

    - Emu de constater que le nom de VICHY est ainsi dénigré en l’associant à un régime condamné par l’ensemble de la population française.

    Proteste avec énergie contre ce discrédit immérité infligé à notre ville et à ses habitants.

    - VICHY s’est vue imposer la résidence du Gouvernement de l’Ex-Etat Français et a dû subir sa présence et celle de nombreux fonctionnaires civils et militaires souvent avides de places, d’avancement et de prébendes.

    - VICHY a vécu pendant quatre ans sous un régime policier où s’est manifesté sans retenue le zèle de fonctionnaires traîtres à leurs Pays, la cruauté des miliciens de DARNAND et des hommes de la Gestapo.

    - VICHY, devenue malgré elle capitale provisoire de notre Pays, ne s’est jamais laissé griser par ce titre et a su conserver, au milieu des malheurs de la FRANCE, sa dignité et son honneur.

    - VICHY a eu, elle aussi, ses prisonniers, ses déportés, ses héros, ses martyrs. La liste en est imposante.
    Les Vichyssois n’ont donc point failli à leur devoir et ils ne méritent pas d’être déshonorés par l’abus qui est fait du nom de leur Ville et de celui de ses habitants.

    - VICHY, par l’efficacité de ses eaux, le résultat de ses cures, par l’ampleur de son organisation thermale, par la valeur artistique de ses spectacles et de ses concerts2, par sa réputation d’accueillante hospitalité s’est classée au premier rang des stations thermales du monde. Elle est et veut demeurer "La Reine des Villes d’Eaux".

    - VICHY veut continuer cette mission de messagère de la FRANCE, elle veut continuer à faire connaître et aimer notre Pays car elle en est toujours digne.

    Les habitants de notre Ville n’ont cessé d’affirmer leurs sentiments républicains et patriotiques. Ils ont, à maintes reprises, proclamé leur dévouement au Général de GAULLE. Ils ont manifesté l’admiration et la reconnaissance qu’ils éprouvent à l’égard de notre magnifique jeunesse qui s’est battue dans tout le Pays et continue à refouler l’ennemi hors de nos frontières. Ils savent tout ce qu’ils doivent à nos fidèles alliés Anglais, Russes, Américains.

    - Mais, en retour, ils réclament pour eux compréhension et justice.

    - Ils ne veulent plus que leur nom soit associé à la politique néfaste qui a été conçue et réalisée à l’intérieur des murs de leur Ville malgré eux et contre eux.

    - Ils demandent qu’un effort soit fait par tous ceux qui écrivent dans la Presse ou parlent à la Radio pour que cesse cet état de choses qui ne porte pas seulement préjudice à la réputation de leur Ville, mais aussi à l’intérêt bien compris de la FRANCE toute entière.

    Au moment où les pays voisins se préparent à équiper leurs stations thermales avant d’entreprendre la propagande qui attirera chez eux baigneurs et touristes, la Municipalité de VICHY demande à toutes les Autorités Françaises de lui apporter leur appui dans la campagne qu’elle entreprend pour effacer définitivement la souillure répandue sur la Ville par quatre années d’un régime détesté, de l’aider à redonner à "la Reine des Villes d’eaux", honneur de notre Pays, un rayonnement conforme aux intérêts du thermalisme Français. »



  • Dominique Dutilloy Dominique Dutilloy 21 mai 2008 15:26

    y a, comme le précise « Le Petit Larousse illustré », une énorme différence entre :
    - « de », qui est une préposition servant à marquer l’origine (ex : « Je suis de Vichy », « Je reviens de Paris »),

    - « à », qui est préposition utilisée pour exprimer un rapport de tendance (ex : « aller à Paris », « le Gouvernement Pétain installé à Vichy »…), de situation (ex : « être à la campagne », de provenance (ex : « boire à une source »).

    Donc, comme vous le constaterez, tout est affaire de sémantique…

    De ce fait, et j’espère que vous daignerez le comprendre aisément :

    - Il n’y a jamais eu de « Gouvernement de Vichy »,

    - il y a eu un Gouvernement collaborationniste installé à Vichy,

     

    Maxim, lorsque vous parlez de Vichy, essayez d’utiliser des termes appropriés !

    En effet, il

    - il n’y a jamais eu de « Vichystes », les habitants de Vichy étant des Vichyssois,

    - le terme « République française » ayant été banni par le Maréchal Philippe Pétain lorsque les pleins pouvoirs lui furent accordés en juillet 1940, il convient de parler, dans ce cas précis, de « L’Etat français », vocable officiel pour désigner la France,

    - le terme « Vichyste », étant le terme inexact adapté pour désigner les partisans de la Collaboration entre le Gouvernement français du Maréchal Pétain et le Régime nazi, il convient de parler uniquement de « Pétainistes ».

    D’ailleurs, vous vous apercevrez, si vous vous intéressez à l’Histoire de la IIè Guerre Mondiale,

    - qu’on a jamais parlé des « Londristes » pour désigner les partisans du Général de Gaulle appelés, à l’époque : « Gaullistes »,

    - qu’on n’a jamais parlé du « Londrisme » pour disserter sur le « Gaullisme »,

    - qu’on n’a jamais parlé du « Gouvernement de Londres » pour disserter sur le Gouvernement de la France Libre, en exil à Londres !

    De plus, vous semblez faire partie de ces gens qui rendent une ville et sa population responsable des crimes commis au nom de la Collaboration, au prétexte que VICHY fut la Capitale de l’Etat français, donc de la Collaboration avec l’Allemagne nazie !

    Je dois vous signaler que Pierre-Victor Léger, à l’époque : Maire de VICHY, a profité de son mandat pour travailler dans la Résistance !

    De plus, jamais le drapeau nazi ne flotta sur VICHY, la seule ville de France à refuser cet « honneur », ce, grâce à Pierre-Victor Léger et grâce à un officier allemand anti-nazi amoureux de cette ville !

    Puis, l’Hôtel de Ville de VICHY fut la seule Mairie à refuser de recevoir les officiels collaborationnistes, le Maréchal Pétain et les ministres de son Gouvernement : jamais le livre d’or de la Ville ne fut signé par ces traîtres !

    Alors, cessez cet amalgame récurent pratiqué au nom de la Mémoire !

    Pour vous en convaincre, il faudrait


    - que vous lisiez mon article : « La Ville de Vichy ne doit pas servir de bouc émissaire lors des commémorations de la Shoah »(1),

    - que vous vous penchiez sérieusement sur la Proposition de Loi de Gérard Charasse, Député de l’Allier, « visant à substituer dans les communications publiques invoquant la période de l’État français, aux références à la ville de Vichy, l’appellation "dictature de Pétain"(2).  »

    (1)

    (2)

    http://www.assemblee-nationale.fr/12/propositions/pion0729.asp

     

    http://www.come4news.com/index.php?option=com_content&task=view&id=4959
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